Coco

Pour moi Coco, c’est une femme, très belle, qui serait allé au fumoir avec les hommes pour boire un coup, parce que les bobonnes l’ennuie. Affirmé, c’est le moins qu’on puisse dire, mais avec un tel charme que tout passe. (Je suis peut-être influencé par Gabrielle Chanel qui n’était guère tendre avec les femmes.) Effectivement, je le trouve noir et or, baroque, mais il réussi à être assez léger dans son genre : il caresse dans le sens du poil, il ne prend pas à la gorge pour terrasser quand même. C’est un félin très civilisé ! Son coté extrêmement flatteur me fait dire qu’il est un peu moins Chanel qu’un 5 ou un 19 plus secs et autoritaires, lui, il prend le temps de charmer et ça lui va bien !

L’eau de toilette est plus transparente que l’eau de parfum originale. J’aime moins, mais pourquoi pas ? En tout cas, un quart de siècle après sa sortie, il a très bien vieilli et ses fidèles ne sont pas lassées.

Pas grand-chose à dire de la pub avec Paradis, c’est gentillet. Mais ce que je reproche à Vanessa, c’est moins sa jeunesse et sa blondeur qu’une certaine candeur naïve et un peu bête. Charmante, certes, mais pas très Coco.

Une redécouverte !!
Je l’avais testé il y a une dizaine d’années et je l’avais trouvé trop fort pour moi !!
Mais après avoir lu les commentaires élogieux de ce site sur ce parfum, je me suis décidée à le tester à nouveau.
Cela tombait bien, samedi, en allant acheter un cadeau pour une maie dans ma parfumerie habituelle, je profite de l’attente pour l’emballage cadeau pour tester à nouveau Opium (je suis dans une période où je tente de refaire ma "parfumothèque" idéale !!), et la conseillère qui me connâit bien me dit que puisque j’ai testé Opium, elle me donne un échantillon de Coco, qu’elle préfère !
et là, "ce fut comme une révélation", sillage, tenue, j’adore, je suis sous le charme. Sur moi, au bout de plusieurs minutes, le parfum finit par prendre une odeur un peu caramélisée (en fait, beaucoup de parfums prennent une odeur de caramel sur ma peau), le parfum tient vraiment bien, il va pê faire partie de cette parfumothèque (bon je me calme, une de mes amies doit me ramener prochainement Féminité du Bois...)

Coco pour les femmes, Egoïste pour les hommes, et le couple Polge est réuni (mieux que pour les Allure, à mon goût.. ne autre époque, sans doute !!)

Coco est un de mes parfums préféré : un parfum de femme fatale, de lionne !

Olfactivement, il est à mes yeux une sorte de subtile association entre Mitsouko et Opium : Mitsouko pour une note pêche que je ressent particulièrement dans Coco, que je trouve très charnel. Puis Opium pour le côté épicé, opulent. Il me fait aussi un peu penser au côté épicé est spécial de Five O’Clock au GIngembre de Serge Lutens.

"Baroque" correspond bien à Coco : Jacques Polge a voulu recréer une certaine dimension nouvelle de l’appartement de Coco Chanel, à l’opposé de ses créations épurées, sobres.

Je vois dans Coco une grande cheminée où une sorte de prêtresse toute de noir vétue verserait ses épices aux pouvoirs incroyables : un philtre de sensualité bien loin des bla bla à la Tristan et Yseult. On s’y plonge, on aimerait pouvoir en verser des litres comme ladite Vanessa Paradis, dans sa plus belle pub (je m’en lasse jamais...).

Vive l’odorat !

Un parfum d’une grande qualité que je trouvais agressif quand il est sorti, mais dont j’apprécie la tenue exceptionnelle aujourd’hui. Coco me fait penser à une liqueur et je lui trouve un "goût" de pêche enrobée de cuir.
SCHERRER 2 est un parfum peu connu que je trouve très proche de COCO . Il me semble aussi baroque et opulent, mais peut- être un peu plus fleuri et moins "cuir" ... enfin, je ne suis pas spécialiste !

C’est marrant, le parfum des Editions Frédéric Malle qui m’a évoqué directement Coco (EDT) mais en plus "léger" est Noir Epices... de façon flagrante !

Bonjour Lililatigresse, merci beaucoup pour votre gentil message !

Décidément, les classiques de Chanel ont la côte en ce moment...

Une alternative plus “légère” à Coco pourrait peut-être se trouver chez Chanel dans la série Les Exclusifs, comme par exemple le N°18, dans lequel on retrouve la même note rosée un peu liquoreuse, mais en moins orientale, plus transparente. Bois des Îles pourrait également être une alternative plus boisée épicée, plus classique, un peu moins opulente.

Le Parfum de Thérèse, chez Frédéric Malle, combine un accord oriental fruité à un accord cologne chypré, il est léger, subtil et d’une élégance rare.

Enfin, chez Serge Lutens, vous pourriez retrouver cet effet épicé fruité en plus frais dans Five O’Clock au Gingembre.

Ceci étant dit, rien ne vous empêche de porter Coco en été, à condition d’adapter les quantités au thermomètre !

J’ai découvert Coco cet hiver, alors que je cherchais à échanger un parfum qu’on m’avait offert pour Noël et qui ne me correspondait pas du tout.Un échantillon trainait au fond du paquet cadeau, que j’ai essayé sans grand enthousiasme, Coco étant pour moi un parfum de femme mûre,d’une trentaine d’années, un parfum presque démodé selon mes souvenirs.Je fus soufflée dès le premier instant:j’en avait presque les larmes aux yeux tant ce parfum me parlait, m’enveloppait, me révélait.Je ne peut exprimer réellement ce que je SENS quand je porte Coco, je n’ai pas le vocabulaire qui convienne et toutes l’avez fort bien décrit, chacune à sa manière.Mais ce que je RESSENS est pour moi quelque chose d’inédit ; j’ai l’impression que ce parfum me complète, qu’il me révèle.Il m’est devenu indispensable, et j’appréhende l’arrivée des beaux jours qui m’obligeront à en changer pour quelque chose de moins capiteux !A ce propos chère Jeanne, auriez-vous des conseils pour un parfum plus léger mais s’approchant de Coco ?
Je tiens par ailleurs à signaler que ce site est extraordinaire et que je me délecte tous les jours des commentaires passionnés laissés ici !J’apprends beaucoup grâce à vous, alors un grand merci à tous, et à vous Jeanne en particulier !

Oups , j’ai oublié un mot !

... il m’habille et je me sens REINE ...

J’aime beaucoup la façon dont Céa a décrit COCO , c’est exactement comme ça que je le perçois aussi : < des notes camphrées et liquoreuses profondément orientales et baroques > .

J’ai l’impression de le redécouvrir à chaque fois , tellement il est travaillé et mystérieux !

Maintenant , quand je le porte , il m’habille et je me sens alors qu’adolescente , je le fuyais également !!

J’aime le porter en hiver par un froid sec et ensoleillé .