Myriam_

Je me souviens que ma mère portait poison et opium. Un soir opium m’a soudainement envoutée. Ado j’avais reçu anais anais. Et je me parfumais chez mes copines avec Loulou. Etudiante, je portais escada sport orange et quelques eaux légères d’yves rocher. Mais souvent les parfums me donnaient mal au ventre et je n’avais pas développé la culture et l’appréciation des parfums. Je ne comprenais pas qu’on les aime tant. Je les trouvais pour beaucoup étouffants, trop sucrés et banal. Coco mademoiselle m’interpellait(sans avoir les moyens de l’acquérir). Mais sinon, éloignée des parfums une bonne partie de ma vie et un jour ma belle-mère me proposais des échantillons de parfum. Je me souviens de "petite robe noire" de Guerlain... Et cette initiative de me procurer des échantillons m’a donné envie de m’intéresser aux parfums. Un article sur l’heure bleue a été le début de tout, il y a un an. J’ai depuis développé quelques connaissances et sensibilités, appris à appréhendé quel parfum me plaît, m’intéresse, m’interpelle, m’enveloppe, me rafraîchi, me dynamise, me coocoone, m’accompagne selon les humeurs... Entre le fait d’aller en sentir en parfumerie et les articles de ce site ou de fragantica j’ai acquis quelques parfum de Guerlain, "les légendaires". Puis "escale à Portofino" de Dior, puis "diroessence", puis "coco", Opium edt et edp et à ma surprise j’ai fini par revenir à mes premiers à savoir "anaïs Anaïs" et "Loulou" Je suis surprise et triste de découvrir que les parfums d’avant que l’on trouve aujourd’hui ont été recomposé et que nous ne retrouvons plus les parfums à leur origine. Je n’ai pas connu le vrai "Jicky", "Mitsouko"... je ne retrouve plus "l’"opium" qui m’avait envouté et le délice qu’était "Loulou" Mais cela n’a pas entamé mon envie de continuer à découvrir des parfums et en acquérir. J’en ai toujours en tête de nouveaux que j’aimerais acquérir... Ca s’appelle le désir