Noir
Tom Ford
Habit Brun
par Thomas Dominguès (Opium), le 13 novembre 2012
Est-ce un pied de nez à la sinistrose ? Ou parce que c’est LA couleur de référence ? Courrèges est la seule marque à avoir osé un "Blanc" dernièrement. Toutes les marques veulent leur "Noir", en voici, encore, un nouveau.
Tom Ford, qui doit réellement raffoler de cette couleur, en a mis dans nombre de ses parfums : Black Orchid, sa célèbre et envahissante orchidée, Black Violet, Japon Noir (un vrai OPNI*, malheureusement, discontinué), Noir de Noir (rien que cela !), une nouvelle collection de parfums intitulée Jardin Noir. Après tout cela, voici, Noir (tout simplement).
En arts plastiques, il est difficile de tricher, à moins que cela relève de la démarche créative même. Ainsi, on imagine mal une photo sous-titrée "N&B" afficher un accord de camaïeux de rouges et roses glossés. Mais, la parfumerie étant un univers d’odeurs, les marques profitent souvent des lacunes en matière d’imaginaire liant couleurs et senteurs pour proposer des "Noirs" qui ne le sont que par le nom. Noir de Noir, par exemple, m’évoque plutôt le rouge éclatant d’une rose virant au pourpre et au mauve. Si Tom Ford abuse parfois, lui aussi, d’intitulés dont l’univers est éloigné de ce qui est donné à sentir, il faut admettre que ses créations, presque autant pour le mainstream que pour la très (trop ? !) onéreuse Private Blend, méritent, souvent, un détour. Alors, après les coloré(e)s Violet Blonde et Jasmin Rouge, ses patchoulis White et Purple, que vaut ce Noir ?
De la complexité jusqu’à plus soif
Un patchouli sombre et épais. Des notes orientales baumées langoureuses. De la complexité jusqu’à plus soif... Toutes les notes, tous les accords, font partie de mes goûts personnels, "me parlent", sont dans mes cordes. Juge et partie : Je suis... conquis !
Cordes, pourtant, élimées jusqu’à la trame. Usées, mais à une certaine époque, plus bruyante, un peu plus joyeuse. Pas aujourd’hui.
Tom Ford nous présente le premier parfum masculin des années 80-90 ! ... en 2012...
Tout me rappelle les parfums que j’ai affectionnés dans les années 90.
Remontons le temps...
Dans ces années-là, fougères basiques et aromatiques frais, ennuyeux comme un jour de pluie, dominent très largement les parfums pour hommes. Drakkar Noir et Azzaro pour homme se vendent encore très bien. Difficile, pour un amateur en quête de sensations olfactives fortes, originales, de trouver son bonheur. Toutefois, il pouvait, au choix, se tourner vers : les récents gourmands qui viennent d’émerger ; les fougères twistées comme Le Mâle, où le savon de papa se noie entre menthe surdosée et baumes sensuels et langoureux ; quelques boisés épicés de caractère.
C’est ce dernier univers que j’ai immédiatement ressenti. Un univers dans lequel on rit et parle fort.
Souvenirs, Souvenirs...
Une bergamote, pourtant bien montante et très poivrée, tente d’émerger face à un patchouli humide, terreux et crémeux qui nous prend à la gorge et nous colle le nez dans un vieux placard en bois moisi, très caractéristique d’un "vrai" patchouli. On est très très loin (et, un peu plus loin encore) de ces nouveaux patchouli 00’s, "cœurs de patchouli" et autres "refractionnés", vidés de leur substance.
Cela doit être une matière qu’il apprécie. Elle a déjà été traitée et apparaît dans nombre de ses créations.
Tom Ford n’est, souvent, pas vraiment amateur de subtilité. Que ce soit dans ses choix visuels en matière de communication ou dans la manière qu’ont les jus de vous agripper le nez, de gré ou de force. A son image, son dernier opus est percutant dès les premiers instants, semblant nous dire : "Dépêche !" (Pour faire quoi ? Je préfère laisser l’imagination de chacun(e) combler les vides...)
Le patch’, fortement poivré, percute en même temps qu’il se fait craquant, croquant, et onctueux à la fois ; séduisant en somme.
Immédiatement, une foule d’images, de souvenirs, de références à d’autres parfums se déverse, inéluctable. Mais, de ce type de parfums que l’on faisait "avant". Un "avant" vague et large, mais, bien "avant" quoi qu’il en soit. De l’époque des premiers parfums masculins, jusqu’aux années 90. De Pour un homme et Vétiver à feu Gucci pour Homme. (RIP)
Voyage dans l’histoire du parfum
On voyage de Bornéo 1834 à Amber pour Homme Intense (oriental baumé du savon "très propre sur soi" de la première mouture). De Jicky et Shalimar à Habit Rouge, en passant par Héritage, L’Instant pour Homme, New-York de Patricia de Nicolaï et son Patchouli Homme. Réminiscences, en somme, d’une bonne part de l’héritage Guerlain.
L’épaisseur d’une vanille ambrée est, à peine, rafraîchie par une violette boisée et du géranium (décidément, totalement d’actualité en cette rentrée !) qui prendraient presque des inflexions aromatiques masculines de camphre et de lavande réglissée à la Jicky, à côté de la bergamote assez Shalimar.
Et, au cas où cela ne serait pas assez riche, dense, et foutraque, Tom (je l’appelle juste par son petit prénom, étant donné qu’il a le même que moi [aucune logique, mais, je veux !]) y a, donc, mêlé de grandes quantités de patchouli, aromatique, camphré, racinaire, humide et terreux, jouant entre les codes masculin et féminin.
Les "racines" du patchouli (des feuilles, en fait, mais, à l’odeur de terre ; "magie de Mère Nature") sont asséchées avec des grains de café torréfiés.
L’image d’un bouillon brunâtre, du marc au fond de sa tasse, s’impose alors. Le café révèle des facettes alcoolisées, hésitant entre liqueur portugaise de café noir "Mulata"** et Irish Coffee plus fort. Alors, de Bornéo on prend cap sur le très ciselé Coromandel et son accent spiritueux alcoolisé ancien.
Le patchouli ambré aromatisé se fait encore plus doux et onctueux. A ce moment-là, c’est à Safran Nobile de Technique Indiscrète et à l’aspect crémeux, presque appétissant, des parfums Réminiscence que l’on retrouve dans leur célèbre Patchouli, que l’on pense, alors que le sillage s’assèche et se fait plus boisé.
Sur ma peau, une note animalisée, proche d’un cuir échauffé, sensuelle et addictive, clôt cette histoire jouée à deux. Cette dernière note est plutôt discrète, là où on aurait pu s’attendre, de la part de Tom Ford, à plus de tapage. Mais, que ce soit par un retour de pudibonderie américaine, ou par volonté de ne pas tirer trop fortement sur cette corde, j’avoue être satisfait qu’elle joue sa partition de manière notable, mais subtile. Il y a juste ce qu’il faut d’ouverture de la chemise et de cheveux défaits pour que cela soit attirant.
Là, encore, c’est à une ancienne vision de la parfumerie que l’on est ramené. A Guerlain, de nouveau, ses écuries, après avoir enfilé un certain Habit Rouge.
Un parfum.. bordélique ?
Quel b*rdel, aurait-on envie de dire...
Mais, pas du tout, étonnamment. Après des débuts bouillonnants, tout devient fluide.
Le parfum “légèrement sale, sensuel et sexy” que nous promettait Tom Ford pour le lancement de son premier masculin, Tom Ford For Men, sorti en 2007, et qui ne tenait pas vraiment ses promesses, semble plutôt avoir pris les traits de sa toute dernière sortie.
Plutôt un bel habit brun trendy qu’un costume noir smoking ou latex SM. Pas noir, mais sombre et d’une beauté et d’une sensualité trop rares aujourd’hui. Ce parfum, lascif et langoureux, qui joue très clairement dans le registre d’une séduction explicite, est à la fois confortable, presque déjà classique, et évident de beauté toute en douce animalité à dompter.
Ce parfum m’a fait m’arrêter dans la rue pour me sentir, pour profiter de ce qui a été vaporisé. Il est, avec Déclaration d’un Soir, l’un des deux seuls parfums mainstream qui m’a donné envie de l’acheter cette rentrée...
En fait, Tom Ford vient de lancer l’un des meilleurs parfums Guerlain de ces dernières années en même temps qu’un très beau parfum masculin ! Peu envahissant, mais confortable, dense et riche.
* OPNI : Objet Parfumé Non-Identifié
** Liqueur "Mulata" : Liqueur de couleur très foncée, comme un caramel liquide pour desserts, ressemblant, au goût, vaguement au Bailey’s, mais plus amère, sans crème ; juste de l’alcool et du café très noir sucré. #délicieuse
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par incense, le 15 novembre 2012 à 09:51
Ah non, deux étoiles pour ce superbe lancement c’est PAS POSSIBLE !!!
Bon première impression : NOIR ressemble à mon avis non pas à Habit Rouge (bien qu’il puisse y avoir certains points communs), mais surtout à PRADA AMBRE HOMME INTENSE. C’est tout à fait étonnant.
Mais NOIR est plus complexe, plus évolutif, et peut-être moins moelleux que le PRADA. Car Selon la température, le moment de la journée, NOIR se pare de couleurs totalement différentes. Sexy et carnassier le soir en boite, il se fait élégant la journée au bureau, ou rassurant le week-end tranquille en famille...
En tout cas avec Volutes un des très bons élèves de cette rentrée parfumée !
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par Opium, le 15 novembre 2012 à 23:17
Bonsoir Incense.
Bravo pour la tentative de "pousser la note" de ce Noir qui, s’il ne mérite pas une constellation peut-être, ne mérite pas non plus de finir telle une supernova irradiante à la vue, mais, déjà éteinte.
Noir ressemble, effectivement, à s’y méprendre, durant la première moitié de sa course échevelée, à Amber Pour Homme Intense. A tel point que j’ai failli un peu crier au plagiat, mais, pour "l’honneur" du Prada davantage que du Guerlain. Mais, tout comme, selon moi, le patchouli en overdose distingue Noir de Habit Rouge, l’évolution durant la deuxième moitié du marathon que l’on sent dans le Tom Ford m’a rasséréné. Là où Amber Pour Homme Intense est marqué" du sceau de savon de papa italien, très masculin et bien rétro, jouant l’histoire de la fougère orientale à l’envers, d’abord orientalisante avant de se faire savonneuse (en général, c’est dans le sens inverse que les choses évoluent), le Tom Ford trempe le patchouli dans les liqueurs, de café, d’alcool, de vanille ambrée, de âcre il se fait crémeux et chatoie de mille couleurs.
Incense, jolie description des évolutions de ce parfum, troublant, mais, variable selon les occasions. ;-)
Une question technique un peu terre à terre, mais, qui peut être utile : Qu’en est-il des deux critères techniques, tenue et sillage ?
Merci par avance pour les précisions à venir... (Cela pourrait être une occasion de rajouter encore des étoiles ! ^^ #étoilesdopées)
Bonne soirée.
Opium
par joshua88, le 15 novembre 2012 à 00:08
Bonsoir à tous,
ça fait déjà quelques mois que je visite régulièrement le blog et pour la première fois j’me lance !
J’ai eu l’occasion d’essayer Noir de Tom Ford et il m’a laissé assez indifférent s’il y a bien un parfum plus noir,que noir,sombre et obscure,je dirais que c’est la beauté obsidienne de "Bois d’encens" de Michel Almairac pour Armani privé,le plus bel encens sur Terre et je pèse mes mots.Je suis surpris de remarquer qu’il n’y ait aucun commentaire sur les parfums armani privé.Tous ne sont pas des merveilles mais celui-là est un Dieu oh ça oui alors le Dieu des Ténèbres.
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par Opium, le 15 novembre 2012 à 23:04
Bonsoir Joshua88.
Etant donné que vous avez précisé précédemment que vous nous lisez depuis quelques mois déjà, je ne sais pas si je me permets de vous souhaiter la bienvenue, mais, on va dire que je m’octroie cette liberté... Donc, bienvenue !
Dommage pour l’absence de rencontre avec le Noir de Tom Ford.
Bois d’Encens est une merveille. Seulement cinq composants pour créer une réussite. "Noire", pourquoi pas... "Gris (Anthracite)" est la couleur avec laquelle je le vois irradier ; un gris de cendres chaudes. Mais, c’est tout personnel.
J’aime bien aussi Cuir Améthyste de Michel Almairac également. Qui a trouvé une jolie continuité dans Bottega Veneta l’an passé.
On aurait pu consacrer un peu plus de temps à la gamme Armani Privé, ne serait-ce que pour ces deux exemples très réussis. Mais, le reste semble moins convainquant. Et, le manque de temps et d’envie ont fait pour beaucoup dans l’absence d’articles. Mais, il est vrai qu’un article sur Bois d’Encens, le "Dieu des Ténèbres", serait tout à fait mérité... A méditer (en allumant un bâtonnet)...
A très bientôt Joshua88.
Vous avez eu raison de vous être jeté à l’eau et d’avoir posté votre premier avis ici. ;-)
Bonne soirée.
Opium
par Seth, le 14 novembre 2012 à 21:16
Ce mélange de notes qui vont chercher le perfumista parmi ses références a séduit l’ensemble de la blogosphère et les adorateurs du Tom Ford version M7.
Du coup j’étais impatient de connaitre l’avis de l’équipe d’AP, donc merci à Opium pour sa vibrante critique une fois de plus, ça fourmille d’impressions et d’exemples qui la rendent même pédagogique (sans être chiante, si vous me permettez l’expression).
Je reconnais qu’en tant que lecteur assidu j’aimerai aussi avoir l’avis de Jeanne (parce que c’est l’avis de Jeanne !) sur tous les parfums tellement ses mots ont fait une grande partie de mon apprentissage olfactif, mais je suis gourmand ! Et ses interventions plus rares sont toujours aussi savoureuses.
Cela n’enlève toutefois rien au plaisir de vous lire ! (Je sais que vous m’avez compris)
Je gribouille de mon côté, sur d’autres sujets, et je sais combien la tâche est...exigeante, une nouvelle fois bravo pour ce bel article.
Tom Ford quant à lui se devait de compléter sa première fragrance masculine, anodine sans être mauvaise, par un vrai, un signé, genre M7.
Puis c’est Tom Ford quoi ! Le symbole de la classe et de l’élégance masculine ! On parle pas de l’elfe pirate qui se parfume au gel vivadop...
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par Opium, le 14 novembre 2012 à 22:07
Bonsoir Seth.
Merci pour les compliments, et les mots, bien agréables à lire. ;-)
Après deux très belles sorties masculines, mais pas sous sa marque en nom propre, Gucci Pour Homme et M7, il fallait bien, en complément de la diva hurlante tordue Black Orchid, un "vrai" masculin "qui tient la route"... Le voilà peut-être...
"Le symbole de la classe et de l’élégance masculine !" ? En tous les cas, ce sont les costumes de James Bond dans Skyfall, 50 ans après ses débuts... ;-)
Seth, je crois savoir que Jeanne a bien aimé Noir. Mais, je suis totalement d’accord avec vous : J’adore la lire.
JEEEEAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNEEEEEEEEEEE : SVP, quelques mots sur vos impressions pour Noir... SVVVVVVVPPPPP...
[Bon, avec toutes ces majuscules, si je n’ai pas rendu le texte plus "décelable"...] ^^
Seth : Encore merci.
Bonne soirée.
A bientôt.
Opium
PS : Et vous, qu’en avez-vous pensé de ce Noir ?
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par Seth, le 14 novembre 2012 à 22:28
Je n’ai pas encore eu la chance de l’essayer mais ça ne saurait tarder ! Je vous ferais partager mon feedback avec plaisir. J’en suis encore au stade palpitant où j’imagine la fragrance avec les détails que j’ai lu par ci-par là. Est-ce que je vais avoir raison ? C’est là que la magie de la parfumerie commence à opérer, car tant qu’on a pas senti, on peut pas savoir.
par Jeanne Doré, le 14 novembre 2012 à 22:10
Bonsoir à tous, tout d’abord, merci Opium pour cet article qui, à défaut d’être concis, est très bien structuré :)
Cher Seth, merci pour votre message, je suis toujours flattée et aussi un peu étonnée de savoir que mon avis est attendu... mais soyez rassuré, si Opium a pu publier le texte ci dessus, c’est que je le valide amplement, même si j’ai moins ausculté ce parfum que lui dans les détails, et que j’aurais sans doute eu beaucoup moins de choses à raconter, je confirme que Noir est un très beau masculin, sombre et effrontément démodé dans le bon sens du terme, donc forcément attirant, comme la plupart des derniers lancements chez Tom Ford, au hasard, Violet Blonde dont je n’ai pas eu le temps de parler mais qui mérite lui aussi qu’on s’y intéresse de plus près...
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par Opium, le 14 novembre 2012 à 22:18
Re...
Bonsoir Jeanne ! !
Aussitôt réclamé, aussitôt fait. ^^
Merci à vous aussi pour vos compliments.
Quand je dis que vous parvenez à faire ce que je ne sais pas réaliser : "... sombre et effrontément démodé dans le bon sens du terme, donc forcément attirant...", voilà en moins d’une phrase un excellent résumé. J’aime ces mots, c’est totalement cela.
Ravi de vous lire. ;-)
*s’asperge de Chaldée + Noir + Shalimar ivre de joie et de bonheur*
...
*part vomir*
[Mais, est (très) content ! ^^]
Excellente soirée.
Opium
Violet Blonde ===> <3 <3 <3
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par Seth, le 14 novembre 2012 à 23:03
Ahah j’imagine la trance en s’aspergeant abondamment et j’avoue que j’ai beaucoup ri, ça me fait penser à un de mes fantasmes de frag addict qui est de me vider un flacon entier sur le corps, ce qui est légèrement tordu quant on visualise la scène (le gars nu comme un ver qui s’asperge de la tête au pieds en poussant des râles de bonheur olfactif). Très Seven-like ! La camisole me guette...
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par Opium, le 15 novembre 2012 à 22:50
Bonsoir Seth.
A mon tour de m’être marré en me reconnaissant dans le délire de frag-addict fantasmant sur l’image d’un(e) aspergeage - inondation - douche avec un flacon entier utilisé en une fois.
Très Seven-like, mais, j’adore Seven... ^^
Il me semble avoir lu quelque part que Serge Lutens expliquait qu’il ne se parfumait que très peu, et, dans les rares occasions exceptionnelles où il le faisait, il vidait un flacon... Ambre Sultan, Serge Noire ou un autre, je ne me rappelle plus très bien cette info capitale qui nous rendrait tou(te)s "non-encamisonables" ! Non, pas de camisole pour moi, j’aime bien le blanc, mais, mes bras aiment bien pendre le long de mes flancs. ^^
A propos de la réponse de Jeanne, il y a un élément qu’elle a précisé hier que je n’ai pas relevé. Certain(e)s se sont déjà posé cette question, assez régulière en fait, de l’avis de Jeanne à propos des articles qui ne sont pas rédigés par elle.
Je vais me permettre d’apporter une précision. Jeanne, si vous n’êtes pas d’accord et si je raconte n’importe quoi, n’hésitez pas à me contredire. ^^
Nos articles sont tous visés par Jeanne. Et, globalement, outre le contenu des articles même, son avis à propos d’une fragrance compte dans la balance pour qu’elle clique sur le bouton "Editer". (Enfin, j’imagine qu’il s’agit d’un bouton ainsi intitulé ou à peu près...).
Pour le moment, nous sommes assez d’accords les uns avec les autres. Il y a des exceptions, mais, une tendance commune émerge plutôt.
Je crois savoir qu’il y a des articles en cours, bien rédigés probablement pourtant, qui n’ont pas été publiés car le parfum ne disait pas grand chose à notre rédactrice en chef préférée... [Non, je ne révèlerai pas le(s) nom(s)... Enfin, sauf contre l’Heure Mystérieuse de Cartier ou Une Fleur de Cassie ou... ^^]
Au mieux, on est sur la même longueur d’ondes. Au pire, je suppose qu’elle n’a pas un avis définitif et ferme sur certains parfums dont les articles ont été publiés avec une orientation plutôt positive ou négative. Mais, ce qui est certain, c’est qu’un parfum qu’elle n’apprécie pas ne se verra pas couvert d’éloges. Et, inversement, un parfum qu’elle couvrirait de lauriers ne sera pas voué aux gémonies par l’un des rédacteurs du site.
Seth, j’aime beaucoup les néologismes. "Soixantenaire" ne me choquerait pas plus que "septante" en belge, mais, il faudrait que le "jeune soixantenaire" cumule encore une dizaine d’années supplémentaires. ^^
La dernière phrase devrait être inscrite dans tous les Nociphorarionnauds pour rappel...
Bonne soirée.
Opium
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par Jicky, le 16 novembre 2012 à 17:29
D’après mes sources, c’est de Cuir Mauresque que Serge Lutens vide un flacon pour se parfumer ;) (notamment évidemment !)
- Team Iris Silver Mist -
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par Opium, le 19 novembre 2012 à 15:16
Salut Jicky.
Merci pour ta réponse.
Il a bon goût Serge... ^^
Moi, c’est de Tubéreuse Criminelle que je m’inonderai, si j’arrivais à vider tout le flacon avant de faire une syncope... Et, si tel était bien le cas, les gens tomberaient autour de moi... "Comme des mouches !" #baygonvert ;-)
A très vite.
Opium
par barmassa, le 16 novembre 2012 à 17:42
J’aimerais savoir si déclaration d’un soir est également un "coup de coeur" pour Jeanne.Parce que pour moi les coups de coeur de Jeanne, c’est très important.....Les coups de coeur d’Opium aussi, mais c’est différent.
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par Jicky, le 16 novembre 2012 à 18:48
Si on crie tous en même temps, peut être que Jeanne va venir :
JEAAAAAAAAAANNNNNEEEEE SIVOUPLAIIIIIIT !!!!!
(oui j’ai vu des spectacles de marionnettes quand j’étais jeune !)
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par Opium, le 19 novembre 2012 à 15:24
Re...
Comme Jeanne "résiste" à vos appels pour donner son avis sur Déclaration d’un Soir, peut-être que ma voix de basse aura plus de succès... ^^
"Jeanne, svp..."
[Autrement dit...]
"Jeaaaaannnnneee, svvvpppppp..."
[Nouvelle tentative...]
"JEANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE, SVVVvvvVVVVVVVVvvvVvvvvvVVVppppPPPPPPPPPPP !"
[Dernière tentative...]
"JEEEEAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNEEEEEEEEEEEE SSSSSSSSSVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVPPPPPPPPPPPPPPP"
Bon, après, je peux pas faire beaucoup plus. ^^
#hystérofrappadingue
#casserlavoix
#PatriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIck !!!!
Bonne après-midi.
Bises
Thomas
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par Jeanne Doré, le 21 novembre 2012 à 21:50
Bizarre, j’ai entendu comme un appel lointain, et j’ai eu une envie irresistible de lire le forum d’auparfum :)
j’aurais préféré écrire cela sur la bonne page, mais puisque vous me demandez si gentiment, j’ai d’abord été déçue par Déclaration d’un Soir, sur mouillette, rien ne venait, il m’a échappé... puis une deuxième essai sur peau (sur mon poignet, quoiqu’en disent certains, cela reste pou moi le moyen le plus juste et efficace de découvrir un parfum...) il s’est vraiment révélé, je n’en revenais pas de sentir une telle rose chyprée, dédiée à un homme ! et surtout vendue en "mainstream" !!!
Bref, ce n’est pas un parfum à sentir dans un Sephora entre un Bleu et un Boss, il faut vraiment l’essayer, le porter, l’apprivoiser, et ensuite, vous jugerez, mais surtout pas avant !
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par Jicky, le 22 novembre 2012 à 00:24
S. A. G. E. S. S. E.
C’est ça : il pourrait tellement être oubliable entre deux test comme ça. Et il est pourtant si somptueux... (mais je compte pas : je suis en crush total :D !)
par Seth, le 14 novembre 2012 à 23:33
Merci à vous Jeanne, votre avis me conforte, connaissant votre intransigeance pour les masculins "boring".
J’ai une affection particulière pour les masculins purs et durs du "siècle dernier".
Je prends toujours Yatagan en exemple car c’est le parfum signature de mon père et que je n’arrive pas à le porter, trop puissant et giroflé pour moi, mais il me fascine et il sied tellement bien à ce jeune soixantenaire propre sur lui.
Je préfère acheter un parfum qui m’interpelle mais que je ne peux porter, juste pour le sentir en privé, qu’un parfum facile mais qui ne m’offre rien en retour.
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par Seth, le 14 novembre 2012 à 23:37
*sexagénaire ! (soixantenaire ahah)
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par Beurk, le 30 novembre 2012 à 03:07
Bonsoir, j’ai teste ce Noir de mr Ford. En ce qui me concerne il s’agit ni plus ni moins que d’une imitation d’habit rouge. Sans la guerlinade bien sur mais je trouve quasiment cela honteux tellement l’inspiration est evidente et grossiere a mon gout. Paradoxalement je me verrais davantage porter cette version d’habit rouge que l’originale, l’aspect cuiré y est nettement plus prononcé. C’est un beau parfum mais quid de la création ? Et puis j’ai le sentiment que si hubo goss avait fait la même chose il s’en serait dit des choses. ..
Mais bon apparament beaucoup de connaisseurs n’y ont pas vu cela comme quoi le nez reste je trouve le sens le plus subjectif qui soit. Que c’est mal dit mais bon...
Dans le genre patchouli cuiré je recommande aussi le magnifique Parfum d’habit de Mpg.
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par Frédéric, le 30 novembre 2012 à 17:56
Non ce n’est pas moi qui ai changé de profil pour écrire cet avis ;) (merci Beurk)
...en plus cette semaine je me suis arrêté sur parfum d’Habit de MPetGantier en me disant presque aussi la même chose.
ha les coincidences !
par Koimynose, le 14 novembre 2012 à 13:30
Hola senior !
Merci beaucoup Opium. J’avoue que j’attendais tes impressions, depuis que tu as laissé "fuité" l’info ô combien sensible, que tu préparais une critique de Noir :D
Bon bah voilà, Guerlain est quand même omniprésent. Comme je le disais dans une autre discussion, c’est vraiment la parenté avec Habit Rouge (surtout en EDp) qui m’a sauté au nez. Cela dit, je n’irai pas jusqu’à parler de simple copie. En effet, je trouve Noir plus sombre (oups un pléonasme), il y a d’ailleurs une facette amère, pointu, qui revient - le patchouli que tu soulignes Opium ? - que je ne retrouve pas dans le Guerlain plus poudré à mon nez. Je le comprends alors comme un hommage. La créativité consiste aussi à savoir réinterpréter, construire sur l’héritage des valeurs sures ; et il parait que ce cher Tom (genre on a gardé ensemble les chèvres dans le Sahel) est un très grand admirateur de Guerlain.
Alors voilà, presque trois étoiles parce que proposer ça en mainstream par les temps qui courent... il faut quand même pas avoir peur. Mais je crois que j’aurais mis deux et demi si c’était possible, car à ce prix, pour un fan du genre, pourquoi ne pas opter (ou continuer à opter) pour le pilier qu’est Habit Rouge ?
M’enfin je dis ça...
Encore merci Opium, as usal ;)
Bon après midi à toutes et à tous !
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par Opium, le 14 novembre 2012 à 21:58
Bonsoir Koimynose.
L’information "ô combien sensible"... LOL Non, juste la critique d’un parfum masculin intéressant cette rentrée. "Sensible", je ne sais pas. "Rare", indéniablement. ;-)
Comme toi, et en déplaçant le curseur de là où il se situe pour Frédéric et beaucoup d’autres (aux Etats-Unis, pas mal de personnes partagent son point de vue), je ne parlerai pas de copie. Le pivot qu’est le patchouli dans Noir le distingue selon moi. Toutefois, effectivement, je crois que nous sommes tous d’accord pour penser que comme tu l’as écrit, "Guerlain est quand même omniprésent". Plus qu’un parfum, c’est une foultitude d’entre-eux qui me viennent à l’esprit à chaque fois que je teste et re-teste Noir. Je trouve, également, Noir plus sombre que Habit Rouge, un "Habit Brun" plutôt en somme, avec un aspect "tourbé" comme l’a très bien décrit Thierry - Méchant Loup sur olfactorum ici. Un côté potion mêlée, marc de café, mélange obscur, quelque chose que j’ai du mal à définir si ce n’est par le terme général(iste) : "b(r)ouillon".
Koimynose, ce que tu décris comme une facette "amère" pourrait être plusieurs choses : l’aspect camphré et aromatique du patchouli ; du géranium, qui donne un "toucher" un peu rêche dans les compositions en même temps qu’il leur attribue un maintien plus raide, évitant à certains floraux de s’effondrer sur eux-mêmes (derniers cas en date où je détecte cela : Déclaration d’un Soir et Coco Noir) ; une reproduction d’œillet ; la touche de café torréfié ; probablement la somme de cela et d’autres choses encore...
Pour répondre à ton interrogation quant à l’utilité de porter Noir, je t’avouerai qu’en sentant la création de Tom Ford j’ai eu envie de porter certains Guerlain. Ils sont plus lisibles. Habit Rouge me semble plus noble, plus aristocratique, moins parvenu et moins facile que Noir, plus bordélique, dans lequel les couches ne se succèdent pas, mais s’entremêlent. Mais, pour un amateur à la fois et de patchouli et de Habit Rouge, ce que j’admets facilement être, il y a une sorte de nouvelle voie qui n’est pas inintéressante. ;-)
#nepascraquernepascraquernepas...
Merci à toi pour tes impressions, tes commentaires, et tes compliments, encore une fois... ;-)
Très Bonne soirée.
A bientôt.
Opium
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par Koimynose, le 14 novembre 2012 à 22:30
Mais oui ! c’est ça, Habit Brun ! C’est le titre de l’article en plus. L’image "marc de café" met en plein dans le mille. Quand je sens Noir, il y a vraiment cet aspect âcre et rêche qui traîne parfois dans mes naseaux. Cela prend presque à la gorge, mais il faut vraiment que je me colle le nez sur le poignet, ce qui n’est pas toujours la meilleure façon d’apprécier un parfum.
Merci beaucoup pour ta réponse et tes explications très éclairantes, Opium :D
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par Opium, le 15 novembre 2012 à 22:26
Bonsoir Koimynose.
Le terme trouvé par Thierry - Méchant Loup du blog olfactorum, "tourbé", me paraît très juste, comme le sont tes mots, "âcre" et "rêche". C’est bouillonnant, presque brouillon, et, pourtant, une certain élégance se dégage de tout cela.
Avec plaisir pour la tentative d’explication. ;-)
A très vite.
Opium
par Frédéric, le 13 novembre 2012 à 21:43
Ha bon tout ça ? moi j’ai juste senti une nouvelle version d’Habit Rouge de Guerlain. Une copie presque conforme avec plus de fève Tonka à la fin. C’est étrange pour Tom Ford qui après n’avoir jamais réussi à lancer un parfum particulièrement marquant dans sa collection privée hors de prix sorte maintenant à un prix plus normal une copie d’un classique de chez classique de la parfumerie pour homme. J’aime beaucoup , je le préfère même à Habit rouge pq il va directement a la partie intéressante mais pour la créativité c’est zéro.
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par Opium, le 13 novembre 2012 à 22:59
Bonsoir Frédéric.
Il est toujours aussi étonnant de voir comme des avis peuvent différer selon l’endroit où l’on place le curseur.
Sur les forums américains, certains ont le même avis que le vôtre.
Il me semble, néanmoins, qu’il y a, au moins, trois points de différence :
- La bergamote n’est pas traitée de la même manière. Il y en a plus et plus vigoureuse dans le Guerlain, signe de fabrique, signature de la maison. Elle est plus discrète dans Noir, face à l’acteur principal dans la composition, j’ai nommé...
- Le patchouli. Il y en a bien un peu dans Habit Rouge, comme dans Shalimar par ailleurs, qui permet d’asseoir opopanax, bergamote, cuir (quand il y en avait) et le reste. Il se fait discret et peu sensible dans ces compositions. Mais, il est plus que dominant dans la création de Tom Ford.
- Le traitement de cette matière est, par ailleurs, proche de Coromandel. Il ondoie autour des autres éléments, en spirale. C’est, par ailleurs, un peu le reproche que l’on pourrait faire. Si évolution il y a, on est dans de la parfumerie américaine du XXIème siècle. On n’a plus le temps de prendre son temps et il est devenu inutile de construire un mille-feuilles avec empilement de couches successives. Tout est donné tout de suite, puis, des couches se nettoient. On est plus rapidement dans le vif du sujet. Ce qui donne, par ailleurs, cette impression un peu de boxon dans les premiers instants... Puis, peu à peu, la lumière se fait.
S’il y a un parfum, en tête, auquel Noir ressemble beaucoup, c’est plutôt Amber Pour Homme Intense. Mais, sur le cœur et le fond, la structure de savon de barbier de pépé ou papa du Prada, qui fait lien avec le premier du nom, n’apparaît absolument pas dans la nouvelle sortie, ce qui l’en distingue donc.
J’imagine qu’en 1927, quand Arpège est sorti, les admirateurs/trices du N°5 ont dû dire que "la créativité" était à "zéro". De même pour Mitsouko, cette pauvre copie, à peine différenciée par de la pêche DU Chypre de Coty. En parfumerie, comme en musique, en architecture, en peinture, dans les arts en somme, la différence entre variation et copie est parfois mince...
A bientôt.
Opium
Ps : Et, je mets 3 étoiles (une étoile de moins pour la moindre maîtrise technique, de mon point de vue, et pour l’inspiration, pas forcément jusqu’à le copie, mais un poil trop visible malgré tout), car il est hors de question que ce parfum se retrouve avec une note minable. Ce n’est pas un Lacoste ou un Hugo Boss musqué(s) à la lessive et lavandé(s) au métal non plus. On ne peut pas se permettre de tout mélanger !
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par Frédéric, le 14 novembre 2012 à 11:01
Il faudrait que j’aille resentir son Bois Rouge , qui était déjà une copie d’Habit Rouge dans sa Private Blend. C’est déjà donc la deuxième fois qu’il copie ce parfum la première à 180€ les 50ml et maintenant il la sort a 77€ et je n’arrive même à y distinguer une grande différence à part la couleur rouge (qui assumait la filiation avec Habit) qui est passée au Noir (on essaye de se faire plus discret).
Peut être Tom Ford mise t’il sur la faillite de Guerlain, il va améliorer toutes ces vieilles copies de Coty en les mettant au gout du jour. Mitsou-KO, Shali-Marre !, l’Heure Blues...(à compléter selon les inspirations)
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par Opium, le 14 novembre 2012 à 21:41
Bonsoir Frédéric.
Il faut que j’aille, moi aussi, re-(s)sentir ce Bois Rouge, maintenant que vous jouez les tentateurs. Il doit rester quelques décanteurs dans certains Grands Magasins. ;)
Un conseil : Frédéric, déposez les noms que vous avez écrits, sinon, LVMH le fera pour des flankers si Tom Ford ne le fait pas...
"Mitsou-KO, Shali-Marre !, l’Heure Blues" ===> J’adore.
Si on nous avait dit il y a deux ans que Serge Lutens sortirait DE L’Eau Froide en EdP, enfin, je veux dire, L’Eau Froide, la plupart n’y auraient pas crû. Pourtant, si...
Sinon : "Mitsou-KO, Shali-Marre !, L’Heure Blues..." ===> Cela pourrait être une revendication, totalement d’actualité, quant au ras-le-bol face aux réglementations qui nous foutent les parfums bijoux passés KO ! Et, ce serait un excellent slogan !
Répétez tou(te)s après moi : "Mitsou-KO, Shali-Marre !, L’Heure Blues ! Mitsou-KO, Shali-Marre !, L’Heure Blues ! Mitsou-KO, Shali-Marre !, L’Heure Blues ! Mitsou-KO, Shali-Marre !, L’Heure Blues !..."
Bonne soirée.
Opium
par Ringo, le 7 septembre 2022 à 16:46
Bonjour Opium,
C’est mon premier post ici. Ce forum m’a permis de découvrir le monde passionnant de la parfumerie et je vous en remercie.
Je ré-ouvre ce topic car je viens de découvrir Tom Ford avec Noir, Tabacco Vanille (quelle classe !) et bientôt Noir de Noir. Ayant déjà Habit Rouge je suis relativement étonné par l’écart entre vos descriptions et ce que je sens aujourd’hui. Que c’est-il passé ? La composition actuelle (que je ne pourrais comparer) me semble bien synthétique, à tel point quelle me rappelle le détergent (et ça n’est pas une caricature). Je vois bien les différents stages d’évolutions -je les testent depuis plusieurs heures- et je peux aussi comparer Tom Ford dans sa gamme "Private Blend". Tout autant, je vois aussi ce que propose la parfumerie d’aujourd’hui à 160 euros les 100 ml... Disons que le jus a probablement été reformulé (je ne vois pas d’autres explications). Je préfère ne pas envisager d’adjectifs à ce stade.
J’apprécie énormément Habit Rouge aujourd’hui, qui a lui aussi sûrement été reformulé depuis 2012. A ce tarif et pour moi dans cette catégorie, Chanel N°5 Eau Première, totalement mixte, est imbattable. Et c’est sans compter les propositions des maisons comme Houbigant, Diptyque, Serge Lutens etc. dans cette gamme de prix. Même les exclusifs de Chanel en 75 ml sont accessibles à 25 euro près...
Il ne pouvait y avoir aucun doute et j’ai fait mon possible pour l’aimer ! Hélas, j’ai bien peur qu’il ne s’agisse plus ici d’une question de goût... Ce qui ne me laisse rien présager de bon pour la version Noir Extrême.
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