Manoumalia

Non, ce n’est décidément pas cher pour quatre échantillons de cette quantité, élégamment présentés. J’ai reçu les échantillons au début de la semaine et je les teste depuis...Je regarde le petit tube de l’antimatière d’un air dubitatif...manifestement, je ne le comprends pas...un départ de « néant »...puis une vague odeur de vernis à ongle et une évolution vers le caoutchouc ! Trente minutes après la vaporisation je sens le gant de caoutchouc ! Je re-regarde le petit tube avec effroi...

Let me play the lion : Waouuuu ! Bah oui , forcément, c’est du bois :)
Et il brûle mais tout en douceur sur ma peau. Il me plaît beaucoup parce qu’il fait remonter en moi des souvenirs d’enfance.

Je savais que j’aimerais « The Unicorn Spell ». Les notes de tête sont agressives puis s’adoucissent lentement. Et puis mon nez glisse sur mon poignet compulsivement. Ce parfum « alimente » mon nez, j’ai la même sensation avec « Ninfeo Mio ». Je les renifle et je me sens nourrie. Sur moi, il a une bonne tenue et son évolution est délicieuse.

« Manoumalia »...je sais que je ne suis pas compatible avec cette fragrance. Je ne me reconnais en rien dans tout cet exotisme. Cependant, j’aime bien le doux effet « fumé » qu’il laisse sur ma peau.

Au final, un très beau voyage.

Notez que je n’ai ni le vocabulaire ni les connaissances pour décrire un parfum. Pour débuter, j’y vais avec mon coeur et je vous remercie tous pour m’avoir fait découvrir cet univers passionnant.

Mon dieu ! au vu de vos critiques sur les parfums Lesnez, il me tarde de les découvrirent ! Surtout Manoumalia, dont tu as fait une superbe description Youggo. Je sais pas si vous trouvez que 11,6€ pour 4 bien que ce soit des échantillons de 2,5 ml en spray (ce que je trouve génial) fasse un peu cher, mais qu’importe, je les commanderaient de toute façon !

Unicorn spell... Pour moi, pas de verte forêt, de licorne, de fée ou de farfadet, mais une princesse au petit pois.
 
Pour moi, l’odeur qui domine est celle de l’écossage des petits pois, lorsque l’on pince entre les ongles la cosse pour l’ouvrir. Après vient le doux parfum de violette de la princesse, très sirupeuse et enfantine.

Je pense que la boutique a fermé... je suis passée rue d’Assas il y a 2-3 mois et je ne l’ai pas trouvée

Oh mon dieu, ce parfum !!! Que dire, si ce n’est que c’est une merveille ? Une merveille de création, d’inspiration, de restitution, d’émotion.
Le descriptif était déjà alléchant mais je craignais un peu qu’on tombe dans les clichés île tropicale, cocktail coco-passion, palmiers et plage de sable blanc. Mais non, halleluhia, non ! Pas de monoï "sex on the beach", pas d’ylang-ylang qui sent les produits solaires et les vacances. Non.
Plutôt qu’un énième tropical capiteux pour la plage, ce parfum revêt le côté un peu austère et mystique que peuvent inspirer les traditions, les légendes et l’artisanat des peuples du pacifique. Tout est juste, tout est parfait. Tout est au plus près de la réalité. Tout est authentique.

 
Juste un monoï un peu âcre, capiteux mais fugace en guise de note de tête. Un mélange tiaré/frangipanier très brut qui s’inscrirait dans une fabrication traditionnelle séculaire, avec ces fleurs mâchées puis recrachées par des vieilles wallisiennes édentées (oui, c’est pas très sex présenté comme ça). On est dans le vrai.
Un coeur laiteux coco/santal prend vite le relais. Et là encore, pas de coco synthétique Malibu, mais bien une coco brute, avec le côté boisé et sec de la cosse et le coeur doux et crémeux de sa chair. Parfait.
Puis la note de fond arrive... puis repart... puis revient. Un vétiver terreux, fumé, qui vient jouer à cache-cache avec le santal et la coco. Un soupçon de patchouli en prime. Sublime.

 
Un vrai voyage pour certains, un retour aux sources pour moi. Voilà LE parfum de la Nouvelle Calédonie de mon enfance. Celui que je cherchais depuis des lustres.
Un instantané qui me replonge dans la chevelure graissée de monoï des petits wallisiens endimanchés pour venir à l’école. Une réminiscence olfactive de l’atmosphère fumée et terreuse des cases kanaks aux toits en palme de coco sèche. Tout cela est moite comme le climat local, fumé comme un encens au santal. Pour un peu on sentirait presque l’igname, le tarot, les patates douces et le lait de coco du bougna traditionnel local, emballé dans des feuilles de bananier et cuit à l’étouffée sous des pierres et des braises (oui, c’est aussi un parfum gourmand).
Grande, immense, sublime création. Je veux.

Il faut absolument que j’aille sentir ce parfum !!! Mais aussi l’Antimatière, voyez vous, j’ai décidé de faire mon TPE. Et ce sera sur... la peur ! En mélant français et sciences ! Et je pensais faire une partie sur les parfums (oh ! je suis Jicky tout de même !). Puis j’ai pensé à l’Antimatière, on m’a dit qu’il faisait peur ^^ Pareil pour Sécrétions Magnifiques et ses odeurs de sueurs froides... Brr !

Jeanne, je sens que vous êtes en panne d’inspiration, puis-je vous "commander" la critique de Let me play the Lion s’il-vous-plaît ? C’est mon coup de coeur de la marque, avec The Unicorn spell !

Bonjour !

Est ce que quelqu’un saurait où trouver ce parfum sur Paris ? S’il vous plait (imaginez les yeux du chat de shrek)

Ca y est, Turtle Vetiver exercice 1 n’est plus. Les 80 flacons ont été vendus. J’ai découvert ça hier , ressorti mon échantillon ce matin, presque pleuré en me disant comment j’ai pu passer à côté ! C’est le plus beau vétiver à mon avis, qui éclipse les pourtant superbes Encre Noir et Sel de Vetiver. Celui-à est brut, râpeux, salé, vert et terreux, presque minéral, apparemment non respectueux des réglementations IFRA, non testé sur animaux... La sensation de rentrer de la plage après une journée de soleil et de baignades en passant par les dunes pieds nus dans le sable.

Pris de panique, j’ai fouillé sur internet à la recherche du flacon oublié dans un placard. Rien. Mais je me suis rappelé, merci Jeanne, que LesNez étaient Dans de beaux draps et à la boutique de la très sympathique Mme Cros, et hourra, j’ai pu acheter les derniers 50 ml de Turtle Vetiver, à prix raisonnable qui plus est.

Quatre étoiles en tout cas pour cette marque qui ose.

( Idepont, Mme Cros m’a donné les échantillons qui lui restaient de Turtle, je vous en réserve un si vous voulez, et l’exercice 2 est apparemment en cours si ça peu vous consoler )

Je reviens ce soir sur The Unicorn Spell. Avis de mon mari à l’instant, en le sentant dans mon cou où je l’ai posé il y a maintenant 7h. "Fleuri sans être tarte, ce qui n’est pas évident". Pour lui, ça sent bon, voilà. Donc lui être content, surtout si moi être contente aussi.
De mon côté, j’aime spontanément cette violette, mais je suis un peu dérangée par un fond assez savonneux (dû à quel composant ?) bien accroché qui essaie d’emmener l’ensemble vers le banal, selon mes goûts. Dommage. Le côté terreux (quel composant ?), bien accroché aussi, sauve néanmoins l’ensemble, mais serait encore plus envoûtant sans ce savon, toujours selon mes goûts...

(merci Etienne de m’encourager à développer, car quand je vous lis les uns et les autres, ça me fascine et me paralyse tout à la fois ! Mais vous avez raison, Jeanne met tout le monde à l’aise... )