Jicky
Guerlain

Les Classiques
- Marque : Guerlain
- Année : 1889
- Créé par : Aimé Guerlain
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Classique
Emouvant ancêtre
par Jicky18, le 31 janvier 2010
Blogueuse invitée, Civetta propose de nous livrer sa version personnelle de ce monument de la parfumerie qu’est Jicky de Guerlain.
Jicky fut pour moi l’essence même du parfum comme " forme la plus intense du souvenir " (Jean-Paul Guerlain), puisque je l’ai adopté par "souvenir" inconscient de mon premier parfum de jeunesse, L’Eau Neuve de Lubin, happée que j’étais sans doute par leurs départs communs d’agrumes, de bergamote et de lavande. Ironie de l’histoire, Jicky fut précisément créé en 1889 en souvenir du premier amour d’Aimé Guerlain... Quelles meilleures preuves que Jicky est bien l’un des emblèmes de la maison Guerlain ?
Jicky est un parfum qui réussit le tour de force d’associer fraîcheur et légèreté à la ténacité. Le départ est frais, dynamique et vif, très vert sur le moment, grâce à la bergamote, à la piquante lavande, au romarin et à la coumarine qui lui confèrent ces senteurs de "foin coupé en bord de mer". On sent assez vite pointer les notes sucrées et les notes animales : l’ambregris, très iodé, laisse cette impression d’effluves-sur-l’île-de-Ré-en-fleur, marié au musc et la civette. Mais Jicky varie selon les différents moments de la journée : vaporisé sur votre poignet, vous y sentirez tantôt la note de basilic, tantôt la touche de vanille, et plus tard voici que s’éveillera la note boisée de mousse de chêne sur le bois humide de l’automne... Jicky pétille différemment selon l’endroit du corps où on le vaporise : au poignet, les notes boisées et vertes dominent ; sur la main, il se fait plus oriental et animal (patchouli, vanille et frangipane lavandée) ; au creux de la poitrine, il est plus ambigu et s’épanouit avec toutes ses facettes... Par moments même (et je n’osais le formuler ni l’écrire !) Jicky peut suggérer une légère odeur de pipi de chat parfumé, bizarrement très fascinante au milieu de cet arc-en-ciel de senteurs... Or, il semble que je ne sois pas la seule : "comme si un chat avait chié dans une touffe de lavande" lit-on ici. Un jugement qui, aussi paradoxal qu’il puisse paraître, est loin d’être péjoratif : c’est à l’image de Jicky, un parfum fortement animalisé, et en même temps très piquant, à la fois frais et sucré. Souhaitons seulement que la maison Guerlain ne mette jamais aux oubliettes un tel joyau, aussi resplendissant que le fut le regretté Coriolan...
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par sikkim, le 10 octobre 2024 à 11:52
Je reviens toujours à Jicky qui fut mon premier parfum. Il n’est plus le Jicky des années 70-80 ; je ne retrouve plus, dans le flacon acheté hier, son fond santal qui fusait littéralement dans la peau, mais il demeure un beau parfum pour l’automne, intemporel, mi-homme-mi-femme, tonifiant.
par Kouros, le 25 juin 2022 à 09:43
J’ai enfin pu le tester ce fameux Jicky (l’EDP actuelle avec une etiquette ronde et jaune). Je ne m’attendais pas à ça.
Apres l’ouverture fraiche bergamote romarin, Shalimar apparait. Quelques minutes plus tard, la chaude note civette fait se rencontrer Shalimar et Musc Koublai Khan. La note fauve s’estompe ensuite et le parfum prend un coté "sucré tiede" que je n’attendais pas et qui me fait un peu penser cette fois à la version "L’eau" d’Habit Rouge.
Le fond devient plus floral, toujours avec cette pointe de sucre que je n’attendais décidement pas dans ce parfum.
Nombreux parlent de pisse de chat... je ne vois vraiment pas ! Il y a bien cette civette mais rien de désagréable. En tout cas dans cette version.
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par Petrichor, le 7 septembre 2022 à 12:16
Pisse de chat & Jicky : je pense que la facette "pisse de chat" concerne les mauvaises versions.
La plupart des Jicky sont réussis, et par là, j’entends qu’ils sont équilibrés : on peut en mettre quelques pschitts en plus et le rendu restera civilisé.
J’ai de vagues souvenirs de versions moches de Jicky. Ce sont des tests en parfumerie autour de 2010 2015 (vieux testeurs ?). Je percevait parfois comme une facette proche de la sauge ou de l’armoise, qui ressortait sur un parfum ratatiné et sans fraîcheur. Évidemment, si on essaie de rectifier un tel parfum en mettant des pschitts en plus, c’est la cata. On accentue les défauts et les déséquilibres.
Ironiquement, ces facettes qu’on classeraient plutôt dans le "qui pue" font exactement le charme de "Yatagan" de Caron.
D’ordinaire on attribue la réaction "pipi de chat" au basilique, dans les parfums. Avec Jicky, on est hors sujet.
par gladys39, le 6 mars 2022 à 19:34
Bonsoir,
J’ai reçu mon decant
Ouah !!! Quel parfum !!!
Vaporiser sur mon poignet, ça sent le bon vieux parfums, mais dans le côté positif
Ça sent la vanille, lavande
Ah !!! Les guerlain, je les aiment tous...shalimar, l’heure bleue habit rouge et ce beau jicky
En le sentant, même réaction qu’avec habit rouge
J’ai fais ouah, c’est trop bon
par gladys39, le 2 février 2022 à 20:28
Les notes qui le composent attire ma curiosité...je vais me laissé tenter par un decant...les notes de ce parfums me parlent...je pense aimé...Je verrais bien
par Absinthe, le 6 octobre 2021 à 22:21
Bonjour à tous !
Un spécialiste des caprices de Guerlain pourrait-il m’éclairer ?
J’explique : voilà trois mois que je m’asperge sans modération de l’eau de parfum Jicky version 2017 en flacon abeilles, car je trouve qu’il tient moins bien qu’avant.
Du coup le niveau de mon flacon baisse très vite, et en cherchant son remplaçant je me suis rendu compte qu’il était de nouveau à la vente en flacon pagode, orné d’une étiquette noire et jaune pour l’eau de parfum.
Je n’arrive plus à suivre la saga Guerlain, honnêtement ; si l’un d’entre vous pouvait me donner son avis sur cette nouvelle mouture (car qui dit nouveau flacon....).
J’espère que la lavande est toujours bien présente, si ce n’est plus ; d’autant que notre chère Union Européenne pense à interdire l’huile essentielle de lavande vu qu’il doit y avoir environ 0,0002 % d’allergiques et qu’il faut bien qu’ils aient l’air de faire quelque chose.
(Au pire je continuerai à mixer Jicky avec Fucking Fabulous : c’est un budget mais j’ai enfin trouvé ma signature).
Mais si je pouvais me contenter de Jicky...
D’avance merci !
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par gladys39, le 5 janvier 2022 à 15:03
Bonjour
Un parfumeur m’a dit de parfumer le dos des vetements pour sentir son parfum...et ça marche...Je profite vraiment de mon parfum
Je pense que vous vous êtes accoutumé à votre jicky
Je dis le dos des vetements quand c’est en spray...logique me direz vous
Je porte beaucoup d extrait...et c’est se que je préfère, un 7.5 ml me fait 5 ans...150 euros tous les 5 ans, c’est correct
Lextrait juste derrière les oreilles et frotter avec les poignets pour que l’extrait se réchauffe avec la peau
J’adore me parfumer, je peux tout à fait sortir sans maquillage mais pas sans parfum
Pour revenir au sujet, essayez de parfumer le dos des vetements...c’est magique
Au plaisir
par Adina76, le 18 mars 2021 à 18:46
Bonjour à tous,
Il y a quelques jours, j’ai enfin essayé et porté cet Oriental Leather avec qui je n’avais pas encore vraiment « vécu », alors qu’il était l’un des élus de la Box il y a bien longtemps. Moment troublant qui m’a plongée dans des abimes de perplexité et fourni une de ces expériences que j’adore avec les parfums : retrouver une senteur familière, mais ancienne et enfouie quelque part dans ma mémoire. Expérience troublante car si familier que me soit ce parfum, impossible de le rattacher à une personne, ni une période précise de ma vie. Et tout à coup, « comme une évidence » (et Yves Rocher n’y est pour rien !), je m’aperçois un peu honteuse que j’allais chercher bien loin ce qui n’était rien d’autre qu’une parenté frappante avec Jicky. Ce faisant, l’envie m’a prise de renouer avec tous les parfums – finalement plutôt récents – qui sont les dignes descendants de cet « émouvant ancêtre » : Issara de Dusita (héritage revendiqué de sa créatrice Pissara Umavijani : « Issara, c’est Jicky sans la lavande ! »), Années folles de la Parfumerie Moderne et enfin cet Oriental Leather de Memo. L’exercice est aussi passionnant que l’hommage porté par leurs créateurs respectifs est émouvant. Les quatre parfums affichent dans leur composition vanille, notes aromatiques, épicées et boisées. Tous à l’exception d’Oriental Leather comportent de l’ambre. Tous sauf Issara contiennent benjoin et lavande. Pour les épices (source : Fragrantica), on trouve des notes fraiches et chaudes chez tous sauf Issara où elles se font douces. Chaque parfum se distingue cependant par des compositions épicées bien distinctes : clou de girofle, cannelle et piment rouge pour Oriental leather, noix de muscade et thym pour Années folles, romarin et basilic pour Jicky, tabac pour Issara. Tous font aussi la part belle aux bois : vétiver (Issara et Années folles), patchouli (Oriental Leather, Années folles) et notes dite "terreuses" pour Issara (la mousse de chêne probablement), bois de santal et palissandre du Brésil (Jicky). Tous ont des notes vertes et/ou herbacées : sauge et aiguilles de pin pour Issara, géranium pour Oriental Leather et Années folles, anis, coriandre et thé pour Oriental Leather, thym pour Années folles, basilic et romarin pour Jicky. Le cuir ne serait présent que dans Oriental Leather et Jicky, mais je le sens aussi - quoique discret - dans Années folles. A mon nez, les notes poudrées sont très présentes dans Années folles et Jicky. Seul Issara affiche des notes tabacées, mais là encore, je les sens dans Années folles qui certes porte bien son nom, mais relève selon moi davantage de l’esthétique de la Belle Epoque. Chaque parfum a ses particularités qu’on ne retrouve pas chez les autres : agrumes et iris pour Jicky (la Guerlinade !!!), sauge, aiguilles de pin et musc pour Issara, cannelle et piment rouge pour Oriental leather, thym et noix de muscade pour Années folles.
En ce qui me concerne, je retrouve dans les trois parfums récents les qualités de leur illustre parent : la lumière et la fraîcheur dans Oriental Leather (la lavande, le piment rouge et la coriandre) et Issara (la sauge si colorée et les muscs), une réelle tendresse assez contemplative chez Issara, très parfum de peau, un incomparable velouté chez Années folles, le plus proche sans doute de Jicky, tant dans l’esprit que la texture, le dynamisme chez Oriental Leather, la modernité enfin chez Oriental Leather et Issara. Bref, ce voyage thématique dans la filiation de Jicky auquel je me suis livrée ces derniers jours m’a passionnée et fait rêver. Il est vraiment réjouissant de constater que Jicky n’est pas mort mais qu’il continue d’inspirer – et de façon ô combien brillante – les parfumeurs contemporains. Tous les enfants de Jicky sont magnifiques. Personnellement, je trouve Années folles le plus impressionnant, voluptueux et vraiment somptueux. A tomber ! Sans doute parfait pour les sorties mondaines (ça aussi c’est du passé ….), il est aussi plus difficile à porter dans la vie de tous les jours et je serai incapable de le faire dès que la température grimpera. Oriental Leather est certainement le plus accessible et facile à porter avec Issara. Un grand bravo et merci à Marc-Antoine Corticchiato, Pissara Umavijani et Sophie Labbé. Vive l’odorat !
par PetitMusk, le 5 août 2019 à 09:49
Parfum extraordinaire : complexe, classique, unisexe, un peu sale (j’ai en effet tout de suite repéré cette odeur d’urine animale, et ça fait partie de ce qui fait l’attrait de ce parfum selon moi). Mon seul regret : l’avoir en EDT, j’aurais bien aimé avoir le caractère plus poudré et tenace de l’EDP, mais en tous cas, c’est vraiment un grand parfum. Je crois qu’il va rester parmi ma sélection pendant pas mal de temps, et ça va peut-être devenir mon Guerlain préféré (avec la fugace mais terriblement enthousiasmante "eau de cologne du coq").
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par Iridescente, le 5 août 2019 à 18:24
Suis-je donc le seul être au monde, ou tout au moins sur AuParfum, à ne pas détecter l’effet « pissotière chic » de Jicky ?!
Bon, il faut dire aussi que quand les autres ont le nez qui frise devant la civette assimilée à quelque indiscrétion féline, moi j’y sens, au choix, de la salive, de la sueur de femme, pas nécessairement humée sous l’aisselle. Pipi ? Connais pas. Soit j’ai de la chance, soit il y a quelque chose qui ne va vraiment pas chez moi (et si ça se trouve, je porte des parfums qui me font sentir la pisse d’âne à trois lieues à la ronde), soit les deux.
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par PetitMusk, le 4 septembre 2019 à 08:15
Il y a pour moi clairement une note "sale" dans ce parfum, ou du moins quelque chose d’animal. Après, la caractériser reste une vue de l’esprit... Il faut porter des parfums qu’on aime, qui ont du sens pour nous. Qu’importe si ça incommode les autres. Avec Guerlain, cela dit, on prend rarement un risque.
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par Iridescente, le 4 septembre 2019 à 14:05
N’allez surtout pas croire que je refuserais de porter quoi que ce soit par crainte de mon entourage, seulement j’aurais bien aimé savoir si ledit entourage a de mes parfums une toute autre impression que la mienne. À l’exception de ma mère, naturellement, porteuse frénétique d’Habanita pour laquelle « tu sens la cocotte » fait office de salut chaque fois que je porte des fleurs avec du musc.
C’est que j’aimerais bien trouver un parfum sale, moi ! Il faut donc croire que je suis particulièrement désinhibée, parce qu’en dehors de la civette-cumin qui m’évoque irrésistiblement la sueur, rien d’excrémentiel dans les parfums que j’ai sentis jusqu’aujourd’hui... Ah, si, tenez : je me suis déniché cet été un fond de Cèdre de Lutens, flacon rectangulaire, et il me laisse sur peau une impression baveuse tout à fait excitante. Je n’appellerais pas ça sale pour autant, mais c’est très... organique. (J’avais été profondément déçue par Sécrétions Magnifiques pour cruel manque de cochonneries, au passage. MKK ? Ronronnant.)
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par Adina76, le 4 septembre 2019 à 14:57
Bonjour Iridescente,
Si vous tenez absolument à vivre des émotions olfactives fortes sans souci de l’impression sur autrui, essayez donc Marquis de Sade - Attraper le Soleil d’État Libre d’Orange. Et dites-nous s’il vous plaît. Vous seriez bien alors la seule personne dont j’aurais connaissance dans ce cas.
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par Iridescente, le 4 septembre 2019 à 15:51
J’ai beaucoup, beaucoup de mal avec le labdanum ! Je vais peut-être souffrir pour des raisons, euh, plus végétales qu’animales... Nous verrons bientôt. Passant le début de l’automne à la campagne, j’ai été obligée (ben voyons) de passer commande d’échantillons nouveaux sur le site d’ELO, je devrais pouvoir vous donner mes impressions sous huitaine. La saga continue.
par Iridescente, le 7 septembre 2019 à 11:00
Bonjour, Adina ! Comme promis, je vous reviens munie d’un échantillon d’Attaquer le Soleil – Marquis de Sade et d’un début d’impression. Un début seulement parce que l’asthme joue au yo-yo avec mon odorat aujourd’hui et m’a fermé les écoutilles une trentaine de secondes après pschitt. Je prends mon mal en patience pour vous annoncer, assez fièrement je dois dire, que je n’ai toujours pas trouvé de parfum « sale » à me mettre sous le nez ! En revanche, j’ai enfin trouvé un parfum correspondant au titre Sécrétions Magnifiques, moi qui trouvait celui qui le portait tout à la fois vomitif et, euh, fort peu évocateur. Malgré tout, je crains que Marquis de Sade perde de sa superbe trop vite, ce qui chez moi est le triste lot des productions État Libre d’Orange, en règle générale. Je vais passer quelques moments privés avec mon échantillon dès que possible. Je reviendrai, comme disait l’autre.
par Nez inexpert, le 4 septembre 2019 à 15:48
Avez-vous lu la rubrique "Qui est propre, qui est sale ?" de ce site ?
Vous pourriez aussi expérimenter avec des mélanges, par exemple Oudh infini et N° 5, et nous raconter. Ou Bambou (original) et Habanita. Yatagan et Création (original).
Je m’aperçois que j’avais rangé N° 5 parmi les propres ; à présent, je dirais plutôt propre-sale, surtout pour l’eau de toilette.
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par Iridescente, le 4 septembre 2019 à 16:38
Vous galéjez, cher. Pourquoi pas Samsara avec La Petite Robe noire et une goutte d’un bois-qui-pique lancé dans le mélange depuis une distance respectable ?
Je n’associe vraiment pas le parfum au sale. Le sale, pour moi, c’est de la crasse, des relents, des remugles de pas-lavé depuis des jours. Sueur macérée, graisse rance, lait tourné, fruits pourris... J’ai grandi entre une très grande ville et la campagne profonde. J’ai l’habitude de l’odeur des bêtes de ferme. Je n’aime guère l’odeur du fumier, mais elle n’est pas sale, pour moi, à moins que je sois tombée dedans. Et, contrairement à l’écrasante majorité des urbains de ma génération, j’ai déjà senti un bouc. Je ne sais pas si après ça je pourrais trouver grand-chose en parfumerie « bestial » !
Cela dit, le sujet offre un éventail infini de discussions philosophiques, sociologiques, écologiques, politiques et, bien entendu, artistiques... À cet égard, je trouve la conversation à bâtons rompus sur AuParfum très stimulante. Le thème est abordé ailleurs et suscite autant d’intérêt – par exemple dans les commentaires sous l’article consacré à Muscs Koublaï Khän.
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par Nez inexpert, le 6 septembre 2019 à 00:12
Même que je suis sérieux. Un parfum n’est pas la somme de ses composants et je ne doute pas qu’en mélangeant on trouverait de bonne surprises. Je n’ai pas encore essayé car j’ai déjà assez de mal à apprécier un parfum seul, mais un de ces quatre le me jetterai à l’eau. Tiens, par exemple, Eau d’orange verte avec Gauloise. Qui sait ?
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par Iridescente, le 6 septembre 2019 à 00:43
Je n’ose pas. Enfin, je n’ose pas officiellement, parce qu’il m’arrive assez fréquemment de porter plusieurs parfums à la fois, sur chaque bras, en tournant la tête pour mieux les sentir. Généralement, je trouve que tout ça fait trop de notes. Il faudrait, si je voulais me mettre au « layering » comme les grands, que je commence petit, en assemblant des soliflores. Clair de Musc ou Musc Tonkin avec des choses simples. Pour commencer.
Une exception, pour l’heure : comme je ne sais pas vraiment quoi faire de Délices de Cartier (eau de toilette), acheté pour le flacon sur un coup de tête, je le porte sous Maroussia pour lui rendre un aspect luxurieux un peu écorné par les reformulations. Il faudrait que je me rajoute une petite civette sur le tas, tiens.
par dexter76, le 5 novembre 2018 à 22:29
Bonsoir à tous !
Je désespère de trouver une " belle " version ( bien sûr c’ est relatif ! ) du beau Jicky que j’ai decouvert il y a qqs années, en version edp dans un flacon recharge plat.
J’ai apprécié à l’époque le côté lavande et civette que je ne trouve plus dans la version actuelle....
J’aurais la possibilité d’acquérir un fond de flacon de parfum de toilette mais je ne connaîtpas du tout cette déclinaison...
Merci d’avance pour votre aide et vos bons conseils !
Bonne soirée !
par narcissenoirendeuillée, le 25 juillet 2018 à 12:35
Bonjour, j’ai trouvé Canoé de Dana à 19 euros (230 ml) sur Amazon.it. Il n’a pas trop changé, c’est encore une fougère mixte avec sa lavande et sa vanille (peu). A bientòt.
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J’ai acheté JICKY dans une parfumerie et je ne retrouve plus l’effet "scintillant", le contraste chaud/froid. Je reconnais le parfum de mémoire (l’eau de parfum )mais j’ai une impression de me retrouver avec une eau de toilette...
Les reformulations dues aux interdictions sur les matières premières qui sont en place depuis des années font des ravages quand on a connu des grands classiques AVANT. Je suis désolée de le dire d’autant que Guerlain fait un travail de sauvegarde des parfums avec grand soin. Je ne critique pas ici, le travail de reformulation, je regrette le JICKY que j’ai connu avant et qui a l’air maintenant d’être dilué. Il n’y a plus de sillage.
C’est mon ressenti personnel. Je serais intéressée de connaître l’avis des autres membres.
Le batch code est 4L01 (2024 donc).
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par ana, le 29 juillet 2025 à 14:53
Je le trouve joli malgré le fait qu’il est plus compact. Tout arrive tout suite, dure 4, 5 h et fini. En peu comme un oncle un peu flétri et excentrique avec une mauvaise haleine. Intéressant, mais il faut pas s’en approcher de trop près.
Nous sommes habitués aux vieux Guerlains, ils on une longue vie, une histoire à raconter, un début, une culmination et une fin, conclusion. L’évolution, différentes phases ; hespéridé, aromatique, florale, orientale. Légèrement animal. Jicky que j’ai connu avait plus d’espace, il prenait son temps, il était mesuré. Élégant.
Dans ce sens, le nouveau Jicky est décevant, néanmoins il est charmant, bavard. Peut-être en peu névrosé. Étrangement, harmonieux à sa manière.
Le batch code est 3F01, juin 2023.
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par Arpege*, le 29 juillet 2025 à 18:10
Merci pour cet avis, Ana !
Je vais revenir à L’HEURE BLEUE qui a plus de sillage même si la note de tête ancienne de cire epaisse aux fleurs a disparu.
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