Cuir Mauresque
Serge Lutens
Coup de cœur
- Marque : Serge Lutens
- Année : 1996
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Élégant - Pointu - Sensuel
Sellier Marocain
par Thomas Dominguès (Opium), le 27 août 2013
Mauresque, ce cuir ? Je ne sais pas ce que sentait l’Orient du passé. Toutefois, étant parti durant quelques jours à Marrakech, Cuir Mauresque me remémore les odeurs du souk dans lequel on peut se promener en centre ville.
Entre peaux tannées des babouches et marché aux épices et aux condiments, un univers oriental vous éclate au visage.
Du cumin et des clous de girofle en overdose sont accompagnés par de la cannelle et de la noix de muscade qui les adoucissent à peine. L’ombre de Féminité du Bois et le spectre de Femme qui l’avait inspirée, traînent leurs traces épicées. Mais, rapidement, une note de cuir, un peu rêche, les en distingue nettement.
Des univers à la fois alimentaire - des plats, tajines et desserts orientaux - et vestimentaire semblent fusionner, de manière surprenante mais sans une seule fausse note.
Cuir mauresque prendra des inflexions ambrées plus grasses, ce qui, avec la sensation d’un cuir un peu cassant épicé à l’extrême, le rapprochera fortement d’un Tabac Blond, vintage ou non. En effet, si la tête épicée cuirée rappelle Le Tabac Blond (vintage) par sa radicalité franche, à l’évolution, l’assouplissement ambré porte Cuir Mauresque aux contrées du Tabac Blond et son moelleux actuel.
Par un aspect mêlant des notes poudrées et animales, Cuir Mauresque fait autant penser aux parfums Caron qu’à certains Guerlain, L’Heure Bleue et son poudré miellé surtout. Comme si le coucher de soleil bleuté évoqué par le parfum de Jacques Guerlain avait été photographié près de la Méditerranée.
Si les inspirations, comme toujours dans les domaines de l’art, semblent diverses, Cuir Mauresque possède une identité très forte, une signature identifiable entre toutes qui en fait une œuvre magistrale, l’égal de ses modèles.
Ainsi, Cuir Mauresque aurait aussi bien pu se nommer Cuir Oriental tout simplement, à l’image des Bois et Vétiver de la gamme, avec sa profusion d’épices, de baumes et de fruits confits allongés voluptueusement dans un lit de cèdre posé sur un matelas d’ambre.
Quelque chose de plus primitif nous est conté en lieu et place et nous transporte non seulement en Orient, mais nous renvoie aussi dans le passé ; un passé qui, s’il n’est pas commun à tous, est celui, onirique et fantasmé, de conquêtes, d’Aladin et autres personnages d’histoires fantastiques.
Certaines créations d’une beauté évidente, bien que complexe, exigent un silence contemplatif.
Tel est le cas de cette création de 1996 qui, bien que probablement modifiée avec le temps, reste essentielle et est absolument à découvrir, à l’image de contes des Mille et Une Nuit...
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par poivre rose, le 20 juillet 2018 à 09:12
Après des mois à lui tourner autour, j’ai fini par craquer hier et je me suis offerte un flacon de table de ce merveilleux Cuir Mauresque, je l’ai ramené comme un trophée chez moi :) Par contre, le vendeur (au stand du printemps haussmann) m’a appris que bientôt les flacons de table n’existeraient plus (je n’ai pas bien compris si ce sera le cas pour tous les parfums flacons de table ou seulement certains) . On ne les trouvera donc plus que dans les nouveaux flacons ’gratte-ciel’ à 290 euros les 100 mL :( . Voilà je voulais faire passer l’information, je ne sais pas si c’est un coup de buzz pour que tout le monde se précipite cet été pour acheter son parfum préféré avant de ne plus le trouver en-dessous de 290 euros, mais en tous cas cela m’a choqué. Ces parfums étaient déjà assez inaccessibles mais là …. D’autant que pour des parfums très puissants comme Cuir Mauresque, pour lesquels il faut utiliser seulement quelques gouttes par utilisation, une quantité de 75 mL suffisait largement pour tenir des années. A suivre !! Bonne journée.
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par DOMfromBE, le 20 juillet 2018 à 11:42
Bonjour Poivre rose,
Et merci pour cette info… Déjà que les tarifs Lutens avaient été (encore) revus à la hausse depuis un an pour atteindre des sommets. Cette fois, on atteint la stratosphère.
Personnellement, j’adhérais plus au format Vaporisateur Tout Noir, 30 ml, nomade, facile à emporter dans un sac, une trousse, en voyage.
Le flacon cloche permettait de transvaser son parfum afin de l’avoir aisément avec soi aussi.
Mais là… Je n’ai pas encore eu un de ces "gratteurs" en main et déjà ils me paraissent si élancés que je doute de leur stabilité. Et ils me semblent bien délicats à caser dans une trousse de toilette.
Et s’agissant du prix…
J’ai souvent porté Cuir Mauresque et Bornéo 1834, mais j’espère très sincèrement qu’il ne leur arrivera pas la même opération de chirurgie que celle appliquée au désormais quasi subliminal Ambre Sultan...
Cher pour se démarquer, se faire désirer… A un certain niveau, ça devient plus que discutable. Et si en plus on reformule à outrance… Autant passer aux parfums "cousins" nettement plus abordable, comme Knize Ten de Knize.
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par poivre rose, le 22 juillet 2018 à 08:57
Je ne connaissais pas Knize Ten mais me voilà intriguée, je vais essayer de le découvrir, merci du conseil DOMfromBE :) Bonne journée !
ps : je vais en effet vite transvaser une partie de mon Cuir Mauresque dans un flacon vaporisateur car j’en renverse un peu à chaque utilisation, et j’ai déjà failli casser le flacon cloche plusieurs fois en quelques jours.. !
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par DOMfromBE, le 22 juillet 2018 à 09:33
Dire qu’il était sorti dans la gamme export en format rectangulaire de 50 ml, tout comme Bornéo 1834... C’est comme ça que je les avais achetés et les flacons de table 75 ml me servaient à les recharger...
Je les réessaierai dans leur nouvel habit, mais à 290€ les 100 ml, je ne leur passerai aucun défaut.
Si Lutens veut se réserver pour une "certaine" clientèle, tout comme Vuitton a revu ses prix à la hausse... On pourra aussi en faire une faute de goût.
Dommage.
par Walkyrie, le 28 mai 2015 à 10:29
Coup de chance à l’occasion d’une visite expresse d’une parfumerie "classique", à l’occasion d’une journée à l’Ile rousse : la découverte d’un flacon de Cuir Mauresque, en 50 ml ! Le trouver en dehors du Palais Royal, c’est déjà en soi exceptionnel, mais en 50 ml, ce qui le rend accessible, ça l’est encore plus ! Alors bon, comme il fait partie de ma liste depuis longtemps (j’avais mon carnet consacré aux parfums, j’ai pu le prouver à mon mari !), j’ai craqué... Comme il s’agit d’un parfum très capiteux, plutôt d’hiver, je me suis limitée à une vaporisation sur un foulard. Ce matin, il embaumait encore la pièce... Ce parfum, c’est un monument. Un cuir exceptionnel de rondeur, de caractère, de puissance toute en sensualité. Pour autant, l’odeur n’est jamais entêtante. Je ne pense pas le porter au quotidien, il a trop de présence pour ça. A voir quand... En tout cas, un parfum que je considère comme un chef d’oeuvre.
par Boxeuse de Daturas, le 19 mars 2015 à 14:36
Bonjour à tous,
Il ne s’agit que de ma deuxième intervention sur ce forum, donc je suis encore bien intimidée, mais j’aurais une question pour vous, un peu annexe au sujet, mais néanmoins liée.. ;
Je me suis offert Boxeuses, que j’aime tellement que j’aimerais en dégager un sillage et je trouve cela difficile en l’appliquant au moyen du flacon cloche. C’est pourquoi j’ai choisi d’investir dans un petit vaporisateur de poche. Et histoire de respecter ce beau parfum j’ai voulu le verser dans un bel objet. J’ai donc investi dans un atomiseur de poche vintage (week end de Marcel Franck) qui a déjà servi. Je sais que beaucoup déconseillent les vapos d’occasions mais je trouvais qu’il allait si bien avec le jus... (et surtout je suis très têtue- obstinée ?- quand je prévois un truc dans ma tête).
J’en arrive donc à ma question : auriez vous des astuces / trucs de grands mères, pour débarrasser mon vapo de l’odeur du parfum de son précédent propriétaire ? Merci beaucoup !
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par L’incendiaire, le 19 mars 2015 à 14:56
Vous n’avez pas besoin d’être intimidée, c’est des gens que vous connaissez pas de toutes façons.
Pour répondre à votre question, je n’en ai aucune idée, personnellement, j’utilise des mini vapos de sac neufs pour mes flacons de table de De Profundis et La vierge de fer.
A part de le nettoyer le mieux possible avec les produits adaptés, et de le laisser s’aérer longtemps ouvert (longtemps, longtemps), je n’ai pas de solution miracle à vous conseiller !
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par Boxeuse de Daturas, le 19 mars 2015 à 17:58
Merci à tous(tes ?) les deux pour vos réponse. Je teste actuellement la méthode marc de café que j’ai trouvé au hasard de mes recherches sur Internet et qui ne semble pas absurde en théorie. Je vous tiens au jus !
par Calygo, le 19 mars 2015 à 17:50
Vaporisateur ou pas, d’après ce que j’ai pu observer, hormis pendant une bonne demi-heure, Boxeuses n’a pas vraiment de sillage marqué, il se sent mais ne projette pas à des kilomètres.
Par contre c’est vraiment un beau parfum. =)
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par Boxeuse de Daturas, le 19 mars 2015 à 18:02
Effectivement il me semble loin d’être aussi imposant qu’Ambre sultan, que je finissais par sentir sur tout ce que je touchais (pour mon plus grand plaisir). Mais j’avoue qu’avec le flacon cloche, je ne le sens qu’en sniffant mes poignets de manière obsessionnelle (ce que je fais à peu près 15.000 fois par jour tellement je l’aime). Je voudrais qu’il soit un peu plus présent.
Et comme je suis aussi tombée amoureuse de ce vapo, et que je sautille toute seule de joie dans mon bureau à l’idée de l’avoir enfin reçu, je voulais partager ce plaisir avec des personnes plus susceptibles de me comprendre que mes deux co-bureaux (dont l’une ne me semble pas loin d’appeler le préfet pour un internement forcé). :)
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par Jicky, le 19 mars 2015 à 18:09
Ne vous sentez pas intimidée, vous êtes la bienvenue sur auparfum :)
Pour ce genre d’opérations, je fais généralement un petit coup d’eau/alcool pour désinfecter/ puis je laisse sécher genre... très longtemps (plusieurs jours). Après un petit coup du parfum en question dans le vapo puis rebelote pour le séchage. Puis après généralement ça va :)
Bonne soirée à vous
par Calygo, le 19 mars 2015 à 18:11
En tant que taré de Lutens je ne risque pas de juger.
Les flacons cloches sont beaux mais absolument pas pratiques, appliquer le parfum au bouchon c’est remplir le flacons de poussière, poils, peaux mortes... après ça grouille de vie à l’intérieur.
Sinon plus sérieusement, un vapo est largement conseillé, le parfum s’exprime mieux et on ne risque pas de transformer le jus en bouillon de culture.
Par contre l’idéal c’est vraiment de prendre un vapo neuf, sans odeur...
par Boxeuse de Daturas, le 20 mars 2015 à 15:03
J’avais promis de vous tenir au parfum de mes tentatives d’incarner Boxeuses dans mon joli petit vaporisateur d’antan : Tadam !
Après un bain de marc de café, puis de javel, puis beaucoup, beaucoup d’eau, j’ai récupéré un flacon inodore (du moins à mon nez), qui a pu accueillir dignement le merveilleux Boxeuses, que je peux désormais transporter partout. Et c’est comme être armée d’un talisman, d’un artefact de sorcellerie, puisque ce bel objet (c’est celui de mon avatar mais couleur argent), est désormais le réceptacle parfais d’une sublime âme parfumée !
(Promis, je n’écris que sous le coup de l’enthousiasme et d’aucune substance psychotrope que j’aurais ajouté au liquide).
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par ghost7sam, le 5 novembre 2017 à 12:30
Bonjour Boxeuses de Daturas, joli petit nom.
Boxeuses est incroyable, c’est mon favori de chez Lutens, avec Fumerie Turque. On y sent le cuir, mais aussi un peu le bkhour.
Profitez bien de votre premier round avec ce violent élixir.
J’ai parcouru votre profil, j’aime bien ce que vous dites sur l’excès. En même temps, porter ce genre de parfum colle bien avec ce principe.
à bientôt,
peace
par Deodat, le 4 novembre 2017 à 21:05
Bonsoir,
En ce qui me concerne, je nettoie mes vapo au vinaigre blanc. Je les remplis moitié eau, moitié vinaigre, j’actionne le vaporisateur pour que le mélange pénètre dans le tube. Puis je laisse agir 1/2h environ, et ensuite je vide, et je rince plusieurs fois à l’eau claire (en actionnant le vaporisateur plusieurs fois). Je recommence jusqu’à ce que ce qui sort du vapo ne sente plus le vinaigre. C’est très efficace.
par sikkim, le 10 février 2015 à 14:40
Cuir Mauresque fut mon parfum d’hiver pendant de nombreuses années.
J’en sentais avec délectation les facettes cuir, un beau cuir enveloppant, mystérieux et chaleureux.
Les gens, tous sans exception, sentaient sur moi l’Heure Bleue de Guerlain que je n’ai jamais porté ni acheté. Une fois, j’ai senti sur une collègue qui passait devant moi l’Heure Bleue : en fait elle ne savait pas de quoi je lui parlais quand je me suis exclamée "tu portes l’Heure Bleue" - en passant elle m’avait simplement renvoyé les autres facettes de mon parfum, Cuir Mauresque, que je découvrais ainsi pour la première fois.
par Habit-Rouge, le 2 février 2014 à 22:21
Qui porte vetiver oriental ?
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par Patrice, le 2 février 2014 à 23:23
J’ai vraiment de mal avec Vétiver Oriental.
Un des Lutens les moins beaux pour moi, avec Encens et Lavande dans sa version actuelle, Un Bois Sépia et Sa Majesté la Rose.
Son vétiver est aigre, acide. Il ne transporte aucune histoire. Il est fade dans un certain sens.
Pourtant, un vétiver travaillé à la Lutens pourrait être intéressant : goudronné, salé, ou même humide...
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par Jicky, le 2 février 2014 à 23:30
Je suis plutôt d’accord avec Patrice, c’est franchement un Lutens que je trouve d’une platitude déconcertante. Je ne l’envisage pas comme un vétiver, ni comme un oriental d’ailleurs. Juste une sorte de bouillie où plusieurs tentatives de directions sont proposées sans jamais aboutir quelque part.
C’est le parfum de Lutens qui a nécessité le plus de travail, 11 ans si je me souviens bien. Perso, j’ai envie de dire "bah quand ça veut pas... ça veut pas". (Et je me permettrais de rajouter De Profundis et surtout La Vierge de Fer dans les moins beaux Lutens, le dernier étant particulièrement catastrophique... ).
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par Patrice, le 2 février 2014 à 23:43
Moins "beaux" dans une vision esthétique, même si Laine de Verre est vraiment étonnante et porte quand même un discours et à un quelque chose. Elle est repoussante mais n’a pas la même laideur que Vétiver Extraordinnaire (euh là je suis pas sûr de me comprendre moi même !). Justement elle joue sur cette laideur, cette froideur. Elle fait de ce qui pourraient être des défauts, ses atouts, ses qualités. Tout comme De Profundis.
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par Patrice, le 2 février 2014 à 23:45
Oups, et là je vois que tu parlais de la Vierge de Fer... alors oui, pour le coup celui-ci ne va pas. Mais même... je ne pense pas qu’on puisse dire que c’est moche COMME Vétiver Oriental. C’est plat, c’est fade, mais c’est pas dérangeant et déséquilibré comme dans ce dernier.
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par Jicky, le 2 février 2014 à 23:46
Et j’imagine que quand tu parles de Vétiver Extraordinaire t’es juste bourré c’est ça ?
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par Patrice, le 2 février 2014 à 23:53
MON DIEU... mais c’est parce que j’ai senti trop de parfum aujourd’hui, plus de 3 mouillettes en fait... 83 pour être exact !
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par Jicky, le 2 février 2014 à 23:54
Cherche toi des excuses... Je m’en suis foutu autant dans le nez figure toi et j’arrive toujours à voir clair, moi.
(oui, à ce moment là, nous parlons toujours de parfums... Bonsoiiiiiir)
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par Patrice, le 3 février 2014 à 00:05
Je te jure qu’on a pas bu après que tu sois parti !
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par Jicky, le 3 février 2014 à 00:40
En même temps... Tu t’es vu quand Tabu ? #Dana
(oui, je vais ressortir cette blagounette à chaque fois...)
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par Farnesiano, le 3 février 2014 à 12:39
Je porte Vétiver Oriental de temps de temps. Vieux coup de coeur, c’est en fait ma seconde découverte Lutens après Arabie, au sillage impressionnant. Je vais me faire huer par vous tous mais j’aime ce VO depuis sa parution en flacon mainstream il y a presque 10 ans Curieusement je ne l’envisage pas comme un vétiver au même titre que les Malle, Lalique, et autres Sycomore. Il porte mal son nom ( tout comme l’Iris Oriental, tellement miellé, de Pierre Guillaume : ni iris, ni oriental ). Le vétiver de Serge, c’est une grisaille, plutôt terne, sans relief, ni chaude, ni froide, au sillage sourd, opaque. Cependant, l’iris, le santal et la touche poudre de cacao amer me le rendent doux et plutôt confortable. En fait, ce parfum m’intrigue par son côté inclassable. Mais je reviens souvent à cette amertume boisée plus nordique qu’orientale. Le vétiver de Lutens appartient à cette catégorie des mal-compris ou plus exactement des mal-aimés, tout comme Equistrius, par exemple. Si j’étais parfumeur, mon jugement serait-il doute différent ? Des goûts et des couleurs... Justement les couleurs de ce VO ne sautent pas aux yeux, elles se laissent deviner, on se les apprivoise...
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par eric, le 3 février 2014 à 23:06
Merci d avoir parlé de ce VO . Je l ai retrouvé ces jours ci après l avoir porté il y a bientôt 10 ans !! Heureux de retrouver ces petits moments de bonheur, bref ... Farnesiano aurais tu déjà humé le Jazz Club de Martin Margiela ? Introuvable en Suisse ?... La misère !
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par Farnesiano, le 4 février 2014 à 11:27
Salut, Éric. Oui, j’ai pu sentir Jazz Club, sur touche et sans doute trop rapidement.Joli parfum fruité-alcoolisé évoluant vers quelque chose de chaleureux, vaguement oriental ?, un peu sec, teinté de notes cuir et tabac. Vraiment masculin comme annoncé ? Bof. Certes bien composé mais pas forcément original. Comme on dit chez nous, " je n’en ferais pas une maladie ". Facile à trouver en Belgique, forcément, Martin M. étant mon compatriote. Mais tant de gens autour de moi me parlent de ce Jazz Club que je me dois de l’explorer davantage. Te donnerai mes impressions prochainement. En fait, j’avoue ne pas bien connaître la gamme MM.
Mon flacon se vidant, j’aimerais savoir si le VO actuel demeure fidèle à celui d’il y a dix ans ?
A quand la téléportation des odeurs par delà la chaine alpine :-) ?
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par eric, le 4 février 2014 à 19:03
Il est vrai qu une petite téléportation odorante serait des plus utiles !!!! Mais voilà ! Bon ....moi qui voulait alerter des amis vivant à l étranger afin qu ils me ramènent ce Jazz Club , j attendrai quoi !!! A tes dires il n en vaut pas trop la peine .
Pour notre VO , il ne semble pas trop avoir bougé , comme toi , j y suis attaché mais il me semble tout de même un peu étrange , sans vrai sillage mais .. Je ne sais pas,, ! On verra , pour l instant je remets Habit rouge EDT et Extrait , ainsi que Vanille de Mona si Orio , d ailleurs splendide . Qu en penses tu ?
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par Farnesiano, le 5 février 2014 à 13:28
Avec Mona di Orio, on entre directement au paradis : son vétiver est plus extraordinaire encore que celui de Frédéric Malle ; à un concours, sa vanille raflerait tous les prix ; et son oud, matière qui ne m’emballe pas outre mesure, fut l’une de mes grandes découvertes de l’an dernier. Mais tout cela a un prix...
Je me souviens de mes débuts dans la parfumerie de niche, ma rencontre avec les Lutens, les Goutal (géniale sa Vanille exquise) ainsi qu’avec les premières créations de Mona di Orio. Lux, si fin, si délicat, si lumineux, Carnation qui porte divinement son nom, Nuit Noire, mystérieux et très chic, Chamarré, plutôt complexe, et Oiro, un jasmin facetté absolument ensorcelant. Tous ces parfums ne sont plus disponibles à Bruxelles, et je crois même que certains n’existent plus (?) En attendant, la série des Nombres d’Or peut combler les attentes les plus démesurées : on s’approprie les créations de Mona comme nos vêtements préférés, ce sont de véritables amis, mieux : des complices !
par Mona OZ, le 6 janvier 2014 à 07:21
Bonjour,
Je suis nouvelle, je vous lis, je ris, et j’aime... ou pas...
Que j’aime les "vous l’aimerez un jour"... :p ^^
Et... POURQUOI ???
C’est comme si l’on disait "vous aimerez LES BROCOLIS un jour, vous verrez"...
Si, si, je vous l’assure !
Le Parfum, c’est une histoire de SENSORIALITE avant toute chose...
D’animalité, presque... certainement !!!
C’est à votre cerveau reptilien qu’il "parle", voire, à votre culotte, ne vous en déplaise, Messieurs-Dames les chroniqueurs de ces Arpèges Symphoniques du Blair Enchanté...
Pour moi, le Parfum, ce Noble Art, est une histoire PHYSIQUE, et, éventuellement, ensuite, d’images, de "voyages", de fantasmes...
Et, pour ce qui me concerne, si tant est qu’il passe la barre (je devrais dire : le barrage) d’un physique hors-normes, charpenté, sportif, sur-vivant, chaleureux et chaud, qui fait virer illico en industrie pharmaceutique ambulante les délires chimistes (et fumistes ? ) des lavasses actuelles qui ont la prétention de se dénommer PARFUM...
J’en veux pour preuve mes derniers essais en parfumerie Nociséphomarion, qui ont vu "survivre" un de leurs jus "remaniés" à peine 1/2 heure sur poignet, mouchoir, je n’ai pas osé braver le risque jusqu’à le mettre sur mon corps vésuvien... Au final, ça sentait... RIEN.
Comme un fond de poussière bizarre, ou de la limaille sans aucune persistance, le fer, c’est une ODEUR, leurs expériences au demeurant fort coûteuses ne pouvant même pas revendiquer ce terme-là...
Tout cela pour vous dire que je vous rejoins sur un point, c’est certain : SEULES LES GRANDES (ET ANCIENNES) MAISONS DE PARFUMEURS SAVENT ENCORE FAIRE DU PARFUM... DU VRAI...
Je me parfume "Molinard", après avoir follement usé d’Opium d’YSL, avant son remaniement discutable, que vous abordâtes en autre post sur ce site...
Je vais aborder Lutens et ses Magies, donc, dès que mes moyens seront à nouveau ad hoc...
Car il en faut, des moyens, l’authentique et le "Bon Faiseur" sont à ce prix, si j’ose dire...
Mais... ce "prix" n’est pas à la hauteur du gaspillage que l’on fait dans des "formulations" bizarres et toutes plus chimiques (et volatiles) les unes que les autres...
Six-cent Francs (je traduis, je suis une "vieille"), dans un "truc" qui ne tient pas... c’est une hérésie...
De nos jours, on fait du "One Shot", du "dans l’instant", on oublie qu’un Parfum est VIVANT, comme un Grand Vin, et qu’il vous ACCOMPAGNE, comme un ami fidèle, avec son identité propre, mais de belles ressemblances, et surtout, SURTOUT, une fidélité A TOUTE EPREUVE !
Foin donc d’évaportation censément "normale" et autres excuses à un manque total de pérennité des "potions" actuelles...
Tout ça pour dire que je vais aborder Lutens et ses Miracles... bientôt...
Et que ce Cuir Mauresque m’intrigue, mais... sur l’incitation à la débauche olfactive d’un blog adorable d’une Demoiselle Maquilloparfumophile, je suis allée faire un tour sur leur site internet... et me suis intéressée à leurs "orientaux"...
J’ai aimé la poésie puissante de leurs présentations de Parfum, j’aurais apprécié plus d’ingrédients mentionnés, j’aime la magie, pas l’abscons...
Ce que j’en lis céans, avec ses technicités appréciables (et autant d’humour bienvenu) m’incite à me plonger à mon tour dans l’expérience "Souks en Flacond"...
Je profiterai d’un voyage à Paris pour visiter leurs Jardins, mon seul regret est de n’avoir pas quarante poignets et autant de nez pour TOUT essayer... gourmandise oblige !!!!
Pour finir ma tirade, je dirai qu’il est justifié, à mon sens, de dépenser deux fois plus d’argent pour dix fois plus de durée, on y gagne, ASSURÉMENT !
Et qu’un sillage qui emmène autrui jusqu’aux Souks de Marrakech, CA N’A PAS DE PRIX...
Merci pour vos merveilleux posts et commentaires, je deviens fan, tout doucettement, et j’aime ça... comme un Parfum qui vous envoûte, l’air de ne pas y toucher... et vous garde, c’est la signature des Grands Faiseurs... si, si, ça marche, même pour Internet, le qualitatif...
C’est un bonheur de vous lire...
par dagal, le 31 août 2013 à 11:50
Bonjour à tous,
Ne sachant pas vraiment où poster ma question, je me permets quand même de vous demander comment se fait il qu’on ne trouve actuellement plus fumerie turque en vente en ligne ?
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par Maowel, le 1er septembre 2013 à 18:01
Bonjour dagal,
Comme Cuir Mauresque en son temps, Fumerie Turque a fait une apparition saisonnière dans la collection export disponible en parfumeries avant de rejoindre exclusivement la boutique du Palais Royal à Paris. Je me suis toujours étonné qu’il ne soit pas disponible dans les deux circuits de distribution d’ailleurs : de tous les Lutens, il fait assurément partie des plus accessibles et des plus immédiatement familiers.
Cuir Mauresque fut mon premier achat Serge Lutens. Je l’ai trouvé captivant dès que je l’ai senti (j’aime beaucoup les cuirs). Pourtant, à l’usage, je m’en suis vite fatigué : à l’image de l’effet que produit sur moi l’excellent Héritage de Guerlain quand je le porte, il s’étire dans le temps vers une note gourmande qui me reste dans la gorge, comme une traînée de confiture dont il ne resterait plus à la fin que le sucre. Des trois cuirs Lutens, mon préféré est Boxeuses, tout aussi doux mais moins doucereux.
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par dagal, le 1er septembre 2013 à 18:16
merci Maowel pour votre réponse...cependant, je me posais cette question à propos de Fumerie Turque car sur le site de Serge lutens, ce parfum est "temporairement indisponible"....j’espere donc que cela est vraiment "temporaire" !!!!
Quant à Cuir mauresque, il ne m’a pas emballée, pourtant j’aime cette famille de cuirs, mais je le trouve trop liquoreux, vraiment trop, de plus il ne m’inspire rien de spécial, ne me parle pas, je peux néanmoins comprendre complètement l’engouement qu’il peut susciter chez certains ou certaines...
par Arpège, le 1er septembre 2013 à 23:09
Bonjour !
Ah bon ? "en ligne", vous voulez dire sur le site internet de Serge lutens ?
Avez vous essayé de leur passer un coup de fil aux Salons du Palais Royal Serge Lutens. Ils sont adorables. Je les embête souvent pour demander le livre des parfums (gratuit).
Il est possible que FT (fumerie turque) ait quitté la grande distribution (les parfumeries Nocisephomarionn...)et rappelé à Paris pour n’être dispos qu’aux Salons. Ou alors il est en reformulation (Seigneur !). D’où le temporairement indisponible.
Vraiment, je vous conseille d’appeler les Salons (ils sont disponibles, a l’écoute, adorables)
Les autres vont vous renseigner mieux que moi. Ca me donne envie de tester fumerie turque ! J’ai la concrète (parfum sous forme de cire) pas loin de moi dans le livre des parfums.
J’en profite pour dire que j’aimerais bien que Lutens commercialise en concrètes dans de beaux emballages noirs incrustés, a la façon d’une Èstee Lauder.
Je vberrais plus ca que des bougies. Sinon j’ai vu a la télé qu’on fait des recherches pour parfumer le corps de l’intérieur par une gelule. Le test était a l’iris avec un bonbon a avaler. Imaginez qu’on avale un bonbon ou gelule qui soit Féminité du Bois, Fumerie turque etc...
par ERIC, le 28 août 2013 à 22:47
Merci Opium pour cet article qui me servira de base pour tester ce cuir...une troisième fois et mieux le décortiquer. Car, je dois l’avouer, je n’ai pas accroché du tout avec lui. Je l’ai trouvé fort, puissant, rêche, envahissant, m’écrasant de tout son poids. J’ai été mal à l’aise avec lui tout le temps de l’essai sur vêtements et poignet comme si on m’avait obligé à porter une grosse veste en cuir, des bottes noires trop lourdes, des gants de moto trop grands en me disant "Vas-y maintenant, traverse la place du village et fais en 3 fois le tour !". Donc, pas pour moi. Cuir ottoman, oui par contre. Désolé mon grand, renfourche ta bécane et retourne sous tes palmiers !
Très cordialement.
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par Opium, le 30 août 2013 à 22:38
Bonsoir Eric.
Ah, ces histoires de ce qui le fait ou pas... Mais, je suis sûr, à vous lire régulièrement et vous avoir lu, qu’un jour, vous craquerez à votre tour pour Cuir Mauresque, que ce soit lors d’un 3ème test ou d’un 33ème... ^^
En fait, je crois que presque (le "presque" est important) tous les amateurs de cuirs craquent pour celui-ci... #intuition #sixièmesens #logique
Ce cuir-ci continuera-t-il à ne pas vous séduire et à vous exaspérer ou pas...
Vous nous tiendrez au courant. ;-)
Bonne soirée.
Opium
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par ERIC, le 31 août 2013 à 16:37
Bonjour Opium,
Merci de cet encouragement. C’est évident, je l’apprécierai un jour. D’ailleurs je voulais l’ajouter à mon post pour rendre mon opinion écrite plus fidèle à ma pensée. C’est un très bon parfum, c’est certain et j’en suis convaincu. Je peux même écrire WAHOUUUU ! en le respirant ! Disons qu’il n’est pas pour moi pour l’instant. Les goûts évoluant, l’éducation parfumesque s’affinant, la personnalité du porteur se nuançant avec l’âge, je saurai bien y revenir un jour et remonter sur cette moto torride, avec confort et plaisir.
Très cordialement
Eric
par Arpège, le 28 août 2013 à 21:26
Tres bel article, Opium !
Cuir mauresque, je l’ai senti en concrète, et j’ai Ete ebahie. Le nom m’evoquait un univers masculin et sur moi, il est devenu solaire poudré.
Il me le faut absolument en hommage a l’ancien Tabac blond.
J’ai fais du cheval et je ressens l’atmosphere equin. Une grande émotion. J’imagine un beau Cheik (avec provision !) sur son cheval pur sang arabe.
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par Arpège, le 28 août 2013 à 21:44
Opium, une quiestion : cuir mauresque est il dispo uniquement aus salons du PR ou aussi dans les parfumeries nocisephomariono ? Je sais que certaines fragrances sont "envoyées" ainsi.
Il me le faut ! Il me fait penser a l’Egypte, le désert, etc
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par Newyorker, le 28 août 2013 à 22:24
Bonsoir Arpège et Koimynose,
Cuir Mauresque est sorti temporairement en export, il y a deux ou trois ans, avant de retourner au Palais Royal. Mais faites une veille sur ebay, des flacons ressortent régulièrement...Par contre ne tombez pas dans le piège de l’enchère excessive, je vois parfois des flacons partirent au même prix, voire plus chers qu’au Palais Royal...
Vous connaissez l’ancien Tabac Blond ? C’est un de mes parfums préférés. J’en suis dingue.
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par Koimynose, le 28 août 2013 à 22:28
Merci infiniment New Yorker. Je "camperai" devant ebay !
Je n’ai hélas jamais senti ce fameux tabac blonc :(
Mais je sens que ça ne saurait trop tarder...
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par Newyorker, le 28 août 2013 à 22:35
Koimynose, vous parlez du Tabac Blond vintage ? Vous avez bien de la chance si vous arrivez à mettre la main dessus. Je ne cesse de courir après un flacon ancien.
J’en ai déjà un, en extrait, qui date de 1947, beau comme tout et étonnement bien conservé. Je connais un autre passionné qui a réussi à en dégoter un des années 60 encore plus beau car plus cuiré, plus brut, le mien étant plus rond.
Malheureusement, la version actuelle est bien différente...
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par Koimynose, le 28 août 2013 à 22:42
Grand Dieu non, New Yorker ! Je pensais naïvement à la version courante. Et vous... vous semez dans la tête des obsessions nouvelles ? Pas bien New Yorker, pas bien :)
par Jeanne Doré, le 28 août 2013 à 22:42
Mais ce que Newyorker oublie de mentionner, c’est qu’il y a un article tout chaud, prêt à sortir du four (c’est notre cachette secrète où on met les critiques à cuire ...) écrit à quatre mains, qui parle justement du Tabac Blond, ancienne et nouvelles moutures !
Restez connectés....
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par Newyorker, le 28 août 2013 à 22:45
Oups, pardon Koimynose, j’avais mal compris ! Désolé d’avoir joué les vils tentateurs. :)
Jeanne, je me retenais, je pensais que c’était top secret !
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par Koimynose, le 28 août 2013 à 22:59
Ha bah voilà ! Tout s’explique ! Le subconscient de New Yorker n’a pas supporté la tension et a fini par lâcher le morceau :D
Et Jeanne qui en rajoute l’air de rien !
par Arpège, le 28 août 2013 à 23:16
bonsoir Jeanne et tous les autres !
Jeanne, votre site est extraordinaire. Merci de l’avoir fondé et rassemblé les passionnés de parfums comme Vous.
Oh je salive a l’idée de votre comparatif CM vs Tabac blond. C’est cela qui m’a attirée vers cuir Mauresque : l’effet Tabac blond vintage.
J’ai senti Femme en EDT : quelle déception. Je l’ai connu sur ma mère qui est tres chypres, dans les années 85, il était superbe !
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par Jicky, le 28 août 2013 à 23:21
Je l’ai ressenti moi aussi dans son nouveau flacon. Il n’a jamais été aussi beau ==> il ne sent plus rien !
Mouaaaaaah aaaah aaah !!!
Nan sans déconner, c’est de la flotte maintenant. Pareil pour Madame Rochas qui sent un mélange entre la Volvic et l’eau de Vichy. Une honte.
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par Arpège, le 29 août 2013 à 00:06
100 % d’accord, Jicky !
Je l’ai fais sentir a une amie de ma mamie, Cette dame a 80 ans. Sa mère l’a porté des annés 50 a 90 jusqu’à sa disparition.
Elle était fidèle a Femme.
et bien cette amie ne l’a pas reconnu, ni en "aveugle" ni quand je lui ai donné le nom du parfum ! Elle a Ete stupefaite quand je lui ai dis : c’est Femme de Richas.
Même chose pour moi en sentant Maroussia. Défiguré, comme madame Rochas.
Maroussia m’evoque une fougère fleurs blanches, vanillee avec des relents de brut fabergé
le Maroussia que j’ai connu était tout autre
par Jicky, le 28 août 2013 à 22:31
Vous connaissez ma femme ?
Elle est belle hein !
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par Arpège, le 29 août 2013 à 12:50
Quelle femme ? Une Femme vintage de Rochas (ma langue se déroule par terre comme le loup de tex Avery) que vous possédez ?
Ou vous parlez de Mathilde ? Ou bien d’ Olivia ? (je lis les anciens "posts du forum" moi !!!
newyorker me fait craquer avec son tabac blond de 1947 ! Mon dieu ! Je vais faire les brocantes moi ! Ou ebay américain où ils vendent énormément de vintage (mais y’a a prendre et a laisser). Et comment ont ils Ete conservés ?
J’ai un parfum vintage, un JOY cristal de Baccarat donné par ma mamie, 30 Ml, dans son coffret couleur daim. C’est ma dot !!!!!
par Arpège, le 29 août 2013 à 12:37
Merci cher Newyorker ! J’ai jeté un oeil sur ebay hier soir (je l’ai récupéré depuis !) et effectivement on voit de tout pour les prix. Merci merci pour les précieux conseils.
Sinon je commanderai un flacon de table et je l’enverrai a Jicky pour qu’il me l’ouvre ! (clin d’oeil)
Je connais Tabac blond (j’en raffole !) et en 1990 la maison Caron (j’avais 7 ans) m’avait envoyé une énorme enveloppe avec une dizaine de decants (échantillons) après appel de ma grand mère (qui achetait régulièrement Nuit de Noel depuis des lustres). Je me souviens de ce petit trésor de gamine (mes échantillons dans des mini boites ivoire et or) que je rangeais dans un petit coffre et que je humais régulièrement. Il y avait nuit de noel, royal Bain de champagne je crois ,Bellodgia, Acaciosa, narcisse noir (mon Dieu) tabac blond, en avion etc.
C’était la belle époque. Je ressens la même émotion quand je reçois le l ivre des parfums de Serge Lutens. C’est ce qui m’a attiré dans cuir Mauresque, retrouver la formule vintage de tabac blond.
J’adore Arpège et tous les parfums qui évoquent cette époque (habanita vintage, joy 1000 Miss dior original ). Je rêve de M/Mink et Jicky par son commentaire m’a encore donné plus envie de le sentir. J’aime bien les parfums qu’il faut comprendre et apprivoiser. Boxeuses. Cuir de Russie (celui la, il me le faut !)
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par Newyorker, le 29 août 2013 à 14:53
Jicky fait référence à une réplique du film RRRrrrr ! des Robins des Bois...
Quant à Femme, j’en ai un flacon en parfum de toilette années 80 version originale Roudnitska, frais comme au premier jour. C’est magnifique. Mais je trouve que la reformulation par Olivier Cresp en 1989 était excellente, car elle faisait la part belle au cumin, note que j’adore. Aujourd’hui, Femme n’est plus qu’une eau au cumin malheureusement.
Ah les Caron...J’adore votre histoire, c’est super. Il manque Acaciosa à ma collection, je ne l’ai jamais senti en vintage. Comment était-il ?
Le Narcisse Noir était encore animalisé en 1990 ?
Si vous avez la chance de les posséder encore, mettez les au frigo ! Les miens sont dans la bac à légumes par exemple..et..euh un peu partout en fait, je ne vous dis pas la tête de certains de mes invités qui ouvrent le frigo pour prendre une pomme ou se servir une bière...Ils se demandent chez qui ils sont tombés...
C’est toujours un plaisir pour moi de parler à des amoureux des anciens Caron, je vous fait une bise, tiens !
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par Arpège, le 29 août 2013 à 19:44
Merciiiiiiii. ! Mouah mouah
Narcisse noir était encore animalisé, oui ! Il était tres puissant. Narcotique. Je ne me souviens plus d’Acaciosa. Je n’ai hélas, plus mes echantillons.
c’était il y a 23 ans...
Rien de tel que le frigo pour conserver des décants dans le bac a légumes. Avec papier d’alu pour protéger de la lumière quand la porte du frigo s’ouvre. Ou dans une boite en métal comme ceux des petits gâteaux secs de "dans le temps".
Moi c’est ma crème Guerlain qui est au frigo. Le matin au lever, on applique une crème glacée sur la tronche : ca réveille ! (coup de fouet garanti). A ne pas faire avec un décant glacé au sortir de la douche !!! J’adore Caron !
par Arpège, le 30 août 2013 à 13:48
Newyorker, figure toi que ma mère vient de retrouver mes échantillons CARON (à ma demande) que je croyais perdus, dans la vieille malle des Indes de mon arrière grand père, à la cave (voûtée avec sol en terre battue pour les vins) ! Donc ils sont restes depuis 20 ans dans le noir et au frais (dans une boite en métal).
j’en reviens pas ! Je viens de poser une goutte de tabac blond sur mon poignet : une merveille !
En l’appliquant sur mon poignet, j’ai eu une impression fugitive de sentir Mitsouko mais sans la note fruitee. Ou mon cerveau a associé ces deux monstres sacrés de 1919.
C’est vrai que Cuir mauresque lui ressemble !
Il y a Narcisse noir, muguet du bonheur, Acaciosa, Bellodgia, nuit de Noel et Montaigné, parfum sacre, etc
Bise
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par Newyorker, le 30 août 2013 à 14:38
!!!!!!!!!!!!!!!!! OMFG !!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais c’est super ! Quelle belle découverte, je suis très content pour toi. Prends en bien soin !
Ah, le Narcisse Noir...mes deux flacons d’extrait, un de 1964 et un autre des années 80,sont très proches, sinon identiques : des fleurs d’orangers narcotiques, puissantes, très animalisées. J’ai une EDT du début des années 2000 qui est à mi chemin entre la version ancienne et la version actuelle qui n’est plus qu’une jolie fleur d’oranger, très plaisante mais sans le fond animalisé. L’extrait actuel, encore une fois TRES différent de l’ancien n’en est pas moins intéressant et captivant je trouve : une fleur d’oranger épanouie un peu salie par un fond musc et santal.
Nuit de Noel, je l’ai en EDT des années 80, c’est un des Caron qui a le moins bougé, l’actuelle version est toujours très proche malgré l’absence de la mousse de Saxe de Delaire.
J’ai un Bellodgia du début des années 80, en extrait. Un bel oeillet crémeux et poudré. Caron l’a arrêté pour sortir Piu Bellodgia, qui n’est plus que l’ombre de son ainé...
J’attends avec impatience ton avis sur le reste de ta collection ! #Daltrofffever
Et..Euh..Sinon « Arpège », tu habites Paris ?
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par Newyorker, le 30 août 2013 à 14:41
Et je ne sais pas pourquoi il y a des guillemets qui entourent ton pseudo.
par Arpège, le 30 août 2013 à 15:03
Oh comme tu les aimes, tes parfums ! Je le sens.
hélas non, je ne suis pas parisienne sinon je serais déjà venue boire une bière pour ouvrir ton frigo (bac a légumes).
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par Jicky, le 30 août 2013 à 17:40
J’ai senti The Tabac Blond de Tonton Zoro, qui date des années 60. C’est de loin la plus belle version de Tabac Blond que j’ai senti de ma vie (lol, genre le gars ça fait 60 ans qu’il baigne dedans quoi... Pfff mais redescend sur Terre pov´ type).
En fait, il correspond beaucoup plus à l’idée de que je me fais d’un parfum : plus lumineux, plus dansant, plus aérien avec une vraie texture et un fondu très joli.
Après, le problème reste le même : pourquoi le type il t’a foutu la Caronnade dégoulinante d’eugénol, et toutes les conneries ambrées épicées derrière quoi ???
Là, je sens le fond cuiré. C’est beau mais ça m’en touche une sans faire bouger l’autre comme qui dirait (mon dieu ce que je suis raffiné aujourd’hui #GrosPlouc).
Insolence c’est quand même mieux (mouaaaaah ah ah ! Genre la comparaison pas pertinente du tout :p). Plus sérieusement, j’avoue que mon cuir de référence reste le Cuir de Russie de Chanel : là tu as une vraie ligne directrice, une véritable construction olfactive avec des jeux de lumière etc. Enfin voilà... (Vous constaterez ma magnanime noblesse des deux derniers jours : deux tests de Tabac Blond en différentes versions en moins de 24h)
(j’ai le Bottega Veneta pour homme sur mon poignet gauche, ça c’est un cuir magnifique !!! J’en parle dans la brève appropriée dans deux secondes)
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par Arpège, le 30 août 2013 à 19:45
Je vais lire la brève sur BV ! Promis.
J’adooooore Tabac blond, autant qu’Arpege. Et Cuir de Russie, il me le faut !
Quand j’irai a Paris voir mon oncle et ma tante, j’irai achjeter cuir de Russie !
En attendant je lis l’article qui lui a Ete consacré ! Si bien écrit !
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par Newyorker, le 1er septembre 2013 à 14:17
Jicky,
C’est bien que tu aies pu sentir la version du Tabac Blond des années 60 de Thierry qui est vraiment magnifique. Préserve le Thierry, ne le vide paaaaas :). Faudrait l’amener à l’Osmothèque, ils verront la différence avec le leur qui est une reconstitution de la version du début des années 2000. Dire qu’ils font sentir ça lors des séances...Quel dommage.
Ma version des années 40 possède des angles plus arrondis et un fond moins sec, moins cuiré. Plusieurs raisons potentielles :
*Tout d’abord son âge, 70 ans.
*Le flacon de Tonton n’a jamais été ouvert et a passé 50 ans à l’abri de la lumière.
*Lors de la guerre, Caron, comme de nombreuses maisons, avait des problèmes d’approvisionnement (de plus le siège était situé en zone occupée à Paris et l’usine en zone libre à Montauban). Il est possible qu’à cette époque certains composants aient été remplacés pour palier à la pénurie et continuer à produire le jus, et ce, quelques années encore après la fin de la guerre.
*La version des années 60 est une reformulation par Michel Morsetti de la formule originale de Daltroff, suite au rachat de la maison par Jean Paul Elkann.
Quoi qu’il en soit, Le Tabac Blond est pour moi une merveille de la parfumerie moderne (Thierry Wasser était tout à fait d’accord sur ce point quand je lui ai fait sentir). Mais je comprends ton point de vue sur le Cuir de Russie, qui est aussi un de mes favoris, comme mon article le prouve. Mais ces deux parfums ne boxent pas dans la même catégorie. Cuir de Russie est un parfum beaucoup plus contrasté, construit sur une opposition ombre/lumière, avec des nuances formidables, boosté par des aldéhydes et un coeur floral merveilleux. Le Tabac Blond est un cuir orientalisant, brut, et extrêmement bien construit aussi, je suis désolé, qui joue beaucoup plus sur les odeurs de cuir et de fumée de cigarette. L’eugénol devait être très tendance à cette époque puisqu’à l’instar des Caron, la plupart des Patou des années 20 et 30 en contiennent une bonne dose (Divine Folie, Amour Amour, Normandie, Cocktail...). C’est ça la véritable patounade, pas le sempiternel accord rose jasmin. Mon troisième cuir préféré est Scandal, dommage que Lanvin ait arrêté la production en 1971. Mais une fois encore, ma version des années 50 diffère fortement de la version de l’Osmothèque qui est plus goudronneuse et moins moelleuse,sans note florale perceptible. C’est aussi ce que dit Anatole sur civette au bois dormant à propose de son flacon.
Arpège, merci pour vos gentils mots sur mon article :)
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par Arpège, le 1er septembre 2013 à 14:45
Newyorker, Jicky : bonjour !
Je salive avec vos expériences de "Tabac blond" de 2 époques différentes... Je viens de sentir Boxeuses (pas si prune que ca sur moi, je le poudre, incroyable ! la facette sèche et epicee ressort a fond.
a mon sens il évoque vraiment une reliure cuirée mais tres sèche, santal et jonquilles et surtout epicee mais d’allure froide. Pas chaudes comme dans Cuir Mauresque (qui est d’ailleurs tres peu épicé sur moi). Je me sens en affinité avec CM. Des images me viennent, des émotions. Avec Boxeuses, cela reste froid. Je reconnais la signature de SL, un lointain fantôme de féminité du bois en notes de tête pendant 3 secondes avant que de gommer la note prune quetsche.
Mon autre envie d’essai est Daim blond.
Je dois absolument
Découvrir Cuir de Russie !
par Opium, le 30 août 2013 à 22:35
Bonsoir Arpège.
Merci beaucoup pour les compliments concernant ce texte.
Je partage l’avis que Cuir Mauresque renvoie plutôt à un "univers masculin" par ses notes cuirées sèches et raides, mais aussi à un autre plus féminin par une dimension plus "solaire poudrée" qui le rapproche de L’Heure Bleue.... Et de Tabac Blond indéniablement, quelle que soit sa version, mais pas par les mêmes facettes.
L’impression d’une ambiance avec chevauchée à cheval m’a fait sourire et, il est vrai qu’on est renvoyé à des épopées avec l’impression d’être montés en selle, en Egypte ou dans un désert.
A propos de la disponibilité de ce parfum, plusieurs réponses ont déjà été apportées. J’ajouterai simplement que, parfois, il reste des flacons rectangulaires qui traînent encore dans certaines parfumeries datant de la saison où Cuir Mauresque avait temporairement intégré les flacons export. Mais, cela devient de plus en plus difficile car cette période remonte maintenant à plusieurs années.
Effectivement, comme l’a précisé Jeanne, un "mythe" de la parfumerie (tant pis pour Jicky ^^) devrait être prochainement publié ici... [Et la suite au prochain épisode...]
Bonne soirée Arpège.
Opium
par Koimynose, le 28 août 2013 à 15:22
Bonjour à tous !
Hello Opium ! Encore une très belle critique de ta part - toujours un plaisir de te lire - et j’essaye désespérément de rattraper des tonnes de lecture !
Hélas je crains que le cumin les clous de girofle et moi ne fassions jamais bon ménage. Je crois que ma peau "pâtisse" mais aussi... "épice" à mort :)
Même si j’avoue avoir un petit faible pour cette partie de l’histoire où apparaissent "des inflexions ambrées plus grasses" ;)
Bon aprèm et merci !
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par Arpège, le 28 août 2013 à 21:34
Koimynose, il faut absolument que vous le testiez. Il est magique et je n’ai pas eu une sensation d’épices (elles y sont pourtant). C’est solaire, chaud, poudré, cuiré, animal. C’est l’odeur du désert, du sable brûlant, une émotion incroyable.
C’est un parfum magique. Une peau cuiree qui chauffe au soleil sur laquelle on a écrasé des fleurs.
Donnez nous vos impressions ! Ca m’intéresse.
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par Koimynose, le 28 août 2013 à 22:17
Rhôoo ! Là, chère Arpège (c’est joli !), ça y est, je vais devoir mettre le nez dessus maintenant, absolument ! Mais c’est un exclusif du Palais royal non ?
Vous en parlez si bien que ça me fait définitivement envie maintenant - malgré le cumin qui équivaut chez moi à un gros panneau "sens interdit". En fait c’est son côté transpi qui constitue un vrai point de fixation et ruine tout en général...
Merci beaucoup pour votre gentil message Arpège !
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par Jicky, le 28 août 2013 à 22:27
Si je puis me permettre, le cumin de Cuir Mauresque n’a pas trop tendance à phagocyter la composition comme ça peut être le cas pour Serge Noire ou El Attarine par exemple, donc c’est pas trop un danger de ce point de vue là je pense =)
Opium, très bon article comme je te l’ai dit tout à l’heure : court, clair et bien amené :D !
Je vais retester Cuir Mauresque bien sur le poignet pour pouvoir en parler avec plus de justesse, mais c’est un Lutens que je n’aime pas du tout. Mais c’est pas parce qu’il est nul, c’est moi qui ait un problème c’est tout. En même temps, le parfum entre Tabac Blond (Le or not... osef) et Femme déjà... on sait que c’est pas pour moi ^^ (j’ai toujours trouvé que Femme était surévalué cela dit, mais j’imagine que cette déclaration méritait la peine capitale. Qu’ISM me préserve)
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par Koimynose, le 28 août 2013 à 22:33
Mais tu puis te permettre Jicky, tu puis :D
Merci pour cet éclairage supplémentaire : là je crois que j’ai de quoi calmer mes appréhensions pour de bon. En plus j’en ai encore tellement à sentir chez Lulu ! Ce sera peut-être le coup de foudre tant attendu ?
par Newyorker, le 28 août 2013 à 22:39
Femme, surévalué ? AU SECOURS !!! Mais débouchez lui le nez, par pitié !
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par Jicky, le 28 août 2013 à 23:05
Vouiiii vouiii vouiiii
(mais ça reste un grand parfum hein, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !)
#TeamMitsouko
B******tch
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par Newyorker, le 28 août 2013 à 23:08
Pour le coup, je suis la Suisse, je reste neutre, j’aime autant l’un que l’autre.
par Jicky, le 28 août 2013 à 23:08
Alors que Guerlain Homme est un chef d’oeuvre... Oui oui
*se décrébilise soudainement*
par Opium, le 30 août 2013 à 22:44
Salut Jicky.
Je te remercie beaucoup pour tes mots à propos de cet article "court (c’est rare !), clair et bien amené", tu es adorable !
La facette épicée ne m’avait pas marqué initialement. Mais, là, ce cumin si variable, je le sens bien dans mon flacon qui a deux ans. La macération en flacon, probablement, aura joué. Moins que dans El Attarine, Serge Noire ou Arabie ou Aziyadé de Parfum d’Empire, mais, je le détecte bien. Que serait un Lutens sans épices, cumin et fruits confits ? ;-)
Je crois que tu as eu une parfaite analyse et que tu as bien connaissance de la raison de ton désamour pour Cuir Mauresque qui réunit une si flagrante proximité avec (Le) Tabac Blond et Femme et qui se fait un peu ambré - vanillé en sus. Il n’a rien pour lui selon tes critères à toi je crains... ;-)
A très bientôt.
Opium
PS : Z’êtes meugnôns à jouer et à vous chamailler Newyorker et Jicky... ^^
par Arpège, le 28 août 2013 à 22:58
Merci pour le "chère arpège" !
vraiment, je suis contente si vous avez envie de le découvrir. Je n’ai pas perçu (mais je n’ai pas le nez d’Opium ou le votre) des épices, l’effet transpi. Du tout. J’ai ressenti la chaleur, le cuir, les fleurs chauffées, une impression solaire.
je n’ai pas trop l’habitude des cuirs. Mais je dois les aimer car j’ai adoré Traversée du Bosphore de l’artisan parfumeur, et c’est un cuir.
Au siècle dernier (ça nous rajeunit pas !) hermes proposait des vapos en cuir, superbes, rechargeables et j’adorais pschitter le Caleche de ma mère dessus. Et la, cuir mauresque me fait penser au cuir de ce vapo, et à des fleurs laissés en plein soleil. Un échauffement intense du parffum des fleurs . Le cumin, la cannelle, je ne les perçois pas. Ils sont la pour retranscrire un effet de peau chaude je pense. (le cumin de Femme de rochas si sensuel mais moi je ne sens que la chaleur). Je sens aussi le cuir d’une selle d’équitation et par analogie, dans ma mémoire, le lien se fait avec le cheval pur sang arabe. C’est un parfum animal mais doux et surtout chaud. Il a un lien lointain avec MKK mais a dose minime et sans l’effet "sale", juste animale.
Je sais que parfois lutens fait des éditions éphémères, une par an je crois, un parfums de la collection "part" dans les parfumeries sélectives. Puis s’en retourne aux salons du Palais royal.
Opium parle si bien de cuir Mauresque ! Mais moi je n’ai pas eu d’evocation de mets orientaux (tajines). Ni les souks. C’est un parfum intense mais si merveilleusement poudré ! Un homme qui se parfumé avec CM, je le suis toute la journée dans la rue !
Imaginons que vous portiez une eau de toilette (dior homme par exemple) et que vous vous mettiez sur la plage. En plein soleil. En maillot de bain. Votre peau va chauffer, le parfum également, et certaines notes d’iris vont s’amplifier tandis que d’autres vont disparaître complètement.
C’est vrai que ca évoque un parfum floral poudré vaporisé sur du cuir au soleil. La chaleur deshydrate les fleurs, la peau de bête prend une odeur de nature, de poudre. J’ai vraiment l’image du sable du désert.
Seule la peau de telle ou telle personne fera résonner les facettes de ce grand cuir oriental tantôt vers les fleurs (d’oranger) tantôt vers les épices ou vers le cuir vanillé. Dans mon cas et en concrète, ce sont des fleurs un peu comme dans "Après l’ondee" mais chauffées par le soleil. Je dois absolument tester l’eau de parfum alcoolisée.
En hiver j’imagine que ce parfum reconfortera par son aura solaire et en été, sur peau surchauffée, il aura un impact incroyable .
par Opium, le 30 août 2013 à 22:30
Bonsoir Koimynose.
Je te remercie pour tes compliments.
Déjà, lorsque je "rate" une journée de lecture sur AP, le rattrapage est "un peu" difficile à résorber, alors, plusieurs jours ou semaines. En plus, les lecteurs sont pas mal intervenus dernièrement. C’est un vrai temps plein qu’il te faudra... ^^
Je ne peux que le plus vivement te conseiller d’effectuer ton propre test personnel car les facettes qui se révèlent varient énormément. Selon la chance et le PH, ce sont les facettes cumin, épicées ou de fruits confits, qui vont se révéler de manière plus ou moins importante. Sur moi, rien de floral : mais, en dehors de la tubéreuse et de la rose et en dehors de soliflores, les facettes florales ne sont clairement celles qui se révèlent le plus sur ma peau. Alors que Arpège déclare parfaitement les sentir. Donc, notre histoire différente à nous ne sera pas la tienne.
Lorsque je reporte mes parfums après les avoir délaissés, j’ai toujours, après un an, eu des surprises. Par exemple, dans Dzongkha, lors de nos "retrouvailles", ce sont les facettes poivrées mais aussi carottées, irisées et poudrées qui m’ont sauté au visage.
Le cumin dans Cuir Mauresque, selon moi, est flagrant maintenant, ce qui n’était pas le cas l’an passé.
Je serai content de savoir si le côté transpi épicée avec "Sens Interdit" affiché est apparu ou pas chez toi...
Un petit conseil (mais, tu dois déjà savoir) : Teste-le sur un bout de peau avant hein ? Si tu sors de chez toi avec l’impression d’avoir zappé la douche, ça peut le faire très moyen... ^^
Bonne future découverte de Cuir Mauresque. Tu verras, il est doux comme un agneau. (Ah bon, c’est un agneau ? ^^)
A bientôt.
Opium
héspéridés
a porté Cuir Mauresque le 2 décembre 2021
Farnesiano
a porté Cuir Mauresque le 22 juin 2021
héspéridés
a porté Cuir Mauresque le 24 septembre 2020
Didiegodelavega
a porté Cuir Mauresque le 23 décembre 2016
DOMfromBE
a porté Cuir Mauresque le 28 juin 2016
DOMfromBE
a porté Cuir Mauresque le 8 juin 2016
Senga
a porté Cuir Mauresque le 23 avril 2016
Clara Muller
a porté Cuir Mauresque le 26 septembre 2015
atlas
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