Shalimar
Guerlain
Les Classiques
- Marque : Guerlain
- Année : 1925
- Créé par : Jacques Guerlain
- Genre : Féminin
- Famille : Ambrée
- Style : Classique
Temple d’amour
par Jeanne Doré, le 20 février 2008
En 1925, Jacques Guerlain imagine un parfum en hommage à l’amour de l’Empereur mogol Shäh Jahängir pour sa défunte épouse Mumtaz Mahal. Fou de chagrin, il lui fit construire une tombe monumentale aux bords des cascades des jardins de Shalimar (« demeure de l’amour » en sanscrit) : le Taj Mahal. En cette année d’Exposition internationale des Arts Décoratifs à Paris, le parfum prend sa place parmi les plus importantes industries du luxe, et l’Orient, berceau de la parfumerie, connaît un véritable engouement en Europe.
La légende veut que Jacques Guerlain ait trouvé l’idée olfactive de Shalimar en rajoutant une surdose importante d’éthylvanilline (produit synthétique dérivé de la vanille) dans un flacon de Jicky, un oriental ambré datant de 1889. Ernest Beaux, le créateur de Chanel N°5 lui fera ce compliment : « Si j’avais utilisé autant de vanille, j’aurais seulement obtenu une crème anglaise, tandis que lui, Jacques Guerlain, créa Shalimar ! ».
Cette expérience marquera les débuts de l’utilisation généralisée des composés synthétiques en complément des matières naturelles, et ce qu’on appellera l’ère de la parfumerie moderne.
Voici pour l’aspect historique de ce parfum mythique. Quant à une approche plus intime, je me souviens avoir déclaré à l’âge de 13 ou 14 ans lorsque je l’ai découvert, que Shalimar était sans aucune rivalité possible le meilleur parfum de tous les temps. Et aujourd’hui encore, je suis parfois surprise de découvrir certaines de ses facettes insoupçonnées, lorsque je le croise dans la rue, suivant la personne qui le porte. C’est un parfum mythique et intemporel, qui plaît à un éventail de femmes très variées, qui le trouvent pour certaines sensuel et chaud, alors que d’autres le considèrent très frais et léger. Et c’est là que tout repose le génie de sa création : un accord parfait entre les notes de tête hespéridées de bergamote, et la douceur crémeuse et veloutée de la vanille, des baumes (benjoin, opopanax), de la fève tonka, de l’iris, et de la petite facette animale héritée de Jicky.
Shalimar serait un peu comme une jeune femme aux cheveux lisses et au sourire discret, qui semble sage et calme au premier abord, mais qui au fil de la conversation, dévoilerait une personnalité de plus en plus riche, étonnante, captivante, définitivement aux antipodes de la première impression qu’elle vous avait laissée, et qui vous inspirerait alors soudain un sentiment évident : l’amour.
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par Sev1334, le 31 mars 2011 à 15:18
Je vais aller découvrir ce Shalimar Parfum Initial un peu à reculons, je n’y vais que par curiosité, et cela, grâce à vos critiques.
Car en effet, je n’ai pas du tout apprécié L’Eau de Shalimar, bien qu’achetée, je n’ai jamais réussi à la porter tant elle me rendait nauséeuse.
Pourtant, je porte Shalimar depuis très longtemps, et je possède toutes les déclinaisons, Extrait, EdP et EdT. Tiens d’ailleurs, je remercie celui ou celle qui aura la gentillesse de m’éclairer sur ce rejet puisqu’apparemment, elle semble en être une digne descendante.
par cellist, le 20 mars 2011 à 15:32
Shalimar Parfum Initial est une belle fragrance. Mais j’ai beau lui trouver quelques petits points communs avec l’original, je ne vois pas comment il peut initier à l’original. Il ne m’évoque pas du tout l’univers Shalimar. Les animatrices Guerlain ont beau réciter le brief, vraiment, je saisis mal. Un floral poudré pour préparer à un oriental vanillé ?
Je trouve que l’Eau de Shalimar est une initiation bien plus logique.
La cible n’est-elle pas finalement beaucoup plus à l’étranger ? J’imagine mal une jeune fille dire "Je n’ose pas porter Shalimar, je ne me sens pas prête, alors je fais une classe prépa : je porte le parfum initial !".
A part ça, j’aime beaucoup ce Shalimar Parfum Initial, il aurait simplement mérité un vrai nom.
par Vivi Snow, le 17 mars 2011 à 02:58
par Vivi Snow, le 17 mars 2011 à 02:51
Bonsoir, Bonne nuit, à tous,
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Shalimar, le deuxième Guerlain que je découvre avec beaucoup de plaisir. (pour le premier, j’en parlerai une prochaine fois)
Je ne me rappelle pas avoir autant reniflé mon poignet avec volupté et addiction. C’est venu comme ça petit à petit, avec son évolution ensorceleuse sur ma peau. Après une première impression de feu et de passion, Shalimar a fini par se poser avec tendresse et par se fondre en moi. Chacune de mes pores respire avec bonheur doux les effluves bienfaitrices de ce "Temple d’Amour".
Toute la journée, je me suis baladée avec une histoire d’amour imaginaire venant et repartant. J’ai enfin pu, avec un peu de ruse (une petite insomnie plutôt rare), l’attraper pour la partager avec vous. Voici,...
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Anatole essayait tant bien que mal de se recoiffer en entrant dans la salle des fêtes de son village. Une bourrasque venait d’ébouriffer les quelques cheveux gris éparpillés qui lui restaient. Il était encore coquet pour son âge, et puis, aujourd’hui, c’était un grand jour. Il s’était fait tout beau dans son costume gris souris souligné de fines rayures plus claires et irisées. Ces couleurs-là lui allaient à ravir et faisait ressortir le bleu intense de ses yeux. Ses petits enfants l’avaient amené ici, de gré et de force, et abandonné dans un fauteuil d’un petit salon improvisé. De là où il se trouvait, il pouvait observer toute la salle, chacune des allées et venues de tout ce beau petit monde, heureux d’être là, ses descendants. Une petite furie blonde et coquine arriva près de lui en accourant pour lui sauter sur les genoux. "Grrrand Papiii ! Tiens, je vais t’aider à faire tes cheveux. Tu sais, c’est ta fête aujourd’hui ! Tu dois être tout beau pour Grand Mamie. Mais, chuuut, c’est un secret..." La petite coquine nicha son nez dans le cou parfumé d’Anatole et murmura : "Humm, Grand Papi, tu sens très bon, c’est quoi ?" Il répondit attendri : "Aaah, ça ma petite coquine, chuuut, c’est un secret..."
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Au loin, une voix maternelle ordonna : "Juliette ! Veux-tu bien laisser Grand Papi tranquille. Viens-là, viiite !"
La petite furie partit à toutes jambes et il la vit, ELLE, entrer et s’avancer au bras d’un de leurs petits fils, Virgile, l’aîné de ceux-ci. ELLE, l’Amour de toute sa vie, ELLE, sa femme, sa compagne, son amie, son âme de coeur. Il était encore toujours, après 50 ans de vie commune, subjugué par cette lumière qui brillait dans les yeux noisettes de sa bien aimée. Cette flamme si jeune et si vivante. Malgré son grand âge et ses longs cheveux blancs sagement et élégamment attachés, Léonie, son épouse, était divine dans cette superbe robe à godet rouge carmin. Il se leva afin de l’accueillir avec ce si joli bouquet d’iris bleus, ses fleurs préférées. Ses mains tremblaient d’émotion.
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De l’entrée, Léonie ne vit plus que lui, son cher et tendre, son Anatole, sa force et sa flamme de vie. Elle le regarda avec une infinie tendresse. Elle le vit tel qu’il était, grand, digne avec une allure un peu gauche qui la touchait tant. Anatole, vieil homme humblement fier, encore fort et vigoureux, avait toujours gardé cette espèce de maladresse si attendrissante de l’enfant qu’il avait été. En avançant vers lui, elle sentit le rose lui monter aux joues. Elle portait avec ravissement ce parfum, celui-là même qu’il lui offrait à chacun de ses anniversaires depuis ses 35 ans, le plus beau de tous ses anniversaires.
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Tous les deux avaient, toute leur vie de labeur, été des gens à tout faire dans une famille bourgeoise. Lui s’occupait des jardins, du potager, du verger et de menus bricolages dans le domaine. Elle faisait le ménage, cuisinait et s’occupait d’habiller "Madame" lors de ses sorties. Très souvent Léonie revenait des habillages avec la joie d’une petite fille qui a pu jouer avec son nouveau cadeau. Elle disait : "Madame possède un des parfums tellement huuum, ..., le meilleur que j’ai pu sentir, il sent tellement bon, si tu savais, mon tendre. J’en ai des papillons dans le ventre à chaque fois" Cette année-là, Anatole avait fait des heures supplémentaires à la ferme du domaine afin de lui offrir ce parfum, Shalimar. Elle lui avait dit : "tu sais, mon tendre, il sent ces gousses de vanille que j’utilise dans les glaces et les flans et il sent des fleurs magiques, puis aussi il sent quelque chose qui me rappelle ton odeur suave et piquante, comme un citron juteux et sucré, un peu comme ton eau de cologne." Il lui avait offert Shalimar pour ses 35 ans. Elle en avait pleuré de joie, consciente de son sacrifice et de son amour pour elle.
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C’est avec une larme au bord des yeux que Léonie se souvint du soir où son maladroit mari lui annonça penaud qu’il avait cassé la bouteille à moitié remplie de Shalimar dans le lavabo. "Mais", lui avait-il dit, "j’en ai sauvé un peu , ma douce. J’ai fait ce que j’ai pu avec la serviette de bain, elle a tout absorbé et je l’ai posée sous nos oreillers, comme ça, tes rêves seront parfumés, ma douce". Cette nuit-là, elle s’en souvenait avec griserie, ce fut celle qui ajouta du piquant et de la douceur à leurs preuves sensuelles d’amour partagé. A partir de cette merveilleuse nuit, Léonie prit l’habitude de mettre une goutte de Shalimar sur l’oreiller de son tendre à chaque fois qu’elle avait envie de goûter à sa peau. Le lendemain, tous deux étaient parfumés d’effluves empreintes du plus bel amour qui soit.
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Léonie arriva près de son cher Anatole, lui prit la main et vit dans ses yeux qu’il pensait à la même chose qu’elle. Il portait Shalimar. Anatole déposa le bouquet sur le fauteuil et embrassa Léonie sur le front tout en enserrant doucement sa taille. Du fond de la salle parvenait le son d’un piano. Virgile s’était mis à jouer et à chanter "You are so Beautiful to Me" de Joe Cocker. Léonie susurra à l’oreille d’Anatole "Shalimar-moi, mon tendre". Il enlaça un peu plus fort sa taille et la fit chavirer dans une valse improvisée. Leurs yeux pétillaient d’un mystère qu’eux seuls comprenaient. "Je suis chaviré, ma douce" lui répondit-il dans un souffle.
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Un soupçon de "Shalimar-moi" et une touche de "chavire-moi"
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Sentez bon avec tendresse sans âge et amour infini.
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"You are so Beautiful" de Joe Cocker : http://www.youtube.com/watch?v=bor44-RK44U&feature=related
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par grand’ourse, le 17 mars 2011 à 05:36
Merci de votre texte qui a mis d’emblée ma journée sous le signe de l’émotion...
Au départ, j’ai juste partagé votre sensation face à ces regards échangés par les personnes ayant ensemble vécu longtemps ou traversé des épreuves et ça suffisait déjà à mon bonheur du jour.
Mais immédiatement après, paf, et ça n’a presque rien à voir mais si quand même, j’ai capté ce que je n’avais pas compris hier face à Jeux de Peau, qui était puissament addictif bien que manifestement écoeurant, qui m’évoquait certe le petit déj’ mais pas que, comme quand on sait très bien qu’on a saisi des éléments épars, mais sans avoir accès à l’essence même d’un concept.
Et donc, grâce à votre texte, je sais : Jeux de Peau, c’est le baiser à mon amoureux, après le petit déj’, quand les effluves du pain grillé beurré et du café restent encore emprisonnées dans sa barbe. C’est le petit amour du quotidien, hors représentation. C’est l’intimité. Formidable ! Merci à vous.
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par Mesqualine, le 17 mars 2011 à 20:41
Ah, comme je vous comprends !... Quelle merveille ce petit...
par danae8383, le 4 mars 2011 à 17:35
Tout d’abord je remets quatre étoiles pour Shalimar, qui m’est indispensable depuis que je l’ai rencontré. J’ai senti hier le Parfum Initial (seulement sur mouillette, j’avais déjà les deux poignets pris !!). La première impression fut une légère déception, car d’entrée je le trouve assez doux, alors que j’aime tant cette attaque si fusante de Shalimar. Puis peu à peu, je perçois une ouverture de caramel, mais pas sucré à vrai dire. comme si on faisait couler du caramel chaud sur des pop corns salés. Et enfin les effluves vanillés et profondes de Shalimar arrivent, et là c’est le bonheur. Il faudra bien sûr que je renouvelle l’expérience sur peau, pour préciser ce premier aperçu. Je le trouve bien construit, peut-être un peu trop gourmand à mon goût, mais pas déplaisant du tout. Il me manque évidemment la bergamote...mais bon, il n’est pas Shalimar. C’est une jolie adaptation,qui sans doute plaira à celles et ceux qui aiment le fond de Shalimar mais qui sont gênés par les notes de têtes (plusieurs d’entre vous en avaient parlé plus haut). Et par rapport à l’Eau de Shalimar, on sent la filiation, mais l’accent de fraîcheur en est absent d’après moi. Je trouve qu’il peut honnêtement faire partie de la famille Shalimar, sans bien sûr avoir la prétention de détrôner le mythe (il ne me semble pas que Parfum Initial soit présenté dans ce sens !?).
par Garance2, le 4 mars 2011 à 10:33
Vous avez lu la critique d’Octavian sur Shalimar Parfum Initial ? Elle est pour le moins acerbe ! C’est curieux, car j’ai vu que ce parfum avait pour l’instant plutôt un bon accueil sur la blogosphère parfumée. Je serais curieuse de savoir ce qu’en penseront Jeanne sur auparfum et Denyse sur Graindemusc...
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par mitsouko, le 4 mars 2011 à 12:32
Oui, je l’ai lu ce matin et effectivement il n’est pas tendre avec, le définissant pour ainsi dire comme une insulte au grand Jacques Guerlain. Du coup, je suis moi aussi impatiente de voir comment Jeanne va le percevoir.
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par Jicky, le 4 mars 2011 à 18:51
Je l’ai lu aussi.
J’avoue ne pas être vraiment d’accord avec lui.
Oui, il y a bien ces notes vertes et musquées, mais je les trouve assez discrètes en fait.
J’ai aussi la sensation résineuse dont il parle, je pense. Je l’appelle la partie "braisée", qui m’évoquerait plus la crème brûlée.
Pour le moment, je suis toujours sous le charme !
par Jeanne Doré, le 4 mars 2011 à 21:25
Ou la la, vous me mettez la pression, là ! Je ne l’ai pas encore senti... les flankers et les éditions limitées ne m’attirent généralement pas beaucoup, et j’écris rarement leur critique, surtout si ça ne m’inspire pas, alors je ne vous promets rien !
par Phoebus, le 26 février 2011 à 23:17
Oh, dommage, j’avais beaucoup aimé Ode à la Vanille... Il avait quelque chose d’extraordinairement ardent, un peu gênant même, comme pour Ambre Sultan ! Ca chauffait là où on se parfumait... (je suis curieux de découvrir Parfum initial, mais quelqu’un sait pourquoi il s’appelle ainsi ? On pourrait penser que c’était la formule de base miraculeusement sortie d’un vieux tiroir mais sans doute que non, je m’étais fais le même fantasme pour Eau Première d’ailleurs...).
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par Garance2, le 28 février 2011 à 19:41
Ca y est, j’ai senti le "parfum initial". Je l’ai trouvé charmant, très adapté à la saison printanière, avec un je ne sais quoi d’innocent. En revanche, la tenue n’est pas terrible sur peau. Et moi aussi, je regrette la disparition de "l’Ode à la Vanille" qui était plus dans mes goûts. De même que je suis dégoûtée du fait que "Minuit Noir" soit une édition limitée. En fait, je profite du forum pour crier mon ras-le-bol : J’EN AI ASSEZ DES EDITIONS LIMITEES ! Quand on apprécie vraiment un parfum, on a envie de le garder longtemps, pas juste une saison.
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par doudou, le 28 février 2011 à 19:58
Au niveau de la tenue j’ai eu l’impression que c’était un peu léger au début...mais en fait j’ai fait le test : j’en ai mis juste un pschitt dans la nuque et sur les poignets avant de me coucher hier soir, et ce matin en me levant je le sentais toujours....il est très doux, mais bien présent quand même...je trouve que c’est un très beau jus ! :-)
par Jicky, le 26 février 2011 à 21:42
Je reviens petit à petit (les TPE à finaliser :p)
Juste pour dire que j’adore le Parfum Initial ! Il m’évoque la crème brûlé un peu beaucoup. En fait, il c’est comme si on avait pris les notes de fond de Shalimar et qu’on les avait un peu cramées. Oui, ça sent un peu le roussi. J’adore perso ! Bien plus réussi que les Parisienne et les Belle d’Opium !!!
Je ne sens pas l’iris que j’eus voulu sentir par contre ^^
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par doudou, le 26 février 2011 à 21:58
Moi l’iris, comme la note cuir, je l’ai beaucoup plus sur mouillette que sur peau je viens de vérifier ! En tout cas c’est sur que ce Parfum initial n’a absolument rien à voir avec Parisienne et moche heu pardon Belle d’opium ( oups c’est pas moi c’est mon clavier d’ordi qui a écrit tout seul !)...D’ailleurs je ne suis pas certaine que ça plaise au même public...
ps : bon courage Jicky pour les tpe, ça va bien se passer !
par lolo, le 26 février 2011 à 21:29
Ah oui ? et ODE A LA VANILLE, qu’en avez-vous pensé ?
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par doudou, le 26 février 2011 à 21:48
Ode à la vanille je ne l’ai que vaguement senti cet hiver, je ne l’avais pas trouvé si différent de l’edp à part peut-être une évolution plus rapide vers les notes de fond vanillées. J’ai voulu le sentir à nouveau cette semaine et il avait dèjà disparu, c’était une édition trèees limitée !
par doudou, le 26 février 2011 à 20:39
4 étoiles pour Shalimar, 4 étoiles pour l’Eau de Shalimar, 4 étoiles pour le Parfum initial...ça fait 12 en tout !
J’ai pu découvrir le Parfum initial cet après-midi : il me fait l’effet d’un Shalimar plus intime, rêveur. Sur moi l’ouverture est presque un peu verte, avec l’iris tout de suite et un petit peu de cuir. Après, côté agrumes ce que je sens surtout c’est l’orange douce. Arrivé dans le coeur, effectivement floral et légèrement acidulé, on se demande où est le rapport avec Shalimar...et puis, doucement, les notes vanillées et baumées pointent le bout de leur nez, très tendres, à fleur de peau. J’adore le rendu global : après l’Eau de Shalimar qui met en valeur la facette pétillante, extravertie de Shalimar, le Parfum initial nous offre un Shalimar très doux, calin. Je trouve ce jus plein de poésie, et, surtout, respectueux de son aîné. Il ne s’agit certes pas d’une énième sortie insipide et déjà vue déjà sentie, mais d’une vraie proposition, équilibrée entre héritage et création, avec une réelle et belle évolution sur peau, qui me touche au coeur.
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