Sycomore

Vous ne trouvez pas que Vétiver Oriental de S. Lutens ressemble beaucoup à Sycomore ?

Un parfum sublime. Le seul aldéhydé que je supporte, sans doute. Hélas, je ne peux le porter, je préfère le sentir sur d’autres ! idem pour Vetiver Extraordinaire.

Sycomore est mien depuis vendredi. J’en suis la première surprise. Une heure avant de rentrer dans la boutique Chanel et Dau et Vivi, j’affirmais encore que je n’aimais pas du tout le vétiver. J’aime mon nez, ce petit appendice discret si peu utilisé par certains mais qui peut être source de tant d’émotions, de surprises et de plaisirs.
Vive mon appendice nasal !

Voilà LE vetiver par excellence, celui que je cherchais depuis longtemps : terreux, fumé, baumé, un peu gras, d’une élégance rare. Son côté fumé se trouve adouci par les baumes, quelque chose de gras et de crémeux. On est entre le boisé altier et la douceur des mousses, des terres humides.

A la fois figuratif, ornemental, d’une grande sensualité...

L’élégance à l’état pur.

Immense coup de coeur pour le magistral Sycomore de Chanel, que je viens tout juste de découvrir. Etant amateur de vétiver, je ne pensais pas qu’on puisse dépasser Vétiver Extraordinaire de Frédéric Malle et pourtant : dans un genre différent, plus ouvragé, plus sophistiqué, Sycomore dépasse tout ce que j’ai pu sentir jusqu’à présent en termes de qualité. La composition semble ciselée comme un bijou et laisse derrière elle le souvenir d’une élégance sereine, souple et suprême... Magnifique.

Ma dernière acquisition Chanel, et je ne suis pas déçue.

Je suis tout à fait d’accord avec les commentaires qui précèdent.
Une odeur puissante de fumée et encens mêlés, qui me rappelle un peu Tam Dao mais en plus "hivernal", et aussi M7.

Sentir Sycomore et nous voilà catapultés dans les sous-bois en automne, ou autour d’un feu de bois en plein hiver, avec cette odeur de brûlé bien caractéristique.

Très puissant au démarrage, mais bien plus doux au fil des heures, tout en restant tenace.

En tout cas un parfum d’une grande personnalité, chaleureux et entier, pour moi un des meilleurs de la série les Exclusifs.
A fuir aux beaux jours, bien entendu, pour mieux le retrouver dès la chute des températures.
Divin.

Une merveille addictive, verdure et encens mêlés, parfum de fumée à respirer au plus près du corps, comme un secret de peau. Parfum d’homme, Friedrich ? Parfum de femmes aussi, sans hésitation.

Sycomore n’a pas été créé par le grand parfumeur Jacques Polge, mais Ernest Beaux, le créateur du merveilleux et intemporel No 5 de Chanel.
Monsieur Jacques Polge a aussi réédité en 1983, No 22, Gardénia, Cuir de Russie, Bois des Iles aussi créés par M. Beaux sous l’oeil avisé de Gabrielle Chanel. La maison Chanel est très attentive à son patrimoine et toujours en avance sur son temps comme à l’époque de Mademoiselle Chanel.

Je me retrouve complètement dans la manière dont vous décrivez l’évolution de ce parfum sur la peau : j’ai l’impression qu’on n’a pas un schéma tête/cœur/fond habituel, mais que les notes alternent les unes avec les autres, se répondent, jouent comme une danse...

L’aspect terreux n’est pas très présent sur moi, c’est plutôt le côté fumé, sec, quelque chose qui évoque le papier, ainsi que des notes de mousses ou de résines confites. C’est un parfum remarquablement subtil et réussi, mais ne pensez-vous pas que Chanel aurait pu avoir l’audace de le sortir dans la gamme masculine normale plutôt qu’en exclu ? Je suis sûr qu’il aurait pu trouver son public...