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Azzaro pour homme

Azzaro

Flacon de Azzaro pour homme - Azzaro
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Fougère macho

par Jeanne Doré, le 30 novembre 2007

Pilier incontournable du marché français, et référence absolue de la fougère basique et virile très en vogue dans les années 70, Azzaro pour Homme incarne pour moi une sorte de caricature du parfum masculin "ancienne génération", qui semble pourtant toujours plaire à un grand nombre d’hommes.
Des notes de têtes fraîches, aromatiques et épicées : lavande, romarin, sauge, basilic, cardamome, évoluent sur un fond boisé, patchouli, vétiver, poudré et musqué, qui m’a toujours évoqué un aspect animal un peu sale, peut-être dû à la présence d’ambregris
Environ la moitié des déodorants et des mousses à raser vendues en grandes surfaces sentent, au choix Azzaro, ou son petit cousin Drakkar Noir. Un phénomène qui rend Azzaro et les autres fougères en général faciles à porter, car toujours familières, donc rassurantes. Mais ce genre d’accord peut aussi lasser et ennuyer à la longue, car trop associé à l’univers du rasage, de l’hygiène, trop déjà-vu, et associé à un certain côté macho, qui commence à être un peu ringard et dépassé aujourd’hui.

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par Tevic, le 5 avril 2017 à 21:12

Le flanker Azzaro PH Intense, sorti récemment, m’a semblé intéressant. Moi qui ai toujours trouvé Azzaro PH "trop fort", avec l’intense, au contraire, j’ai eu l’impression de quelque chose de plus équilibré (donc moins intense, allez comprendre). J’ai aussi eu l’impression d’une formule modernisée. Si j’ai le temps je proposerai dans ce fil une analyse de ce flanker que j’aime vraiment bien.

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par paprikadefrance, le 25 avril 2015 à 13:20

Quel déception !
Après avoir porter Azzaro pour Homme pendant près de 20 ans, pas régulièrement c’est vrai, je décide d’acheter un nouveau flacon, que c’est-il passer ? Azzaro a changer la formule ? Rien à voir avec celui que je portais, une senteur sans force, on dirai un peu d’alcool avec quelques gouttes d’épices, je pensais même être tomber sur une contrefaçon ou un problème sur une série, que nenni, la vendeuse m’a fait sentir un échantillon identique, et c’est la même impression que celui que j’ai. Si vous aussi vous avez eu le même sentiment, rassurez-moi, changement de formule ? mon odorat a vieilli ? ou j’oublie Azzaro ?

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par Chapak, le 17 mars 2022 à 14:35

Bonjour paprikadefrance,

Avez-vous trouvé une explication à cette différence d’intensité, je suis aujourd’hui dans le même cas que vous et je dois avoué que je suis assez perturbé de ne plus sentir toutes les subtilités de ce parfum que je porte depuis plus de 30 ans.

Chapak

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par DOMfromBE, le 17 mars 2022 à 14:53

Bonjour
C’est ce dont nous parlons régulièrement avec rage et tristesse ici. C’est la hantise... Les reformulations.
Rendement, législation, économies...
Les parfums évoluent.
Certains sont plus ou moins défigurés.

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par Chapak, le 17 mars 2022 à 15:19

Merci DOMfromBE d’avoir pris la peine de me répondre.
Cela parait vraiment incroyable , je tombe des nues.....je suis estomaqué, soufflé, désemparé et comme un peu perdu, je perd un repère .
Comment peut-on changer la senteur d’un parfum avec tout ce que cela implique, un parfum est bien plus qu’une senteur une foi qu’on se l’ai approprié, il véhicule, accompagne les émotions de toute une vie, un peu comme la musique marque et jalonne le temps qui passe.
Je reste bouche bée...

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par DOMfromBE, le 17 mars 2022 à 16:30

Et pourtant...
Ma réponse sera trop brève.
Une matière première naturelle n’est jamais deux fois la même.
Les matières de synthèse évoluent parfois de rachats en brevets. Où un couac survient.
La législation sur les allergènes étouffe la palette des possibles.
Et il faut toujours être plus rentable, plus vite.
Si un parfum ne tourne plus, sa gamme est restreinte. Déjà que les habitudes de consommation ont terriblement évolué.
Quand on pratique les parfumeries d’Europe de l’ouest depuis quatre décennies... Le changement est notable.
Certains parmi nous ne se remettent d’une reformulation ou d’un parfum arrêté, d’une marque rachetée et sacrifiée pour récupérer un catalogue de noms ...
Jean Patou, RIP...

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par maposapo, le 29 septembre 2014 à 14:17

coucou Solance,

Tu as mis le doigt dessus.
il y a à mon avis 3 grands axes de marketing olfactif actuels :

- Rajouter une note d’Iris pour donner un côté chic à un parfum banal. D’où le proverbe sûrement : " jeter de la poudre aux yeux" ....
- Faire des parfums " gourmands" qui ne font pas grossir avec chocolat, menthe, pomme, rhum ou anis, et j’en passe. Ne surtout pas oublier le Patchouli à la fin, sinon ca fait tarte. Avec Patchouli, ça s’appelle un Oriental... Le boss : Mugler.
- Et le fameux parfum fait sur un coin de table, aussi rapidement qu’une chanson de Jul : un peu d’agrumes, de cannelle, et de fievre Tonka, et Woilààààà !!! Les Boss : trop nombreux pour les citer.

Je passe volontairement sur les figuratifs qui feraient l’objet d’un long débat, ou, comment sentir le barbecue, le pneu brulé, ou un parfum de confessional : le boss : CDG. A quand la senteur " je fais un BBQ allumé avec un pneu cramé devant l’église"..?

Mais je suis un eternel curieux, alors je m’informe, je sens. J’ai trouvé 2 parfums fabriqués récemment selon la recette de l’exemple numéro 3, c’est vraiment bluffant. Bvlgari Man et...Mont Blanc Emblem. Je n’aurais pas attendu autant de similitudes de ces deux là. Même sauce, sentie depuis maintenant des années que les "nez" sont aussi les directeurs financiers des parfumeurs. Et pourtant , sur le papier, Bvlgari annonce des choses assez novatrices..et bien ils ont reussi le tour de force qui consiste à faire la même chose qu’avec agrumes/cannelle/fève Tonka, mais avec autre chose !! Achetez le Mont Blanc, je crois qu’il est un peu moins cher (?), et ça fait un peu plus classe sur l’evier de la salle de bain.

Ah il sont très forts..
Pendant que j’y pense, Il faut absolument que j’achète des actions des producteurs de fèves Tonka, il y a un bon coup à faire.

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par effluves, le 28 septembre 2014 à 23:03

Bonsoir à tous les quatre et particulièrement à Solance et Potra que je connais (même si Potra ne sais pas qui je suis !!!!!). Je ne vais pas rentrer dans le débat car il a été bien argumenté par vous tous.
Je vais être trivial car pas trop le temps. Azzaro pour Homme est dans les chefs d’oeuvre de Lucas Turin la référence des critiques de parfum. Sur ce j’ai testé Azzaro et je n’aime pas du tout. J’étais très surpris de ne pas aimer vu que j’aime beaucoup lire les critiques de ce monsieur. Il met également Kouros dans les chefs d’oeuvre, ce qui est le cas un peu partout. Je déteste et oui je n’y peux rien. Mon beau frère le mettait il y a 25 ans et je le détestais déjà. Sachant que je m’intéresse aux parfums que depuis Noel rien à voir avec Au Parfum. Mon amie ou femme si vous préférez porte j’Adore et la Vie est Belle que je n’aimais pas avant de connaître Au Parfum et pourtant j’Adore est dans les cinq étoiles du Critique de Parfum très pointu également. Jicky un cadre de Au Parfum si je puis dire dis qu’il y a plus de parfum qualitatif en mainstream, proportionnellement, que dans la niche. Bref je pense que nos goûts primeront toujours sur ce qui se dit ça et là et que tous les goûts sont dans la nature et bien heureusement.

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par Solance, le 28 septembre 2014 à 23:34

un coucou en passant Effluves ! et merci pour ton témoignage....

Souvent,, on a quand meme l’imrpession que certaines notes sont jugées globalement plus nobles que d’autres... par exemple le ’poudré´(iris, violette...) monte globalement plus facilement sur le podium que le ´gourmand´, presque toujours suspecté de plaisir facile et sans distinction... Iris Silver Mist bien au dessus de Jeu de peau chez Lutens.... moi je préfere nettement le 2e au 1er au risque de me faire lyncher.... et chez Guerlain, rares sont les perfumistas à comprendre le succes d’une Petite Robe Noire pourtant joyeusement alléchante....

Je ne peux m’empecher d’y voir une sorte de snobisme... bonne soirée à toi :)

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par lris, le 29 septembre 2014 à 00:04

Je pense que ce qui est mal vu dans le gourmand, c’est surtout son côté facile : testées dans le cadre de larges panels de consommateurs, les notes sucrées sont peu polarisantes et globalement appréciées. Les exacerber semble donc tenir d’une stratégie marketing largement usitée aujourd’hui (cf. La vie est belle, Si, Bonbon et cie), qui vise davantage à captiver une vaste clientèle qu’à apporter quelque chose de plus à la parfumerie. Il n’en reste pas moins que certains parfums "gourmands" ont été salués sur auparfum, et pas seulement ceux de niche (comme les notes gourmandes de Réminiscence ou un parfum comme Kiss me tender chez Nicolaï), mais aussi dans le "grand public" pour prendre l’exemple de Candy chez Prada et sa note caramel.
Les attaques sur le snobisme peuvent être compréhensibles, peut-être, on sent que certains parfums sont portés aux nues et donc sont vraiment décriés mais dans l’ensemble, la démarche de ce site est tellement louable ! Les auparfumistes poussent à aller au-delà de la façade publicitaire et des égéries qui gagnent des millions, de voir plus loin que le matraquage imposé par certains grands lancements qui sont tout sauf audacieux et innovants, pour oser redécouvrir des chefs-d’oeuvres relégués en bas des étagères (Miss Dior Originale et non Chérie par exemple) ou carrément rangés dans les tiroirs (Nahéma...), et parfaire sa culture du parfum en étendant ses connaissances dans le domaine ! Alors peut-être certains sont trop cruels avec Belle d’Opium ou Miss Dior Chérie, mais c’est surtout une dérive trop commerciale du parfum qui est dénoncée : "usurper" le nom d’un grand parfum pour vendre un maximum, sans que le jus ait quoi que ce soit avoir avec la version originale. Grâce à ce site, j’ai pu découvrir des parfums dont j’ignorais totalement l’existence, connaître des marques qui m’étaient inconnues, et c’est à mon sens le principal.

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par lris, le 29 septembre 2014 à 00:16

* d’autres sont vraiment décriés (sinon ça n’a pas de sens !)

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par maposapo, le 28 septembre 2014 à 22:31

Bonsoir Potra,
Vous admettrez que votre discours est moins extrême que certains que l’on qualifie ici d’auparfumidtes...
Bonne question : Pourquoi j’ aime ce parfum.
Voilà une excellente question même.
Je vais vous le dire.
J’ avais 20 ans, j’ étais amoureux d’une fille, et son père le portait, tout le temps.
Qu’ est ce qu’ elle aimait son père !
Et elle m’aimait aussi, et je l’ai quitté, parce que j’étais jeune et bête.
Mais, au delà du souvenir de la belle, et du respectde l’image de son père, j’ aimais ce parfum, et je ne pouvais le porter, car c’était celui de son papa !!
C’était une très bonne question, vraiment...
Oui, les parfums sont chargés d’émotions, et c’est ça que j’aime en eux...
Vous ne refaites pas le coup de me poser des questions dérangeantes hein !!!
Mais j’y ai répondu avec plaisir...merci de l’avoir posé, enfin...

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par Bella, le 28 septembre 2014 à 23:18

Bonsoir tout le monde,
Maposapo, votre explication m’a touché. J’ai lu la discussion de ce soir et je pense aussi qu’il y a bien pas mal de critiques ici qui ne sont pas constructives. Il ne suffi pas à mon avis de dire "j’aime" ou "j’aime pas". C’est toujours intéressant d’expliquer pourquoi on aime ou on n’aime pas tel ou tel parfum. Pourquoi on est touché par certaines notes olfactives et pourquoi parfois on reste insensible. Je trouve que c’est un partage intéressant !
Le parfum c’est le plaisir, oui, mais c’est aussi les émotions, les souvenirs, l’imagination. Ce que vous nous expliquez ici, maposapo, le prouve bien. Et merci pour votre sincérité.
Je pense comme vous qu’on n’est pas obligé connaitre la pyramide olfactive pour aimer un parfum. Mais il y a certaines personnes, moi en occurrence aussi :-), qui sont curieuse de connaitre "le mécanisme" de parfum. Mais c’est vrai que juste connaitre ne me suffi pas pour aimer ou pas. Il me faut plus !
Bonne soirée à vous.

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par maposapo, le 28 septembre 2014 à 21:58

Non, mais c’est vrai quoi, ils m’ont bien remontés tous...le parfum n’ est pas forcement affaire de mysticisme, ou de mode, c’est un plaisir, le plaisir de la peau, et cela ne doit pas devenir une quête absolue et sans fin, si quelque chose nous convient. Plutôt que de courir après la mode et de porter un parfum qui nous va comme un tablier á une vache, mieux vaut porter quelque chose qui nous parle, et qui nous va, peu importe le flacon !!

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par maposapo, le 28 septembre 2014 à 21:29

Solance et Anna...merci donc...je reste...mais je risque de mettre un sacré bazar ici..tout
en restant gentleman...vos messages m’ont touchés, énormément !

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par Anna, le 28 septembre 2014 à 21:47

Plus on est fou, plus on rit !
Quand ça devienne trop sérieux je me jette sur la discussion Scénario Utopiste, ça vaut de l’or.

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par maposapo, le 28 septembre 2014 à 13:54

Excusez moi...mais...que de snobisme dans la plupart des commentaires !!
Comment un parfum peut il "vieillir" ??...une odeur de peau vieillit elle ?
Fait pour débuter en parfumerie ?...faut il savoir reconnaitre la pyramide d’ un parfum pour savoir qu’un parfum nous va simplement bien ?
J’ai porté tous les grands classiques, des mon adolescence, Caron, Gentleman, Yves saint Laurent, Van Cleef, Rabanne, Koiros, Chanel, Guerlain, et j’ai ensuite, et aujourd’hui encore fabriqué moi même des parfums.

Mais je n’ai pas cette espèce de suffisance qui me pousse a refuser en bloc des chefs d’oeuvres de la parfumerie, sois prétexte qu’ils conviennent à une certaines catégorie de peau, ou de nez.
J’ en connais des beaufs qui essayent de se parfumer au Cerruti, au Boss ou au Prada pour essayer de jouer aux mecs distingués. Ils restent beaufs quand même !
Je suis grand, au teint mat, plutôt beau gosse, mais doux, et attentionné, romantique et tendre. Je n’ai nul besoin de me parfumer au A men chocolat patchouli pour me faire passer pour le mecs qui assume sa part de féminité.
Vous pouvez aussi mettre une jupe si vous le souhaitez...
Et oui, Cet Azzaro est magnifique, et il le restera, et il me va bien, on me le répète assez souvent.
Je crois que je vais retourner sur Ftagantica moi....

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par Solance, le 28 septembre 2014 à 15:30

Non Maposapo, je vous en prie, ne partez pas !

Moi aussi je suis parfois exaspérée de lire ici que Coco est forcément le parfum d’une belle femme brune et sophistiquée (eh si je veux, moi la femme blonde, gaie, spontanée et gourmande, porter Coco, ça défrise quelqu’un ? lol) que c’est un sacrilège de trouver des parfums de niche chez Séphora ( Merci monsieur Lutens d’avoir eu cette idée, je n’aurais pas eu l’envie de m’intéresser au parfum si je n’avais pas découvert avec ravissement un jour Féminité du Bois etAmbre Sultan dans mon petit Séphora de banlieue parisienne ;) ), ou de sentir le mépris pour quelques réussites incontestables de la parfumerie mainstream, comme le J’adore de Dior... je me souviens avoir arrêté une femme un jour pour lui demander le nom de son parfum qui me subjuguait, et il s’agissait de J’adore  ;) pas le résultat d’un matraquage pub donc, juste une odeur qui transporte :)

Bref, tout ça pour dire que des voix comme la vôtre sont précieuses ici... elles en contre-balancent d’autres et permettent de considérer que l’attrait pour la belle parfumerie n’est pas l’apanage d’une élite auto-proclamée :)

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par Anna, le 28 septembre 2014 à 16:39

Bien dit, Solance !
Maposapo, vous ne pouvez pas lâcher tout ça et s’en aller, enfin ! C’est maintenant que ça devient intéressent.
J’ai porté Ange au Démon le Secret avec beaucoup de plaisir. Et la seule qui trouve que ça sente délicieusement sapin trempé dans le pamplemousse rose.
Et de la semaine j’étais fasciné par le réalisme d’un parfum qui sente gros chewing-gum rose, quelqu’un s’est donné vraiment beaucoup du mal à le faire, je pouvais presque faire des ballons et les claquer...et si on sente qu’il est collé à un banc de lycée, après avoir été mâché par une ado fan de Twilight, il sera un chef d’oeuvre, non ? Ça sera pour l’Élixir...
Et je suis certaine que parmi nous il y a une blonde pulpeuse qui dort avec n°5, ça doit aider, comme même, hein ?

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par potra, le 28 septembre 2014 à 18:45

Bonjour Solance,

il me semble justement que sur Auparfum on voit bien moins qu’ailleurs l’attribution de parfums à un genre/age/physique précis, alors profitez bien de votre Coco :-) (je croiserais votre sillage avec plaisir !)

Je crois aussi que ce qui est critiqué n’est pas la volonter de distribuer plus largement des parfums de niches, mais le risque que cette distribution plus large se fasse au détriment des parfums tant les lois de la grande distribution peuvent être rudes. Le soucis ce n’est pas risquer de sentir de belles choses à tous les coins de rues, c’est la peur que l’identité de la marque se perde, et que de beaux parfums soient sacrifiés au passage.

Concernant J’adore, je ne pense pas qu’on puisse parler de "mépris" à son encontre, j’y lis plutôt de l’indifférence et de la lassitude du fait de son immense succès (mais c’est peut être parce que ça correspond à mon ressenti).
J’ai plusieurs parfums que j’aime tout en ayant conscience qu’ils n’ont rien d’exceptionnels, et à l’inverse il y a des chefs d’œuvre dont je reconnais la beauté (souvent grâce aux lumières d’Auparfum) mais qui me laissent complétement froide, dans ces cas là je comprends très bien que les critiques ne soient pas forcément en adéquation avec mes sentiments.

Et je ne vois pas ici "d’élite auto-proclamée", plutôt des passionnés qui partagent leurs connaissances et leurs analyses, qui m’aident vraiment à mieux comprendre les parfums, mais je suis d’accord, les avis à contre courant de la majorité sont toujours intéressants quand ils sont un peu détaillés :-)

à bientôt,
Potra

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par Solance, le 28 septembre 2014 à 19:43

Potra, merci de votre réponse courtoise.

Allez faire un petit tour sur la chronique de Coco, justement, dont l’égérie Vanessa Paradis est considérée comme inappropriée car ne dégageant pas, soi-disant, la sensualité de Monica Belluci ou Fanny Ardant... et après, ce sont les publicitaires qui ont des oeillères lol... ou encore sur celle de For Her de Narciso Rodriguez, où là encore quelques intervenants jugent incongru ce parfum sur une femme de chevelure et de carnation claire, pas assez femme fatale dans leur imaginaire... pas assez sexy, pas assez je sais pas quoi... Je suis désolée, mais ce type d’affirmation, au mieux m’amuse, au pire m’agace... Comme si un individu ne pouvait pas être complexe, multiple, changeant...

Pour ce qui est de la distribution des parfums de niche, il n’y a qu’à se pencher sur l’existant pour comprendre que la peur qu’une distribution ’populaire’ nuise à la qualité, l’originalité et la créativité de ces marques de niche n’est que pur fantasme !

Un certain nombre de références Lutens sont disponibles depuis des années dans les Séphora/Marionnaud, dans la catégorie export, dont certains de façon d’ailleurs éphémère, et ça n’empêche pas la qualité qui reste au rendez-vous, l’audace de certains jus (Serge noire ou l’Orpheline par ex.), le fait que certaines références restent l’exclusivité des Salons parisiens...

Bref, Lutens reste la marque que la plupart des perfumistas connaissent et aiment, mais sa large distribution offre la possibilité à des gens moins aguerris ou moins aisés financièrement de découvrir hors des senties battus et de s’offrir des jus de qualité à moindre coût ...

Alors perso, je suis ravie, vraiment, que l’Artisan Parfumeur ait franchi le pas... j’ai détesté l’accueil ultra-snob de la petite boutique Annick Goutal dans le Marais et je ne reficherai pas les pieds là-bas... Je me sens bien mieux dans mon supermarché du parfum où je collectionne les échantillons offerts gentiment par les vendeuses, même quand je n’achète pas, et où je peux tester sans qu’on me colle les fesses... ;)

Pour ce qui est du mépris vis à vis de certains jus populaires, je ne pense pas qu’on puisse nier sérieusement qu’il existe...

ça fait plus classe de proclamer qu’on porte tel jus, souvent inconnu, d’une marque ultra-nichue (et de préférence dispo seulement dans 1 ou 2 points de vente au monde loL), parfois à des prix complètement indécents (y’a qu’à voir le prix d’un Carnal Flower, quand bien même il est sublime, ou pire encore, le prix des jus de la marque Le Labo, justes candaleux, à plus de 200€ le flacon....) que d’avouer qu’on aime bien sortir simplement avec Trésor de Lancôme (qui moi me fait penser beaucoup à Portrait of a Lady en vachement moins cher lol)...

On sent bien la condescendance nous guetter si on a le malheur d’apprécier la fraîcheur de l’Eau d’Issey Miyaké en été, quand il est de bon ton de lui préférer un jus bien moins porté et plus élitiste ! Si ça n’était pas le cas, Potra, il n’y aurait aucune raison d’avoir lancé la discussion sur les parfums de la honte, si ??

Parfois, j’ai la faiblesse de penser que quand un jus a du succès, ce n’est pas forcément parce qu’il suscite un réflexe grégaire primaire au niveau de la large populace de mes voisins les Hommes, mais parce qu’il est tout simplement ’appréciable’ voire ’agréable’ ... et je ne ressens aucune honte à le ressentir comme tel moi aussi lol.... et si en plus, je ne suis pas obligée d’arbitrer entre une fin de mois décente pour ma petite famille et mon plaisir égocentrique, eh bien je dis Yallah ^^...

Bien à vous, Potra

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par potra, le 28 septembre 2014 à 22:09

Merci à vous Solance, d’avoir pris le temps de préciser votre pensée.

J’ai tendance à vraiment séparer le côté "idée qu’on se fait de l’égérie la plus appropriée à un parfum", du côté "qui va le porter dans la vraie vie".
Pour moi la publicité idéale pour un parfum serait celle qui réussirait à donner une idée de l’univers olfactif et de l’esthétique du parfum (et pas forcément avec un égérie d’ailleurs). Il y a différents types de beauté et de sensualité, et comme on peut associer des couleurs, des ambiances à un parfum, ça me semble normal qu’on y associe un type d’égérie plutôt qu’un autre. Évidemment ces représentations sont subjectives, tout le monde ne sera pas d’accord sur l’égérie idéale, mais ça ne me choque pas qu’on préfère une femme/rousse/jeune/voluptueuse/je ne sais quoi d’autre pour incarner tel ou tel parfum, même si des "contre-emplois" pourraient être réjouissants (une mamie en Amor amor, un rugbyman en n°19, une adolescente en Egoïste, une rebelle en LVEB... oups ça a été fait ^^).
ça n’implique absolument pas qu’il faille ensuite ressembler à cette image associée au parfum pour le porter et heureusement ! Je ne m’identifie pas du tout aux égéries, je ne m’interdit rien tant que ça me plait, masculin ou féminin, catalogué jeune ou vieux, innocent ou sensuel... Je ne me suis jamais posé la question de ce que je "devrais" sentir par rapport à mon image.
Bien sur il y aura toujours des gens pour vouloir nous dire ce qu’il faut sentir selon notre sexe/age/couleur/tempérament/tour de poitrine/signe astrologique ^^ mais on est quand même pas mal épargnés ici !

Je suis d’accord sur le fait que la vente des Lutens en "grande distribution" est très positive, c’est une ouverture réussie, et je souhaite de tout coeur qu’il en soit de même pour l’Artisan, mais je comprends aussi les inquiétudes, je trouve déjà que pour les marques mainstream ce système est très dur pour les parfums qui ne marchent pas suffisamment bien. On ne met en avant que les grands succès commerciaux, sans laisser leur chance à plein de belles choses qui sont reléguées en bas des rayons, puis dans les tiroirs, puis ne sont plus accessibles que sur commande (j’en ai fait l’expérience quand j’ai voulu tester Rouge).
Pour l’accueil, je crois que ça dépends vraiment de chaque boutique et des personnes sur qui on tombe, que ça soit SephMarNoc’ ou une boutique de luxe, jusqu’ici ce n’est pas là où je m’y attendais que j’ai été prise de haut et fliquée, et j’ai eu les discussions les plus sympathiques dans des boutiques de niche.

Il est rare ici que je ressente mépris ou condescendance pour les jus populaires (certains ne sont pas très appréciés c’est sûr, mais c’est le jeu de dire aussi quand on aime pas), encore moins pour ceux qui les portent, et il y a aussi de nombreux très jolis parfums à petit prix (par exemple de parapharmacie) qui sont très justement mis en avant, et les très chers ne récoltent pas systématiquement les éloges.
Les "parfums de la honte" ne le sont pas à mon idée parce que trop populaires, trop portés, pas assez chers, ou mal aimés (tant que nous on assume de les aimer il n’y a pas de honte), c’est plutôt par exemple ceux qu’on a aimé, qui sont attachés à plein de souvenirs, mais on a grandit et on se demande comment on a pu aimer "ça", qu’on oserait jamais porter à nouveau... ceux qui nous provoquent un plaisir coupable "c’est moche mais addictif", qu’on assume pas.
Et puis ça serait ridicule de rejeter tout ce qui est populaire, autant que de dire que tout ce qui ne marche pas est bon. Il y a pleins de parfums qui ont du succès pour d’excellentes raisons, on peut aussi trouver que d’autres ne méritent pas leur succès, et parfois on deviens un peu méchant quand on estime qu’ils prennent la place de belles choses ^^

Tout le monde ne peut pas toujours tomber d’accord, et c’est aussi la diversité des points de vues qui fait la richesse du site, si on ne se braque pas et qu’on prends le temps d’expliquer pourquoi on pense autrement.

Je vous souhaite plein de beaux moments parfumés, faites vous plaisir avec ce que vous aimez et venez nous raconter ça :-)
Bonne soirée
Potra

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par Solance, le 28 septembre 2014 à 23:15

merci pour votre réponse tres nuancée Potra. Comme le disait Maposapo, ce n’est pas toujours le cas.... Je partage certaines de vos vues mais vous savez, je ne pense pas que les questions de rentabilité soient l’apanage de la grande distrib du parfum.

Les marques de niche aussi suppriment des références jugées insuffisament rentables. Chez ELO, l’autre jour, ils me confiaient que Nombril immense et Vraie Blonde n’allaient pas tarder à etre discontinués parce qu’insuffisament prisés par leur clientele. Ces 2 jus ont meme disparu de leur affiche de présentation de leurs produits.

Chez Goutal et l’Artisan, c’est pareil.... parfois, un jus est jugé trop couteux à produire (ex de Tubéreuse chez Goutal je crois) ... Et quand on voit qu’on doit PAYER pour avoir de simples échantillons dans la plupart des marques de niche (quand ils en ont, parfois, c’est meme pas possible !), je pense qu’on aurait bien tort de croire que les préoccupations commerciales n’appartiennent qu’au mainstream ;)

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par potra, le 28 septembre 2014 à 18:40

Bonjour Maposapo,

Quand nous parlons d’un parfum, nous décrivons des images qu’il nous évoque, selon notre vécu olfactif, il ne faut pas prendre ces descriptions comme des attaques envers ceux qui aiment/portent les parfums concernés.
Comme beaucoup de classiques, il peut faire "vieux" car associé à son époque, et moins porté par les jeunes générations. Et alors ? Je crois que si il y a bien un endroit où on aime et assume les "parfums de vieux/vieilles" c’est ici non ?

A mon nez, sur mouillette, ApH fait "testotéroné mais rustre", caricatural, ça n’implique pas que ses adeptes correspondent à cette image. Je crois que c’est évident pour tout le monde qu’un beauf reste un beauf quel que soit son parfum, et qu’un belle personne le restera même douchée d’un parfum moche... Tout comme la plus voluptueuse des tubéreuses ne changera rien à mon absence (ou presque) de poitrine, et je ne me priverai pas de la porter pour autant !
Si se parfumer se résumait à une question de virilité/féminité assumée ou pas, type physique, caractère on mourrait d’ennui, non ? Ce sont des évocations utiles pour exprimer ce qu’un parfum évoque, mais évidemment pas des prescriptions de qui devrait porter quoi !
Pourquoi ne pas plutôt nous raconter pourquoi vous le trouvez magnifique cet Azzaro ?

Bonne semaine,
Potra

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par hangten, le 30 septembre 2014 à 14:56

Bon... Je déteste Azzaro pour homme, pour des raisons évoquées ici il y a longtemps. Ce n’est pas du snobisme, c’est un mélange de goût olfactif personnel et de souvenirs associés à cette eau. Point, tout bien pesé. Respect et salutations pour ceux et celles qui l’aiment, mais il ne passe définitivement pas chez moi.

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par Paradox, le 1er octobre 2014 à 03:23

Bonsoir Maposopo,
le parfum c’est avant tout de l’imaginaire, des associations, de l’histoire...
Il y a quelques jours, près de vingt ans plus tard, tombant sur un échantillon, j’en ai remis sur mon poignet, pour voir... Quelle déception : force est de constater que je ne supporte plus le parfum de mon adolescence, la première etape d’un long parcours... Comme un premier amour, dont on se souvient avec nostalgie et qui nous insupporte lorsqu’on se retrouve vingt ans plus tard... C’est ca le vieillissement d’un parfum pour moi : le vieillissement des associations, et sa disparition progressive de l’air du temps
Je ne supporte plus Azzaro, certes (mais y’a pire encore, comme Caron) il n’en reste pas moins un chef d’œuvre du genre, une référence absolue (comme Caron) ;-)

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Arpège

par Arpège, le 15 août 2014 à 08:14

Ce parfum a eté porté par un proche tres âgé et il lui était fidèle. Au point qu’a l’hopital, le matin de la première opération de sa vie, alors qu’il venait de prendre une douche avec ce produit sublime qu’est la Betadine........ il s’est automatiquement re parfumé avec !!!! 8-|
Indispensable pour lui.

(Retour illico sous la douche quand l’infirmiere a senti Azarro sur le futur opéré) lol

Il est cher a ma memoire parce que, comme beaucoup, je l’ai senti sur un proche. Encore plus quand ce parfum est l’exclusif de la personne.

A quelques reprises, j’ai tenté d’autres parfums a Noel ou anniversaire, tels Rocabar d’Hermes ou jicky de Guerlain. Il les gardait dans son armoire pour "plus tard". ;-)

Une fois, il a montré un intérêt pour Antaeus, ce qui n’est pas etonnant .
J’ai plaisir a le ressentir (j’ai son flacon en souvenir) parce qu’il m’évoque sa présence.

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PetiteNiçoise

par PetiteNiçoise, le 14 août 2014 à 17:09

J’évite souvent de lire les avis des autres avant d’ecrire le mien, afin d’etre sure que mon avis soit objectif et pas influencé.
Mais là, je l’avoue, j’ai lu les avis avant et j’en suis à la fois déçue et d’accord avec certains.

Déjà, c’est le parfum de mon copain.... donc déjà, on va dire que je vais un peu "fatalement" dire que je l’aime bien, forcément.
Oui, je l’aime bien, il sent bon.... mais voilà, ça va pas plus loin. Sent bon, ouais, mais je trouve ce parfum un peu brouillon, pas très travaillé, pas très sophistiqué, pas très classe, un peu bof bof quoi.
En plus, je trouve que ce parfum ne va pas à mon copain.
Allez savoir pourquoi.
Vraiment, ce parfum sent bon, mais je sais pas pourquoi, ça ne va pas DU TOUT avec la personnalité de mon copain.
Le parfum lui va seulement bien dans le où la fragance se rapproche légèrement de l’odeur de sa peau et la met en valeur. Mais il y a un petit "Je-Ne-Sais-Quoi" en plus, qui ne lui va PAS, mais alors PAS DU TOUT !!

Je pense que le parfum sent un peu le "kitsh", et je crois que c’est ça qui ne lui va pas. Je ne dirai pas "beauf" comme dans les précédents commentaires, mais plutôt "kitsh", un peu "too much" (comme on dit).

Mon copain n’est pas du tout "kitsh", et ça ne lui correspond pas du tout.

Je ne sais pas quelle est cette note qui rend le parfum si kitsh et sonne faux,. Sans cette "note batarde" qui gache un peu tout, je trouve que ç’aurait pû être un excellent parfum. Parfum qui aurait rendu mon chéri encore plus sexy qu’il n’est !

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par PetiteNiçoise, le 14 août 2014 à 17:21

Et petit PS : mon copain a 30 ans.... donc apparement ce n’est pas nécessairement 1 parfum de vieux. Mais je l’ai déjà entendu me dire "moi je suis un Homme ! Un vrai ! Un vrai male !" Alors quelque part.... ça ne m’étonne pas trop qu’il se soit penché sur ce parfum qui fait vraiment gros male en rute, limite gorille pas classe.
Et malheureusement, si tu me lis mon chéri, ce parfum ne te va pas, tu es un male, oui, mais pas un male kitsh et vulgaire...
Ce parfum, y a de l’idée, mais... c’est pas ça. Y a quelque chose qui va pas, qui sonne faux, et qui fiche en l’air une fragance qui aurait pu etre pas trop mal.

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par hangten, le 14 août 2014 à 17:45

Bonjour PetiteNiçoise ! Vos textes m’ont beaucoup amusé, dans ce sens ou naît une prise de conscience sur la nature de cette eau, sur le contexte plutôt daté de sa création.
L’un de mes meilleurs amis la portait dans les années 90, et déjà, ce n’était pas ou plus possible ! Et pourtant... Dieu sait qu’il était beau mon ami ! il l’est toujours d’ailleurs avec quelques années de plus... Mais voilà, sa masculinité naturelle n’avait vraiment pas besoin de ce bidule abominable ! Quelle idée d’ailleurs d’adopter un parfum parce que ça fait mec ! A-t-on quelque chose à prouver ou à clamer ? Une eau un peu délicate, moins bulldozer et moins claire dans son dessein de prédateur ne confère-t-elle pas plus de charme à celui qui la porte ? Bref, si j’osais, je dirais que cette affaire me fait penser à l’ado encore peu au fait des choses du monde qui se pulvérise d’un sent-bon, persuadé que les minettes seront réceptives à ce peu glorieux philtre d’amour...
Après, et sincèrement, chacun peut porter ce qu’il veut ! Mais pour de bonnes raisons !
Enfin, cela peut aussi être sympa d’arborer un truc "vintage", "décalé" de temps en temps : et là cela devient alors un jeu dont personne n’est dupe, qui contribue en plus à mieux connaître le parfum et son histoire !
Pour finir, l’âge d’un parfum ne le rend pas ringard. Simplement, il est des eaux qui ne passent plus la rampe... APH est selon moi de celles-ci...
Mais bon, respect à tous ceux qui le portent... pour de bonnes raisons !

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par Arpège, le 15 août 2014 à 08:48

Je souris a l’image du "Gorille".

C’est vrai que des marques communiquent sur une image de mec bulldozer (Antaeus Chanel, Infectus, Drakkar - je cite un peu au hasard).

(Cf : Sebastien Chabal pour le parfum "Pour un Homme"- par exemple)

C’est l’impact de la publicite.
Le parfum, on l’a déjà dit, n’a pas de sexe. Nous sommes a une epoque de mutation. C’est rejouissant de voir des hommes porter des parfums soit disant "feminins" et l’inverse.
Je dirais qu’en adoptant cette demarche, on equilibre nos facettes.

La virilite pour moi c’est avant tout la serenite, la force interieure chez un homme.

Alors y’aura toujours les nostalgiques et la pub joue sur ce concept de "male" a la Azzaro pour Homme.

Le parfum le plus viril que je connaisse c’est Declaration d’un soir de Cartier. Justement parce qu’il m’evoque (comme la superbe critique sur AP) la cote de maille ou l’armure d’un chevalier.
Et une structure tres ancienne, poussiereuse (dans le bon sens du terme).
Quand la Force est interieure et emane vers l’exterieur comme une aura.

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par potra, le 14 août 2014 à 18:02

Bonjour PetiteNiçoise , bonjour Hangten !
Je ne doute pas que ce parfum plaise à certain(e)s, et tant mieux, parfois c’est bon aussi les parfums de la honte...

Mais je ne volerai pas au secours d’ApH, j’ai eu la "chance" de le sentir à l’aveugle, échantillon mystère que je ne sais plus quelle enseigne distribuait (il y avait un produit dérivé à gagner pour qui le reconnaissait je crois), et j’ai vraiment eu un mouvement de recul en le découvrant. Il m’agresse le nez celui-ci, effectivement il y a un côté je hurle ma virilité en permanence, même quand personne ne me demande rien, au point que ça en devient suspect "écoute ApH, va faire une thérapie et épargne nous tes exhibitions... ce sera mieux pour tout le monde", je visualise vraiment le gros lourd qui appelle toute les filles "miss" avec un sourire niais, persuadé de plaire en plus ^^

Bizarrement, je pense que porté par une vrai personne il est plus supportable, parce que j’imagine que j’ai déjà du le croiser maintes fois sans savoir que c’était lui, et je n’ai jamais eu de tel rejet. Je pense qu’il fait partie des parfums que je trouve très premier degré "ya pas de doute c’est un masculin", pas très beaux, mais qui si ils sont dosés raisonnablement ne me poussent pas à battre des records d’apnée quand je me retrouve dans leur voisinage.

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par Jicky, le 14 août 2014 à 22:32

Bonsoir PetiteNiçoise,

Vraiment, votre message est super touchant et mignon. C’est plein d’amour et de dilemme ! Je me sens un peu coupable, je n’ai pas eu de mots tendres avec ce parfum et finalement, la plupart des gens ont la même impression que vous : au delà du "j’aime/j’aime pas", on a tous un petit quelque chose avec ce parfum, qui évoque très souvent quelqu’un (que l’on connait ou pas, une figure identifiable ou plus clichée).
C’est vrai qu’il a un côté kitsch, ça lui va plutôt bien. En réalité, ce parfum a plutôt mal vieilli : beaucoup porté durant une époque, très identifiable, pas forcément hyper abouti non plus dans sa forme olfactive (il est brouillon effectivement... depuis, j’ai appris qu’il était composé de plus de 320 matières premières, ce qui est énorme !). Alors que des parfums comme le N°19 par exemple, sorti 7 ans avant lui, n’a pas vraiment vieilli (tiens, mainteneant que j’y pense, j’ai l’impression que la parfumerie masculine vieillit moins bien que la parfumerie féminine... je lâche juste ça comme ça, il va falloir que je vois si c’est vrai en y réfléchissant un peu plus).

En tout cas, vous pouvez toujours en discuter avec votre copain, ça peut même se transformer en jeu pour trouver un parfum qui vous mette d’accord tous les deux. Mais si vraiment il l’aime, c’est aussi amusant de laisser avec ce parfum, qui a le mérite de refléter ses qualités et aussi quelques défauts ;) une jolie tolérance de couple !

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