Après l’Ondée
Guerlain

Les Classiques
- Marque : Guerlain
- Année : 1906
- Créé par : Jacques Guerlain
- Genre : Féminin
- Famille : Florale
- Style : Classique
Violette et Isabelle
par Aurélien Caillault (PoisonFlower), le 15 mars 2010
Inconnu du grand public, mais adulé par tout amoureux du parfum qui se respecte, Après l’Ondée fait partie des chefs-d’oeuvre de Guerlain.
Sur la peau, il démarre sur une curieuse odeur d’essence qui se dissipe rapidement pour laisser place à une jolie violette poudrée et vintage, celle-là même dont Maurice Roucel s’inspirera pour la création d’Insolence, cent ans tout juste après le parfum de Jacques Guerlain.
Nimbé de la beauté froide de l’iris, le coeur dévoile les senteurs riches de l’œillet et du mimosa, qui rappellent le parfum épicé et montant, presque toxique, d’un bouquet de lys. Bien sûr, Après l’Ondée ne joue pas la carte de l’opulence et on imagine que ce bouquet serait couvert de cellophane, de façon à ce que son effluve ne se déploie qu’à demi et conserve sa délicatesse florale.
Le tout se prolonge sur un fond doux et crémeux d’héliotrope et de vanille, annonciateur des notes plus ouvertement ambrées de L’Heure Bleue, qui verra le jour six ans plus tard. L’extrait mettait davantage en avant cette facette enveloppante de la composition, mais comme chacun le sait ici, il a été retiré du catalogue Guerlain il y a maintenant quelques années. Une disparition que l’on ne peut que déplorer, tout comme celle de son flacon délicieusement rococo, qui donnait à imaginer ce qui pouvait orner la coiffeuse des coquettes du début du siècle dernier.
L’avis général concernant Après l’Ondée veut que sa senteur, en accord avec son nom, soit une évocation de fleurs et sous-bois humides. De mon côté, je visualise davantage un décor de serre : un tendre rayon de soleil, revenu après l’averse, vient transpercer la verrière pour éclairer et faire remonter le parfum d’un bouquet négligemment posé sur une table.
Et s’il a indéniablement des airs romantiques, voire mélancoliques, avec ses accords fleuris poudrés venus d’un autre temps, je décèle en même temps un je-ne-sais-quoi de trouble et vénéneux qui le rend intrigant.
Je l’imagine bien porté par une femme à la beauté diaphane, un peu mystérieuse et dotée d’une personnalité discrète mais affirmée. Idéalement, elle aurait les traits d’Isabelle Adjani, dont l’un des parfums préférés est... Après l’Ondée. Un choix judicieux au regard de l’image qu’elle a toujours renvoyée, qu’il s’agisse d’elle-même ou des personnages qu’elle interprète.
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par missounours, le 13 avril 2015 à 23:58
Je l’ai désespérément cherché en parfumerie et impossible de le dénicher par chez moi... Une idée pour réussir à le sentir ?
Je désespère !
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par billieH, le 14 avril 2015 à 07:38
Bonjour Missounours, je viens de faire le plein, je peux vous en envoyer une fiole si vous voulez ? Laissez moi juste votre adresse mail que je puisse vous contacter pour avoir votre adresse. Vous verrez il est sublime !
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par missounours, le 14 avril 2015 à 10:28
Ho vraiment ? Ce serait vraiment adorable !
Voici mon mail : [email protected]
par zapakh, le 14 avril 2015 à 10:55
Selon une représentante de Guerlain dans un grand magasin, Après l’Ondée est devenu une exclusivité parisienne... Ceci explique cela !
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par Jicky, le 14 avril 2015 à 11:20
Disons qu’il l’est devenu par la force des choses ^^. C’est assez maladroit de dire cela pour une représentante de la marque je trouve car si ALO n’est effectivement pas ou peu disponible en dehors des boutiques, c’est parce qu’il est loin d’être un best seller et que les linéaires des parfumeries ne sont pas infinis. Mais il est tout à fait possible pour une parfumerie de province de commander un ALO et de vous le vendre :) et plus les gens l’achèteront, plus il aura de chance de revenir (bon... J’ai du mal à y croire mais bon on peut s’amuser à rêver :) )
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par zapakh, le 14 avril 2015 à 11:47
C’est d’autant plus maladroit qu’elle a expliqué que c’était dû au fait qu’il était peu vendu et a poursuivi en disant à mi-mot qu’il serait discontinué à terme... En voyant l’expression " KIEUOI ? " décomposer mon visage, elle m’a vite rassurée en lançant un : "mais, ne soyez pas inquiète, vous avez le temps de voir venir..." GLOUPS.
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par billieH, le 14 avril 2015 à 11:48
C’est bien pour cela que j’ai toujours plaisir à en partager quelques gouttes, je me prends à rêver qu’il soit un peu moins confidentiel, histoire d’en assurer sa conservation même si je doute qu’il soit discontinué, mais ne prenons pas le risque !
Bonne journée
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par zapakh, le 14 avril 2015 à 12:04
J’en doute aussi, billieH... Cette personne n’était pas très encline à défendre ce chef-d’oeuvre du patrimoine Guerlain. Allez, disons qu’elle n’était pas très professionnelle. Bonne journée à vous !
(Non, ne pleurez pas ! )
par kateviolette, le 21 juin 2015 à 11:56
Bonjour,
ALO est sans doute une exclusivité parisienne pour ce qui de l’ essayer, mais à Quimper je l’ai obtenu sans mal dans une parfumerie banalement franchisée il y a un mois ; sur commande sans doute, mais je ne suis même plus sûre. J’ essaye de ne pas céder aux achats sur internet, non par refus de la modernité, mais pour continuer à faire vivre les commerces locaux.
Que dire ? qu’un parfum soit rare et confidentiel, après tout, peut-être n’est-ce pas si catastrophique... Mais c’ est dommage qu’on ne puisse plus le découvrir.
J’en suis une inconditionnelle depuis.....si longtemps. Avec l’Heure Bleue !
par billieH, le 1er avril 2015 à 13:01
Emmanuelle, vous allez faire une bien belle découverte. Si vous avez du mal à le trouver en parfumerie faites moi signe, je peux vous en envoyer une petite fiole, je viens de faire le plein. N’hésitez pas, c’est toujours un plaisir de faire découvrir cette merveille.
par Emma.nuelle, le 1er avril 2015 à 12:29
Je ne connaissais pas ce parfum mais après avoir lu l’avis de Violette et Isabelle, je crois que je vais aller le tester en parfumerie ;) Merci pour cette nouvelle idée de parfum
par Passacaille, le 29 mars 2015 à 22:26
Après l’Ondée, Un fumeur de pipe sait qu’il existe plusieurs types de pipes et donc plusieurs plaisirs du tabac (le premier qui ricane devra écrire cent fois le mécanisme de la réaction de réarrangement de Fritsch–Buttenberg–Wiechell !) Parmi ceux-ci un modèle a ma faveur, la pipe de méditation. La fumée vous abstrait du tumulte du monde, vous apaise dans une béatitude alentie, au rythme des bouchées de cette pipe longue, fine et doucement galbée. Vous vivez, le temps de quelques volutes, un fragment de vie solitaire et lucide au milieu du passage quotidien.
L’art pictural produit parfois aussi cet effet, quoique d’un autre ordre car effectif seulement dans une salle de musée. Les tableaux de Chardin ont cette grâce, ceux-là même qui dépeignent un personnage suspendu dans une action banale et livré à la rêverie diurne d’un moment d’absence : l’écureuse, la ratisseuse, le garçon de cave…
Après l’Ondée est un parfum de méditation. Propice à l’introspection, il plonge dans une contemplation intérieure rêveuse, presque mélancolique. Pas de tristesse, simplement – mais quels moyens raffinés pour ce ‘simplement’ – un vague à l’âme délicieux, un moment de suspension, une parenthèse intime.
Cet état je le retrouve en musique, on pourra appeler Schubert, die Winterreise chanté par Matthias Goerne, ou la polyphonie de la renaissance avec Usquequo Piger Dormies, motet de Pierre de Manchicourt chanté par l’Ensemble Huelgas (pour ceux qui suivent pas dans le fond, des chefs-d’œuvre absolus) ou Mozart ou… ou…
Mais non, la musique la plus en phase avec la grâce introspective d’Après l’Ondée nous vient d’Amérique, d’un groupe nommé Lambchop et d’un album superlatif, Is a Woman. Et au cœur du sublime, une chanson abyssale, la septième, Caterpillar.
En l’écoutant je suis au bord des larmes ; au bord, pas en larmes.
Alors quel abime s’ouvre, sans chute pourtant, en sentant Après l’Ondée, en écoutant cette balade ? Mélancolie de quoi ?
La madeleine de Proust, les pavés inégaux, la serviette empesée… sont dans la Recherche des passages souterrains dans le temps, des sensations qui court-circuitent le cours chronologique du monde pour revivre un instant du passé avec l’immédiateté du présent. Ce n’est pas cela ici, ce n’est pas un fragment de mémoire qui resurgit, aucun souvenir ne remonte à la surface, non, c’est une résurrection d’un passé dont nous n’avons pas la mémoire, de là vient ce flou, ce vague à l’âme sans objet précis. L’enfance, celle qui nous est escamotée par la disparition de la mémoire de nos premières années. Ce temps où nos mains touchent le monde, l’agrippe, mais n’en possède rien, où nos yeux surtout sont ouverts, accueillent la vie, toute, le regard concentré sur tout ! Celui qui s’en approche le plus, c’est Rainer Maria Rilke dans la huitième Elégie de Duino, poésie rude, puissante comme un torrent. Egalement, l’écrivain Christian Bobin dans la poésie en prose qu’il sème dans tous ses livres (pour les cancres, l’Autoportrait au Radiateur sera une punition exemplaire).
Dans la vie je crois n’avoir que trois fiertés. Celle, à laquelle je n’ai aucune part, qui est de porter un prénom d’Arbre. Celle de parfois réussir à transmettre à mes étudiants un peu de la passion qui m’anime et de les voir cheminer dans la vie, ce qui m’apporte une joie presque paternelle. Et puis celle incommensurable de capter le regard des enfants, j’ai l’impression de parler avec les enfants le langage des yeux et cela me comble de bonheur.
Comme Après l’Ondée.
Après l’ondée
Ciel clair
Dans l’air purifié
Hésitation fleurie
D’une mémoire perdue
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par L’incendiaire , le 30 mars 2015 à 06:06
La musique la plus en phase à mes yeux, l’Oeuvre pour piano de Debussy, peut-être Liszt aussi.
Maintenant pour l’enfance, c’est tellement personnel, je n’ai jamais aimé les enfants, encore moins quand j’étais moi-même enfant.
par billieH, le 30 mars 2015 à 14:34
Bonjour Passacaille, je porte Après l’ondée depuis plusieurs années et il est simplement sublime mais je ne peux m’empêcher de lui trouver un côté plus trouble, presque inquiétant...Comme un sourire qui se veut innocent et qui ne l’est pas tant que cela...
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par Passacaille, le 30 mars 2015 à 21:11
Bonsoir BilliH,
je vous rejoins tout à fait pour la profondeur pleine de clairs-obscures malgré la joliesse initiale. L’enfance n’est pas un monde d’innocence et de candeur, toutes nos expériences sont des chocs, des basculements.
C’est bien la double face de ce parfum qui m’évoque la prime enfance, une façon directe d’être, en même temps que la prescience de pistes indécises et incertaines. Mais l’énergie l’emporte sur le doute et surmonte l’inquiétude latente.
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par billieH, le 30 mars 2015 à 21:29
Que vos lignes sont justes concernant Alo et l’enfance...j’avais aussi l’image d’une nymphette gracile qui vous attire pour mieux vous noyer. Je ne suis pas férue de musique mais pour moi, Alo me fait penser au poème d’Aloysius Bertrand, Ondine...
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par Passacaille, le 30 mars 2015 à 21:38
Oh oui Ondine ! quel beau rapprochement.
La musique me fait vivre, et cette Ondine je l’ai connue par le triptyque de Ravel pour piano, Gaspard de la Nuit, constitué d’Ondine, du Gibet et de Scarbo. Cette nymphe bouge, scintille dans l’eau, vous rit au nez et replonge, ne laissant qu’un éclair vif-argent et votre cœur battant et amoureux.
Merci pour cette image si juste
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par billieH, le 30 mars 2015 à 21:58
Je vous envie, je suis malheureusement peu sensible à la musique. Je crois que l’introspection qu’elle peut provoquer m’angoisse. J’aime les mots, les histoires, chez moi résonnent plutôt des livres audio...
Ondine s’impose à moi pour ce parfum, je suis heureuse d’avoir pu partager avec vous cette belle image...
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par Passacaille, le 30 mars 2015 à 22:16
Ne le soyez pas, la poésie -la beauté- se trouve par bien des voies, peu importe laquelle. Je vous comprends d’autant mieux que la personne qui partage ma vie semble vous ressembler sur ce point, les mots, les histoires, les personnages...
Mais pour ce qui est des parfums, ma récente frénésie olfactive l’a entrainé aussi dans une certaine mesure, au point de sympathiser avec la charmante Elvire des Salons Lutens pendant mes découvertes dans l’œuvre de Serge avec tous mes poignets :-)
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par billieH, le 30 mars 2015 à 22:26
Vous me parlez d’Elvire, je pense à Lamartine...voire Brel mais je suis au maximum concernant la référence musicale. Je suis envieuse car je sais le plaisir que peut donner la musique...
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par Passacaille, le 30 mars 2015 à 22:37
Je sais que pour mon chéri la découverte de la musique passe par des liens littéraires, une histoire tissée entre un récit et les sons. Et plus on écoute plus on a envie d’écouter :-)
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par billieH, le 30 mars 2015 à 22:45
C’est exactement cela pour moi. D’où ma préférence pour l’opéra :)
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par Nymphomaniac, le 30 mars 2015 à 23:42
J’ai du mal à trouver des interactions entre univers olfactif et musical pour ma part... Par exemple, Ondine, ou n’importe quel andante de Mahler, ça pourrait aller avec une tonne de parfums.
En me forçant un peu, peut-être :
31 Rue Cambon : Sibelius, 4ème Symphonie (précédée de La Mer de Debussy)
Opium vintage : Wagner, Tannhaüser
N° 5 extrait : Mozart, La flûte enchantée
M/Mink : Xenakis, La légende d’Eer voire Ferneyhough, 6ème quatuor à cordes
Black (CDG) : Gesualdo, Sixième livre de Madrigaux
Dans tes bras : Boulez, 3ème sonate
Iris Nazarena : Ustvolskaya, Duo pour violon et piano (3ème partie), ou encore cette jolie "chanson" de Chinawoman : www.youtube.com/watch?v=ANmL7LvNzdw
...
par kateviolette, le 21 juin 2015 à 12:05
Excellent commentaire de BilleH....
Oui oui, il parait innocent, il ne l’ est pas, sage et coquin, canaille et élégant, divin oxymoron ; il est ensorcelant et sublime, et comme de nombreux parfums, il choisit sa peau !
par personne, le 21 mars 2015 à 21:03
Je viens de retrouver un fond d’Après l’Ondée, il fait pas vieux en fait, mais très rétro, c’est pas tout à fait la même chose.
Des Guerlain qui font vieux par contre, je dirais Véga et LIU, oui ils font vraiment datés.
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par billieH, le 22 mars 2015 à 12:24
Bonjour l’Incendaire,
Oui il est plus rétro, suranné, que vieillot. Je le porte encore aujourd’hui. Bel hommage au Printemps des Poètes...Je suis contente que vous le redécouvriez :)
Je ne connais pas Vega et Liu. Je vais me faire détester mais de mon côté celui que je trouve un peu daté bien que très beau est Mitsouko.
On m’a offert hier Insolence alors que je venais de m’acheter Après l’Ondee...c’est drôle comme coïncidence. Avec l’Heure Bleue, la boucle est bouclée.
Bon dimanche à tous.
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par L’incendiaire, le 22 mars 2015 à 12:52
Bonjour billie,
En effet, ce nouveau flacon d’Insolence c’est une sacrée coïncidence. Je l’aime beaucoup même s’il n’a rien de poétique. Le meilleur Guerlain depuis Samsara, avec la Petite Robe Noire.
Véga s’apparente à l’original Narcisse Noir en nettement moins intéressant, de même LIU c’est la version Guerlain du N°5’de Chanel, raté.
par billieH, le 21 mars 2015 à 13:16
Effectivement il est plus soutenu qu’il n’était avant 2013. Il est sublime. On touche la perfection. Un must have pour les amoureux d’iris et de violette à l’âme poétique...
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par L’incendiaire, le 21 mars 2015 à 17:08
Il est merveilleux mais je crois tout de même qu’il fait vieux ce parfum aujourd’hui. Il y a Insolence, très moderne, mais absolument pas poétique, ça c’est clair !
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par billieH, le 21 mars 2015 à 18:42
Bonjour l’Incendiaire, j’aime bien Insolence et je sais qu’il y a une filiation entre les deux mais Après l’Ondee est tellement plus beau. Je ne le trouve pas daté et je le porte avec un immense plaisir. Je trouve triste que l’on dise qu’il fait vieux mais je respecte votre avis bien compréhensible pour un parfum qui a plus d’un siècle. À porter avec un jeans pour lui donner un petit coup de jeune ;)
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par L’incendiaire, le 21 mars 2015 à 19:53
Déjà je suis heureuse que vous le portez, peut-être devrais-je lui redonner une chance, oui il est le plus beau des Guerlain, avec mon autre chouchou, Vol de Nuit, mais trop mal reformulé pour insister.
Moi une veste Saint Laurent, un sac Céline, des chaussures Margiela, oui il faut absolument un look hyper "fashion-forward" to pull this off.
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par billieH, le 21 mars 2015 à 19:57
Oui il faut porter ces parfums pour les faire vivre...je valide pour la veste et le sac Céline mais je n’ai absolument pas les moyens, malheureusement ;)
Pour Vol de Nuit, je commence mon histoire avec grâce à Anna.
Bon week end
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par L’incendiaire, le 21 mars 2015 à 20:31
J’ai le vapo de sac Vol de Nuit des années 80, c’est une merveille et quelle classe ! Comparé avec la reformulation, rien à voir, l’actuel, nettement plus androgyne, limite après-rasage pour homme.
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par billieH, le 21 mars 2015 à 20:36
Je vous envie ;) concernant AlO il paraît que l’extrait était aussi très beau. En tout cas la nouvelle version en edt est encore très belle et vraiment plus soutenue en iris.
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par L’incendiaire, le 21 mars 2015 à 20:44
Je n’ai testé que l’extrait actuel, je ne dépenserais jamais 350 dollars pour ça.
Mon vapo de sac je l’ai trouvé sur eBay il y a deux ans, je le porte très peu, mais on en trouve encore sauf que les deux vendeurs sont japonais, je me méfie à cause de la provenance, pas envie de me parfumer avec un flacon radioactif. D’ailleurs, personne les achète, ça fait un moment déjà qu’ils sont listés.
par Mélisande, le 24 février 2015 à 20:14
Pour mon premier message, je ne peux que venir poser mes mots humblement sur cette petite merveille de parfum...
Ayant longtemps porté l’Heure bleue de Guerlain avec amour et fascination, et quelque peu Insolence aussi (parfum que j’arrive difficilement à maîtriser, après plus de cinq-six ans à le porter par phases. Il provoque chez moi un effet d’attraction irrésistible et tout dans le même temps d’agacement. J’aurais tout pour ne pas l’aimer, mais pourtant je reviens souvent irrémédiablement dans ses bras, tout en pestant de ne jamais arriver à trouver le bon dosage de pshitts qui me ferait l’aimer sans remous. D’ailleurs, Alexis, c’était merveilleux de le déceler sur toi au moment de partir, lors de l’après-midi Nez Bavard sur l’ambre -c’est moi qui t’ai fait la remarque, voilà !-, première fois que je le sens sur un homme, et j’ai trouvé ça...touchant et émouvant !), c’est grâce à auparfum que j’ai découvert Après l’Ondée (que je n’ai d’ailleurs jamais vu exposé, même dans certaines boutiques Guerlain de Paris que j’ai pu fréquenter, et que ce n’est que grâce à vous que j’ai appris son existence et ai osé le demander).
Et quel coup de foudre...Je crois que c’est le parfum qui à ce jour, m’émeut le plus, en tout temps, en tout lieux, à tout moment du jour et de la nuit, que je pshitte parfois juste pour le sentir, pour un moment de douceur à la maison...
C’est un parfum tout en délicatesse et en touches pastels, jamais brutal, toujours tendre sans être mièvre...et parfois j’ai tellement besoin de ça. Pourtant, je suis une grande adepte de Lutens et de certains de ses jus un peu "brut de décoffrage".
Mais heureusement, maintenant j’ai Après l’Ondée, pour revenir sans cesse à la tendresse, pour me lover dans ses bras (petit clin d’oeil au parfum de Malle que j’ai découvert il y a quelques jours...et que j’ai encore du mal à apprivoiser, que j’ai trouvé très surprenant et très inattendu aux premiers abords, et que j’ai fini par trouver addictif après quelques heures).
C’est bien sûr Après l’Ondée que j’ai choisi récemment pour aller écouter du Debussy en concert, et l’accord était sublime...
par billieH, le 25 janvier 2015 à 22:04
Voila, mon dernier pschitt...je le porte une dernière fois avant le prochain flacon au printemps ! De toute beauté.
par Nombre Noir, le 5 août 2014 à 15:33
Après l’Ondée, c’est comme quand au tout début du printemps on ouvre la fenêtre après de longs jours hivernaux confinés à l’intérieur de la maison, et qu’on a cette bouffée d’air du dehors qui nous passe sur le visage et nous semble doux tout à coup. La vie semble devoir être plus souriante désormais, tout apparaissant possible à présent, comme de pouvoir rester la fenêtre ouverte pour faire entrer l’air et se sentir bien quelques instants.
C’est aussi un des parfums les plus éthérés et planants que je connaisse. Son équivalent musical pourrait être la musique des Cocteau Twins, par exemple. Avec cette même fragilité vaporeuse qu’on trouve dans la voix d’Elizabeth Fraser et ce même halo lumineux des arpèges flottants de guitare. (J’ai testé pour vous, à l’instant où j’écris ces lignes j’écoute leurs morceaux « How to bring a blush to the snow » et « Whales tails » tout en portant Après l’Ondée, et la correspondance me paraît saisissante bien que je sois loin d’être un synesthésiste)
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