Sables
Goutal Paris
- Marque : Goutal Paris
- Année : 1985
- Créé par : Annick Goutal - Henri Sorsana
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Chic - Pointu - Sensuel
Terrain émouvant
par eh-andy, le 13 septembre 2010
Avez-vous déjà fait la rencontre de cet étrange parfum qu’est Sables ?
Avez-vous déjà pris le risque d’y revenir, après le brusque rejet qu’on a tendance à ressentir après l’avoir senti une toute première fois ? Sables est de ces parfums dits “polarisants”, sans aucun doute.
“Chef-d’œuvre”, diront certains. “Importable”, diront d’autres.
Et on ne blâmera personne, chacun fait avec ce qu’il est et avec ce qu’il aime. Mais finalement cet aspect un peu importable à première vue ne coïncide-t-il pas assez bien avec la notion de chef-d’œuvre ?
On peut rejoindre, à sa rencontre, la position des partisans de l’art des parfums, et adopter Sables de temps à autre, parce qu’il est unique, pour faire l’épreuve d’une expérience esthétique relativement particulière (voire inoubliable !).
Par ailleurs, on peut également adopter ce parfum quotidiennement, si on a connu le coup de foudre à son égard, et qu’on lui trouve une poésie totalement addictive (ce qui est mon cas !).
Car ce parfum est réellement poétique. Comme beaucoup d’autres créations de Goutal, me direz-vous. Oui, mais celui-ci est pour le moins déroutant pour la maison. Déroutant, car il présente cette fleur d’immortelle dans une composition jamais vue, tout à fait audacieuse, si ce n’est provocante. En même temps, il est tout à fait en phase avec l’esprit Goutal : poétique, et surtout réaliste. Il reproduit à la perfection cette odeur familière et vacancière des dunes, du sable chaud. Oui, Sables porte bien son nom, et il aurait même pu se nommer Sables Torrides, tant il peut paraître “olfactivement brûlant”, si je puis me permettre cette expression. Sec, fumé, rien de vraiment doux, ce parfum est un parti pris, une déclaration de guerre à tous les insipides ou sans caractère.
Masculin, féminin ? Sables peut être les deux, ou aucun. Même si Annick Goutal l’avait créé pour son mari, en souvenir de vacances sur l’île de Beauté, et qu’il est donc classé dans la gamme masculine, son originalité prononcée le rend tout à fait unisexe. Peu d’évolution dans le temps, mais une longue tenue, et une assez bonne diffusion sont également à noter, pour ce cocktail d’immortelle, de thé fumé, de santal, d’ambre, d’épices (presque de curry ?) et de cuir, saupoudré d’une imperceptible vanille, qui aurait pu être classé dans les eaux de parfum tant sa puissance se fait sentir après vaporisation et pendant plusieurs heures avec persistance...
Sables n’évolue pas, il s’atténue simplement avec le temps. Complexe, riche, détonnant.
Seul hic : il ne plaira pas à tout le monde, vraiment ! Il faut assumer de porter Sables. Et finalement, tant mieux ! Si vous cherchiez un parfum qui vous rappelle l’été, mais qui se marie très bien avec la peau pendant l’hiver, un parfum solaire mais pas tropical, chaud mais non sucré, non consensuel mais réellement poétique, hommes ou femmes, jetez-vous à l’eau, ou plutôt, dans les Sables mouvants. Attention toutefois : vous pourriez restés prisonniers !
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par jackma, le 29 avril 2011 à 20:42
Juste un ajout pour vous dire que je suis COMPLETEMENT D’ACCORD avec EH-ANDY quand il écrit que Fougère Bengale est beaucoup plus facile à porter que Sables, et encore BEAUCOUP est pour moi insuffisant pour exprimer la différence.
par MitsoukaDe, le 29 avril 2011 à 03:16
Je ne peux me prononcer sur Sables mais puisque celui-ci a fait évoquer le disparu Dune - hélas ! - la publicité de Dune était sublime : le trucage était fin : on passait insensiblement de la vision de gerbes de hautes herbes dans les dunes...aux longs cils sur la peau claire d’un visage de femme, c’était très beau...Que vive la pub - quand et seulement quand - elle est belle et sait faire rêver ainsi...
Pourquoi diable Dune a-t-il disparu ??? — Le seul Dior que j’aimais vraiment passons...Bon, je ne voulais pas jeter de grain de sable dans les rouages filants du Sables ci-dessus évoqué, mais je ne trouve rien sur Dune ici ; j’ai cherché, en vain... Et encore, Pourquoi le qualifiait -on de "parfum océanique"...?
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par jackma, le 29 avril 2011 à 20:26
Bonsoir,
C’est ma seconde intervention sur le site, néophyte et bien qu’accro à tout ce qui concerne l’odorat (mets, vins, parfums ) je suis sidéré par le niveau de compétences des intervenants, cela dit je vous exprime mon ressenti pa r rapport à "SABLES" :
Après avoir testé pas mal de parfums dans la boutique "Le Saponnaire" à La Rochelle,avec mon épouse et ma fille , je me suis décidé d’acheter : "EAU SUAVE et Sables" étant resté dans ce magasin très longtemps, la "patronne" de ce commerce intéressée par mes questions prenait le temps de me répondre et me proposait d’autres"dégustations" ; tout cela pour vous dire que la mouillette de "Sables" humée à de nombreuses reprises m’inspira et me poussa à l’achat ! Depuis, j’espère dû à une pression trop importante,la seule , ce parfum m’incommoda toute la journée, ma femme , depuis se le mit sur le poignet et me le fit sentir : même réaction !tout cela pour vous dire que je n’ai pas connaissance d’un parfum aussi puissant, aussi tenace:A mon avis pour ceux qui veulent le conserver sur leur peau et donc économiser, la solution est d’éviter de laver la partie imprégnée.
Jackma.
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par MrBrightside, le 29 avril 2011 à 20:50
Même après lavage sables reste présent pour moi, c’est dire la ténacité que se parfum a ;) Comme si la peau s’en imprégnait, et se l’appropriait !
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par Troudujol, le 29 avril 2011 à 20:54
Mais Dune n’a pas disparu ?!
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par amalia, le 29 avril 2011 à 20:59
On le trouve toujours chez Sephonocib il me semble.
Mais peut-être que Mitsouka2 veut dire que reformulé, il n’est plus que l’ombre de lui même ?
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par dominique, le 29 avril 2011 à 21:15
Selon moi, il a été défiguré, autant il a enchanté mes nuits, mes envies de cocooning et mes vacances, au début, autant il ne soulève plus que des nausées. Oui, la Terre tourne et le monde évolue. Et les amateurs de senteurs doivent se faire une raison, ne pas trop s’attacher. Faute de profondes déchirures quand un de nos fétiches est ainsi perdu. Je pense qu’un jour je ne me parfumerai plus, à force de voir disparaître trop de mes références. Et parfois, de nouvelles viennent tout de même me réjouir, comme ce weekend lorsque j’ai acheté Eau Lente de Diptyque. Et merci à la charmante dame blonde qui a cette marque en charge au Printemps de Lille. Elle sait vous écouter et vous conseiller.
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par mitsouko, le 29 avril 2011 à 21:31
J’ai re-senti Dune pas plus tard qu’hier soir et je n’ai rien retrouvé du parfum que j’aimais pourtant beaucoup il y a ..... hum quelques années. Alors oui, d’accord avec toi Dominique, je le trouve moi aussi défiguré. Sniff !
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par amalia, le 29 avril 2011 à 21:43
Effectivement il faut avoir le courage parfois de tourner la page, et le dos à nos classiques chéris lorsqu’ils ont été défigurés.
Mais heureusement qu’on trouve de belles choses, dans les niches, et le mainstream aussi... des fois.
par MitsoukaDe, le 15 octobre 2015 à 19:48
Mieux vaut tard que jamais (...), désolée !
Comme souligné par Amalia, Mitsouko & Dominique, Dune a "disparu" sous son identité/composition d’origine j’entendais bien, en effet - il a bel & bien été défiguré.
Et même si - d’ailleurs - ce semble l’usage de laisser leur nom d’origine aux parfums reformulés, je trouve ça complètement discutable : à formule différente, laisser nom identique ?
. Jusqu’à quel point cela doit-il être considéré comme juste, au sens même du Droit ?
Quelqu’un voulant m’éclairer ?
par Opium, le 28 avril 2011 à 23:43
Le "coup de la faille spatio-temporelle" !
Je lisais hier les moments d’émotion d’Absinthe à propos de Lys Méditerranée et je me suis revu vendredi matin dernier à la "Scent Room" du Printemps.
Vendredi passé, donc, j’ai été faire une petite balade parfumée au Printemps en ce beau jour de printemps (elle est nulle celle-ci, mais je ne pouvais pas m’en empêcher).
Après 45 mns de vaporisations de nombreux parfums sur languettes en papier rangées dans ma poche, écouteurs ôtés des oreilles et lunettes de soleil rangées pour ne pas avoir l’air impoli, je me suis dirigé vers le stand Goutal pour y tester plusieurs choses, dont du jasmin pour les températures chaudes après les discussions de la semaine passée sur les parfums "assez" présents à utiliser en été, et d’autres choses dont j’avais lu de jolis commentaires : Songes, Heure Exquise, Un Matin d’Orage à nouveau, entre autres,... Et Sables, conseillé par Eh Andy très vigoureusement !
La responsable arrive, je lui dis "bonjour", elle me répond, jusque là, tout va bien.
Me voyant avec mes différentes languettes que je parfume, je lui dis que je suis passionné, ce à quoi, elle me répond que soit c’est cela, soit je "pirate" des odeurs.
Je vous épargne les détails, mais disons que cela ne m’a pas tellement plu, je le lui ai fait savoir assez vigoureusement, puis, nous nous sommes "réconciliés" car une passion, cela doit être un échange, pas une rupture.
La personne se rend compte de son erreur (bah, oui, avec mon sac en bandoulière et mon sac de sport en plus, je ne fais pas tellement "passionné de parfums" !), et devient particulièrement prévenante à mon égard (et puis, on n’est pas dans l’onglet des Nociphorarionnauds ici, donc on ne va pas faire de racontage d’expériences avec des vendeuses, c’est ailleurs que cela se passe !).
Elle me présente donc plusierus créations avec du jasmin, de la tubéreuse, vaporise Ninfeo Mio pour "aérer un peu son espace". Nous passons un moment ensemble, puis, vient le moment du test de Sables.
La vendeuse a souhaité que je le teste sur peau, mais ne voulait pas que je me décide trop vite, elle souhaitait que je le teste durant plusieurs heures. Ce que je n’ai pas fait, je l’ai emporté avec moi. En voilà les raisons...
Comme l’a écrit bien mieux que moi Absinthe, parfois on peut se demander pourquoi on s’emporte autant sur un objet aussi futile et fugace qu’une odeur. Pourquoi s’emporte-t-on effectivement avec nos comportements parisiano-belgo-urbano-passionnés pour des objets qui coûtent si cher en temps, en monnaie sonnante et trébuchante, en écrits et échanges ? !
Juste un petit bout de réponse.
Parce que, lors du test sur peau, je n’ai pas été en Corse comme le souhaitait Annick Goutal en le créant pour son mari... Mais, j’ai voyagé... Au Portugal ! Renvoyé 15 ans auparavant, lors de nos retours, mes grands-parents, mon père, mes cousins, famille et moi de la plage lorsque l’on montait en voiture.
Sables, c’est pour moi deux lieux et deux moments :
Il est 18 heures, le soleil a "cogné sévère toute cette journée que nous avons passée à la plage", nous grignotons des biscuits près de la voiture car les plus jeunes commencent à avoir faim, une odeur à la fois âcre et douce nous parvient, qui se mêle à celle du sable sur les corps et les serviettes, à l’odeur des peaux tannées par le soleil, à celle des biscuits qui ont eu chaud eux aussi et à l’odeur de la végétation cramée et du goudron qui luit au sol tellement ii fait chaud !
Puis, autre moment... Nous arrivons chez mes grands-parents, préparons un feu de bois pour le repas du soir, le jardin de ma grand-mère exsude d’odeurs, nous secouons nos serviettes, il est 20 heures, les températures baissent mais les odeurs sont presque les mêmes que celles du moment du départ de la plage.
Sables a été une faille spatio-temporelle : Un vendredi matin, un jeune homme dans un magasin parisien a été transporté durant quelques minutes des années auparavant durant ses vacances au Portugal, près de la plage en fin de journée, ou dans le jardin de sa grand-mère.
La Corse ça sent donc comme certains endroits au Portugal !
J’ai failli verser une larme.
Il est troublant ce parfum, d’une ténacité à toute épreuve : ma pochette en bandoulière sent encore le moule à gâteaux légèrement cramé une semaine après... C’est une odeur agréable, mais tenace (Womanity n’a qu’à bien se tenir !).
Je ne pourrais pas le porter tous les jours, car trop tenace, il me renvoie à trop d’évocations, précises comme si c’était hier, trop de retours dans le passé. Les jours où je le mettrais, comme disais Jeanne, c’est parce que j’aurais besoin de vacances... et de souvenirs !
C’est brillant, dérangeant, mais l’un des plus troublants moments d’évocation du passé durant ces derniers mois.
Pour son originalité, pour sa composition, pour le trouble qu’il a induit en moi, je lui mets 4 étoiles. Il les mérite amplement.
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par Vivi Snow, le 28 avril 2011 à 23:54
Merci pour ce beau moment d’émotion Opium !
J’ai voyagé avec toi au Portugal (le seul endroit où j’ai aimé la plage en fait), et les souvenirs ont afflués.
Je ne connais pas la Corse, mais par magie, j’y étais : un pays aride, sec et sous les rochers on y découvre toute la générosité d’une terre authentique, au fort caractère... Tout Sables ;-)
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par Opium, le 29 avril 2011 à 00:05
Je suis content que cela ait fonctionné pour toi aussi Vivi !
Obidos est une petite ville charmante. Mes grands-parents habitent 30 kms au nord. Mais, c’est exactement à ces lieux que cette "odeur" si particulière de Sables renvoie. Au nord du Portugal, il ne fait pas assez chaud, au sud, trop. Donc, ces odeurs brûlées des immortelles n’y sont pas si présentes. Au centre du Portugal, donc vers Leiria, Figueira da Foz (désolé pour les noms lusitaniens) et Obidos, on a bien ces odeurs !
Je suis ravi que tu aies apprécié ton séjour au Portugal (malgré la plage, le sable etc, que, moi non-plus d’ailleurs, je n’aime pas tellement ; ça s’infiltre partout, le sel c’est pas bon quand on avale l’eau de mer...).
Bonne et douce nuit pleine de rêves parfumées (mais moins que dans ta maison aujourd’hui ;-) ) !
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par Vivi Snow, le 29 avril 2011 à 00:38
Ils habitent vers Marinha Grande, tes grands parents ?
C’était par là-bas que j’y passais les vacances, près de la côte et Sào Pedro de Muel. ;-)
Boa noite até amanhà,
Beijo ;-)
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par Opium, le 29 avril 2011 à 00:45
Oui, c’est EXACTEMENT par là... Vers Pombal exactement (Granja pour tous les détails), à 30 kms de là... Un peu + au nord et à l’est.
Le hasard, c’est énorme ! ! ;-)) Le monde est tout petit parfois...
A partir d’évocations de parfums, on se retrouve à discuter de nos vacances et moments passés... C’est agréable.
Boa noite ! Beijinhos !
par amalia, le 29 avril 2011 à 07:42
Votre description est superbe Opium, elle met du baume au coeur de bon matin.
C’est toujours un plaisir de vous lire. :)
Bonne journée !
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par Absinthe, le 29 avril 2011 à 08:04
Bonjour Opium, quel joli voyage vous nous décrivez là :)
.
Je ne connais pas encore Sables mais après lecture de vos évocations, il va me falloir combler cette lacune au plus vite ! Concernant Lys Med, je préfère aussi éviter de le porter : et d’une parce que certains souvenirs sont à savourer avec modération, et de deux parce que je ne veux pas "banaliser" ce parfum en me l’appropriant au quotidien.
.
Merci encore à AuParfum et aux perfumistas de m’avoir fait découvrir le monde merveilleux des parfums qui nous prennent par la main pour nous raconter des histoires !
par Vivi Snow, le 1er mai 2011 à 06:59
Bonjour à tous,
•
C’est ce que je préfère dans un parfum, c’est quand il me transporte dans un ailleurs proche ou lointain.
C’est quand il me raconte une histoire, l’histoire du soir avant de s’endormir, ou l’histoire sans cesse répétée, écoutée sans fin, apprise par coeur à force...
.
C’est quand le parfum me rappelle à mes souvenirs brutalement ou non, quand il me prend en douceur par la main, ou m’enserre avec force le cou, s’accroche intensément aux cheveux de ma nuque...
C’est quand, d’une façon ou d’une autre, doucement, innocemment, ou brutalement avec force séductrice, voire même avec impudence qui me laisse du rose aux joues... quand d’une façon ou d’une autre il joue avec mes sens, il m’émeut, me donne des frissons, me noue la gorge ou me fait verser une larme.
Le parfum s’imprime dans ma peau et je m’abandonne aux évocations qu’il m’offre.
•
Trois parfums me font voyager au centre du Portugal en plein été pendant les grandes vacances : Fille en Aiguilles de Lulu, Sables d’AnniGou et Lys Méditerranée de Malle.
•
Filles en aiguilles (Primavera de Mariza), c’est le camping sous les pins à quelques pas de la côte atlantique, à Sao Pedro de Muel.
C’est la fraicheur des pins qui nous protégeaient des rayons dardants du soleil.
C’est ce pin chauffé par le soleil qui exsudait des odeurs de résines grisantes.
Il y avait toujours un contraste saisissant quand on se trouvait à l’ombre des pins puis qu’on passait par un chemin de lumière laissé par les rayons du soleil transperçant les aiguilles. En passant du soleil à l’ombre rafraichissante des pins, on en aurait presque eu des frissons, exactement comme si on nous avait glissé un glaçon dans le dos surchauffé par l’exposition au soleil.
.
C’est ce contraste qui m’a fait faire un détour par mes 14 ans et un amour de vacances : Paolo, un portugais dont la peau était tannée par le soleil, boucles brunes soyeuses et fondantes (comme le chocolat noir pour les desserts, hum !) et, incroyable mais vrai, des yeux bleus comme le ciel et la mer réunis.
Paolo et son odeur de peau chaude de fruits confits et épicés. Paolo et son sourire enjôleur d’un jeune homme de 18 ans. Moi et ma candeur, ma peau blanche (même bronzée) et encore tout à apprendre...
.
Il me pris doucement par la main et m’emmena sur le chemin de la plage par la pinède.
Main dans la main, on foulait les aiguilles qui recouvraient le sable. Par endroit, il y avait des restes de cendres de pin, traces anciennes de feux de pinède, comme un peu d’encens, messager du prix inestimable de la vie.
Il s’arrêta à un endroit sur le chemin à l’abris des regards, entre les buissons de baies et les pins plus que centenaires. Il m’enserra la taille avec force et douceur, son autre main, il la cala sur ma nuque avec fermeté, baissa son visage vers le mien et m’embrassa intensément. Le temps s’arrêta dans des volutes de pins, de fruits confits et d’encens... Mon Dieu, que d’émois ! Et une chaleur incroyable qui ravageait tout sur son passage sous la fraicheur intense des pins et de leur sève généreuse qui coulait dans des pots de terre cuite ! Pas encore vraiment femme, mais plus petite fille non plus, je m’affirmais et découvrais des sensations jusque là inconnues.
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Sables (Ai Vida de Cristina Branco), c’est ce sourire enjôleur que Paolo me fit et ce regard pétillant qu’il posa sur moi pendant que je me remettais doucement de mes émotions. C’est ce goût à la fois vanillé et amer qui me restait en bouche. C’est la descente de la falaise qu’on fit ensemble pour rejoindre la plage. C’est cette sensation de légèreté grisante et cette persistance des émois.
C’est l’aridité de la descente. En même temps qu’on dévalait le chemin, fait de roches parsemée de nombreux fossiles et d’herbes épicées et desséchées s’accrochant tant bien que mal, la dureté et la sécheresse de la fin des vacances me prit au dépourvu. C’est avec le regard hébété, dérouté et embué que j’arrivais en bas sur le sable, me lovant un peu plus contre Paolo. Le soleil dardait ses rayons aveuglants et tannait nos peaux vanillées de douceur. Le vent iodé de l’Atlantique fouettait notre visage, plaquait nos cheveux sur le front et faisait virevolter ceux de la nuque. Nos lèvres avaient un goût savoureusement salé.
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L’immortelle a un goût de souvenir, de constance, de regrets et d’un nostalgique "toujours à toi" anciennement promis... Comme chanté dans ce fado "Ai Vida" : "Je suis une fleur étrange dans le vent, dans l’oubli de cette terre. Je suis un geste intense de mon âme..."
•
Lys Méditerranée (Chuva de Mariza), c’est l’arrivée sur cette plage, tous deux, avec des étoiles encore dans mes yeux. Des yeux qui pouvaient décelé le regard désirant de Paolo quand j’arborais un maillot blanc et argenté afin de profiter de nos jeux d’eau dans la fraicheur salé de l’océan Atlantique. C’est aussi cette crème solaire qu’on s’appliquait l’un l’autre avec pudeur. C’est ce trouble qui nous envahissait. Pour remettre nos idées en place, on se jetait à l’eau, tout en appréciant la fraicheur de l’océan et la douceur de nos peaux fleurant agréablement des fleurs délectables et sincères. C’est le souvenir de cette plage et de ces délicieuses sensations à jamais gravé dans ma mémoire, parfumée comme les plus beaux fados d’une pointe de nostalgie.
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Le lys symbolise la pureté des sentiments, la douceur, l’amour chaste et l’élégance. Eh oui ! Même si cette fleur possède un parfum des plus captivants, elle est respectée avec délicatesse et déférence.
•
Merci Opium, avec ton post à propos de Sables, j’étais à nouveau là-bas, et le reste a pu couler de source et s’écrire tout seul... ;-)
Où vivent nos souvenirs ? Dans nos parfums...
Sentez bon avec gratitude pour ces merveilleux souvenirs parfumés de nostalgie.
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par amalia, le 1er mai 2011 à 17:44
J’étais avec toi là bas !
Un peu gênée de troubler ton intimité avec Paolo. :)
par Patrice, le 28 avril 2011 à 20:54
Bon alors... par où commencer ?
Déjà, Sables était hier un des parfums que je voulais sentir ABSOLUMENT et le plus vite possible, tant j’en entendait parlé ces temps ci ! Et bien c’est chose faite !
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C’est donc ici un avis fondé uniquement sur mon unique essai sur mouillette (plus de place sur les bras =S Jicky va me maudire !) que j’ai encore sous le nez à l’heure où j’écris !
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Donc première impression : ben oui il y a de l’immortelle ! On ne va pas revenir dessus ! Malheureusement, j’ai l’esprit plutôt fermé sur l’immortelle, car j’en ai avant tout l’interprétation botanique (ou naturelle, je ne sais pas comment dire).
Mais alors le sable il est où ?
Autant dire qu’au début, je n’était pas sur la plage, mais dans une forêt d’Hélichrysum. Bon j’avoue que c’est une odeur qui peut faire penser aux dunes, moi même j’ai croisé des plants d’immortelle sur les plages, j’ai adoré les frotter dans mes main pour apprécier l’odeur rare de curry et d’aromates... Mais alors là, c’est plus qu’abstrait l’idée de sable !!!
Alors j’ai rangé ma mouillette... un peu frustré de ne pas être subjugué !
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Maintenant que je la ressent, l’immortelle s’est mise en sourdine. Il remonte des notes boisées, ambrées et vanillées même. Comme si l’on avait quitté la plage pour la forêt juste à côté ! Toujours une légère note de curry propre à l’immortelle !
Bon, a présent il a une apparence que j’aime bien : tiède et subtilement sucré, un rien poudré !
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En conclusion, c’est un parfum atypique et original, très agréable même si ce n’est pas la chose à laquelle je m’attendais ! Même s’il ne m’a pas fait voyager sur les plages comme tant d’autres ! Je me dis même que s’il avait porté un tout autre nom qui n’aurait rien à voir avec la mer et le sable, ca ne m’aurait pas étonné !
.
Prochainement : test sur peau pour voir si mon avis change !
par Jicky, le 28 avril 2011 à 20:43
Jeanne, il est d’ordre de santé publique que Miss L’Occitane se calme sur l’écran. Au début, dans mon talent informatique le plus poussé, j’ai cru m’être fait piraté :p
par amalia, le 28 avril 2011 à 16:20
Voilà, je reviens d’une petite escapade avec ma fille à qui j’ai offert Musc Ravageur, parce qu’elle commençait à lorgner en direction du Shalimar de sa soeur et que comme ça, j’anticipe les conflits et je m’évite du stress...
On nous a dit c’est bientôt l’été, est-ce le moment ? Mais oui mais oui c’est le moment !
J’en ai profité pour sentir Sables, et j’ai même eu droit à un échantillon, je suis subjuguée, vraiment conquise.
Voilà quelque temps que j’y pensais, j’avais un peu peur de ne pas aimer mais je dois dire que je ne m’attendais pas à un tel choc.
Rien ne m’agresse dans ce parfum, un pur bonheur !
Il est à la fois sauvage et doux , sec mais pas tant que ça.
C’est vrai qu’il évoque le vent dans les dunes et le soleil cuisant.
Le poivre, le curry, l’ambre, le bois, le cuir, la vanille et bien sûr l’immortelle amère et anisée.
Que d’émotion !
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par Vivi Snow, le 28 avril 2011 à 16:43
Coucou Amalia,
•
Quel grand séducteur ce Sables, n’est-ce pas ?
Avec lui, c’est quitte ou double ! On aime ou on déteste, mais quand on aime, quel bonheur cet immortelle !
L’odeur des nattes de paille de plage, comme le décrit Miroulette.
•
C’est bien la seule chose que j’aime sur la plage : le sable, ça m’énerve, l’eau de mer ça pique (peau trop fragile), les algues au secours c’est poisseux,... Oui, je sais, je suis nunuche, mais je fais de réels efforts quand je vais à la plage avec la petite famille super contente ;-)
"Allez, maman, fais un effort, viens un peu dans l’eau"
"Non, je n’ai pas pris mon maillot (je n’en ai pas d’ailleurs)"
"Aaalllez môôman"
"Bon, juste le bout du bout des orteils alors !"
"wouaih !!!" et splash, de grandes éclaboussures de joie juste à mon intention, merci les loulous...
•
Je préfère de loin le parfum qui évouqe la plage plutôt que la plage en vrai ! Allez, oui, d’accord je veux bien garder les sacs, ramasser des coquillages et faire des châteaux de Sables ^_^
•
Bonne fin d’après-midi ;-)
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par amalia, le 28 avril 2011 à 17:38
Coucou !
Je vis ça comme toi, ce que j’aime le plus sur la plage, ce sont les douches...
Il y a un an ou 2 j’avais plus de courage, avec une collègue, on allait à la plage entre midi et deux heures dés qu’il faisait beau (je travaille dans une station balnéaire). C’était vraiment pour lui faire plaisir et puis se doucher quasiment dans la rue faut aimer quand même.
Je suis un poisson qui n’aime l’eau que dans sa salle de bain, le sel me donne des rougeurs et des démangeaisons idem pour le chlore.
Quant à Sables c’est la mer comme je l’aime moi aussi.
Celle des dunes, des embruns, mais aussi des bateaux de pêche, des mouettes et des cormorans (sans oublier le petit café au bistrot du coin avant de commencer le boulot...) :)
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par amalia, le 28 avril 2011 à 20:18
Je recommence parce que j’avais quelqu’un qui me talonnait tout à l’heure "dépêche-toi, on va être en retard...". Plus l’Occitane qui surgissait à tout bout de champ.
Il y a la mer comme j’aime pas trop :
Celle de la baignade (aïe ma peau), du sable qui colle au monoï (re aïe) et de la serviette du voisin à 50 cm. C’est là que j’apprécie la douche salvatrice, bien que froide, qui de plus sonne l’heure du retour à la maison.
Il y a la mer comme j’aime :
Celle du soleil et du vent dans les dunes, en toute saison, et que m’évoque Sable.
Enfin il y a la mer que j’aime aussi :
Celle du café sur le port avec les mouettes et les gabians, relativement tôt le matin quand tout est encore calme.
Voilà qui va mieux, une fois tout remis dans l’ordre.
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par dau, le 28 avril 2011 à 20:28
C’est marrant (ou pas) mais ça m’évoque un peu la pub pour Dune de Dior plutôt que Sables. Oui, je sais, dans un sens, c’est terrible : je suis une victime de la société de consommation. Mais une victime très consentante, hélas.
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par amalia, le 28 avril 2011 à 21:17
Ah oui ?
Pour moi la pub de Dune évoquait plutôt la "bronzette" et la peau moite.
Point de moiteur avec Sables mais le soleil et le vent qui vous brûlent si vous n’y prenez garde.
Le poivre très présent renforce le côté cuisant. Une sensation de peau, juste avant le coup de soleil.
C’est tout personnel encore une fois. Il n’en faut pas beaucoup pour que je gamberge ;)
par miroulette, le 21 mars 2011 à 12:30
La première rencontre (il y a quelques mois) s’est soldée par un froncement de nez et un rejet. La deuxième a été une révélation ; je n’ai pas été rebutée (pourtant mon nez était déjà pré-plissé), je l’ai plutôt trouvé séduisant et même soft, sans doute plus masculin que féminin, cependant. Que de chemin parcouru depuis quelques mois. Et c’est grâce à vous tous ; depuis votre rencontre sur ce site, je colle mon nez partout, je pars à la découverte de nouvelles fragrances et j’éduque mon "appendice nasal". C’est sans aucun doute grâce à vous que j’ai eu un coup de foudre pour M/Mink et que j’apprécie des odeurs comme 71, Avignon, Tar, Pulp, Charogne, Vièrge et torreros, Like This et ...Sable
Lors de cette deuxième rencontre, je n’ai pas pu m’empêcher de m’adonner à mon jeu favori "le jeu des ressemblances". Je trouve que Fougère bengale partage avec Sable cette odeur d’herbes dessechées par le soleil, l’odeur des nattes en pailles sur lesquelles on s’étand au bord de la mer en été (les immortelles sans doute).
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par eh-andy, le 30 mars 2011 à 15:59
Miroulette, je suis parfaitement d’accord avec vous, il n’est finalement pas si dur à porter ce Sables, moi aussi la première fois je me souviens distinctement avoir eu un mouvement de recul, et maintenant je serais presque content qu’ils en sortent une version eau de parfum, encore plus fort, plus concentré, qu’on rigole un peu !
Et sinon pour Fougère Bengale oui il y a le point commun immortelle, mais pour le coup Fougère Bengale est d’entrée de jeu plus facile à porter, sans m’avoir emmené à autant de plaisir que Sables pour ma part !
par idepont, le 15 mars 2011 à 09:38
Eh-Andy, c’est grâce à vous et à cette belle critique que j’ai découvert Sables, et je crois même vous l’avoir soufflé sous le nez sur Ebay ! La moindre des choses est de vous faire part de mon sentiment sur ce parfum, quelques mois plus tard ! :-) (désolée, je suis totalement débordée...)
Je ne l’avais jamais senti, quand il est arrivé à la maison. Je vous faisais confiance ! Je sens immédiatement l’orifice du vapo, et... j’ai un mouvement de recul... Oups. Le vendeur s’était foutu de moi et m’a envoyé un vieux truc complètement oxydé, c’est pas possible autrement. D’ailleurs, la couleur du jus... re-oups.
Flûte et zut et crotte.
J’en vaporise un kleenex. Bizarre, mais... intéressant, quand même, ça me titille la boite à souvenirs. Et puis... pas le temps d’approfondir là maintenant, je repars vers mes nouvelles aventures, en laissant le kleenex dans la salle de bains. Et non s’en m’être pschittée le poignet, quand même, pour voir.
Passe mon mari, distrait comme toujours, pas du tout dans le trip "oh un nouveau parfum". Il s’arrête net. "Étonnant, cette odeur, c’est quoi, ça vient d’où ?" "Sables, de Goutal, un parfum que j’essaie depuis ce matin, je suis déçue, c’est bizarre, je ne m’attendais pas à ça...". "Oui, c’est bizarre, mais très étonnant, ça me rappelle vraiment quelque chose, mais quoi ?" "Moi, ça me rappelle la maison de Bonne-Maman dans les dunes à Oléron, c’est certain, mais il est complètement oxydé, c’est pas portable, ce truc, bougonné-je..." "Je peux essayer ?" "Vas-y, sur moi, ça ne va pas, il est écœurant. Enfin, au moins, le flacon est joli..."
Et là... sur la peau de mon mari... Révélation !!! L’immortelle fleurit, la vanille se déploie (pas du tout imperceptible !), le fumé, le sec brûlant, le sable âpre, et même... je retrouve la lointaine note de pipi de chat qui me faisait fronçer le nez en traversant la dune et me fait maintenant monter les larmes aux yeux d’émotion... Tout y est, mon enfance passe à l’âge adulte, cette immortelle que je détestais enfant me rappelle maintenant de bien beaux moments...
Je pense que c’est un des parfums les plus difficiles qu’il m’ait été donné de sentir jusqu’à présent. Mais ça vaut le coup de tenter. Mon mari a vite remarqué que quand je le sens sur lui, je suis chavirée !
Et si je n’avais pas acheté à l’aveugle sur Ebay, jamais il ne l’aurait essayé, puisque jamais je ne lui aurais fait essayer...
Alors voilà, en un mot comme en cent, merci Eh-Andy de cette critique déterminante !
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par eh-andy, le 30 mars 2011 à 15:56
aha, Idepont, je suis bien aise de vous avoir fait découvrir, même à l’aveugle, ce parfum qui pour moi est un monument ! Je ne suis pas étonné qu’il aille à votre mari, et je pense que ce n’est pas vraiment un hasard qu’il soit classé dans les masculins, même si j’imagine très bien une femme avec (et j’ai raison car Deneuve le porte et Deneuve question féminité, ça va), il a une aura plus masculine d’entrée de jeu.
Content du coup que votre mari se soit trouvé un parfum pour lui, tant pis pour vous mais en même temps à vous lire je crois que vous avez déjà de belles choses à vous, héhé !
Et puis très concrètement, il y a des parfums très agréables à porter sur soi, mais parfois le summum du plaisir en parfum, c’est de parvenir à ce que la personne qu’on aime dégage les effluves qu’on adore mais qu’on ne peut/ne veut porter. Pas vrai ?
par hangten, le 2 mars 2011 à 08:51
Bon. Là, on ne plaisante plus. Je viens de sentir Sables.Waaaaaahooooooooooooooouuuuu. Et je calme ma joie ! Sables est incroyable, et pour moi qui habite au bord des dunes, il n’y a rien à ajouter à ce que Eh andy a très bien évoqué ; si, une chose : sur ma peau il devient très doux, comme la caresse d’une brise de nord ouest en fin d’après midi, après que le soleil a chauffé le sables et les quelques plantes littorales, très sèches,un peu fumées... J’en redemande, encore et encore...
par old cat, le 15 février 2011 à 16:17
Un pur chef-d’oeuvre !!!
Je suis hélas handicapé lorsqu’il est question de décrire des senteurs. J’ai honte , mais c’est ainsi.
Ce qui est clair, c’est que Sables, loin de revêtir pour moi des allures de curry ou de sirop d’érable, m’évoque tout simplement un merveilleux tabac à pipe...une sorte de croisement surdoué de fumerie turque et d’Habanita. C’est en tout cas l’effet que me procure le traitement de l’immortelle par Mme doyen.
Une bonne douzaine d’heures de pure délice, car la chose qui plus est sait se montrer marathonienne.
Certes, ici, il ne saurait être question d’acquisition à l’aveugle, mais aller tester Sables me semble une mesure d’utilité publique.
A mon avis, parfaitement unisex.
Et puis il est un peu question de mon ile dans ce parfum...
Les cordonniers étant les plus mal chaussés...à propos de la Corse, quelqu’un aurait-il eu l’occasion de sentir des parfums de la maison Testa Maura ???
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