Samsara
Guerlain
Les Classiques
- Marque : Guerlain
- Année : 1989
- Créé par : Jean-Paul Guerlain
- Genre : Féminin
- Famille : Ambrée
- Style : Opulent
Le pour et le contre
par Jeanne Doré - Aurélien Caillault (PoisonFlower), le 8 novembre 2008
Une fois n’est pas coutume, vous aurez droit à deux avis pour ce parfum ! Un de nos fidèles internautes, PoisonFlower, s’est prêté au jeu de l’écriture et nous livre sa vision de Samsara, qui diffère quelque peu de celle de Jeanne... Et vous, vous en pensez quoi ?
L’avis de PoisonFlower
[Highway to Nirvana]
Samsara, ce fut mon passeport pour la galaxie Guerlain, un sésame sous la forme de la première publicité du parfum, découverte vers 1990/1991 au hasard de recherches d’images dans des magazines pour le cours d’arts plastiques.
D’emblée, tout m’a attiré dans ce que proposait la marque au travers de ce visuel.
Déjà, le nom Guerlain résonnait dans mon esprit comme un synonyme de distinction suprême et de bon goût.
Et puis il y avait ce slogan mystique, "A l’aube du troisième millénaire, la femme se réincarne en Guerlain", aussi intrigant que le nom du parfum aux sonorités venues d’ailleurs.
Enfin, il y avait cette femme à la beauté et à l’allure sereines, derrière laquelle on pouvait deviner les tentures d’un palais oriental. A la manière d’une offrande, elle tenait entre ses mains le précieux flacon. Sa robe drapée, aussi luxueuse qu’imposante, était en outre tellement mise en avant que je me suis demandé un certain temps si Guerlain, en plus d’être parfumeur, n’était pas également une marque de haute-couture !
Je n’ai respiré Samsara que deux ou trois ans plus tard grâce à la miniature d’extrait. Et là, dans la continuité de ce que la publicité m’avait fait ressentir, j’ai été subjugué. De ce petit flacon émanait en effet une fragrance suave et envoûtante de fleur exotique et précieuse...
Le départ hespéridé se distingue de celui des classiques de Guerlain en ce sens que les agrumes sont moins là pour distiller leur fraîcheur que pour empêcher quelques instants le reste de la composition d’exploser, car on entre rapidement dans le vif du sujet et le parfum reste quasi le même du début à la fin de son évolution.
Après les notes de tête, tout arrive donc très vite, cœur et fond semblant entremêlés : les fleurs capiteuses (jasmin, ylang-ylang) ourlées discrètement d’une note verte, les notes poudrées, balsamiques (vanille, iris, benjoin, fève tonka), le tout dominé par le bois de santal qui procure à l’ensemble une senteur onctueuse aux relents de lait de coco et de caramel.
Tout cela fait de Samsara un oriental d’excellente facture, chaleureux, puissant, avec un sillage et une tenue à toute épreuve, et lui permet de s’inscrire sans mal dans la plus pure tradition Guerlain avec ses accents poudrés et vanillés. Tradition qu’il renouvelle toutefois en mettant à l’honneur le santal, ce qui annonce les notes boisées féminines et sensuelles des années 90 de parfums comme Féminité du Bois, Angel ou Dolce Vita, avec en contrepoint des notes imposantes de fleurs blanches, jasmin en tête.
A certains égards, Samsara me fait aussi penser à deux orientaux marquants des années 80 : sa facette florale et poudrée m’évoque ainsi l’aspect fleur exotique et entêtante de Loulou, tandis que son murmure vert me rappelle quelque peu Must.
En 1989, j’imagine que le pari avec Samsara a été pour Guerlain de proposer un nouveau grand féminin capable de rivaliser avec la popularité de Shalimar et de renouer avec le succès après une série d’échecs ou semi-échecs commerciaux pour les parfums sortis après Chamade (1969).
Pour ce faire, Jean-Paul Guerlain a donc en quelque sorte mis au goût du jour la recette orientale inaugurée par son grand-père, Jacques Guerlain, pour donner naissance à une composition aussi voluptueuse et opulente que Shalimar, mais que je trouve en même temps plus douce et nuancée, qui soit capable de séduire aussi bien les fans du parfum de 1925 que celles qui pourraient le trouver "too much". Car si Shalimar, c’est un peu le grand jeu selon Guerlain (ne s’agit-il en effet pas de "s’afficher Shalimar", comme le proclamait la publicité dans les années 80 ?), Samsara constitue une alternative moins ouvertement séductrice. En cela, la publicité dont je parlais plus haut, qui montrait une féminité affirmée mais sage, était une parfaite illustration du parfum et de celles qu’il est censé attirer.
Samsara est parfois considéré avec une pointe de dédain par certains inconditionnels de Guerlain, car il fut le premier parfum de la marque à être lancé à l’aide du marketing. Pourtant, le travail d’élaboration d’une imagerie accompli fut exemplaire. La communication, le flacon, le nom, tout était très cohérent et prolongeait admirablement la fragrance et l’histoire du célèbre parfumeur.
Le mot "Samsara", qui vient du sanscrit et désigne le cycle des naissances et des renaissances menant normalement au Nirvana, est ainsi une référence implicite à Shalimar, qui avait déjà emprunté son nom à cette langue.
Et si l’Inde est la toile de fond de l’éternel best-seller de Guerlain, Samsara poursuit quant à lui le voyage jusqu’au Cambodge, comme en témoigne son très beau flacon, dont les courbes sont inspirées d’une statue khmère exposée au Musée Guimet à Paris et dont la teinte rouge sombre symbolise l’Orient.
Avec son concept empreint de spiritualité et de plénitude, Samsara annonçait en fait la décennie suivante et le retour à des valeurs moins superficielles et matérialistes que celles véhiculées dans les années 80, valeurs que Trésor a été l’un des premiers parfums de luxe à mettre en scène dès 1990.
Que retenir de Samsara au final ? Qu’il s’agit d’un grand oriental ET d’un grand Guerlain. Les années passant, j’espère qu’il accédera enfin au statut de parfum culte. Dommage en tout cas que la marque ait cessé d’en faire toute promotion depuis plusieurs années, car tout en étant très Guerlain, il est tout à fait accessible et susceptible de séduire un large éventail de femmes...
L’avis de Jeanne
[Sacré santal]
Jusqu’en 1989, Guerlain était une maison qui fonctionnait encore “à l’ancienne”. Si lorsque le parfumeur créait un parfum, on le trouvait bon, on lui trouvait un nom et un flacon, on le mettait sur le marché, s’il marchait, tant mieux, et sinon, on le retirait des ventes.
Compte tenu de la concurrence accrue et l’internationalisation de la parfumerie en cette fin des années 80, Guerlain fit pour la première fois la démarche inverse, aujourd’hui généralisée pour la plupart des grandes marques (hélas !) : le marketing définit le concept de Samsara, basé sur une envie du moment d’exotisme et de spiritualité inspirée du sud-est asiatique, et Jean-Paul Guerlain dut interpréter cette image en parfum. Ce fut également la première fois que le parfumeur maison fut mis en compétition avec d’autres parfumeurs externes, afin de le motiver à faire le meilleur parfum !
Ce sont deux matières d’origine asiatique et considérées là-bas comme sacrées qui furent choisies pour former le squelette du parfum : le santal, bois crémeux et fumé, utilisé ici en surdose, et le jasmin, fleur exotique, opulente et sensuelle. Ce duo, qui constitue la véritable empreinte olfactive du parfum, s’accompagne toutefois de quelques notes de rose, de narcisse, d’iris, de fève tonka et de vanille. Cette touche de “guerlinade” est ici apportée de façon si extrêmement discrète que Samsara n’est souvent pas considéré comme dans la lignée des “vrais” Guerlain, et je partage plutôt cet avis.
Avec sa vocation de vouloir plaire dans tous les pays, à d’autres femmes que les adeptes de Shalimar ou de L’Heure bleue, Samsara représente exactement ce que Guerlain voulait qu’il soit : un produit à la mode, donc démodable, olfactivement imposant et monolithique, au succès international et qui fit entrer la marque dans la nouvelle ère de la parfumerie, soumise corps et âme au roi marketing.
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par mitsouko, le 10 novembre 2010 à 10:21
Samsara. Je l’ai porté il y a cinq ans.
Un cadeau de mon mari, suite aux conseils d’une vendeuse (et puis je suis boudhiste, alors forcément petit clin d’oeil en passant...).Je l’aimais bien et ma fille l’adore littéralement. Mais il lui manquait un petit quelque chose pour que je succombe totalement.
Et puis récemment, suite à l’avis très enthousiaste de Jicky, je m’y suis replongée et là j’ai été charmée. Il me semblait différent, plus rond, plus moelleux, je ne saurais vous l’expliquer clairement.
Je me suis demandée si mon edt n’avait pas évolué, peut-être concentrée avec le temps. J’ai donc testé l’edp à la première occasion et effectivement mon edt se rapproche de l’edp maintenant. Mais comment dire, l’edp est carrément top. Wouaouh quoi !
Et je trouve le fond très Guerlain comme je l’aime, il est sensuel mais tout en douceur, en rondeur caline dans laquelle il fait bon se lover.
par Améthyste, le 1er juin 2010 à 23:05
Je lui met 2 pour l’instant car je l’ai senti vite, je ne me suis pas attardé dessus, et c’est pour cela que j’ai du mal à le décrire olfactivement. Je dirais au premier abord que c’est un parfum puissant et très oriental. C’est vrai qu’il a été malheureusement lancé à l’aide du marketing, vu la concurrence élevée, mais je ne peut m’empêcher de penser que le flacon et la pub sont plutôt bien réussis, et j’espère que le parfum aussi. Le flacon est très beau, il reflète bien les couleurs de l’orient, et la pub met en avant une femme élégante, habillé d’une belle robe rouge, et d’une féminité comme il est dit affirmée mais sans excès. Mais je ne saurais dire si il fait partie des grand Guerlain, pour l’avoir senti sans m’y être attardé. il faut que je le ressente plusieurs fois, que je m’attarde dessus pour pouvoir donner un avis précis et définitif. Je verrais donc bien, selon les avis partagés de Jeanne et de Poison Flower si je suis pour ou contre. Mais à mon avis il doit rencontré assez de succès, avoir trouvé des adeptes. Peut être pas autant que les plus anciens Guerlain mais quand même. Car après pratiquement 21 ans d’existence, si il se trouve encore dans les grandes parfumeries, ce n’est pas pour rien je pense.
par dau, le 15 mai 2010 à 07:39
Il m’a plutôt laissé un bon souvenir ce Samsara. Oui, c’est peut-être pas très Guerlain, dans la mesure ou ça manque d’enrobage, mais à l’époque, ces notes aussi nettes, ça ne se faisait pas trop, il prenait le risque d’une surdose comme on en a vu beaucoup depuis. Ce n’est pas vraiment mon santal préféré, mais avec sa belle tenue, son sillage, il était très aisément identifiable avec un coté masculin/féminin très marqué et pas déplaisant du tout. Moi, je trouvais ça plutôt bien de la part de Guerlain, d’innover, d’essayer autre chose plutôt que se reposer sur ses lauriers et nous vendre une soupe « tradition » toujours un peu la même et sans imagination. Heureusement que l’Heure Bleue ne ressemble pas à Jicky et que Vol de Nuit n’est pas un copié-collé de Shalimar ! Pour moi, Samsara, c’était plutôt retour aux sources, après l’eau de toilette jeune fille Jardins de Bagatelles, on en revenait ou parfums pour femmes qui se font remarquer dans la rue, embaume toute une pièce (sont insolente ?) etc. Oui, ça fait peut-être bourgeois puisque ce sont de jolies matières un peu précieuses. Et c’est un peu cocotte puisque clairement, avec Guerlain, on est toujours un peu dans la séduction. Tant mieux !
Je ne trouve pas que ce soit une réussite absolue et il me donne invariablement la migraine mais je ne peux pas m’empêcher de penser que les jugements sont un peu durs parce qu’il est signé Guerlain. Et que tous, il y a toujours un Guerlain que nous avons tant aimé…
par Jicky, le 14 mai 2010 à 22:42
Sachez tout d’abord que Samsara c’est le parfum de ma mère, un parfum que je porte moi-même de temps en temps sur mon écharpe (règle n°1 : toujours avoir une écharpe sur soi), et qu’il fait partie des pionniers de mon intitiation au parfum.
Conclusion : mon avis ne sera aucunement objectif et bien loin des querelles sur l’identité de Guerlain.
A vrai dire, je m’en moque un peu, je suis né avec Samsara, j’ai grandi avec Samsara et je vis avec Samsara. Qu’importe la pub des années 80, le marketing, la mode : aujourd’hui, Samsara n’est plus comme ça, il est connu des initiés Guerlain, apprécié de tous en tant que tel et non pour sa communication. Pour moi, votre débat s’arrête là, j’y suis même un peu froid. Mais c’est parce que c’est pas de ma génération.
Pour clore cette déviation, une petite phrase de Oscar Wilde : "Le seul charme du passé c’est qu’il est passé".
_
Samsara, en fait rien que le nom fait rêver. Le côté orientalisant, il révèle tout le parfum : la douceur du "s", la veloupté du "m" et la magie du "a".
Le parfum s’ouvre avec une onctuosité rare : les notes hespéridées sont là, mais aucunement agressive, juste très discrètes, très en retrait histoire de te répéter "eh eh ! attend voir ce qui arrive". Ce qui arrive ensuite, c’est pour moi une note de thé. Un thé vert assez fumé, infusé de tanin, un Darjeeling magnifié. Je le vois sans tasse, juste cet océan de thé avec une feuille verte majestueuse se laissant couler sur le flot. L’infusion s’intensifie dans le temps, comme si elle se fumait. On peut imaginer une baisse d’intensité, mais au moment où la bougie semble s’éteindre, le jasmin arrive.
J’ai appris le jasmin avec Samsara. Il apparait dans toute sa noblesse devant cette Sémélée que je suis, abasourdi. il est velouté comme du coton, il régule peu à peu le thé intense de la tête, offre un accord très charnel. Il est inevisageable à mes yeux de sentir Samsara sur papier. Non. Savourer ce mélange de fleurs intensément poudrées, évoquant une écharpe rouge et dans un camaïeu de marron. Des lèvres sublimes d’un carmin profond, accrocheur et liant une intimité parfaite. Je sens aussi du ylang-ylang très solaire, un peu comme beaucoup de parfum du même acabit que Songes de Goutal ou même Mahora de Guerlain. Là où L’Heure Bleue évoquait ce ciel dont entre soleil et étoiles, Samsara pourrait évoquer le crépuscule brûlant, ardent. Un océan de puissance, recelant toute l’énergie accumulée en un jour, sous l’oeil attentif du Soleil, qui se met en retrait. La nuit commence où la femme Samsara peut s’épanouir et aller jusqu’à ce Nirvana tant rêvé.
Et il est vrai que tout doucement apparaît l’iris. On extrait l’essence d’iris de sa racine. On obtient alors une essence très poudrée, typée, assez crémeuse parfois que l’on appelle aussi "beurre d’iris". Or, dans Samsara, j’ai l’impression de sentir une fleur d’iris. J’ai grandi avec beaucoup d’iris car mes parents ont toujours aimé cette fleur. Petit, je mettais mon nez dans ces grandes plantes imposantes, inodores pour les adultes. Mais moi je m’imaginais un petit monde remplit de choses en sentant cette fleur. Samsara me rappelle cette enfance bénie, où je m’inventais des histoires de fleurs. Il y en a une qui m’a particulièrement marqué et que je vais prendre la peine de dévoiler. C’était l’histoire d’un géant amoureux d’une iris violette. Mais devant le refus de la belle il devint fou et mangea des bébés crocodiles sous l’emprise de la tristesse. Dans le ventre du géant, les crocodiles découvrent un monde remplit de tristesse devant cette incapacité à aimer : des petits glacons avec des jambes qui pleurent de petites larmes d’amour (c’est cette image qui m’a marquée ! Faudrait que vous soyez dans ma tête pour voir ce que je ressens !). Ces petits glaçons pleurent des larmes d’une beauté infinie, qui au final coulent des yeux du géant et tombent délicatement près de l’iris, formant une petite mare irisée de couleurs rouges et profondes issue des entrailles du géant. C’est là que je situe Samsara, dans un monde remplit de peur, de tristesse mais aussi d’amour, de joie, de couleur. L’infine océan de douleur, mais les fleurs chatoyantes et cette odeur maternelle enivrante.
Le fond vient tout en douceur, il découle sans rebondissement grotesque. Inévitable. Le santal a toujours était omniprésent dans la création, sous la forme de l’aspect fumé du thé, de la douleur du géant et de l’iris. Dans le fond il est maître du délicat. C’est un boisé intense, noir, ocre, rouge, où s’allie une vanille imparable, très Guerlain dans son exploitation. Mais je sens aussi la fève tonka, qui apporte un accord millésimé au fond. Le thé se pare de nouvelles facettes gustatives entre la force du bois, l’intensité de la vanille et la chatoyance de la fève. Intemporel, unique, c’est une sorte d’apothéose de la parfumerie. On sent une maitrise parfaite de la composition avec la maturité d’un cuir léger et d’une Guerlinade mystérieuse et femme fatale, telle qu’elle était dans entre la tête et le coeur. Rouge à lèvre, robe du soir, nuit profonde avec pour seule visibilité un sillage magnifique.
Samsara c’est une facette importante de ma personnalité forgée dans ma plus tendre enfance baignée d’imagination. Ce que n’a pas Insolence, étant donné que je l’ai découvert bien plus tard, lui qui m’a révêlé concrétement la parfumerie. Samsara c’est une évolution très personnelle. On peut hésiter à parler de ses histoires, celles que l’on s’inventait tout enfant, car elles peuvent paraître absurdes aux yeux des autres aujourd’hui et que l’on ne peut recréer la poésie de l’image que l’on s’est créé. Mon avis peut paraître totalement inadapté, ce que je conçois, mais c’est ma vision maternelle d’une identité à part entière, bien loin des querelles sur "Guerlain d’hier et d’aujourd’hui"
Je vais finir là aussi par une citation de Jean Anouilh : "Avec un peu d’imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir"
Vive l’odorat !
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par dreamparfum, le 1er juin 2010 à 23:18
C’est vrai que le nom fait rêver, moi aussi j’adore. Et très beau flacon aussi. Puis c’est vrai que comme tu dis, on s’en moque de savoir comment il a été lancé, ce n’est pas ça le plus important, mais c’est ce que l’on ressent dès qu’on le met. Le passé c’est le passé. Aujourd’hui, il a surement trouver des adeptes et rencontré un certain succès. Je ne sais pas si c’est autant que les anciens Guerlain, si il fait partie des très grands Guerlain, mais je suis persuadé qu’il a du mérite, que c’est un parfum rare lui aussi, vu qu’il est encore dans les grandes parfumeries après pratiquement 21 ans d’existence, ça ne doit pas être pour rien. Mais comme je l’ai dit plus bas, je l’ai senti rapidement et donc je n’ai pas eu le temps de bien le définir. Il faut dire que j’en avais senti près de 10 avant et que mon odorat avait certainement le tournis. Mais je ne tarderais pas à donner un avis précis et définitif.
par Jeanne Doré, le 7 janvier 2010 à 20:38
Bonsoir Zab, vous avez donc du partager nos deux “visions” différentes de ce parfum ! C’est vrai que Jardin de Bagatelle est sans doute le dernier qui ait cette petite touche “Guerlinesque à l’ancienne”, bien que plutôt inscrit dans son époque, avec son bouquet de fleurs blanches épicées, qui ne plait pas à tout le monde non plus !
par zab63, le 4 janvier 2010 à 21:31
Je n’ai pas aimé "Samsara" à sa sortie, et aujourd’hui, il me réconforte, me dynamise, m’encourage... surtout par temps froid.
Etonnant, ce changement de point de vue... Je comprends donc qu’on puisse le trouver lourd, écoeurant, etc. Je me souviens également de la campagne de pub à son lancement et, en effet, ce parfum n’a pas été conçu dans le même "esprit" que les Guerlain précédents mais ... je le trouve malgré tout original, et très réussi.
D’après mes lectures, "Jardins de Bagatelle" serait le dernier parfum Guerlain créé "à l’ancienne" , avec prise de risque.
par Claudie, le 22 août 2009 à 16:08
Bonjour, je viens de découvrir ce site, par l’intermédiaire de Samsara, si on veut. En effet, j’ai découvert ce parfum quand j’avais 15 ans et depuis, "il me trotte dans la tête" (j’ai 33 ans). J’y reviens toujours, avec l’espoir de pouvoir un jour me l’offrir et, enfin, le porter... A la lecture de vos messages, je remarque que Shalimar revient souvent comme référence. C’est en effet un très bon parfum mais, personnellement, je le trouve plus lourd et rond que Samsara qui me ravit toujours, même après plusieurs jours, par son fond piquant voire pétillant. Après, tout ceci reste propre à chacun, chacune, avec tous les aspects personnels et affectifs qui manquent rarement d’être rattachés à un parfum, tant l’odorat est un sens particulièrement en lien avec tout ce qui touche les émotions, les souvenirs... A bientôt ! Pensées parfumées à vous toutes...
par germanomio, le 24 juillet 2009 à 16:19
inconditionnel, mais critique, de Guerlain, je trouve les notes de Samsara saturées jusqu’à en être écœurantes
trop c’est trop !
je crois que Luca Turin parlait à sa sortie d’une "Ode aux matières synthétiques" ou quelque chose d’approchant
je me demande quel genre de femmes peut porter encore ce parfum (j’ai en tête l’image d’une grande bourgeoise qui "cocotte"...)
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par Céa, le 28 juillet 2009 à 19:26
MOI ! J’ai 25 ans et pas grand chose à voir avec une bourg’ qui cocotte (je ne le prends à titre personnel, loin de là, mais l’expression m’a amusée) !
Plus sérieusement, je comprends très bien qu’on ne le supporte pas, il ne passe pas inaperçu et puis on associe souvent un parfum aux personnes de notre entourage qui le portent même si ce n’est pas exhaustif, pour ne pas dire réducteur. Ce qui fait son charme c’est justement son coté overdosé et sur-puissant très 80’s mais je suis une inconditionnelle du genre (Coco, Poison, Opium...). Je le trouve très élégant et j’aime beaucoup ce contraste entre les notes jasminées capiteuses et le crèmeux du bois de santal omniprésent. Il évolue peu mais il est riche et faceté. Il est très Guerlain, finalement plus pour son caractère affirmé et controversé que pour sa composition.
Enfin, bref, c’est un de mes parfums préférés et je tacherai de le décrire un peu mieux une prochaine fois (là c’était pas terrible mais c’est les vacances !). Fashionista, accro aux escarpins vertigineux, oui, mais "bourg’ qui cocotte" quand même je ne me voyais pas comme ça ! ;)
par nina, le 25 janvier 2014 à 17:52
Moi je peux encore porter Samsara... pourtant je ne suis pas une grande bourgeoise qui cocotte.
J’ai découvert Samsara par hasard lorsque j’avais 20 ans. On m’a remis une miniature ainsi qu’un minuscule livret rouge... je suis tombée amoureuse de ce parfum directement. Je n’avais jamais vu de publicités donc je n’étais en aucun cas influencée par le marketing.
Mais Samsara et moi, c’est une longue histoire très personnelle. Ce parfum me renvoit à une époque de ma vie, il fait référence à certaines personnes, il fait partie de moi.
20 ans après, je le porte toujours pas nécessairement tous les jours ; mais j’en ai besoin à certains moments. C’est pour cela que j’ai toujours un flacon chez moi. Maintenant je connais des personnes qui détestent ce parfum. Chacun ses goûts.
par zab63, le 14 juin 2009 à 13:59
Ah vraiment, je ne suis pas très douée, et je ne sais plus où je vais... enfin, ce n’est pas si grave, l’important, c’est que Tambourine sache que j’aime "Chamade", et que sa description me plaît !
Mais quand même ... heureusement que vous êtes là, Clochette !
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par clochette, le 15 juin 2009 à 00:35
Mais non, pas de quoi être embarassée, c’était plutôt drôle et sûrement flatteur pour elle !
par zab63, le 13 juin 2009 à 18:06
Rectificatif : la description de "Chamade" dont je parlais est sur "My Blue Hour", et je suis désolée pour cette erreur. Pardon, donc, à la rédactrice de ce blog. Cela dit, Méchant Loup a peut-être lui-aussi décrit ce parfum ... vraiment "vintage" et vraiment moderne.
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par clochette, le 13 juin 2009 à 23:43
Bonsoir Zab, the blue hour, c’est justement le blog de Tambourine ! C’est drôle que vous lui ayez conseillé son propre article !
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