Jicky

Anna,
Je vous promets d’aller sentir ce parfum.
Depuis mon Aventure avec Jicky, je peux tout sentir.

Alors, deuxième confirmation ( ce n’est pas français, je sais, quand quelque chose est confirmé, nul besoin de le confirmer une deuxième fois) ça ne pouvait pas être moi, en effet. On m’a trop fait de compliments pour que je joue à celui qui ne sait pas !

Excusez mon humeur taquine de cette fin de journée Anna...

Bonjour Anna,

Aïe, non, idem que pour Nathalie..le parfum à été ouvert sous mes yeux, car pas de testeur disponible...

Par contre, c’est marrant ça...parce que le type en costume-cravate à qui vous faites allusion, avec des demoiselles toutes choses autour, ça aurait pu être moi lors que je revenais du centre commercial !
Là ou je ne me suis pas reconnu, c’est quand j’ai lu " assez " beau gosse.
C’était pas moi... ;-)

Bonjour tout le monde !

C’est en lisant cet article, et les commentaires que j’ai eu envie, il y a quelques semaines, d’aller sentir ce parfum. Un des rares grand classiques que je n’avais encore jamais senti !
Et moi, j’y crois aux classiques, aux valeurs sures.
Et nous y voilà, la vendeuse me sort un tiroir de derrière les fagots ou se trouve le précieux jus. Fébrile, je lui demande de m’en pschitter un peu sur le poignet, et m’enfuis comme un voleur sans porter mon poignet à mon nez avant d’être au dehors, afin de déguster seul ce moment, et cette fragrance.

Ciel…j’ai cru, dans la première seconde, que l’on m’avait fait une farce…j’ai cru vaciller. Un Guerlain, ça.
Les descriptions de « pipi de chat » et j’en passe, ne m’avait pas découragé. Après tout, on a entendu beaucoup de choses similaires sur Kouros par exemple, et qu’est-ce que je l’aime ! Mais ce ….cette chose, là, est un repoussoir ! Désolé Jicky !

J’ai fais bonne figure en laissant cette odeur sur mon poignet. Tentant de me raisonner, je me suis dis « allez, tu sais bien que de grands parfums ne peuvent être jugés pendant les premières minutes ! patiente ! » . En même temps, je me disais aussi qu’il fut impossible que ce parfum ait traversé les âges sans faire partie des grands ;

il y a surement quelque chose !

Et j’ai donc patienté, en tenant mon poignet le plus loin possible de mes narines dont j’aurais juré qu’elle me jouaient des tours . Une bonne demi-heure.
Et j’ai senti de nouveau. Oh non ! c’est encore pire. Ce jus est maintenant fixé sur ma peau comme une moule à son rocher, elle y a pénétré, je le sens ! Je cours au toilettes du centre commercial, en me demandant si d’autres ne sentait pas aussi cette chose sur moi, ou si l’équipe canadienne de « surprise sur prise » n’allait pas surgir sous les applaudissements des vendeuses de Seph.

J’ai eu beaucoup de mal à me débarrasser de ce parfum sur moi. Ah oui, il a de la tenue ce jus d’alien.
Alors bon, je m’en suis sorti quand même, à force de frotter à l’eau bien trop chaude.

Non, plaisanterie mise à part, c’est, je crois, la pire expérience que j’ai vécu en matière olfactive, je n’ose pas dire de parfumerie. Je ne sais ce que j’ai raté, ou pas. Je me demande ce qu’à voulu faire Mr Guerlain. Il avait vraiment dû être secoué par cette histoire d’amour, ce pauvre Aimé. Et je voudrais aussi qu’on m’explique encore mieux les similitudes qu’il pourrait y avoir entre Shalimar et Jicky, car mon nez n’a pas fait une seule seconde la relation.

Que certaines personnes trouve en ce parfum un Chef-d’œuvre ne me dérange pas, mais me fait froid dans le dos d’une certaine manière : Cela voudrait dire, non pas que nos nez apprécient plus ou moins des choses différentes les appréciant ou pas à leur juste valeurs, non. Cela veut dire que nous sentons des choses RADICALEMENT différentes ! Est-ce à dire également que, croyant voir du bleu, une autre personne voyant la même couleur à qui elle donne le même nom la verra d’une nuance encore inconnue à mes yeux ??

Je relativise cet égarement existentiel en me disant, sans vouloir être vulgaire, que je n’ai pas encore rencontré de personne souhaitant s’enduire de fumier de porc le matin pour se parfumer, ou de se briser sur le poignet une boule puante que l’on jetait autrefois dans les classes du collèges. . J’en conclu que les odeurs extrêmes devraient donc, il me semble, être senties et ressenties à peu près de la même manière par tout le monde…

Sauf Jicky. Ce parfum est donc un trou noir, une antithèse , de l’anti-matière…
Je suis perdu !!!

Bonjour à tous,

Est-ce que quelqu’un sait si 4N01 est une bonne cuvée en eau de parfum ? A la boutique Guerlain on m’a expliqué que c’est du 2014. Si j’ai bien retenu suite à vos nombreuses commentaires concernant le Shalimar, ça doit être ok. Est-ce ok pour Jicky ?

En tout cas j’ai eu un coup de foudre pour ce parfum exceptionnel, si unique. Incroyable ! ça fait presque un siècle et demi que ce parfum existe... et il est toujours moderne.

Un parfum androgyne par excellence grâce à ces côtés d’ombre et de lumière, grâce à ce contrast des notes métalliques de la lavande et la chaleur de fève tonka et les notes animales presque "chat".

Le dépars est aromatique, boisé, vert et jaune, comme si vous êtes en train de regarder le soleil à travers les branches des arbres, les arbres vert et jaunes de la fin d’été.
En suite il devient de plus en plus chaud mais pas du tout sucré. Je sens la fève tonka et la vanille très boisée et pas pâtissière :-), les notes animales sont là aussi sans être trop fortes, juste ce qu’il faut pour garder l’image de parfum androgyne.

La version en extrait est plus suave, plus, je dirais, dorée comme la couleur du soleil à la fin de journée, comme l’or fondu.

Au niveau de sillage d’eau de parfum je trouve que c’est très élégant, pas criard. Juste comme un halo !
Je pense qu’aujourd’hui j’ai rencontré mon parfum âme soeur :-) !

Que le Dieu du parfum me maudisse ;-)
Je n’ai jamais senti ce parfum, mais depuis que je lis tous ces commentaires sur lui, toutes ces louanges, j’ai hâte de le sentir, ce doit être l’extase !

3z01 est-ce une bonne cuvée pour l’ EDP ?

J’ai testé Jicky cet après-midi et pour la première fois. Bon, certes, c’était sur mouillette (poignet gauche pris par Mitsouko, le droit pris par l’Eau de Narcisse Bleu, et mon cou-écharpe-décolleté-etc pris par l’Heure Bleue).

Et bien, devant le constat de mon incapacité à décoller le nez de la mouillette depuis 18h30, un essai sur peau s’impose de toute urgence.

J’ai hâte... :)

J’ai découvert ce parfum samedi dernier. J’adore ! Mais bizarrement, après l’avoir testé toute une journée, je ne me vois pas le porter (enfin carrément dire l’acheter). C’est étrange comme on aime certains parfums, mais comme si ce n’était pas nous, on ne franchit pas le pas. Peut-être cette odeur de lavande anisé (?) que je sent en tête (habituellement je n’aime pas la lavande en soliflore). J’ai lu qu’il y avait une note de bergamote, mais moi je sens de l’anis. Est-ce que la bergamote peut y ressembler ? Sinon étrangement aussi, le fond m’a vaguement fait penser à Shalimar (vanille patchouli) avec l’odeur de la lavande encore présente par dessus ?

Bonjour à tous chers amis,
grâce à ce forum j’ai découvert et aimé Jicky.
Juste comme une évidence.
ça faisait quelque mois que j’étais passé à l’Instant (Extrème), histoire de changer.
Et puis, depuis quelques jours, les petites notes animales du vénérable ancêtre me titillent à nouveau.
Ce soir, le nez colé au poignet, je rêve, toujours et encore, avec Jicky qui diffuse.

C’est vrai qu’il rélègue au rang de vulgaires déodorants bien d’autres parfum, hélas..
Peu peuvent se targuer d’avoir ce sourire rayonnant et ce regard si sombre (oui je parle encore du parfum).
Ce quelque chose d’inimitable, d’éléctrique.
Cette dualité insaissisable...

Sur moi, l’EDP tient très bien.
J’ai testé l’extrait et il tient également sans problème. Demain, je vais essayer la comparaison ensemble extrait et EDP, je verrais si j’ai la même réaction que Jicky (le garçon cette fois).
Voilà juste ces mots pour vous remercier et vous faire partager ma rêverie du soir.

Mon arrière grand-mère maternelle parisienne est "tombée" en parfumerie dès les années 1900, son père avant elle utilisait des produits "de vinaigriers" ou d’ "apothicaires"....Ils furent client de la Maison Guerlain...Je me souviens avoir vu dans un grenier de vieux flacons dans une malle de voyage, dans des boites à chapeau.. Grand mère a tout jeté à l’occasion d’un déménagement : ma mère se souvient "d’avoir joué à la grande française" dans les combles ...se parfumant de fond de flacons...Caron, Coty, Oriza Legrand, Patou,...et Guerlain. Ma mère qui ne se parfume pas (comme grand mère) se souvient de ces noms : ils lui évoquaient le Paris rêvé qu’elle voulait un jour connaître. Grand mère fut ravit d’avoir fait enfin le tri dans ces vielleries, ma mère fut un peu triste de voir partir des souvenirs d’enfance....Je suis le seul à pleurer ces "fond de flacons" et cette "verroterie inutile"...Mes sœurs regrettent l’ignorance "bête" de grand-mère et tout cet argent potentiel jeté par la fenêtre....(fin de la biographie familiale).
Je porte Jicky en EDP...comme mon "exotique" aïeule : ellle par goût du "nouveau et du moderne" (notes de synthèse et notes naturelles animales) un peu "par provocation" selon son journal...moi par fidélité à cette "garconne" que je n’ai pas connu, pour m’inscrire dans ce passé familiale qui a bercé toute mon enfance....par plaisir..pour ces "notes sales propes", animales, provocantes que je sent toujours dans la version actuelle.
Jicky est un parfum bavard de commère dirait ma mère : comme dans cette fameuse histoire, après sa visite au Palais Royal en 1947, où Truman Capote raconte que Colette portant Jicky lui dit que Cocteau aurait affirmé que Proust portait Jicky...comme l’Impératrice Eugénie avant lui. ^^
Jicky, cette "fragrance d’autrefois" (...) " léger sans être licencieux" disait aussi Colette, est un parfum de séduction : toujours étrange de savoir que des monstres sacrés aussi différents que Jackie Kennedy, Brigitte Barbot, Roger Moore et Sean Connery...Ce fut aussi le parfum de Tony Curtis : je me plait à imaginer ce que pouvait donner en 1950 à voir et à respirer dans l’intimité ce couple "sexy en diable" que fut Marilyn Monroe portant "Joy" ( elle ne portait pas que le n•5 !!!) et Tony Jicky ;) ( Et pour le coup sur le plateau de "The Persuaders !" (Amicalement Vôtre) c’était possiblement "Amicalement Jicky" entre Roger et Tony ^^)
Jicky est "un parfum qui sent le soufre" a dit ma conservatrice de mère : un parfum sans sexe (androgyne ?!) et terriblement sexuel...comme cette histoire d’Aimé Guerlain et de sa déception amoureuse pour une jeune fille anglaise...l’affection pour son neveux...Aimé inconsolable qui ne se mariera jamais...Et qui créa "Jicky" en hommage à l’être aimé...Ma mère pour qui l’acte de se parfumer est un acte de séducteur/séductrice...ne comprend vraiment pas pour le coup le "Jicky et le sexe des anges"...Fille ou Garçon ? Jicky c’est "mariage pour tous" avant l’heure ^^ ("moderne" disait mon arrière grand mère)
Aujourd’hui je porte "Jicky" pour moi, presque un plaisir solitaire...et abstraction faite de son histoire et de mon histoire personnel...il reste un bijou inégalé...sans âge...abstrait...unique...."du rêve en bouteille".
Jicky est mon Dorian Gray à moi....
(bon ! J’espère avoir réussit à parler de ce parfum sans trop parler de sa composition, de sa cohérence , de son évolution... Jicky a parlé justement de Jicky plus bas...rien à rajouter sur tes goûts et tes couleurs : 10/10 pour toi même si ta composition ne fait pas 5 pages...J’adore cette EDP 2013 ^^)
Et ici c’est Jicky en musique :http://touch.dailymotion.com/video/...