Féminité du Bois

Name: Féminité du Bois
Brand: Serge Lutens
Rating: 3.88 (94 reviews)

Serge Lutens

Coup de cœur - Les Classiques

Marque : Serge Lutens
Année : 1992
Créé par : Christopher Sheldrake - Pierre Bourdon
Genre : Féminin
Famille : Boisée
Style : Chic - Opulent

Note des visiteurs :

(94 votes)

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294 avis

Boisé culte

par Jeanne Doré, le 22 juillet 2007

Premier parfum né sous l’impulsion créative de Serge Lutens, alors fraîchement nommé directeur artistique chez Shiseido, Féminité du Bois est un véritable chef-d’œuvre de la parfumerie moderne.

Son nom à lui seul évoque une histoire peu commune, mystérieuse et intrigante, loin de la tendance aquatique aseptisée et innocente de l’époque (L’Eau d’Issey, Escape, Parfum d’Eté..), et qui pourtant parle de lui-même : un boisé au féminin, tout simplement. Mais pas uniquement.

Le cèdre, véritable colonne vertébrale du parfum (il en contient 30%), est accompagné par un accord floral (violette, rose, fleur d’oranger), fruité (pêche, orange, prune), et intimement combiné à des épices (cannelle, cardamome, girofle) chaudes et sucrées. Le fond s’étend sur des notes suaves de miel, de cire et de muscs.

Ce monument d’harmonie et de sensualité, à la fois mystique et gourmand, complexe et évident, moderne et intemporel, ne sera jamais un grand succès commercial (heureusement !) mais plutôt une source d’inspiration.

Pierre Bourdon reprendra l’accord boisé fruité dans son Dolce Vita, en le rendant plus “commercial”.

Tam Dao de Diptyque est en quelque sorte la version santal, et plus unisexe. Enfin, ce parfum donnera le ton de la série des Salons du Palais Royal Shiseido, dirigée par Serge Lutens, qui prolongera cet esprit oriental et raffiné à travers des accords de matières premières nobles et rares, volontairement en décalage avec les tendances commerciales du moment.

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par gladys39, le 19 janvier 2022 à 12:09

Bonjour,

J’ai reçu mon decant

La tenue est pas mauvaise

Je l’apprécie.

Très beau parfum

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par Farnesiano, le 4 janvier 2022 à 13:58

Bonjour,
Féminité du Bois a selon moi perdu de sa profondeur, de sa superbe, de son aura, depuis quelques années. Je conserve précieusement mes deux flacons Shiseido dont l’un s’intitule joliment Eau timide. De l’original, on peut se consoler avec deux belles créations qui lui sont proches :
Dolce Vita, plus fleuri, plus lumineux, plus gai et surtout moins automnal.
Légèrement plus aromatique mais tout aussi boisé (cèdre en tête, santal, cyprès), Ardent des Parfums de la Bastide reprend un peu la trame de Féminité du Bois, la prune en moins. Plus épicé mais tout aussi enveloppant, voilà un parfum délicieux, à un prix nettement plus décent.

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par Mikouscha, le 20 avril 2023 à 15:26

Bonjour Farnesiano, je vous sollicite sur ce commentaire qui date un peu. Est-ce que l’Eau timide est une eau de toilette, ou s’agit-il d’une version moins concentrée ? La tenue est-elle bonne ? J’ai l’opportunité d’en acquérir un flacon et je me posais ces questions. Je vous remercie !

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par DOMfromBE, le 20 avril 2023 à 16:22

Bonjour,
L’eau timide était une concentration Cologne. Elle est sortie avec l’eau de parfum et le parfum au lancement vers 1992/93. Je vous souhaite qu’elle soit bien conservée pour en profiter.
Revenez nous en faire part.

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par Mikouscha, le 21 avril 2023 à 13:01

Merci beaucoup, je n’y manquerai pas !

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par Farnesiano, le 21 avril 2023 à 20:04

Bonsoir Mikouscha,
Je confirme la réponse avisée de DOMfromBe. L’Eau timide de FdB (100 ml) est bien plus légère que l’eau de parfum (50 ml), tenue et sillage ne sont pas au rendez-vous, rien de commun avec l’eau de parfum, irremplaçable à mes yeux. Je suis justement en train de comparer les deux versions sur chacun de mes poignets. Sur ma peau, l’odeur même semble différente : l’Eau timide développe gentiment le côté miel et cire d’abeille sur fond fleuri et boisé, c’est toujours beau mais 30 ans plus tard, ça nous paraît bien sage... quand l’Eau de Parfum, version Shiseido, fait exploser les épices, craquer le cèdre et confire une prune sombre et bien mûre. Révolutionnaire à l’époque, magistral et toujours inégalable aujourd’hui. Parfum automnal, mystérieux, velouté, envoûtant.
J’ignore à quel prix on vous propose cette Eau timide. Mais, je l’avoue, même passé, le parfum n’en demeure pas moins reposer dans un flacon magnifique, à condition qu’il ne soit pas trop entamé, ni griffé.
Dans la veine de FdB, je vous conseille :
Dolce Vita de Dior, à la fois plus lumineux et plus féminin, moins prune, plus pêche et abricot, sur superbe fond boisé (il y a encore deux ou trois ans, la formulation était fidèle à l’originale). Création de Pierre Bourdon également.
ainsi que Ardent des Parfums de la Bastide (excellent rapport qualité/prix.)
Bon week-end !

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par Mikouscha, le 28 avril 2023 à 08:56

Bonjour Farnesiano, merci beaucoup pour ce retour et ces conseils !
J’avais trouvé l’Eau timide neuve à 130 euros sur ebay mais finalement la transaction n’a pas fonctionné pour je ne sais quel problème du vendeur. Je demeure en quête !

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par DOMfromBE, le 28 avril 2023 à 10:33

Hello
La recherche du Graal, du vintage, est un chemin difficile.
J’ai acheté récemment un Shalimar de vingt ans, impossible à porter. Je me console avec le flacon, un des rares rechargeables à m’avoir échappé.
Trouver un vintage portable... Le rêve... Mais pour combien de temps si ce parfum devient votre signature régulière...
Essayez la version actuelle, et Dolce Vita de Dior, cousin contemporain et toujours disponible.
Je pense que vous allez juste risquer de créer moins de frustrations.
Bonnes recherches.

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par Petrichor, le 29 avril 2023 à 01:53

C’est peut-être mieux que l’achat ait échoué.
Je ne sais plus si j’ai pu tester "l’eau timide". Sur cette concentration, et sur les versions légères des 1ers Serge Lutens, je fais peser le soupçon que Shiseido les destinait au marché japonais.
Au Japon, les femmes sont incitées à choisir des parfums très très très légers.

J’ai pu sentir un extrait de "Murasaki" (une rose fluette, un peu mauve (damascones et damascenones) et au fond un peu poudré (tonka ?)), ou la cologne pour homme "Tactics" (un "Eau sauvage" avec des facette de gazon et de lait, un peu "thé aux brindilles"), il faut un microscope et des pincettes pour les apprécier.

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par Mikouscha, le 29 avril 2023 à 10:26

Merci Dom et Petrichor pour vos réponses. J’ai acquis des vintage de Dior qui sont des merveilles en très bon état.
Ma mère a féminité du bois avec l’étiquette beige que je trouvais magnifique quand je l’avais découvert. Il y a quelques mois j’avais fait un test rapide (parmi plein d’autres parfums donc pas optimal) de la version actuelle en boutique, je l’avais trouvé beau mais je n’avais pas eu la même émotion. Je reste en quête et vous tiens au courant si jamais je trouve la version shiseido !

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par Petrichor, le 30 avril 2023 à 00:17

La version originale de "Féminité du bois" en EDP est plus riche et plus synthétique à la fois. En soit, elle n’est pas meilleure ou plus facile à porter.
Ça peut valoir le coup de racheter une miniature de 4ml pour pas cher, et de s’en faire une idée. Autrement, les flacons bulbeux de Shiseido font l’objet d’une spéculation. Les vendeurs abusent pour des flacons de 50ml entamés.

Les aspects plutôt positifs de l’original :
L’original est plus fort, plus riche. Il est plus "tout", il pétarade.
Il y a plus de violette et d’effet de rose au début, plus d’épices et d’ambres, et la part de facettes baumées a un effet un peu plus cosmétique.

Quand Serge Lutens l’a fait renaître sous son nom, il s’est vanté d’avoir gommé ce qu’il jugeait comme des excès.
Bon... il a aussi cherché à contrer les nouvelles restrictions européennes sur les allergènes. (Il s’agit probablement du cinnamaldehyde, celui de synthèse et celui de la cannelle, et l’eugénol, celui de synthèse et celui du clou de girofle)

En aspects plutôt négatifs :
. La dose de cannelle donne parfois un effet "Coca-cola" au début, avec la note hespéridée (linalool) et les notes ambrées du fond. C’est fugace et je trouve ça rigolo.
. La fragrance est comme plus dissipée, moins concentrée sur les messages qu’elle veut délivrer. Et les aspects artificieux ressortent.
. Il y a plus d’iso-E-super, et je suis hyper-osmique à certaines versions de ce cocktail d’isomères. La plupart des gens ne détecte pas son odeur, ils perçoivent son effet. *

* Son odeur est celle d’un cèdre très dilué. Il est comme un voile nacré et gris-huître jeté sur la composition, avec des tonalités marines. Son effet est de faire pétiller les premières seconde, de charpenter toute l’évolution, et d’apporter un effet de propulsion, presque un effet 3D -le Graal-.
Les compositeurs et compositrices ont donc eu du mal à résister à son utilisation en surdose. C’est devenu un tic de composition des années 90 2000. Mais vu les doses utilisées en parfumerie, et selon la version dont on s’approvisionne, il devient franchement râpeux quand on le détecte. Il me gâche complètement certains parfums, que j’ai fait l’erreur d’acheter. Il devient une odeur pénible qui recouvre les deux tiers de leur évolution.

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par gladys39, le 3 janvier 2022 à 14:53

Bonjour, j’aimerais avoir ce parfum. Tient il bien. Au plaisir

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par DOMfromBE, le 3 janvier 2022 à 15:22

Bonjour
Déjà en version Shiseido, heureusement qu’une crème pour le corps a existé plus longtemps que la version parfum.
La tenue, chez Lulu, est régulièrement épinglée comme un problème.
J’ai abandonné la marque.

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par Petrichor, le 4 janvier 2022 à 10:58

(Si vous voulez lire en diagonale, je résume l’idée principale dans la 1ère phrase de chaque paragraphe)

Je ne sais pas.
Il y a beaucoup de parfum Lutens que j’ai fini par avoir, que j’admire, mais que je ne porte pas. Par mimétisme, beaucoup de gens disent du bien de "féminité du bois", mais ne l’ont pas forcément accessoirisé -dosé- pour le porter.

Par contre, les mainstreams ont baissé en qualité chez Lutens, sur la période 2015 - 2000 (grosso modo).
Ce n’est pas juste une question de reformulation pour des raisons d’allergène, c’est aussi une sensation personnelle de budget moins élevé dans le contenu.
Et c’était étonnant, venant de parfums ambrés, chez les nouveaux Lutens comme les classiques. (Et étonnant de la part de Lutens, tout court).
La création d’un format mainstream 100ml n’était pas qu’à notre avantage, vis-à-vis de cette sensation de dilution.

J’ai l’impression que les flacons qui sont vendus en réseaux exclusifs ont de meilleurs ingrédients.
Je compare actuellement "Fille de berlin" en EDP normal et EDP en flacon zellige, et la version zellige (réseau exclusif) a de meilleures roses.
Je compare aussi les versions "toison d’or" (cologne pour cheveux) "confit" (gel parfumé préparatoire) et EDP normale de "Ambre sultan", "Chergui", et "Fille de berlin". Et j’aime mieux les "toison d’or" que les EDP normales.
(La couche du diable, Fils de joie, La dompteuse encagée, La proie pour l’ombre, les toison d’or : il y a du mieux chez lutens)

Donc, mes conseils sont :
1° Quantité > qualité, choisir les 100ml du mainstream
Testez-le bien. (je le répète, les critiques l’admirent, et ne le porte pas forcément, et certaines versions étaient lourdes sur l’iso-E-super) Si vous l’aimez, et si vous trouvez le bon dosage pour la bonne rémanence, prenez-le ! :)
C’est un avantage d’avoir le gros format de 100ml. Et le réseau mainstream (gallerie lafayette) permet d’avoir -20% -30% lors des soldes (et parfois plus sur d’anciens stocks). Pareil sur internet et sur les sites de seconde main.

2° Qualité > quantité, attendre que la version anniversaire des 30 ans sorte en exclusif
J’ai vu passer des flacons qui allait fêter les 30 ans de sa création. Donc 1992... 2022. Le site officiel fait parfois -20% à la rentrée (septembre), parfois au hasard du calendrier, et peut-être durant les prochaines soldes d’hivers.

3° Le semi-vintage : les versions en vapo tout noir était encore bien.
Je les cite, car elles sont faciles à identifier, et car l’étui métallique conserve bien les parfums. (Mais elles sont devenue dure à trouver). (Les versions shiseido était plus "ambre coca-cola" au début, parfois, plus floral, et plus lourde sur l’iso-E-super.)

4° Un autre parfum au cèdre ? (ex : cèdre sambac d’hermès) Attendre et explorer davantage ?
En surdosant "féminité du bois" pour le faire tenir, peut-être qu’on finit par ne sentir que le cèdre. Donc autant élargir son choix. Il y a beaucoup de parfum avec cette note, de nos jours, à commencer par l’offre de Serge Lutens.
"Bois de violette" (bois de rose) ; "Chêne" (accord sourd avec du castoreum) ; "bois et musc" "bois et fruit" ; "Arabie", "El attarine"...
(cf supra, explorez, puis surveiller les périodes de soldes du site officiel)
"Iris silver mist" n’a pas les bois, mais a la violette irisé et le vrai iris.
J’ai cherché des mainstreams : cèdre + ambre cannelle + violette à faux et vrai iris + prune de parfumerie
Outre "Dolce vita", "Dior homme intense" est encore bien : iris, cèdre, myrrhe et vanille, effet crumble au pomme
En ambre cannelle coca-cola : "Cinnabar" de Lauder
Autrement, "Femme" de rochas (mais il manque de cèdre)
En niche, peut-être "Mon parfum chérie EDP" de Goutal. Il est écœurant au début, mais a en commun : violette iris prune, un fond boisé (cette fois de patchouli), et un caractère enveloppant.
"Cèdre sambac" est ce qui se rapproche le plus du "féminité du bois original" (surdose de cèdre, iso E super dosé trop fort pour moi, violette, adieu la prune, bonjour le jasmin). Sur paris, les stands offrent souvent un échantillon de 3,5ml pour se décider, c’est l’idéal. Appelez-moi "Radin des bois" :)

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par Mikouscha, le 28 avril 2023 à 09:01

Bonjour Petrichor,
Avez-vous pu tester la version anniversaire des 30 ans et était-elle de meilleur qualité que la version EDP courante ?
Je vous remercie

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par Petrichor, le 29 avril 2023 à 01:34

Coucou Mikouscha :)

Oui, j’ai trouvé la version "30 ans" de "Féminité du bois" subtilement meilleure que les 1ères rééditions sous Serge Lutens. (C’est le flacon de 50ml avec la silhouette féminine qui fume).

Je conseille vraiment la peau comme support.
Après 2 essais enchanteurs sur la peau, j’ai constaté que, sur le tissu, "FdB" rendait mal. J’ai aussi constaté que les 1ères rééditions (logo arcade, et vapo tout noir) étaient meilleures que dans mon souvenir, et très très proche de cette version des "30 ans". Dans mon souvenir, je trouvais que ces versions sentaient "un lieu", genre un temple, plutôt qu’une odeur qui se marie bien à la chaleur humaine.

Je n’ai pas de flacon de la période 2015-2000 pour tester à nouveau.
C’est dommage, car je ne peux pas recommander les flacons de 100ml (et la bonne affaire que ça peut représenter). Durant cette période, j’ai trouvé que les mainstreams de Lutens avaient beaucoup baissés. J’ai acheté d’occasion mes 2 flacons "30 ans" sur Vinted, car je ne pouvais pas me déplacer. Merci à celles et ceux qui les ont vendu ! :)

Le tissu semble renforcer à l’excès le cèdre, et sa présence écrase alors la composition, la rendant trop boisée, sèche, au détriments des accords prévus. Ça me prive de mon moyen favori pour amplifier un sillage, le tissu des manches. Mais en utilisant bien la surface de peau de mes avant-bras, le sillage est déjà bon.

Sur la peau j’obtiens une sublime odeur de cannelle en bocal. C’est un souvenir d’adolescence : le bocal avait une facette veloutée, presque baumée d’iris et florale de rose, ronde douce et chaude. Bref, c’était très quintessentiellement féminin.
(Mais en utilisant les mêmes bâtons de cannelle, le résultat était frustrant : rapeux et sec. Peut-être que les bâtons était rescapé d’un kit à épices, imprégné de clou de girofle, cumin, baie rose, laurier et poivre. Et peut-être que le bocal avait contenu autre chose avant : dragée vanillée, bonbon à la violette, anis de Flavigny ?)

Donc la différence est subtile, mais je pense bien que cette version 30 ans réussie un peu mieux ses approvisionnement, ses dosages, et l’enchaînement de ses accords dans le temps dans un joli legato.
Le cèdre y est un peu plus chaud, "bleuté", et caressant, la cannelle pétille un peu plus, et le parfum me semble un peu plus baumé en son coeur.
(Vrai résines, vrai noblesse des bois, vrai iris, ou effet irisé des violettes de synthèse seules ?).
Je viens de remettre le nez dessus, la facette violette du début y est très réussie aussi : on est entre la violette "bonbon dur" et la violette florale, renforcée à l’anthranylate de méthyle * et d’une facette presque tannique de rose rouge **.
* (molécule de synthèse à facette de "raisin synthétique" alimentaire, mais aussi marqueur de l’absolu fleur d’oranger et d’autres extraits de fleurs blanches)
** (même doute entre d’une part le "tout synthétique", et d’autre part une petite touche d’extrait naturel en plus, dit autrement entre "damascone et damacénones" et une infime inflexion d’huile essentielle de rose turque)
(Ces améliorations subtiles rejoignent mon impression sur "La fille de Berlin" en flacon zellige. Les notes de têtes ont un bonus d’orchestration, d’éclat de scintillement et de respiration, et font un peu mieux que ce à quoi l’edp normale m’avait habitué. Je regrette de ne pas avoir senti la version zellige de "Fleur d’oranger" et "Ambre sultan".)

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par Mikouscha, le 29 avril 2023 à 10:22

Je vous remercie très chaleureusement pour vos commentaires éclairés et fouillés, et pour le test actualisé que vous avez fait pour l’occasion !
Il y a pas mal de versions 30 ans sur vinted à prix raisonnable, je vais en profiter !

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par Voltairesurlelac, le 8 décembre 2020 à 14:26

Oui ce parfum est cultissime. Unique.
Je l’aime en automne. Il est sophistiqué mais tendre à la fois.
Le Lutens emblématique, bien que mes Lutens préféres soient un bois sépia, Chypre rouge, et Encens et lavande

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par nezquick, le 7 décembre 2020 à 17:33

Féminité du bois plaît unaninement ou presque.
Pour ma part c’est un véritable coup de coeur sur peau surtout . Car les notes boisées se révèlent et se diffusent en dominant la prune un peu sirupeuse et le gingembre rapeux . Une merveille . Un véritable confort pour mes narrines . Il n’a aucun sillage mais pour ma part c’est pas un critère très important .

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par nezquick, le 15 novembre 2020 à 22:39

Plusieurs parfum me rappel feminité du bois mais aucun ne me procure le confort que celui-ci m’apporte . J’aime enormement l’association santal cedre . Et c’est assez rare . Je vois souvent le santal avec du patchouli ou avec du vetiver mais rarement avec du cèdre et dominant en plus de celà. Le musc le miel la prune et toutes ces petites fleurs arrondissent le cèdre et evitent l’effet bois qui pique . Je le trouve même poudré par moment suivant la saison . Ma lessive pour la laine ( mir) sent très similaire.

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par Chanel_5, le 26 décembre 2018 à 14:14

A la recherche d’un beau parfum à offrir à ma mėre pour son prochain anniversaire, je suis tombée sur la description de celui-ci et je me suis dit que il pourrait parfaitement lui convenir. Elle adore les parfums boisés en ce moment, comme l’eau des merveilles de Hermès. Seulement j’ai lu des commentaires à propos de Féminité du bois sur d’autres sites, il semblerait qu’il ait été reformulé et soit très décevant désormais. Si certains pourraient me donner des avis en plus sur la version actuelle, je suis preneuse. Confirmez-vous ou infirmez-vous ? Est-ce une réinterprétation réussie et assez fidèle finalement, ou une catastrophe ?

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par Duolog, le 26 décembre 2018 à 15:40

J’ai eu l’occasion de le re sentir n boutique il n’y a pas si longtemps, un peu rapidement peut-être, et je l’ai trouvé très bien, égal à lui-même. C’est curieux ces remarques... Si chez Lutens ils se mettaient à affadir "Féminité", ils ruineraient vraiment l’édifice sur lequel leur nouveau château de carte se construit... J’espère qu’ils ne sont pas bêtes à ce point là chez Shiseido ! Cela dit, la meilleure chose à faire est sans doute d’aller le sentir vous même pour vous faire une idée. D’autant plus que Féminité du bois , avec son cèdre fleuri et ses fruits secs est très différent de l’Eau des merveilles de Hermès et de sa note d’ambre gris et d’orange salée.

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par Garance, le 26 décembre 2018 à 16:48

Féminité du Bois reste pour moi dans sa version actuelle un très beau parfum, original et en même temps facile à porter. En revanche, la tenue est bien moins bonne qu’il y a quelques années... et le sillage est je trouve inexistant.

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par DOMfromBE, le 26 décembre 2018 à 19:12

Je vous rejoins, Garance, FDB a beaucoup perdu en passant de Shiseido (flacon prune) à Lutens (flacon export). Et cela s’applique aussi à Ambre Sultan. J’ai vraiment une appréhension à racheter Cuir Mauresque ou Bornéo 1834 depuis qu’ils sont passés dans la collectio Gratte-Ciel pour 290€/100ml...

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par Fraudeuse , le 26 décembre 2018 à 20:45

J’ai des échantillons du nouveau Bornéo gratte-ciel, il a pas changé. J’ai également le nouveau gratte-ciel de Louve, il a même été amélioré, plus équilibré, moins overdose de sucre mais très liqueur de cerise, ce que j’aime, tenue extraordinaire.
Bonne surprise également dans la Collection Noire avec Datura Noir (un brin plus floral moins gourmand) et Nuit de Cellophane (note shampooing en retrait et osmanthus renforcée, excellente rémanence), par contre déception pour Fleurs d’Oranger (plat, moins épicé). Quant à La Fille de Berlin, si l’original était civet en fond, le nouveau est très musc. J’aime les deux, l’actuel est plus sensuel.

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par Farnesiano, le 26 décembre 2018 à 21:05

" Sillage inexistant ". Absolument d’accord, Garance. Autrefois FdB remplissait la pièce, sans l’envahir vulgairement. Aujourd’hui hélas, on doit le chercher auprès de celui/celle qui le porte... Je le trouve toujours beau mais peut-être plus commun et moins singulier, en tout cas moins troublant, et sans doute moins mystérieux. Peut-être aussi me suis-je un peu lassé des boisés féminins. Les cèdres ne manquent pas mais pour retrouver une belle prune, je retourne soit à mes vieux flacons Shiseido ou à Mon Parfum chéri d’Annick Goutal. Et là, ça dégage !

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par poivre rose, le 6 décembre 2018 à 21:22

C’est fou je redécouvre ce parfum seulement ce soir, grâce à un échantillon obtenu lors de l’acquisition (une folie mais je ne pouvais plus résister !!) de Cuir mauresque il y a quelques mois. J’avais un souvenir marquant de Shiseido dont j’avais la miniature (la bouteille était si jolie) il y a bien longtemps, mais je n’ai pas eu la curiosité d’aller le sentir à nouveau depuis les années 90 !! Quelle erreur d’avoir tant attendu, car je ne peux plus détacher le nez de mon poignet, je le trouve absolument magnifique pour tout dire.... Les notes fortement épicées des premières minutes m’ont légèrement gênée (je ne sais exactement si c’est une épice en particulier ou le mélange d’entre elles, mais je retrouve cette ’gêne’ dans plusieurs Lutens), mais ensuite elles se fondent miraculeusement avec le reste et l’ensemble s’orchestre dans une harmonie parfaite. Un pur délice olfactif.

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par Farnesiano, le 1er décembre 2018 à 18:16

En alternative à Féminité du Bois assez cher, on peut se tourner vers des parfums proches, tels que Dolce Vita de Dior, plus fleuri, ensoleillé et souriant, ou Ardent des Parfums de la Bastide, petit chef-d’œuvre boisé et d’une chaleur voluptueusement enveloppante ou encore vers le plus masculin Fumo di Oppio d’Erbario Toscano au prix franchement acceptable. À bon entendeur...

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par Hanounaa, le 30 novembre 2018 à 22:40

Il faut que je reteste ce parfum. La première fois, je n’ai senti que du bois :/

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