L’Heure Bleue
Guerlain

Les Classiques
- Marque : Guerlain
- Année : 1912
- Créé par : Jacques Guerlain
- Genre : Féminin
- Famille : Orientale
- Style : Classique - Opulent
Parfum de crépuscule
par Jeanne Doré, le 17 mars 2008
Avant de s’inspirer du Chypre de François Coty pour créer le mythique Mitsouko, Jacques Guerlain avait déjà utilisé le travail préliminaire de son confrère pour la création de la non moins célèbre Heure Bleue, qui reprend la structure olfactive de L’Origan.
A son lancement en 1905, ce dernier constituait une petite révolution de la parfumerie, par l’association inédite de matières naturelles (ylang ylang, bergamote, néroli) avec des nouvelles bases composées de molécules synthétiques reconstituant des odeurs naturelles (l’Iralia, qui contient des méthyl-ionones à l’odeur de violette ou encore la Dianthine qui reproduit une odeur d’œillet grâce à l’eugénol). Cette composition, bien qu’innovante, avait toutefois une certaine brutalité qui la rendait difficile à porter. Guerlain reprit la même structure en l’améliorant, l’équilibrant, la rendant ainsi plus subtile et en fit le succès que l’on connaît.
L’Heure Bleue m’a longtemps donné l’impression d’être composée d’un baume épais et cireux de miel et de pollen de fleurs. Une complexité florale travaillée à la perfection qui paraît fraîche et chaude à la fois, et illustre si bien le talent de Jacques Guerlain, à travers cet archétype intemporel et indémodable de la célèbre “Guerlinade”.
Une petite note anisée et de la bergamote apportent une fraîcheur fusante et aromatique au départ, qui se fond sur la fleur d’oranger suave, la rose moelleuse, l’œillet épicé, la tubéreuse crémeuse, et les notes poudrées d’héliotropine. Le fond est doux et onctueux comme une crème, grâce à la vanille, l’iris et le santal.
Symbolisant le moment de la journée où le soleil se cache pour laisser la place à l’obscurité, donnant au ciel une couleur bleuté particulière, L’Heure Bleue incarnera aussi cette période de calme avant la tempête que fut la Belle Epoque avant la Première Guerre mondiale.
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par héspéridés, le 25 septembre 2020 à 14:06
Bonjour,
Un connaisseur des anciennes version aurait-il un avis sur la dernière ?
Je viens de découvrir ce parfum au bon marché et il me plaît vraiment bien.
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par Petrichor, le 26 septembre 2020 à 01:54
Je n’ai pas testé l’EDP depuis 18 mois, et ce parfum change très souvent. Thierry Wasser semble expérimenter.
Acheter une boîte avec le même code que le testeur constitue déjà un bon conseil. (code à 4 signes, en tout cas avec les 2 mêmes signes du début)
L’EDT, quand elle n’est pas abimée par la surexposition, est un joli jasmin faible, avec une odeur rétro de magasin de bonbons. (jasmin, notes poudrées irisés, tonka vanille ambre léger)
L’extrait ne vaut pas trop le coup, -mais ça c’est peut-être amélioré-, toutefois à Paris vous pouvez essayer de demander un échantillon. Racontez que vous allez devoir racheter L’heure bleue pour un proche (femme/mère/etc.), et que vous hésitez à lui faire plaisir avec l’extrait (€€€). Demandez si on peut vous faire une dose d’essai (ils peuvent, ils ont des tubes vides et des testeurs à spray).
C’est donc sur l’EDP qu’il faut concentrer vos efforts, et déterminer si le parfum vous emballe.
L’EDP s’est améliorée depuis qu’elle est moins largement distribuée. Par le passé (années 2010), c’était un sillage centré sur un effet fleur d’oranger.
Guerlain expérimente sur L’heure bleue et Mitsouko EDP. Dans mon souvenir, Mitsouko gagnait une facette foin (?absolu foin ?), L’heure bleue gagnait des notes hespéridées inhabituelles.
J’allais lister la demi-douzaine d’EDP que j’avais repéré sur vinted (75ml pour 65€ + frais), mais ils sont tous partis (ce qui est bon signe pour L’heure bleue et Guerlain).
Il est listé sur sephora, et les galeries lafayette. J’évoque ce point, car on a plus facilement des réductions de 20% sur les grandes enseignes, que sur Le printemps ou Le bon marché. (Des astuces à partager ?)
Les versions vintages notables sont :
L’EDP vintage (fin années 80, mi année 2000) : un sublime parfum à sillage mimosa-jasmin, avec un coeur "oeillet girofle" sur un fond baumé. (l’eugénol du clou de girofle et des roses a été réglementé depuis).
L’extrait semi-vintage (années 90, mi année 2000) : avec le vieillissement on perd en fleur, on gagne un accord ganache "vanille et chocolat noir" dans les notes de fond.
La version plus ancienne avait plus de notes vertes, aromatiques, en ouverture.
Et je n’ai pas senti de version vraiment ancienne, avec son musc tonkin (velouté), peut-être des nitromusc, du baume tolu comme ambre principal, la bergamote cinglante d’avant, la lisibilité des notes florales, et notamment une touche de tubéreuse.
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par héspéridés, le 26 septembre 2020 à 09:17
Merci Petrichor encore pour ces conseils. L’actuelle version m’a semblé très belle. Problème difficile à tester sur peau, LVMH produit du gel hydroalcoolique et ils n’ont plus de flacons testeurs en ce moment (depuis plusieurs mois en vérité). Je demanderai dans un sephora je pense.
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par Petrichor, le 26 septembre 2020 à 13:10
Je ne savais pas pour les testeurs. Chez d’autres marques (boutique ou stand), ils ouvrent la boîte d’un flacon normal, ils mettent une étiquette "testeur" dessus, et basta !
Peut-être que vous aurez plus de chance au 68 avenue des champs élysées (la maison mère), et la boutique du faubourg saint honoré juste avant la concorde. Comme ils ont des fontaines pour recharger les parfums, ce serait étrange qu’ils n’aient vraiment aucun testeurs.
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par Petrichor, le 26 septembre 2020 à 14:07
Erratum : juste avant la place VENDÔME. Le 356 rue Saint-Honoré dans le 1er arrondissement.
C’est un bon coin à parfum : Diptyque, Dior (Mitzah et L’eau noire planqué dans les tiroirs, sur demande), une nouvelle boutique Serge lutens au 324 Rue Saint Honoré, Dusita (11 Rue de la Sourdière).
Goutal (rue Castiglione), Jar (14 rue castiglione, faut pousser la porte), JOVOY, Malle (Mont thabor).
Puis By Kilian au 20 rue Cambon, les exclusifs Chanel tout prêt au n° 19 (pas besoin d’aller jusqu’à la maison mère du 31). Et, en marchant un peu, il y a la boutique Hermès du 24 faubourg saint-honoré.
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par Nez inexpert, le 26 septembre 2020 à 18:24
Il doit aussi rester le Vétiver au fond des placards de Dior au 326 rue St.-Ho. Au 173 : Astier de Villatte. Au 195, Roger & Gallet. On devrait la renommer Rue des effluves (ou rue LVMH).
Comptoir Sud-Pacifique, rue St.-Roch. Rosine, 105 galerie de Valois. Van Cleef, place Vendôme.
Dans un rayon de 7 hm, c’est la caverne d’Ali-Baba. Au temps du Concorde, c’était pratique : je pouvais y passer une demi-journée à découvrir des dizaines de parfums et signer un contrat dans mon bureau de Manhattan le soir même.
Seul bémol : malheureusement pour le Parigot vraiment exigeant, on devra crapahuter jusqu’à l’Opéra ou les Halles pour trouver un Séphora et ses vendeurs "chpeuvouzédé".
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par Petrichor, le 27 septembre 2020 à 12:37
C’est dur d’acheter des cadeaux de Noël sans donner son argent aux milliardaires ;)
Audrey Vernon en avait fait une chronique humoristique.
https://www.youtube.com/watch?v=3nUwwzI8va8
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Pour le reste, tu exagères, la grande majorité des marques n’appartient pas à LVMH. Par contre, le Sephora que tu évoques avec sarcasme, si.
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Je pensais que la figure du cynique désabusé était passé de mode.
Dans une vidéo pour Arte, Géraldine de Marjorie raconte la vie des expats, de retour en France. Ils se forcent à rire à ce type d’humour, mais ils n’y sont plus habitué. Ce genre de personne leur paraît totalement sinistre et déprimée. Et ça me fait ça à moi aussi.
Oscar Wilde définissait le cynique comme un homme qui connait le prix de tout, et la valeur de rien. Dit autrement, leur humour est d’abord la marque du mépris, ça manque d’amour tout ça.
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Les parfumeries sont probablement la part la plus démocratique du luxe.
C’est bien ta critique implicite. Les parfumeries et les marques de parfum de niches seraient snob. (Ou vas-tu le nier ? En rhétorique, l’implicite représente l’avantage de dire une chose sans avoir à en porter la responsabilité.)
Les parfumeries ressemblent pourtant à des boulangeries où tu pourrais tout goûter gratuitement, et même repartir avec un échantillon, sans rien avoir acheté. C’est aussi le prétexte pour passer la porte du 31 rue Cambon, ou de la boutique Hermès rive gauche, pour des gens qui seraient intimidés. Et le parfum reste le produit de luxe le plus abordable.
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Compare 200€ avec avec le prix d’un foulard hermès, un habit, ... ou d’un voyage en concorde. Sauf le voyage imaginaire en concorde, qui lui, ne coûte rien ! (cerise sur le gâteau, zéro émission carbone)
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par Nez inexpert, le 27 septembre 2020 à 18:40
Il y a du vrai dans vos observations. Le cynisme peut être une affectation pour attirer l’attention, un commode négativisme pathologique, un ersatz d’humour, voire un apanage hipster, ce qui serait une excellent raison pour moi de lui tourner le dos. Pour le rapport mépris / amour en revanche, détrompez-vous. Prenez le grand Desproges, qui combinait humour et cynisme, le veinard : la tendresse pour son prochain suinte de son œuvre (d’ailleurs la chronique de Vernon me rappelle ses restos du foie). Le mépris affiché, y-compris de soi, est une sincérité qui permet justement de conjurer le véritable mépris, sournois, primitif, qui nous caractérise tous. Mon cynisme découle du constat camusien de l’absurde et il en conserve l’amour. Le cynisme humaniste est un désenchantement mais pas un renoncement ou une sape malsaine qui toucherait au nihilisme facho.
Au fait, j’au eu 8/20 en philo au bac.
La niche est snob, bien entendu, mais ce n’était pas mon propos. Comme vous, je suis ici par passion pour le parfum, de Séphora à Jovoy, de Bourjois à Lutens, et j’apprécie les avis d’amateurs bien plus avancés que moi sur ce site hors pair. J’aime déconner quand j’écris sur un forum, construire des personnages loufoques (j’aime Molière, de Funès), ne prendre au sérieux ni moi ni les autres, n’y voyez pas nécéssairement d’amères attaques implicites. C’est aussi l’animosité à fleur de peau caractéristique des forums internet, et qui en dit long sur la nature humaine, que j’aime titiller.
Le Concorde, je ne le prenais plus tant que ça sur la fin. J’ai toujours regretté qu’il n’eût pas de 1ère classe.
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par Defender Shotgun , le 28 septembre 2020 à 17:43
Bien sûr que la niche est snob, ça fait des années que je parle des niniches bidons, s’il y a bien une personne ici qui ne se prend absolument pas au sérieux, et sans en rajouter une couche de références littéraires (sauf pour Jean Genet, Sade, Pasolini ou les auteurs subversifs fétiches de Serge Lutens), c’est bien moi !
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par Defender Shotgun , le 28 septembre 2020 à 17:45
Last but not least, I’m not a perfume snob, I’m a perfume snob snob !
par Petrichor, le 30 septembre 2020 à 13:12
Il y a une voie intermédiaire, il faut distinguer "snob" et "aspirationnel".
Les marques de luxe sont "aspirationnelles", elles nous font rêver car on projette à travers elle notre réussite. "Si j’étais plus riche, plus ceci, plus cela, je pourrais m’offrir et porter ça et faire ça avec". En attendant, on achète un petit flacon Hermès à 70€ au Séphoriaunaud.
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Dans la niche du début, j’ai rencontré des gens passionnés qui te parle presque d’égal à égal, même s’ils représente le collectif de la marque.
Dans les boutiques et les stands des marques, j’ai vu des gens attentionnés, qui soignent ainsi le bouche-à-oreille de leur marque. Tu es bien reçu, même si tu es habillé de façon moyenne, et même si ton apparence laisse penser que tu n’achèteras rien.
Bien sûr, les SA (sales assitants) s’inventent un aplomb. Ils joue la pantomime. Il invente l’illusion de sortir d’un monde meilleur : plus élégant, propre, et proche de l’excellence. Et personne ne devrait être dupe.
Le snobisme n’est pas inhérent.
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Les conseillères et conseillers font aussi du mimétisme pour vous faire acheter, donc si vous jouez le snob ou du "pas assez cher pour moi", elles se mettront dans votre psychologie et joueront le carte du snobisme.
Certains clients ne tirent pas la situation vers le haut non plus, les torts sont partagés. Dans la chanson "Ca m’énerve", je trouve Helmut Fritz aussi odieux que les vendeurs.
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Le rare snobisme que j’ai pu rencontré de la part des vendeur.euses, c’était un snobisme défensif. Pas un snobisme d’agression.
C’est venu de gens mal formé : une vendeuse de bijoux Cartier qui s’est réfugié dans une rigidité car elle n’était pas formé sur les parfums exclusifs. Et pareil pour une petite vendeuse de boutique Hermès de province.
Et on connaît tous la.le vendeuse.eur de séphorionaud qui débute, ou qui a été mal formé.e sur les parfums. Ou qui est au smic. Ou, pire, stagiaire. Il ne faut pas leur demander la lune. Passez votre chemin.
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Je ne suis pas naïf : le luxe et les prix pratiqués représentent aussi une violences symboliques, ils excluent.
Mais on a tous une poutre dans l’oeil ici. Pour rappel, on a tous ronchonné pour les exclusifs Chanel à 180€ les 200ml (trop gros !), les By Kilian à 165€ les 50ml et qu’on pouvait rechargé pour 69€. Les flacons de table Lutens à 110€...
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Je reste sur ma position : les boutiques sont intimidantes, mais une fois à Paris -ou ailleurs- le voyage ne coûte que deux ticket de métro.
par Adina76, le 3 juin 2020 à 13:40
En ces temps de disparition, une affaire à saisir chez O ... P : le flacon d’extrait de 30 ml de l’Heure bleue est à moins de 180 euros. À ce prix là, il n’y en aura pas très longtemps ...
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par Vesper, le 3 juin 2020 à 16:24
Effectivement, il n’y en a plus...
Pourtant, j’ai réagi aussi vite que j’ai pu.
Une autre fois peut être (dire que j’en ai un flacon "pour archives" à la cave).
Et puis j’ai tellement craqué sur les Heures de Parfum pendant ce confinement, que la décence me dicterait plutôt de profiter de ce que j’ai au lieu d’être compulsif.
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par Adina76, le 3 juin 2020 à 17:25
Bonsoir Vesper,
Mais si, il y en a toujours. Il faut que vous cherchiez avec le mot-clef "eau de parfum". Et là vous pourrez voir l’extrait à 197 euros (je me suis trompée en indiquant 180). Mais il est vrai que si vous cherchez par le mot clef "parfum", il n’est pas affiché. Allez, vous pouvez aussi vous laisser tenter par Vol de nuit. Comme dirait Absinthe, vile tentatrice que je suis ! ;-)
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par Vesper, le 3 juin 2020 à 19:16
J’ai en effet remarqué que suivant la recherche il apparaissait ou pas.
Mais je peux l’obtenir à ce prix sous d’autre conditions. Donc il n’y a plus d’urgence, je pense.
Mais c’est très agréable que les infos de ce types circulent ici. Merci à vous.
J’ai encore un trois quart de flacon de Vol de Nuit et j’avoue que je ne sais pas si j’y reviendrai.
Certains parfums sont des époques de notre vie et ce Guerlain en était une.
Entre l’Aqua di Scandola et Salute !, Les Heures Brillante, Folle, Vertueuse, Promise, Défendue et Mystérieuse, je crois que j’ai déjà bien à faire.
par Versatile, le 14 juin 2020 à 09:30
Merci ... d’humeur acheteuse, je me suis laissée tenter ;)
C’était une des fragrances préférées de ma mère. Je ne sais pas si nous ferons aussi bon ménage, mais un tel classique a sa place parmi mes flacons choisis.
Je reviendrai partager mes impressions une fois que nous aurons fait connaissance ;)
par Coco45, le 8 juin 2019 à 09:38
Le parfum c est comme l amour. Après des années d errance à rechercher l âme soeur, des vendeuses marieuses, des effluves attirantes senties à chaque coin de rue.... un premier rendez-vous manqué avec l Heure Bleue à où l époque je portais Chanel n 5.
Et puis j ai osée offrir un peu de ma peau dénudée à ce parfum : peu convaincant sur mouillette, envoûtant dans l intimité. 9 mois déjà que j ai délaissé mon bel amant franco-russe Ernest Beaux et que je vis une passion enflammée avec des guerlinades. Je crois que je vais épouser Jacques Guerlain ❤
par John Doe, le 9 mai 2019 à 12:39
Une chère et tendre amie est récemment décédée.
L’Heure Bleue a été notre petit coin de paradis un peu secret .
Je portais ce parfum avant même de la connaître et il a toujours été un aimant entre nous, presque un amant finalement.
Son sillage la suivait et parfois me précédait, puis l’inverse, c’était drôle et poudré... Un homme, une femme, et on recommençait le jeu de pistes dans lequel certains se perdaient sans comprendre, ils n’avaient pas les codes.
Aujourd’hui, je le porte, le temps est humide et un peu chaud, il est là, tu es là.
Depuis ton au delà Martine, il nous unit.
Avec tout mon tendre amour.
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par yvonne de galais, le 10 mai 2019 à 14:24
Toutes mes condoléances, je pense à vous, votre amie et à votre si belle amitié parfumée à l’heure bleue.
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par yvonne de galais, le 2 février 2019 à 12:46
Bonjour, j ai une petite question pour les amoureux de l’heure bleue, connaissez-vous un lait ou une huile pour le corps qui s’accorde bien avec ? merci d’avance pour le partage
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par DOMfromBE, le 2 février 2019 à 13:12
Bonjour,
La première fois que j’ai senti Habanita porté, je l’ai justement confondu avec l’Heure Bleue que pourtant je connaissais. Alors, pourquoi pas le lait pour le corps, qui est toujours commercialisé. Je lai déjà eu et il a une texture assez riche, il faut le masser. Le gel douche coordonné est un régal de gourmandise poudrée.
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par yvonne de galais, le 10 mai 2019 à 14:20
Chère DOMfromBe, je vous remercie pour votre réponse, je n’ai pas encore eu le bonheur d’essayer le lait Habanita mais je suis sûre que cela sera un délice .
par Izzy, le 23 mars 2018 à 16:31
Voilà 3 ans que je vous suis timidement sans oser m’exprimer. Pour ma 1ère fois il fallait que ce soit sur L’heure bleue, parfum découvert en 1989 (sur les conseils d’un amie qui portait Mitsouko ). Après des années à porter autre chose ( Opium, Aromatics Elixir la plupart du temps ), ou rien du tout, j’ai retrouvé il y a peu un fond d’heure bleue dans le petit vapo plat acheté au début des années 90. Depuis je le redécouvre avec émerveillement, je le porte nuit et jour, mon mari l’adore, je me demande comment j’ai pu vivre sans lui. Et en plus il semble s’être bonifié avec le temps. Il en reste si peu dans mon joli vapo que j’ai même cassé ma tirelire il y a 15 jours pour m’offrir sur etsy un flacon vintage (des années 80 parait-il ) de 30 ml, jamais ouvert. Il est magnifique ! Seulement voilà, j’ai déjà peur de manquer, plus tard :-). Et puis, c’est de l’extrait tout de même, alors je me dis que ce serait pas mal d’avoir aussi un flacon d’eau de parfum ( je n’ai jamais aimé la version edt )...Or j’ai lu avec attention et effroi (devrais-je dire et "Ifra" ?) vos commentaires récents et ce n’est pas rassurant. Je me prends à regretter de ne pas avoir fait des réserves quand il en était encore temps. Qu’en est-il des dernières versions ? S9, en janvier, en avait acheté plusieurs flacons, j’aimerais beaucoup qu’elle nous donne son opinion...
Enfin, à propos des nouvelles normes débiles, je tiens à dire que mes mes "deux vieux" ne m’ont pas donné la moindre rougeur, que les fruits à coque peuvent tuer mais que personne ne propose de les interdire
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par Izzy, le 23 mars 2018 à 16:38
Oups, j’ai glissé sur une peau de banane, je ne vous ai pas salués, toutes mes excuses !
par S9, le 24 mars 2018 à 16:38
Bonjour Izzy et bienvenue ici !
Je n’ai pas la chance de posséder l’Heure Bleue en extrait vintage, mais j’imagine la beauté de cette version ... aujourd’hui je porte l’eau de parfum cru mai 2015, que j’aime beaucoup : fumée, caoutchouteuse, sombre... excellente tenue.
Je n’ai pas pris le temps de comparer avec les version edp de 2016 et 2017, ils sont encore sous blister, mais cela viendra ;-)
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par Izzy, le 24 mars 2018 à 18:00
Bonjour S9, et merci de me répondre. J’attendais depuis quelque mois que vous partagiez vos impressions avec nous ! Je tenterai sûrement l’expérience de l’edp si j’en trouve un flacon pas cher sur le net, mais à priori votre description me fait un peu peur : "caoutchouc", "fumée"...Je ne sais plus ou je lisais récemment (peut-être sur Kafkaiesque ? ) que certaines personnes n’aiment que l’extrait, alors peut-être que moi aussi, ce qui serait très...ruineux ! Car ce que j’aime dans l’hb, c’est son côté chaud, baumé, doux, et ça n’a pas l’air de ressembler à la description que vous en faites. J’avoue que commander ce flacon était une petite folie que je n’ai même pas osé avouer à mon mari :-), même si ce n’était pas plus cher qu’un flacon neuf. Et apparemment ce parfum n’existe plus en 7,5 ml, contrairement à Shalimar.
Bon week end !
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par DOMfromBE, le 24 mars 2018 à 18:36
N’ayez pas peur, Izzy.
S9 l’a précisé, sa version est de 2015 et la note fumée a été un accident de parcours qui a valu le retrait et la reformulation de l’HB et de Mitsouko. Depuis, tout est rentré dans l’ordre.
En parfumerie comme pour les vins, on devra bientôt absolument préciser de quel millésime on parle.
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par Izzy, le 24 mars 2018 à 19:38
Dom, votre réponse m’enchante, mais pose tout de même le problème de l’achat à l’aveugle. Oui, vous avez raison de comparer avec les millésimes. En plus j’habite Rouen et il n’y a même plus de tester de l’hb dans les magasins ! Je suis entrée dans un Marionnaud il y a quelques jours pour essayer cette fameuse edp, la vendeuse a fouillé dans les tiroirs...rien. C’est lamentable.
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par DOMfromBE, le 25 mars 2018 à 07:26
Dans le circuit traditionnel, les EDP et extraits HB et Mitsouko ont été retirés. Il y a très peu de chance de tomber sur une version 2015. Ils ont été relancés fin 2016. Personnellement, je commande mon Mitsouko via un site de discount américain... Très avantageux.
Le vrai problème, ce sont les ventes entre particuliers... L’anonymat permet souvent à la mauvaise foi de fleurir... Entre les faux, les produits mal conservés et les testers (volés)... On a l’embarras du choix.
J’espère que HB, Mitsouko et Shalimar demeurent trop "patrimoniaux" et emblématiques que pour être trop défigurés, à l’instar des Samsara (qui est devenu homéopathétique...) et autres parfums relancés dans le vaporisateur standardisé "abeilles".
Bon dimanche
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par Izzy, le 25 mars 2018 à 10:35
Votre site de discount américain n’aurait pas un nom commençant par un f qui signifie parfum, et finissant par x, par hasard ?
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par DOMfromBE, le 25 mars 2018 à 10:47
Absolument, on ne peut rien vous cacher.
J’y fais de bonnes affaires très régulièrement pour tout ce qui est Guerlain, Cartier, à égalité avec allbeauty.com pour l’assortiment Molinard, Rochas, Lauder...
Et depuis qu’ils calculent une tva avant de valider la commande, finies les mauvaises surprises à la douane.
par Galate, le 25 mars 2018 à 18:27
Siiiiiiiiiiii, Fragrancex est le plus compétitif et les frais de douanes sur les parfums sont à 0% depuis 2 ans entre USA et France. La TVA s’ajoutera automatiquement avant l’ultime validation comme le précise DomfromBE.
J’ai passé une commande de presque 300 euros et c’est arrivé en 1 semaine chrono. Recharge Mitsouko en edt à 25 euros (on ne peut pas résister), et les meilleurs prix du net sur Goutal.
Je confirme que dans mon bled debNormandie les testeurs extraits et edp Mitsouko ont disparu ainsi que les flacons d’ailleurs : "Mais voyons, c’est sur commande Madaaaaaame" pfffff.....
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par Izzy, le 26 mars 2018 à 15:19
Bonjour Galate, votre post m’a bien fait rire ! Je ne sais pas si c’est la proximité avec Paris qui nous dessert mais on a parfois l’impression que la Normandie c’est le trou du c... de la France, même à Rouen ! J’ai déjà constitué un "petit" panier sur Fragrancex mais il va falloir que je le dégraisse un peu avant de commander, vu mes excès du début du mois :-). Je n’avais pas encore remarqué qu’ils vendent aussi Goutal, miam, miam. Je me demande comment ils font, ils ont des parfums presque introuvables ailleurs, comme Bal à Versailles, en extrait ! Le site Origines est bien aussi, j’y ai vu Gucci pour homme ( un parfum discontinué, je crois ) et Roma uomo quasi introuvable en France. A propos de mon panier, j’y ai mis, comme ça, à tout hasard, Shalimar souffle de parfum intense. Quelqu’un qui le connaît pourrait me dire ce qu’il/elle en pense ?
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par Galate, le 26 mars 2018 à 20:19
Ah ah bonsoir izzy, Roma de laura biagiotti pour femme je l’ai acheté sur Fragrancex, peut-être l ont ils pour homme aussi.
Quant à Shalimar souffle intense j’en ai un flacon et j’adooooore car il me rappelle un peu mon Samsara d’origine dans son envolée santal scintillant poudré, mais tout est affaire de goûts :).
Et Incenza propose de bons prix également, surtout pour les extraits Guerlain.
par Coco45, le 25 février 2018 à 07:54
L Heure Bleue, c est déroutant quand on fréquente les itinéraires classiques Sépho-Noci-Mario.... Voyage en 1912 et quelques années plus tard pour humer un mouchoir parfumé à L Heure Bleue que faisait livré la maison Guerlain aux poilus. C était pour leur rappeler leur fiancée (je n imagine pas mon arrière grand mère paysanne se parfumer). J accepte avec plaisir l invitation de Mr Guerlain et profite de l odeur du crépuscule. Mais quelle idée étrange, me voilà à trouver une cousinade entre ce bel oriental et un floral aldéhydé (Chanel n 5) ?! Jacques Guerlain et Ernest Beaux étaient des nez de génie qui s appréciaient l un et l autre. La création du franco-russe a gagné ma faveur. Mais je garde une place privilégiée dans mon coeur pour ce souvenir de cet instant.
par amilune, le 23 février 2018 à 16:45
Chers parfumistas, j’ai fait LA bêtise d’une débutante, sur l’élan d’un vol de nuit qui m’a captivée for ever, j’ai déniché un flacon d’Heure Bleue sans l’avoir senti. ça m’apprendra à remonter dans le temps pour explorer les chefs d’œuvre de la parfumerie. Au premier Pshitt j’ai su que l’HB ne me conviendrait pas. Si l’un d’entre vous est intéressé par un flacon intact, ouvert il y a une heure, n’hésitez pas à me contacter ! Je préfère faire des heureux que de le garder à l’abri de mon placard sans le porter ! Pour Nahéma, j’hésite encore (reçu aussi aujourd’hui), mais ces deux jus sont décidément trop capiteux pour moi...
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par Anna, le 23 février 2018 à 21:44
Bonsoir amilune,
Nous avons tous fait des bêtises avec des achats à l’aveugle.
Si vous ne réussissez pas de vous en débarrasser de HB, essayez de le porter en été. Je l’avais adoré et acheté en été, par contre je ne le supporte pas le restant de l’année. Apres l’Ondée est magique tout l’année, il vous plaira davantage, il a beaucoup en commun avec le fond de Vol de Nuit, lequel est merveilleux, mais un désastre (pour moi) pendant des chaleurs.
Plus je les connais, plus je me rends compte à quel point ils changent selon les saisons, températures, humidité etc. Envisagez cette possibilité, s’il ne vous dérange pas trop, un échec pareil est TRÈS fâcheux et frustrant. HB se conserve très bien...
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par amilune, le 24 février 2018 à 12:53
Merci Anna pour ce message. Je trouve Après l’Ondée merveilleux : j’y respire, j’y vis sans le côté opaque, compact de l’HB. Mais il faut sans doute que j’apprenne à connaître ce dernier... Vous pensez qu’on peut changer d’avis sur un parfum ?
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par Anna, le 24 février 2018 à 15:48
Tout le monde change d’avis, mais tout le monde n’as pas l’humilité de l’admettre.
Quand au parfum, c’est en peu comme Alice au Pays de Merveilles, un enchantement autant que déception. Plus le nez se cultive, plus nous devenons exigeants et nos goûts de plus en plus précis. En plus, porter un parfum est une expérience très intime et personnelle.
Il y a 5 au 6 ans, HB était mon Guerlain préféré. Plus maintenant. Par contre, pendant les chaleurs, après une bonne douche de soir, j’aime m’endormir avec. Mes notes florales sont plus fluides et présentes que le fond oriental et lourd parfois.
Plus le nez mûri, plus nous apprécions les classiques ; les histoires qu’ils racontent, leur complexité...par contre ils sont souvent très exigeants, compliqués et fatigants à porter à la longue. Des classiques de Guerlain ont souvent aussi une superbe tenue. Vous pouvez trouver une oeuvre d’art absolument merveilleuse et fascinante et avoir aucune envie de l’avoir dans votre salon. Certains parfums sont définitivement des œuvres d’art, mais l’art provoque et dérange aussi.
J’apprécie un grand nombre de parfums, mais je ne pourrais jamais les porter, autres je porte rarement parce que ils provoquent des états d’esprit qui ne sont pas toujours bienvenus. Je les considère comme l’aromathérapie, à outiliser selon mes envies et mes besoins.
Oui, nous changeons d’avis, comme nous changeons, avec nos envies et besoins.
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par amilune, le 24 février 2018 à 19:43
Je crois que je vous comprends très bien. Je vais sans doute attendre un peu pour l’apprivoiser, voir si je parviens à le comprendre. J’ai passé une journée délicieuse avec Après l’Ondée, peut-être que cet ancêtre me donnera des clés pour entrer dans l’HB.
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par amilune, le 22 avril 2018 à 18:34
Incroyable, Anna, vous aviez raison ! Les premières chaleurs gomment le côté âcre, un peu étouffant, qui m’interdisaient l’entrée dans ce parfum. Et désormais, je m’y régale. C’est étonnant, et pour tout dire assez mystérieux. Je ne regrette pas de m’y être lancée, d’avoir attendu la belle saison. Le drame, avec ce blog, c’est que tous les parfums un peu patauds de ma salle de bain vont devoir périr d’abandon. Il y a tant de merveilles, tant de finesse, c’est vraiment plus possible d’y revenir.
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par Anna, le 23 avril 2018 à 18:27
Je suis ravie d’avoir pu aider. L’Heure Bleue était comme vous le percevez maintenant il y a 20 au 30 ans et extrait était splendide. Elle était tout simplement plus florale, la partie orientale ne jouait pas un rôle si important qu’aujourd’hui.
Mitsouko est une merveille toute l’année, mais en septembre-octobre elle est hors de ce monde. Shalimar diffère selon les températures aussi, je la trouve surprenante en été. Je les aime tous, même s’ils sont en peu trop dramatiques pour tous les jours. Mais les retrouver selon l’occasion au l’envie, parfois ils sont si justes et parfaits à porter à ce moment la...une source de plaisir intense.
Comment je vous comprends, le nombre de flacons que j’ai accumulé devient ridicule, j’ai fait des réserves de certains, des grands formats sont moins chères au ml etc.
Je vous recommanderais de les garder à un endroit sec, à l’abris de lumière et température au moins stable. Dans leurs emballages d’origine. Cave à vin est idéale, mais une bonne armoire ferra l’affaire ; comme ça vous pouvez y revenir dans quelques mois au années.
Essayez aussi de limiter vos achats à l’aveugle à une certaine somme et les faire que occasionnellement ; par exemple 20 au 30 E tous les mois au trois est gérable même si on fait des bêtises. Et des bonnes surprises sont encore plus précieuses.
par Izzy, le 23 avril 2018 à 20:57
Bonsoir Amilune, et quelle joie de vous compter parmi les amoureux(ses) de l’Heure Bleue. Pour tout dire, vos postes précédents m’avaient beaucoup peinée ! Mais bon, moi aussi j’ai parfois du mal avec des parfums encensés par des gens plus connaisseurs que moi. Je pense en particulier à certains chypres qui me révulsent littéralement...il y a encore du boulot :-). Ceci dit, je suis devenue accro à Vol de Nuit depuis un mois alors que j’avais le flacon depuis le milieu des années 90 !
par Fabienne Baudoin, le 25 février 2018 à 08:10
Comme je te comprends !! Je suis moi aussi tombée dans ce piège... j’avais pourtant à acheté un Décant de l’Heure Blanc pour tester, mais j’ai voulu "perseverer’ et ai acheté un flacon... Il y a une note qui ne me convient définitivement pas, cireuse, que je définirai comme vieillote je trouve. Rien à faire. Il en est presque écoeurant pour moi... J’ai réussi à revendre mon flacon, mais j’y ai perdu des plumes ! J’avais fait pourtant la même erreur avec Infusion d’iris, j’avais eu un coup de coeur en l’essayant sur mon poignet... Et en ai acheté. Pareil. Il me porte au coeur. Il y a une note qui, une fois encore ne me convient pas... Je me retrouve avec 60 ml (que des décants)... Je le met de tps à autre mais j’y vais mollo sur le pshitt sinon, haut le coeur assuré.... Par contre gros gros GROS coup de coeur pour le numéro 22
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par amilune, le 27 février 2018 à 07:36
Ah, le 22 ! Plus je le porte, plus je l’aime.
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par Anna, le 27 février 2018 à 12:36
Moi aussi !
La version edt, en tout cas. Il parait que edp est différente et ça fait peur...
par Habanita, le 12 janvier 2018 à 15:50
Honte à la maison Guerlain ! Je viens de tester l’EDP version2017, même la vendeuse (bonne conseillère et connaisseuse) a cru qu’elle s’était trompée de testeur et qu’elle me faisait sentir l’EDT !
Déjà en 2016, le côté baumé était moins présent mais en 2017 autre reformulation. L’Heure Bleue n’est plus qu’un floral assez banal, il a perdu en richesse, en profondeur.
RENDEZ-NOUS l’Heure Bleue.
Une fidèle cliente qui se met en mode "je n’achète plus rien de cette maison".
Guerlain serait-il devenu comme la maison Dior ? Un destructeur de chefs d’oeuvre ? Quelle tristesse.
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par narcissenoirendeuillée, le 12 janvier 2018 à 17:15
Lorsque je me suis aperçue que la maison Caron avait "anéanti" tous ses grands parfums (à part Pour un Homme, fric...) et en particulier Narcisse Noir qui est mon deuxième parfums préféré avec Jicky, je me suis tournée vers les autres références de Guerlain et j’ai acheté l’Heure Bleue en aveugle, à la lecture des critiques. J’ai été extrèmement déçue, l’EdP ne développait pas grand chose et effectivement la vendeuse qui a de l’expérience dans la vente des parfums, avait l’air génée. Pour me consoler, j’ai donc racheté une EdP Jicky pour sa note fougère "féminine" et là aussi, je ne trouve plus la fougère que j’ai porté durant une bonne partie de ma Jeunesse. Qu’ont-ils encore modifié ?
Il faut se rappeler que Guerlain et Dior appartienent à LVMH qui n’a jamais brillé pour son respect du patrimoine, ni de quoi que ce soit, en fait ! Un groupe de requins au dents longues tout comme ceux de Karing (famille Pinault). Dans le monde de l’Art avec un grand A, ils dictent loi et pervertissent toute la pratique de l’appréciation et de l’amour pour l’Art. Aussi dans le domaine d’un art aussi peu narcissique que celui du parfum, ils ne s’embarassent pas de notions de chefs-d’oeuvres, etc...les chiffres sont les chiffres ! Jeanne Doré dans un de ses articles d’Actualité avait mème envisagé la disparition sournoise du calalogue Guerlain.
D’un autre coté, un petit groupe comme celui de Patrick Alès a sacrifié les parfums féminins Caron en misant tout leurs efforts sur Pour un Homme (et quelques autres références masculines). Manquaient-ils de moyens, mème s’ils font semblant d’avoir un parfumeur-maison ?
En tout cas, j’aurais bien aimé essayer de mettre Diorissimo (ma peau est trés capricieuse et je n’aime pas mettre les parfums sur les habits) pour sa trés belle fleur blanche.
Sur ce site, vous avez l’air de penser que le boycott du porte-monnaie de la part des amoureux des parfums est une tactique dissuasive. Mais, combien sommes-nous, en fait ? La plupart des gens perçoivent qu’ils ne sont plus enthousiasmés par les parfums météores de la grande distribution, mais ils ne savent pas pourquoi, ne distinguent pas les différentes grandes notes et se contentent de se rabattre sur les essences (sic) des magasins bios. Les innombrables marques de la parfumerie de niche n’arrangent rien avec leurs multitudes de créations anecdoctiques souvent trés chères. Combien de chefs-d’oeuvres pour beaucoup de petits jus ? Au moins, c’est bon pour la liberté d’expression, jusqu’à ce qu’elles fassent faillite ou se fassent racheter.
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par Habanita, le 12 janvier 2018 à 18:04
Bonsoir Narcissenoirendeuillée,
Je sais bien que seule la course au fric motive LVMH toutefois j’avais, bêtement, espéré que certains chefs d’oeuvre phares des marques soient respectés.
Même si mon boycott est une goutte d’eau, même si cela ne changera rien, au moins je ne serai pas une idiote qui continue d’acheter une EDP saccagée. Je comprends votre désarroi pour les Caron, j’en ai testé quelques un il y a un an, et... décéption. Dilués nos sublimes parfums.
Quant aux marques de niches, je refuse de payer 250 euros.
Il est à se demander quel futur nous attend si l’on veut trouver un beau parfum ET qui nous corresponde (les 2 ne sont pas forcément compatibles), qui soit notre seconde peau, notre identité alors même que les parfums mainstream sont dilués, rendus méconnaissables, et que la parfumerie de niche est trop onéreuse.
Cordialement,
Habanita
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par narcissenoirendeuillée, le 12 janvier 2018 à 18:32
Excusez-moi, mon commentaire n’était pas une critique, mais de la melancolie...Celle d’une amoureuse déçue des parfums soit-disant vintage, mais pour moi classiques comme l’art manieriste ou baroque avec leur richesse, leurs nombreuses facettes qui m’enchantent : je ne reconnais pas toutes les nuances, mais elles m’émerveillent !
Heureusement, certains créateurs portent encore en eux le feu sacré de la création de parfum, nous pourrons peut-ètre nous en contenter !
Merci pour votre attention et bon courage dans votre recherche. A bientòt.
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par Habanita, le 12 janvier 2018 à 19:46
Ne vous excusez pas, j’avais compris qu’il s’agissait de mélancolie et non pas de critique.
Nous sommes deux à présent...
Belle soirée à vous.
par germanomio, le 14 janvier 2018 à 10:20
Sans vouloir défendre bec et ongle la maison Guerlain (je ne suis pas actionnaire LVMH !), il faut néanmoins reconnaitre qu’ils jouent plutôt la transparence côté reformulations et contraintes de l’IFRA (qui semblent tout même être la 1 ère cause de l’évolution des jus avant les pb de cash-machine ...sinon il y a belle lurette que tous les parfums historiques à l’exception de Shalimar peut-être auraient disparu du catalogue).
T.Wasser ne cache pas les difficultés à faire perdurer les formules les plus anciennes entre normes "sanitaires" et disparition ou modification des matières premières ou des bases ...l’arrêt pendant plusieurs mois de la production de Mitsouko et l’Heure bleue s’est accompagné d’une communication claire ...et T.Wasser n’a jamais caché qu’une des manières de continuer à produire ces parfums passaient par la dilution pour respecter les seuils en certains composants et malheureusement en l’absence de substituts certaines références sont carrément vouées à disparaitre plutôt que d’être complétement défigurées (Parure, certains extraits ...).
Le travail de T.Wasser pour reconstituer une cinquantaine de références dans leur formulation d’origine et les rendre accessibles au public est à saluer ; je ne crois pas qu’il y ait d’autres maisons qui le fassent. Ce travail sur les formules originales a du aussi lui permettre de débarrasser les formulations actuelles des scories accumulées au cours du temps...
J’ai senti récemment Mitsouko et l’Heure bleue en EdP 2017 et j’ai contrairement à vous trouvé qu’ils avaient encore gagné par rapport à 2016 (juste après leur "ressurection"). Jicky aussi m’a paru excellent. Et quelques mois de maturation supplémentaire ne peuvent que leur être bénéfique.
Mais bien sûr on ne retrouvera jamais exactement ce que notre nez ou notre mémoire ont enregistré, il y a tant de facteurs qui affectent notre perception et nos souvenirs !
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par S9, le 14 janvier 2018 à 12:04
Bonjour Germanomio
Je partage votre avis quant à la communication de la maison Guerlain concernant les normes sanitaires qui évoluent, même si dans les faits je comprends la déception voire le dépit ou la colère des amoureux des parfums concernés...
Je n’achète plus en magasin "physique" depuis plusieurs années déjà, exception faite des soldes où l’on peut toujours y dénicher une belle affaire et avoir une bonne surprise.
J’ai acheté hier 2 recharges 50 ml d’eau de parfum de L’Heure Bleue, format qui vient de disparaitre ; je pourrai donc utiliser encore un peu mon joli vapo or ^^
J’ai regardé les batch codes en rentrant à la maison : un qui commence par un 6 et qui correspond à juillet 2016, l’autre commençant par 7 (février 2017).
J’ai également une eau de parfum 75ml dont le batch code est 5S01 (mai 2015).
Trois années consécutives donc, trois crus différents.
J’essaierai de faire prochainement un test de ces trois versions pour les
comparer.
Et je pense aussi, pour l’avoir constaté avec d’autres parfums, qu’ils se bonifient toujours avec le temps, pour peu que les conditions de stockage soient bonnes.
Un parfum ouvert il y a plusieurs années gagnera en profondeur et diffusion.
Bonne journée parfumée :-)
par narcissenoirendeuillée, le 14 janvier 2018 à 17:43
cher Germanomio, je ne pense pas que les fidèles de A.P. prennent Wasser pour un mauvais parfumeur-créateur, il se pourrait mème qu’avec des moyens, il puisse restituer un peu plus fidèlement les classiques de Guerlain, MAIS son chef est tout de mème Demachy ! Et quand on voit ce qu’il a osé faire aux grands parfums de Dior, on ne s’étonne plus que l’Heure Bleue pàlisse ou que Jicky se dé-fougère ! J’imagine que dans la situation actuelle, mème lorsque qu’on est une demi-star de la parfumerie, on ne peut pas contrarier la gouvernance et on cherche de bonnes excuses pour consoler les fidèles clients déçus. De toutes façons, mème les bonnes marques de parfumerie de niche ont du mal à tenir ! Il faut espérer qu’il y aura toujours des artistes-parfumeurs, des parfums et des dingues du parfum !!!
Bonne soirée à vous.
par Marie.B, le 20 janvier 2018 à 16:08
Bonjour Habanita,
J’ai suivi cette semaine un sillage qui me faisait vaguement penser à l’heure bleue en beaucoup moins beau. Je me suis par la suite rendu en magasin pour tenter d’effacer cette psychose grandissante, et là ... Le drame. Parfum radicalement altéré. J’en suis si triste !
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par Prune, le 2 mars 2021 à 15:54
Porter l’Heure Bleue à vingt ans, c’était m’affirmer. Avec un sillage inoubliable, oriental, osé, frais, fleuri mais aussi épicé, contradictoire et excentrique. C’était tout ce que j’aimais. Et puis le fond, après quelques heures sur la peau, doux et sensuel, avec une vanille et un iris presque entêtants.
Je me sentais comme une sorte de Louise Brooks, tout juste sortie du film Loulou de GW Pabst des années 20 du siècle précédent, avec sa coupe à la garçonne, sa jupe trop courte, son maquillage au khôl noir, complexe et rebelle. Au cœur de ce parfum, la "guerlinade", qui depuis me hante, cette identité multiple composée de senteurs qui s’exprime comme une seconde peau, sublimée, qui nous emporte dans des contrées lointaines. Avec des notes de cœur d’œillet, de rose, de violette, de jasmin, d’orchidée et des notes de fond où s’expriment le benjoin, le santal et la fève tonka, ce parfum a un sillage sophistiqué, romantique, désuet, reconnaissable entre mille.
Et puis ce nom, "l’Heure Bleue" ! Temps suspendu entre deux mondes, ni tout à fait lumineux, ni tout à fait sombre, moment unique pour ceux qui s’aiment. Et puis ce bleu... couleur poétique où Paul Eluard répond à Rimbaud.
J’ai porté, et je porte encore d’autres parfums de Guerlain, Jardins de Bagatelle, L’Instant, Vol de Nuit, Shalimar Souffle de Lumière et jamais aucun n’a eu un effet aussi fort sur moi, le sentiment d’être un personnage de roman, qui ne porte "qu’un peu d’essence de Guerlain dans les cheveux".
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