Ambre Sultan
Serge Lutens
Les Classiques
- Marque : Serge Lutens
- Année : 1993
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Élégant - Opulent - Sensuel
Oriental Souverain
par Thomas Dominguès (Opium), le 19 mars 2013
Dans la série de la quinze ou vingtaine de parfums magistraux de la gamme Serge Lutens, il en est un plus connu que tous les autres qui parvient à cette quadrature du cercle qui veut qu’on plaise aux plus naïfs et aux plus pointus.
Ambre Sultan trône ainsi au même titre qu’Iris Silver Mist, Tubéreuse Criminelle, Féminité du Bois, Serge Noire et Muscs Koublaï Khän, au firmament des chefs d’œuvre de la constellation Lutens.
Culte dès son lancement, en 1993, son succès, depuis près de vingt ans, ne se dément pas.
Par snobisme et/ou volonté de se démarquer, on peut souvent lire que tel ou tel autre parfum qui proclame "ambre" dans son titre est "meilleur" qu’Ambre Sultan. Mettons-nous d’accord tout de suite : des copies outrancières, rarement ; différents, souvent ; très inspirés, parfois.
Ambre Sultan est, je pense, pour beaucoup, l’une des premières découvertes du style lutensien. Mais, par la suite, il semble peut-être moins original que d’autres créations de cette marque, ou se trouve écrasé par les nouvelles découvertes qui ont lieu. Pourtant, il mérite de lui consacrer un peu de temps et de donner de soi (de sa peau).
Faisons appel à un autre maître d’œuvre célèbre, entre autres, pour des Jardins et un ambre au tabac aromatisé : Jean-Claude Ellena. Reprenons l’un de ses enseignements tiré de son abrégé d’odeurs en annexe à son Journal d’un Parfumeur :
ambre = ciste-labdanum + vanill(in)e. Point.
Rien de plus simple que de réaliser un ambre. Un enfant de 7 ans le pourrait. (Ou presque, parce que, bon, quand même...) Prenez de l’huile essentielle de ciste ou un absolu de labdanum et associez-la/le à de la vanill(in)e et vous obtiendrez un résultat que plus de la moitié de la planète appréciera et qualifiera de "chaud", "rond", "sensuel" et "addictif".
Mais, presque toujours, c’est la même histoire dont on déroule les grosses ficelles. Au point, parfois, de sombrer dans le plus profond des ennuis.
Les parfums Lutens sont souvent des caricatures de traits, principaux ou secondaires, déformés jusqu’au ridicule et au sublime : indoles qui sentent la naphtaline et la chair putride dans Fleurs d’Oranger vintage ; fruits dans Une Voix Noire ; épices d’Arabie, El Attarine et Santal de Mysore ; bestialité crue dans Muscs Koublaï Khän ; camphre dans Tubéreuse Criminelle ; cèdre de Féminité du Bois ; iris dans... Iris Silver Mist...
Ambre Sultan voit, lui, la facette aromatique du ciste-labdanum augmentée au point d’en faire un ambre régulièrement décrit comme "très masculin". En effet, l’amertume verte herbacée du laurier et de l’origan rééquilibre les facettes chaudes et enveloppantes considérées comme "plus féminines" et rendent cette création immédiatement reconnaissable. Le styrax et le myrte jouent les transitions entre les inflexions ambrées, résineuses et celles aromatiques des plats méditerranéens. Des épices pimentent un encens poussiéreux et rendent encore l’impression plus originale. (Sinon, ce ne serait pas tout à fait un Lutens...)
Là où ses successeurs augmentent souvent le volume des facettes résineuses du ciste ou les facettes fruitées de pomme beurrée compotée à la cannelle, Ambre Sultan se fait généreux sans être trop suffocant, enveloppant sans être collant grâce aux notes épicées et aromatiques presque culinaires qui insufflent un souffle d’air frais respirable dans toute cette sensation de baumes vanillés épais.
Tandis que la plupart des ambrés mettent en lumière la vanille, accessible et qui plaît à presque tou(te)s à moindres coûts, nombre d’autres beaux ambres relèvent davantage de l’exercice de style radical pour ne pas avoir l’air d’être trop faciles en faisant la part belle au ciste-labdanum résineux, confit et épais. Ambre Sultan, par son équilibre parfait entre l’enveloppement chaud ambré et la légèreté des feuilles herbacées, lui, ne cherche qu’à être ce qu’il est, sans facilité ni parti pris arty ; juste LE meilleur.
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par gladys39, le 18 janvier 2022 à 11:00
Bonjour,
Je suis contente, je viens de m acheter un decant de 10 ml
Il ya longtemps que cet ambre sultan me faisait de l’oeil
Je l’avais essayé en parfumerie, j’avais aimé
Pressé de le recevoir
par Don SALLUSTE , le 16 décembre 2019 à 16:32
J’ai la chance d’avoir encore sous blister une bouteille logo palace dont le Batch code situe la bouteille à 1997...une des première mise en bouteille dans ce format...jus Shiseido !
Un collector que j’ai du mal à ouvrir. J’ai encore 20ml d’une bouteille de 2003.... exceptionnel !
par Dakotashka, le 23 août 2019 à 09:39
Continuant mes découvertes olfactives, je suis à la recherche d’ambrés pas vanillés, et après avoir lu tant de beaux avis élogieux sur cet Ambre Sultan, je l’ai testé hier sur peau.
Je dois avouer que c’est le premier Lutens que je porte, n’ayant senti les autres que sur touches... Mais pour tenter d’expliquer l’effet qu’ils m’ont fait, avec mes mots de novice : je n’y vois pas qu’une personne. J’y vois le personnage avec tout son décor ; les vêtements, les meubles et objets autour, les tapis et toutes les odeurs de la pièce, le contexte avec les aspirations et rêves de ce personnage, même si c’est pathétique. L’honnêteté sociale d’un Flaubert.
Alors, c’est impressionnant oui, de me figurer tout ça avec un pschitt de parfum, mais est-ce que j’ai envie, moi, de sentir le temple indien ? Je ne crois pas avoir les épaules. Je reconnais la beauté de cette composition, mais je l’imagine surtout pour un lieu. Alors j’aimerais beaucoup la sentir sur des personnes, voir si l’effet sur moi est différent...
Pour Ambre Sultan j’étais envahie d’encens, d’encens, de fumée âcre, et encore d’encens, et en faisant l’effort de passer derrière, oh oui, de la chaleur, et bim reprends-toi un peu d’encens ! Bref moralité : l’encens en parfum, c’est pas pour moi.
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par Petrichor, le 23 août 2019 à 21:12
C’est intéressant que vous qualifiez "ambre sultan" actuel comme un parfum pour un lieu. Parce que j’ai eu le même sentiment pour la reformulation de "féminité du bois". C’était quand la marque Lutens l’avait récupéré de Shiseido, et a gommé à l’extrême la violette et la cannelle. Et justement en ce moment on s’interroge ici sur le glissement de formulation de "Ambre sultan".
Pour les ambrés pas vanillé, je vous conseille la lecture de ce billet de Poivrebleu, qui explique la différence entre "labdanum" et "ciste". Même plante, différentes parties extraites, différentes méthodes d’extraction. En l’occurence il faut vous orienté vers les parfums "ciste". Autrement, comme l’accord ambre c’est "labdanum + vanille", vous allez peiné à trouver des ambrées peu vanillé.
https://www.lenezbavard.com/2013/06/08/labdanumania-introduction/
par Don SALLUSTE , le 22 août 2019 à 12:51
Je me demandais d’ailleurs à quel moment la reformulation d’ambre sultan à t’elle été significative. À partir de 2006 ou avant ? Ma bouteille dans laquelle il me reste 15 cl est du tout début(96)...une merveille de profondeur. Peut on considérer que les emballages dit export son l’ultime rempart au massacre (j’exagère a dessein) ou avait-il déjà commencer avant, dès 2000 ?
par Don SALLUSTE , le 21 août 2019 à 16:04
Bonsoir, je porte ce parfum de temps à autre depuis 15 ans (flacon 50ml export) et je suis surpris et envouté par vos commentaires. Il me manque pourtant un truc dans l’analyse olfactive de ce parfum, qui me semble essentiel, puisqu’il est tellement présent à mon odorat. J’ai entendu parlé de fumé âcre, de thym...on s’en rapproche, mais pas de cette odeur puissant de feuille de Laurier que l’on froisse dans les mains. C’est cette odeur que je trouve assez entêtante chez Ambre Sultan. En plus du labdanum et du reste bien évidemment...Et plus le flacon est vieux, plus les notes sont puissantes ! Je trouve en général que les Lutens demande une maturation en bouteille, un peu comme un grand vin. Les textures se fondent et se densifient pour devenir plus harmonieuses. J’ai le cas assez frappant avec Fumerie turque. J’ai le nouveau flacon de 100ml, mais aussi deux autres en export, dont un est très entamé. Il perd son côté agressif de la vaporisation, les alcools de tête probablement, pour laisser place à une puissante harmonie sans agressivité et maturée !
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par Farnesiano, le 22 août 2019 à 08:19
Bonjour Don Saluste. Tout à fait d’accord avec vous : mon vieux Vétiver Oriental (acheté il y a au moins 12 ou 13 ans), mon Cuir Mauresque et mon Bas de Soie (2010) n’ont jamais été aussi beaux, aussi riches et, oserai-je le mot, vraiment somptueux ! Semblablement, ma collègue a longtemps laissé traîner sur son bureau un vieux flacon d’Ambre Sultan. Le millimètre de parfum qui y restait dégageait jusqu’il y a peu le plus bel ambre du monde, si éloigné de l’AS actuel. Incomparable.
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par DOMfromBE, le 22 août 2019 à 10:57
Et dites-moi, Farnesiano, si vous aviez un œil concupiscent de prédateur sur ce millimètre de parfum, dont vous auriez fait votre délice ?
;-)
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par Farnesiano, le 22 août 2019 à 12:18
Je me contentais de l’observer, et de le sentir à la dérobée ;-)
Peut-être au bout du compte est-ce cette relique qui m’a fait aimer les parfums ambrés, moi qui fonçais alors sans hésiter vers les bois, vétiver et patchouli en tête. J’avance lentement : il m’aura fallu des années avant de porter une rose. Et aujourd’hui, j’ose la tubéreuse ! Yeah !
Idem avec les symphonies de Brahms dont autrefois je n’appréciais que la musique de chambre et les pièces pour piano. Mais nous abordons là d’autres rivages, aussi enchanteurs, je l’avoue.
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par DOMfromBE, le 22 août 2019 à 12:21
La tubéreuse...
C’est pour moi un ravissement, un calvaire et des regrets. J’adore cette odeur, mais au bout de trois minutes mes tempes explosent et la migraine m’envahit. Il m’est impossible de la porter, tout comme le gardénia et la majorité des fleurs d’oranger… (sauf le Narcisse Noir).
par Don SALUSTE, le 22 août 2019 à 16:48
Ah, cuir Mauresque ! Jamais eu l’occasion de le sentir, ni MKK d’ailleurs. Très dur à dénicher à prix raisonnables ces deux là(version vintage). Je viens d’acquérir Bornéo 1834 en flacon de table et j’attends des températures plus fraiches pour le dépuceler, de peur qu’il ne me viole ! Aucune idée de ce qui m’attends...
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par DOMfromBE, le 22 août 2019 à 17:26
Cuir Mauresque est très proche de C. Cannage (Dior) et Tabac Blond (Caron) et Knize Ten, avec un peu de rondeur en plus. Un très beau parfum. Sans doute le seul Lulu pour lequel je prostituerais ma tirelire depuis la sortie des vaporisateurs Gratte Ciels.
Quant à Bornéo 1834, je l’ai adoré en flacon export et dès mon premier flacon cloche je l’ai trouvé un peu différent. Toutefois, un très beau patchouli, bien présent, enveloppant, comme j’aime. Dans le même genre, beaucoup plus accessible et plus gourmand (du cacao sec on glisse vers les pralines), Patchouli Intense de Molinard.
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par Don SALUSTE, le 22 août 2019 à 18:11
Vous citez Knize ten, dont j’ai un flacon et j’avoue, j’ai du mal avec cette amertume violente. Je fais un pchit une fois par an et je n’accroche pas( c’était un cadeau)...J’adore Bel ami et cette odeur de cuir, de cirage ancien citronnée, qui devient quasi sexuel-sensuel. Cuir mauresque est t’il fidèle à sa formulation de base et n’a t’il pas perdu en puissance et évocation ? Car faire la chasse au vintage est parfois assez couteux, je l’avoue...
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par DOMfromBE, le 23 août 2019 à 16:39
Je pense que pour le commun des mortels (enfin, de ces mortels qui perçoivent les petites différences, de batch en batch, dans les parfums), il vaut mieux arrêter la quête impossible, chronophage et frustrante financièrement, de la "formule originale".
Sentez, et si la version actuelle vous convient, tant mieux !
Le N°5 a évolué, certes.
Sa version de 2015 ne me plaisait pas, c’est un fait.
Celle de la fin 2018 avait repris du poil de la bébête et j’y suis revenu avec plaisir.
;-)
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par Petrichor, le 23 août 2019 à 21:17
Dans Knize ten, j’aime la facette un peu jasminée, et je le trouve moins acerbe et IBQ (iso butyl quinoléine, comprenez la note cuir de synthèse) que les parfums bêtement "cuir IBQ". Et puis j’aime cette note de fraise qu’on oublie de détecter, tellement évidente, qui vient équilibre les cuirs et la sècheresse du parfum, lui donnant une tournure délicieusement butch.
Mais je dis ça de mémoire, il est dans ma wish list depuis longtemps. Je ne l’ai pas encore acquis.
par Petrichor, le 23 août 2019 à 21:24
Peut-être que AS gagne à être lissé ? (hérésie !!! aspergez le de PBLV)
J’ai un flacon assez ancien, et j’ai eu un peu de mal avec le rendu sur moi. J’ai joué deux fois avec, puis je n’y ai plus touché.
Ce flacon sent beaucoup l’origan et la myrte, traduction il sent la pizza et la lotion anti-poux. J’adore ces ingrédients, toutefois. Je les idolâtre même. Sur moi, je ne suis pas si j’aime ce parfum, quand le porter, à quelle occasion, avec quelle tenue.
Bon... si c’est sûr, c’est parce que le porteur a vite de la cécité olfactive en portant un tel parfum, du coup il en apprécie moins les détails et la richesse.
par Duolog, le 31 juillet 2019 à 16:12
Comparer un ancien flacon d’Ambre sultan avec la version actuellement sur le marché est un exercice cruel : la grosse boule ambrée ultrachaude et moelleuse que l’on peut sentir dans les anciennes versions, qui faisait de cet ambre non pas un ambre parmi d’autres mais le sultan de tous les ambres, ce cœur précieux s’est dégonflé... Le parfum actuel n’est pas affreux, mais il est plus passe-partout. Lutens devrait le renommer "Ambre vizir" et ressortir le "vrai" Ambre sultan, sous une forme ou une autre. Les amateurs d’ambres se tourneront sans doute plus volontiers vers Ambre russe ou Ambre précieux.
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par DOMfromBE, le 31 juillet 2019 à 17:15
Et aussi Ambré lumière.
Il y a deux ans, j’avais acheté mon dernier Ambre sultan et j’ai utilisé mes collègues comme cobayes et alternant AS et AL, qui a remporté le match haut la main. Ambre sultan est passé inaperçu alors que j’avais passé le cap de 30 pschitts sur la journée (oui, je suis du genre nocif et envahissant en open space, et je m’en fiche).
;-)
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par Duolog, le 31 juillet 2019 à 20:04
Ambre sultan est passé inaperçu à 30 pschitts ? Votre openspace, ce ne serait pas un service de réanimation par hasard ? ;)
Blague à part je note l’info, étant assez peu versé dans les parfums ambrés.
par Beer luc, le 1er août 2019 à 08:40
Bonjour,parfaitement d’accord avec votre avis,cependant pour moi le top en ambre est celui de Tom Ford avec Amber Absolute sorti en 2007,puis ensuite celui de La Sultane de Saba avec Ambre Musc Santal,et celui de Asgharali avec Exotic Amber mais avec du oud qui lui donne un tout autre caractère.
Concernant ce dernier,je ne connais pas la version de Estée Lauder avec Amber Mystique,dont le flacon ressemble fort étrangement à celui de Asgharali.
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par Iridescente, le 2 août 2019 à 06:40
Si je cite Ambre Gris de Balmain, je suis grillée ?
Bon, alors, je relance d’un Akkad (qui l’emporte pour moi haut la main sur le Tom Ford au rayon encensé) et d’un Ambre Russe. J’aime qu’un ambré soit rempli d’odeurs propres à me faire oublier cette impression parasite de caoutchouc brûlé que j’y détecte trop souvent.
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par Nez inexpert, le 21 août 2019 à 00:06
Est-il mal vu d’apprécier Ambre gris de Balmain ?
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par Iridescente, le 21 août 2019 à 10:49
C’est que j’ai vu çà et là quelques commentaires un rien méprisants à son sujet, comme quoi il serait trop simple et linéaire et gnagnagna... M’en fous, na. Je suis complètement accro.
par fifi, le 16 avril 2019 à 15:37
Bonjour
J’arrive un peu tard mais je viens de découvrir Ambre sultan et je suis assez frappé de sa ressemblance avec Volutes de Diptyque, qu’en pensez vous ?
par IziaBlue, le 25 mai 2018 à 07:56
Une honte un massacre... Ce parfum qui était un bijou est devenu un jus banal .... sa facette ronde papier d Arménie a disparu , sa tenue est médiocre ... je le renifle et voilà on dirait ambre de réminiscence.... A ce prix là c est un vrai scandale ! Bien je crois que mon histoire d amour avec Lutens s arrete ici . Quelle tristesse...
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par Beer luc, le 25 mai 2018 à 11:09
Bonjour,je partage votre sentiment,et de plus,les nouveaux flacons de 100ml à 180.00€ ne vont pas arranger les choses.
Soyons honnêtes,si ce prix peut encore être de mise pour un excellent parfum,les Lutens deviennent la risée de l’art olfactif.
Je n’achète plus rien dans cette maison qui fut autrefois l’excellence de la niche à la Française.
Certe,il n’est pas le seul,d’autres ont également scié la branche sur laquelle ils était confortablement assis,tant pis !
par Noctys, le 22 janvier 2018 à 07:06
Je confirme la très décevante reformulation : il me reste un fond de fond d’une bouteille achetée en 2007 et le cru 2018 est non seulement BEAUCOUP moins tenace (4 pschitts là où je n’en faisais qu’un... et ça ne sent quasi pas) mais aussi beaucoup plus clair. Côté fragrance, le trait chaud/cosy a pratiquement disparu
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Bonjour, quelqu’un d’entre vous a-t-il testé le confit de parfum ambre sultan ?
Qu’elle différence avec le 50 ml d’aujourd’hui qui a bien perdu de sa superbe depuis longtemps. Merci.
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par Don SALLUSTE , le 26 février 2024 à 13:14
Bonjour. Entant qu’utilisateur fréquent de ce parfum, je continue à utiliser l’ancienne version mais j’ai aussi le 2X30 vapos noir (que je n’ai pas utilisé). J’aime beaucoup le confit de parfum et j’en ai 3 flacons d’avance. Beaucoup plus doux, sans l’amertume du Laurier, il est très agréable sur la peau. Je le trouve en revanche délirant au niveau du prix. Ce confit vous enveloppe de belle façon et vous pourrez alors mettre une touche de parfum pour l’accompagner.
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par Petrichor, le 27 février 2024 à 17:16
Non, le confit de parfum ne retrouve pas les facettes du "Ambre sultan" EDP d’avant. Mais il vaut le coup si on le trouve d’occasion.
Les confits de parfum vont dans 3 directions :
- Non, on ne retrouve pas la bonne version vintage de l’EDP de "Ambre sultan" (ou de "Chergui") dans la version "confit de parfum".
On ne retrouve pas le laurier, la myrte, et l’origan. On ne retrouve pas non plus l’effet de braise ardente, que ces herbes aromatiques apportaient comme constraste au fond ambré (vanille, ciste-labdanum).
Le fond de l’EDP a aussi, euh, "glissé", moins de benjoin, moins de bois de santal indien, bref moins de complexité ornementale.
Disons que l’EDP actuelle est un parfum différent, "Ambre sultan" a perdu beaucoup des caractères qui le distinguaient d’entre tous les ambres, mais disons que la version actuelle a l’avantage d’être plus facile à porter.
Et comme le dit Don SALLUSTE, ces herbes aromatiques ont commencé à vraiment disparaître avec la disparition de la version "vapo tout noir" de 2 x 30 millilitres, autour des années 2015.
- Oui, il y a un effort de qualité supplémentaire dans la version "confit de parfum".
Néanmoins la diffusion se rapproche de celle d’un parfum huileux, d’un attar, et on n’est pas du tout sur une concentration "extrait de parfum" :
on est sur un accord principal qui évolue peu (et donc un peu monocorde),
et qui se projette moins en 3D dans l’espace comme le fait un parfum alcoolique (et donc un rendu un peu plus plat).
Je n’ai pas encore testé de me servir des confits comme c’était prévu : le confit + l’edp + la toison
- Oui, les confits explorent une nouvelle direction.
Ambre sultan est très "caramel vanillé", et c’est bien joli.
On retrouve le penchant de la version EDP actuelle à remplacer les herbes aromatiques par de l’absolu foin (je trouve), des effets de pain toasté, et des bois de santal moins nobles.
(C’est comme si on avait greffé des parties de "Jeux de peau" et "Santal majuscule" sur le pauvre "Ambre sultan" EDP. Je ne l’ai pas senti à nouveau depuis 3 ans. Le contenu du flacon zellige est peut-être un peu mieux, c’est en tout cas ce que j’ai pensé de "La fille de Berlin").
Le confit a un peu de veltol (la molécule "barbe-à-papa" emblématique de la mode des gourmands).
Il est un tout petit peu noix de coco, et il a une micro trace de fruit sec.
Si vous aimez déjà "Ambre sultan" vintage ou l’edp actuelle, ça vaut le coup de tester ce confit, puis de se procurer le confit d’occasion. (genre avant inflation, j’aurais dit de les acheter autour de 75€ tout compris).
Néanmoins, si vous êtes hyperosmique aux boisés-ambrés (les molécules de synthèses), je trouve que le confit de "Chergui" a un boisé-ambré qui me tape sur les nerfs, et je pense que le confit de "Ambre sultan" en a un peu aussi.
(Le confit de parfum de "Chergui" fusionne l’EDP avec des caractères de "Arabie" : beaucoup de fruit sec, figue et datte séchées, et un gros boisé ambré. (je n’ai pas re vérifié) )
Les toison d’or sont toutes délicieuses, mais disparaissent très vites après l’application.
J’aime leur flacon au dégradé marron qu’on peu dévisser et réutiliser (ce n’est pas le cas des flacons des "confits de parfum"). Je n’ai pas encore vraiment chercher une astuce pour les faire tenir.
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par Des Esseintes, le 29 février 2024 à 12:39
Bonjour Barmassa,
Je n’ai pas testé ce confit-là, mais si vous souhaitez trouver un équivalent à Ambre Sultan du temps de sa splendeur (tel que je l’ai porté il y a plus de 20 ans), je ne saurais trop vous conseiller de découvrir L’Air du Désert Marocain d’Andy Tauer.
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par barmassa, le 1er mars 2024 à 12:10
Merci Des Esseintes, Don Salluste et Petrichor pour vos lumières, le mieux est de mettre le nez dessus mais pas facile de trouver un testeur...!
Ambré lumière de Molinard est aussi une belle alternative. Il y a beaucoup de parfums dont nous aurions dû faire des stocks il y a 20 ans.....!
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