Ninfeo Mio

Il fallait bien que quelqu’un ne l’aime pas ^_^ .
 

Agréable surprise au début... j’ai franchement craqué pour le coté verdure, très "nature" à la façon des agrumes dans l’eau d’Hadrien. J’ai bien cru un instant que ce Ninfeo Mio serait le premier Goutal de ma collection.

Cela a duré quelques minutes... une heure tout au plus, avant que le coté figue/amande/sucré ne ressurgisse en force, écrasant la verdure et la fraicheur qui allait avec. Il finit sur ma peau en une horreur suave, crémeuse et écœurante au possible ! Beurk !

Grosse déception vu les merveilles que l’accord de tête promettait.

Jeanne et les autres, par mon incapacité à dormir, le fruit de mes vagabondages nocturnes m’a appris que Annick Goutal sortirait en septembre un nouveau féminin : Rose Splendide, un accord alliant la rose centifolia bien sûr mais aussi des muscs et une note verte... Affaire à suivre !!

Vive l’odorat !

Méthanie, je suis émue de vous avoir émue !

Julita, Clochette, Jicky, Idepont, nous sommes tous tombés dans le piège de cette figue fatale !

En tout cas, pour les Parisiens, préparez-vous à aller gambader dans le carré d’herbe que vous aurez trouvé, ce week-end le soleil revient ! (c’était une prévision meteo offerte par auparfum ;)

Et mais moi maintenant je l’adore ! Quelle adicction !

Ce fond velouté, d’une rondeur quasi-parfaite, entre le fruit riche et velouté de la figue et la puissance de la feuille de tomate, tout en gardant un certain aspect sec comme le cèdre... !!!

Je suis fan, inconditionnel... Ninfeo Mio...

@Phoebus : Etre plongé dans un hamac en portant Ninfeo Mio.... ;)

Ca faisant longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de coeur pour un parfum ! Je ne sais pas ce que celui-ci a reveillé en moi mais j’en ai eu les larmes aux yeux. J’adore la figue, mais j’ai toujours peur d’être écouerée, donc je n’ai jamais osé acheter Phylosikos de dyptique bien que j’adore son odeur (j’ai quand même acheté la bougie :) ).

Ninfeo Mio sent aussi le "vert" c’est à dire pour moi, parisienne pur jus, le jardin de ma grand mère en Bretagne et donc les vacances. Alors en ce mois de juin au temps mitigé, alors qu’il n’est pas certain que j’ai une seule semaine de vacances cet été, cet odeur que Jeanne décrit par cette phrase "aller courir dans un jardin ensoleillé, peu importe qu’il soit en Italie ou ailleurs, pourvu que l’été arrive vite !" m’a fait monté les larmes aux yeux !

Ninfeo Mio a releguer en qq secondes tous mes parfums préférés au rang de "second best". Une révélation, rien de moins !

Et bien, j’en suis aussi tombée amoureuse....Du caractère, plus mysterieux que l’Eau d’Hadrien avec sa figue ; plus de tenue aussi.J’espère me l’offrir bientôt ;je me contente de mon Premier Figuier.. ;qui me plait aussi beaucoup !

Première déception chez Annick Goutal...

...Mais je pense que Ninfeo Mio (le premier parfum de la gamme dont j’ai entendu parler et qui m’a ouvert à la marque) m’a été tellement idéalisé qu’au final, il ne pouvait pas combler mes espérances sur le poignet. Dans un sens, c’est ma faute, je n’aurais pas dû m’emballer sur quelque chose que je n’avais pas encore sentis.

Il est estival, sans nul doute : ça sent bon le figuier dans les notes de tête (encore que j’ai déjà sentit un figuier chez mes oncles en Italie et...c’est le jour et la nuit, un vrai figuier sent beaucoup plus fort plus épicé et surtout un chouilla plus sucré, mais il parait que la figue, en parfumerie, devient écœurante si on l’enrobe trop de glucose alors on va dire que le figuier n’est pas encore mûr et ça ira...). Au final, ça m’évoque plus les feuilles de tomates, comme Jeanne, mais c’est une image qui reste tout à fait dans le thème de l’été alors ça va.

En lisant les descriptions, je me préparais à froncer du nez dans les notes de tête et à sourire pour les notes de cœur mais c’est l’inverse qui s’est produit. J’ai été enchanté par l’explosion aromatique du démarrage (qui évoque très joliment l’air sec et finement piquant/aromatisé qu’on respire dans la garrigue) et passablement déçu par l’aspect plus proche du fruit (parce que la figue fait partie de mes fruits favoris et que donc, je me permet d’être un minimum exigeant). D’autant plus que c’est à partir de là que la tenue trébuche et tente misérablement de se remettre sur pieds jusqu’à son dernier soupir...Et ninfeo mio, le jardin mystique des hespérides, est mort sur mon poignet en un simple accord feuille de tomates. Ca casse le mythe.

Il a quand même fallut que j’aille le sentir ce Ninfeo Moi, et que je l’achète. (Merci Jeanne, grâce à votre site, je suis encore plus fauché qu’avant, certes, mais surtout en pleine allégresse…)
Et ce fut l’occasion d’une rencontre mémorable, une vraie madeleine de Proust.

L’effet ne fut pas immédiat.

Oui, il y a bien sur moi, ce beau départ citronné (qui devient assez vite limonade), la figue etc. je ne détaille pas puisque Jeanne et les autres l’ont fait mieux que je ne pourrais le faire…

Et puis, l’entrée dans le vert. Et me revoilà, enfant, allant jouer avec mes cousins dans un jardin abandonné tout proche de celui de ma grand -mère auquel on accédait par une petite porte dérobée après avoir longé un mur haut et délabré. Ce jardin était emplis de mauvaises herbes, d’ombellifères, d’orties, et de hauts arbres qui le maintenaient dans une ombres constante et humide, percée par de minces rayons de soleil, verdis, qui jouaient dans l’air et faisaient de petites flaques lumineuse sur le sol. Nous allions là chercher la fraicheur et l’aventure dans une atmosphère pleine de l’odeur des tiges vertes, à la fois cinglante et un peu sucrée.

Annick Goutal m’a rendu ce jardin. Et j’en suis très heureux. Et j’ai un vrai coup de foudre. (vous commenciez à vous en doutez, je parie)
Et pour en revenir à ce qui s’est dit plus haut, peu importe vraiment que pour certains gardiens du temple ce ne soit pas un chef d’œuvre mais un ratage complet, je m’en fiche, c‘est une belle réussite comme j‘en vois trop peu, un vrai coup de cœur. Je l’aime !

C’est sûr, Ninfeo Mio, à côté de Tommy Girl ou Beyond Paradise, on ne peut même pas comparer ! Et puis la preuve que c’est un mauvais parfum, tout le monde le déteste ;)

Non, sans plaisanter, Lucas Turin est un personnage incontournable, il sait très bien écrire sur les parfums, il constitue bien sûr une certaine référence en la matière, mais qu’il soit fâché contre Isabelle Doyen ne regarde que lui, il faut parfois savoir prendre un peu de recul avec certaines de ses positions.

un parfum aussi rate qu’Un Matin d’Orage (lire la tres mauvaise critique negative de Luca Turin).