Femme
Rochas
Les Classiques
- Marque : Rochas
- Année : 1944
- Créé par : Edmond Roudnitska
- Genre : Féminin
- Famille : Chypre
- Style : Classique - Opulent
Prunella
par Jeanne Doré, le 27 octobre 2007
Lors de sa première rencontre avec le couturier Marcel Rochas, qui voulait lancer son premier parfum, Edmond Roudnitska lui présenta un essai sur lequel il travaillait depuis un an. Rochas aima le parfum et le prit tel quel, sans aucune retouche ni modification.
Femme est construit sur un accord chypré, et doit sa grande originalité à l’utilisation d’une note fruitée prune, constituée par des nouvelles molécules peu utilisées à cette époque, et sur lesquelles Roudnitska expérimentait alors.
La structure est complexe et merveilleusement équilibrée : la note fruitée prune et pêche adoucit l’accord sec boisé chypré, l’accord floral rose, jasmin et aldéhydé donne de la fraîcheur et de l’ampleur, et les épices (cumin, cannelle, girofle) donnent de la chaleur à l’ensemble.
Considéré comme vieillissant, plus assez commercial et perdant peu à peu sa clientèle, Femme a été réorchestré en 1989, gagnant en fraîcheur hespéridée, en légèreté, et surtout en rajeunissement de sa cible, mais peut être en perdant aussi un peu de son âme ?...
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par ana, le 17 mai 2020 à 19:20
Comme chaque parfumista qui se respecte, je fouille des endroits sombres, poussiéreux et difficiles d’accès ou ils sont, malheureusement, exilés des flacons et testeurs des Grands Classiques.
Un beau jour d’automne probablement, lors d’un ces essayages, j’ai aperçu un flacon de Femme dans un tiroir laissé ouvert par inadvertence.
Apres le papier et le bras, j’ai demandé un flacon, mais elle n’étais plus vendue dans leur magasin.
Je suis rentré frustrée et je me suis probablement consolé au bras de Mitsouko.
Je me souviens d’être étonnée par la fluidité et l’harmonie. Elle était aussi plus transparente et élégante à ce que je m’attendais. Ce n’est pas un parfum qui se croise souvent dans les parfumeries, le trouver demande un peu d’effort.
J’avais, forcement, étudié se notes, liens avec d’autres parfums etc. J’avais redouté le fameux cumin et je m’attendais à l’equivalent d’un Christmas Pudding anglais avec tous ces fruits et épices.
C’est genial quand la découverte dépasse tous nos espérances, n’est pas ?
Un échantillon procuré par notre chère Adina76 a confirmé que ma vie ne peut continuer sans elle.
Femme est un de ces parfumes rares qui me surprend chaque fois que je le porte, il me semble encore meilleur que dans mon souvenir. La fluidité, l’équilibre, la texture exquise. Comment quelque chose d’aussi charnel et decadent peut être aussi raffiné ?
J’ai du mal à imaginer la version de Roudnitska plus accomplie et parfaite.
Je pense que je ne veux meme pas le découvrir.
Dans ce cas, espérer le gazon plus vert ailleurs me semble si puéril et ingrat.
Un ami l’avait décrit comme somptueux. Je n’ai rien d’autre à ajouter.
Apres avoir porté la Féminité du Bois et Dolce Vita pendant des années, découvrir finalement Femme c’est comme retourner aux sources au rentrer chez soi.
par Absinthe, le 23 mars 2019 à 23:37
Bonjour à tous,
bon, je pose le décor : étant à fond dans la reconstitution de ma "parfumothèque", et grande fan de classiques, je voulais connaître votre ressenti quant à l’actuelle mouture de Femme.
Je l’avais porté avant sa reformulation, mais comme j’étais très jeune et très grunge à l’époque, il dénotait un peu sur moi (cela dit, j’ai toujours porté des parfums qui me plaisaient et dans lesquels je me sentais bien, peu importe le look du moment). Ensuite je l’ai abandonné pour Mitsouko, un pur délice en ce temps-là, et quand j’ai racheté Femme dans les années 2000, sans même le tester tellement j’étais restée sur un bon souvenir, je n’ai pas eu d’autre choix que de le rapporter chez No**bé tellement j’étais convaincue d’être tombée sur un flacon périmé ou mal stocké. A l’époque la boîte était encore damassée et le capuchon était noir et plat. Depuis je n’y suis pas retournée, mais il me manque.
Du coup la grande question c’est : quid de la version avec le bouchon doré, qui apparemment est la plus récente ? J’ai lu quelques avis de B-Testeuses déplorant l’overdose de cumin, et le cumin j’adore. Mais uniquement sur le munster ou dans un vieux Gouda.
J’ai aussi trouvé la version "bouchon noir plat" sur EBay, du coup j’hésite.
La prune est-elle encore bien présente ? A-t-il gardé son côté confit, et aussi son côté animal et un peu évocateur de choses qui ne se font que derrière les rideaux ?
Pour ceux qui seraient tentés de me répondre que je n’ai qu’à aller chez Nociphora pour me faire ma propre idée : j’habite à 50 km de la première parfumerie. La vie à la campagne c’est cool, mais niveau shopping c’est assez frustrant ;)
D’avance merci pour votre éclairage !
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par Petrichor, le 29 mars 2019 à 02:40
Le "femme" actuellement en vente fait davantage "parfumerie classique" et je le trouve meilleur. Mais il faut que vous le testiez : il n’y a que vous pour anticiper si ce nouveau flacon va servir, ou s’il va rester à peine entamé sur votre étagère car un truc vous aura bloqué.
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La formule a été rééquilibrée avec talent. On a l’impression de sentir plus d’ingrédients naturels, par exemple l’effet de l’iris. Je dis "impression" car j’ai des doutes *. La prune a été assagie, le cumin qui gratte les narines fortement dompté.
(Parce, sur la prune et le cumin, la version d’Olivier Cresp me rappelait beaucoup ceux de Kenzo "Jungle l’éléphant". Ca c’était il y a 10 ans)
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* Iris ou pas, j’ai failli me gourer sur le prix de la formule. Personnellement, j’ai failli acheté la réédition de "Lumière". La tête "jasmin, champagne" était belle et réaliste. Il y avait un offre très intéressante sur internet. Mais finalement le reste s’est avéré nettement ennuyant. (ça me rappelle le "jasmin" de Molinard, qui est joli, assez "indole", mais passagé).
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C’est ce que j’ai senti il y a 3 mois.
Pour vous racontez ma vie, j’ai aussi racheté aussi des testeurs de femme il y a 2 ans -c’est LE parfum de ma mère, je pourvoie- : je pensais que c’était du vintage -vu l’amélioration-, en fait c’était la nouvelle mouture.
Je surveille aussi Tocade, qui a eu un rééquilibrage similaire, plus classique, moins tonitruant. Il était plaisant, il l’est toujours. C’est probablement par le(la) même nez, doué(e).
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Il n’empêche, rien ne vaut le "parfum de toilette" d’avant les années 2000. Son jasmin qui sent la pêche (fruit) est génialissime. Le coeur est très proche de la réédition de "iris gris" de Fath : iris & une odeur chaude de peau qui sent la pêche. L’extrait traîne également parfois sur ebay et dans les études de commissaire priseurs autour de 80-110€ les 15ml. (plus ambre, avec une pointe "pain de seigle" que j’attribue à l’ambregris)
La version actuelle rate complètement l’ingrédient "absolu foin" qui était dans l’original.
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Bilan : Testez-le. Et faite moitié-moitié avec le budget. Pour tous les jours, un flacon de l’actuel, de 100ml, sous cellophane acheté 50€ sur ebay. (Ca fait des années que Femme est mieux). Et 60-110€ de budget pour chercher la version ancienne, à utiliser plus rarement.
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par Absinthe, le 29 mars 2019 à 14:05
Bonjour et merci Petrichor pour votre réponse très étayée !
Femme me fait décidément envie, les fruités old-school ont tout de même une autre allure que les Miss Dior millenials, et je reste sur ma faim avec le Mitsouko actuel, sa pêche est moins veloutée et moelleuse que dans mes souvenirs de jeunesse, elle a un côté plus vert et "acidulé" à mon goût.
Je me souviens du fameux parfum de toilette Femme, d’ailleurs je n’ai jamais compris cet intitulé ; l’ancêtre de l’eau de parfum peut-être ? Dommage qu’il n’existe plus, quoique j’imagine qu’il aurait été retoqué lui aussi.
D’ailleurs, dans quel but ? Je ne crois pas que beaucoup de jeunes filles d’aujourd’hui soient attirées par certains classiques : pas de pubs bling-bling dans les médias, pas d’égéries branchées, pas d’argumentaires du style "pour une femme libre affirmée indépendante sensuelle unique provocante mais subtile fatale sauvage indomptable" et je t’en passe et des meilleures. Dans ce cas, à quoi bon les retravailler pour les mettre au goût du jour, quitte à décevoir leurs fans qui ne s’y retrouvent plus ? Depuis 20 ans c’est le fruité-sucré-musqué-boisé qui monopolise le haut du podium ; hors,un chypré ou un aldéhydé restera toujours ce qu’il est, ce sont des parfums bien trop typés et racés pour être réellement remis au "goût du jour" sans être totalement défigurés.
Les Femme, Mitsouko, Shalimar et autre Joy et Arpège auront toujours leurs fans, certes vieillissantes, mais j’ose croire que leurs filles ou petites-filles retrouveront avec bonheur et porteront ces merveilles quand elles se sentiront assez mûres pour ça. C’est du moins ce qu’on appelle un voeu pieux.
Mais je m’égare : le mois prochain je profiterai d’une sortie photos en ville pour aller essayer Femme, même si j’ai peur que les testeurs aient souffert d’un trop plein de spots assassins chez Nociphora.
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par DOMfromBE, le 29 mars 2019 à 17:00
Bonsoir,
Allez jeter un petit coup d’oeil sur allbeauty.com, Femme y est vendu à moins de 40€ dans sa version actuelle, nouveau bouchon doré. Et le site est sûr, expédition (en Belgique) en 48-72 heures.
;-)
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par Absinthe, le 29 mars 2019 à 17:18
Merci Dom ;)
Les boutiques je m’en sers uniquement pour renifler. Quand il s’agit d’acheter je préfère de loin internet, qui propose des prix nettement plus compétitifs. Avec une mention spéciale pour Fra...X où l’on peut encore trouver certains parfums discontinués en France.
D’ailleurs je me demande comment les Noci, Mario et Sépho arrivent encore à tenir face à cette concurrence. Le seul point positif que je leur accorde, c’est de pouvoir m’adonner à mes attaques de mauvais goût en testant les nouveautés qui m’effraient le plus. En vue : Olympea Intense et sa "vanille-salée qui fusionne avec l’ambre, le charnel à son paroxysme." Ma parole c’est beau comme un teaser des Marseillais à Ibiza ! ;)
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par DOMfromBE, le 29 mars 2019 à 17:39
Nous sommes d’accord.
Les rares fois où nous rentrons dans une parfumerie généraliste, mon mari s’amuse à chronométrer en combien de temps je vais arracher la tête de la première séphorette qui viendra m’imposer une "expérience olfactive" avec une nouveauté...
Ici en Belgique, on peut profiter d’offres ponctuelles intéressantes sur certaines marques, mais pour tout le reste c’est Internet.
Quand il n’y a ni service ni attrait, vive le clavier !
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par Absinthe, le 29 mars 2019 à 20:46
C’est presque une punition ce genre d’endroit : des lumières criardes, une cacophonie de senteurs, des kilomètres de testeurs qui prennent la chaleur, et de la musique pseudo-lounge. Rien que ça déjà, c’est déprimant. Et soudain, Votre Conseillère Beauté surgit, et c’est le drame :
"je peux vous aider ?" - "non, merci. Quoique, vous n’avez pas de testeur pour L’Heure Bleue ?" - "L’Heure Bl... ah bah non, mais on a la Petite Robe Noire si vous voulez l’essayer, il est plus actuel et c’est aussi un Guerlain. Je vous parfume ?" Et la voilà déjà avec le doigt sur la gâchette, prête à vous napalmer de la tête aux pieds à moins que vous ne la preniez de vitesse en beuglant un "NON !!" outré, avant de vous reprendre et d’ajouter "merci, je me suis déjà parfumée". Mais comment pourrait-elle le sentir la pauvre...
(Et là je verse une larme de nostalgie sur nos anciennes parfumeries de quartier, à l’époque où s’offrir un parfum n’était pas encore un acte aussi banal et impersonnel que d’acheter du pâté de foie sous-vide au supermarché).
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par Petrichor, le 1er avril 2019 à 10:53
La disparité entre internet et les grandes enseignes n’est pas si grande.
Les grandes enseignes font -20% toutes l’année. Tous les prétextes sont bons (promo sur les coffrets, opération recyclage si vous ramenez un flacon vide, fête à bidule, etc.). Parfois y’a du -30%.
Donc, à 20€ prêt, il vaut mieux parfois être sûr de la version qu’on achète, l’avoir tout de suite, et avoir le SAV de la grande enseigne (ex : pouvoir échanger si on n’a pas déballé). L’expérience client est plus sympa, on a le sac, les échantillons, et les points de fidélité. Et puis y’a des conseillers qu’on aime bien, et des points de vente qu’on veut soutenir.
A 20€ prêt, ça devient plus une question de philosophie de vie. Sur internet il faut aimer le risque. Avec les vintages et les parfums de niche, y’a un côté tombola sur la qualité des jus. Sur 5 parfums, y’en a 3 que j’aime et que je garde, 1 que je n’aime pas et que je revends, 1 qui est inutilisable. Donc perte. Et on y passe beaucoup de temps. (Il y a encore peu, guéter les sites de ventes privées étaient intéressant, maintenant c’est un peu du temps foutu en l’air).
Les conseillers et conseillères : Dans 95% des cas ils sont contents de parler parfum avec quelqu’un qui aime ça (sauf si il y a d’autres clients et que tu leur fais perdre une vente), et ils te laissent en paix si tu leur demandes. Personne n’est plus vaporisé contre son gré depuis longtemps. Il y a d’excellente surprises.
Dans les grandes enseignes, il faut 3 équipes pour assurer les heures d’ouverture (matin & midi, aprem & soirée, WE), donc c’est dur de savoir si tu as acheté ou si tu n’achètes jamais.
Des fois on ne se sent pas à la place dans une boutique de luxe, on manque de contenance. Pour le coup c’est nous qui mettons les vendeurs mal à l’aise, avec nos regard de biche pris dans les phares d’une voiture.
Le seul vrai danger est le même que partout ailleurs : tomber sur un profiteur.
Beaucoup de techniques de ventes utilisent le sentiment de culpabilité du client, et un bon vendeur sait détecter une faiblesse de caractère chez un client.
Par exemple : détecter quelqu’un qui ne sait pas dire non, (quelqu’un qui semble demander l’autorisation de dire non), quelqu’un qui se sent mal de partir sans avoir acheter quelque chose, quelqu’un qui se fait passer pour plus riche qu’il n’est et a des pulsions d’achat, ...
On peut faire culpabiliser un client : en passant beaucoup de temps avec lui de façon volontairement inefficace (ex : le stand maquillage où on met 20mn à tracer deux traits d’eye-liner, tout en présentant 5 produits "indispensables"), en présentant les objets en les prenant dans ses mains puis en les mettant dans celle du client -ou son panier- pour voire s’il les repose, offrir un café pour amorcer un réflexe de réciprocité (des fois c’est juste de la gentilesse, hein), les faux bénévoles payés à la commission qui vous arrête dans la rue pour une bonne cause (continuez à marcher à la même vitesse)...
Commercialement, ce sont des logiques court-termistes (les gens ont tendance à ne pas revenir). Retenez juste que si vous culpabilisez, c’est souvent que le vendeur n’est pas de bonne foi, il le fait expres, alors n’ayez pas de scrupule à vous barrez. "J’vous remercie, au revoir", prenez vos affaires, marchez vers la sortie, lentement et sans vous laisser surprendre par une diversion.
Oui, la lumière des rayonages vient flinguer certains testeurs. Il y a des parfums délicats de Hermès par Elena, je n’ai découvert leurs notes de têtes que tardivement sur des flacons neufs à la maison (ex : Jour (bergamote, meringue, magnolia), Kelly calèche EDP (rose, foin), voyage EDT, ...). C’est plus une liste d’exception qu’autre chose. (J’y mettrais les EDT de "l’heure bleue" et "mitsouko")
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par Absinthe, le 1er avril 2019 à 16:08
Désolée, c’est mon côté grognon qui s’exprime ^^
Moins je fais les boutiques et mieux je me porte, ça vaut aussi bien pour les vêtements que pour les parfums. Je n’ai eu qu’une seule mauvaise surprise en la matière, avec un flacon de Diva dont le contenu sentait le gasoil.
Maintenant, pas sûre de retrouver chez Nociphora une edp Arpège 100 ml à 37 euros. Quant aux échantillons, je peux m’en passer. Avoir un énième flanker de la Petite Robe Noire ou de Trésor Midnightmare, bof quoi...
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par DOMfromBE, le 1er avril 2019 à 17:10
Je suis de l’avis d’Absinthe. Pour moi, il n’y a plus de service et de plus-value à acheter un parfum produit en masse dans une parfumerie. Alors, les grands Guerlain, c’est 50€ en provenance d’un discounter américain, qui a un excellent service après-vente. Les Sisley, c’est minimum 40% de réduction aux Pays-Bas. Et j’en passe. Il n’y a que Chanel que j’achète dans une de nos chaînes locales, mais je fais livrer.
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par Petrichor, le 2 avril 2019 à 03:57
Ca, c’est parce que tu t’y connais. Et ça demande du temps et des essais. (C’est quoi ton discounter aux USA ? Je n’ai pas testé tous les vendeurs, et j’ai parfois peur d’être sur un faux site. Je suis tenté par le Jicky edp actuel, qui est très bien.)
C’est vrai qu’il y a 3-5 bons parfums comme Arpège qui valent le coup, pour le prix proposé chez les discounters ou les sites de ventes privées. Mais ils ont tendance à proposer les mêmes parfums (ex : lolita lempicka, réminiscence, rochas).
On peut trouver Femme de Rochas, néanmoins on ne sait pas quelle version on achète. Si je me fis à la forme du flacon Tocade qu’ils vendent aussi, en forme de verre à cocktail (chapeau conique), ce sont des stocks anciens avec le Femme pas très bien, celui de la reformulation d’Olivier Cresp.
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par DOMfromBE, le 2 avril 2019 à 06:40
Ce discounter, c’est Fragrancex, qui a un gros débit et est fiable.
Femme et Tocade ont eu un flacon amphore et un bouchon taillé en biais vers 2013 et la dernière formulation bancale.
Précédemment, Femme avait un bouchon noir au dessus plat, qui était celui de l’eau de parfum du tout début des années 2000.
Depuis Femme a un bouchon doré et Tocade a retrouvé son flacon original ludique d’inspiration vénitienne.
Ces parfums se vendent très bien et le stock est plus frais que ce qui agonise dans les rayons des parfumeries de France ou de Belgique, où on a tendance à les oublier.
J’ai eu un seul problème avec Fragrancex, une référence mal encodée, de leur faute : ils m’ont livré Molinard de Molinard au lieu de Habanita. J’ai réagi directement, en anglais, photo à l’appuis et ils m’ont remboursé, tout simplement, sans me demander de renvoyer la marchandise incriminée. C’est le sérieux à l’américaine.
Il faut comparer les prix de ces sites et se limiter à deux ou trois. Mais ça en vaut réellement la peine.
Je ne supporte plus d’être agressé à coup de nouveautés stéréotypées, alors j’achète au meilleur prix les vestiges de mes vieilleries favorites.
En guise de conclusion, et de pavé dans la marre, j’ajouterai que s’il y a une part de processus créatif dans la composition d’un parfum, il y a aussi longtemps que l’art est corrompu par le commerce et le marketing. Dès lors, en tant que consommateur, ma liberté c’est de choisir ce que j’achète et à quel prix puisque je trouve plus de valeur ajoutée à l’achat en boutique, même de "luxe" ou de niche, à de rares exceptions près : Pablo chez Senteurs d’Ailleurs, à Bruxelles, un vrai vendeur expert dans son domaine.
par Violette de Roumoisac, le 14 août 2020 à 17:17
Sauf qu’acheter du pâté de foie sous vide n’a absolument rien de banal et encore moins d’impersonnel...
par Galate, le 25 février 2018 à 15:33
Trop de prunol tue le prunol. Ce parfum dont ma mère avait la bouteille grand modèle m’a tellement fait vomir lors des départs en vacances Paris-Bretagne sous un soleil de plomb dans une voiture intérieur cuir que ma mère a du se convertir au N°5 pour que je ne m’enfuie plus à son approche. Le seul fait de repenser à ce parfum me donne encore la nausée et c’est pareil pour Magie Noire. Lourd, entêtant, sirupeux, c’est ma meilleure définition.
par Jean-David, le 29 mars 2017 à 12:25
Bonjour les amis. Pour mon anniversaire, qui approche à grands pas élancés, j’aimerais m’offrir - devinez quoi... mais oui, un parfum ! (Comme c’est original !)
J’imagine une prune immergée dans verre d’alcool, posé sur un bahut d’acajou. Au loin, note subsidiaire et bienvenue, brûle un encens. Voilà mon fantasme. Auriez-vous des pistes, des noms de jolies choses à sentir ?
Merci d’avance ! (Je vous écris depuis la page de Femme, faute de connaître une page ad hoc, parce qu’il est question de prune.)
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par euskalpyth, le 29 mars 2017 à 13:31
Bon anniversaire à venir, Jean-David !
A la volée, des jolies prunes :
Effectivement, Femme de Rochas, si possible pré-reformulation
Féminité du bois de Shiseido (il est difficile à trouver mais il est magnifique... La version de Lutens est plus fruitée et moins boisée, et je préfère de loin la Shiseido)
Plum japonais de Tom Ford (qui est pour moi l’un des deux ou trois plus beaux Tom Ford, dans ses Private collections)
Peut-être Bibliothèque de Byredo ? Je le trouve bien moins beau que les précédents, mais si ça se trouve, il te plaira...
Si j’en vois d’autres, je reviens compléter ma liste !
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par Jean-David, le 29 mars 2017 à 13:50
Merci beaucoup, Euskalpyth, de cette bonne liste et de tes commentaires ! Bises fruitées/boisées.
par zapakh, le 29 mars 2017 à 14:40
Bonjour,
Je vous suggère 1889 Moulin Rouge d’Histoires de Parfums. Hormis l’encens absent, la prune, l’alcool et le bois sont là (prune.absinthe.patchouli). Le descriptif de la fragrance sur le site est assez pertinent : en essayant le parfum, j’ai plongé instantanément dans l’atmosphère évoquée. Je garde sur moi un échantillon que j’aime humer pour me retrouver dans un autre temps. Efficace.
Et si vous aimez Femme, alors foncez !
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par Jean-David, le 29 mars 2017 à 15:31
Chères Zapakh et Adina, merci beaucoup pour ces précieuses pistes ! Voux êtes aussi savantes que charmantes.
par Adina76, le 29 mars 2017 à 15:20
Bonjour Jean David,
Je reprends ici ma réflexion sur Cuir de Molinard. Quoiqu’il n’en contienne aucune note selon ce que j’ai pu lire, ce jus sent sur moi merveilleusement la prune, liquoreuse à souhait. Je crois aussi que sur l’un(e) d’entre nous ressortait aussi une note d’encens (mais pas sur moi). En tout cas, un parfum envoûtant, profond au charme magnétique, comme une seconde peau. D’avance, Joyeux anniversaire cher Jean David ! Tenez nous au courant.
par madameC, le 29 août 2014 à 22:16
Bonsoir,
Après plus de15 ans de fidélité à Femme... je cherche un nouveau parfum.
Sa dernière reformulation, le flacon, la boîte. Je ne le reconnais plus. Je vous lis avec intérêt depuis longtemps et je poste ici pour la première fois pour demander vos conseils.
De Femme j’aimais tout, la note fruité, le mystère, la rose, les épices, et le cumin qui lui donnait cette note charnelle, presque transpirée, une élégance un peu lascive. La dentelle de sa boîte représentait bien ce qu’est un parfum pour moi, comme une très belle lingerie noire, qu’on laisse à peine entrevoir par l’échancrure d’un col.
J’ai bien pensé à Mistouko, mais je ne sais pas, pour moi c’est un parfum de blonde (je suis brune donc)...
Avant que je n’aille chercher la perle rare en parfumerie, merci de vos suggestions...
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par Arpège, le 30 août 2014 à 16:30
Bonjour !
Oui, les directives européennes de lutte contre les allergies détruisent notre patrimoine de la parfumerie en supprimant des matieres premieres de toute beaute qui donnaient toute l’ampleur, l’animalite a nos parfums et Femme comme tant d’autres, n’est plus que l’ombre de lui même. (Comme par exemple, Opium)
Tout d’abord, Mitsouko a bénéficié en 2013 d’une re formulation exceptionnelle par Thierry Wasser (parfumeur chez Guerlain) et son equipe. Il est magnifique en Eau de parfum. C’est une veritable merveille a tester sur Vous. Un vrai parfum fourrure. Un sillage renversant. Une tenue, des epices a tomber. Je n’en reviens toujours pas !
Il n’y a pas de parfums de blondes ou brunes ou rousses. Pareil pour les hommes. Le parfum n’a ni age ni sexe ni phenotype, juste une question d’alchimie et de compatibilite avec la peau et la personnalité et Mitsouko, c’est evidemment un parfum fabuleux pour qui cherche un chypre fruité après Femme de Rochas. C’est la même famille.
Donnez-lui sa chance. Je suis brune et je le porte.
Les porteurs ou porteuses sont bruns, blonds, roux, chauves... ;-)
Mitsouko sera "peche" la ou Femme était "prune". Mais quelle peche !!!!
Il a ete magnifie par Guerlain en 2013.
Dans la famille "prune" voyez : Mon parfum cheri d’Annick Goutal. Un autre grand coup de coeur !
Il vaut vraiment le coup. Un grand alcool de prune macere dans le patchouli d’Indonesie. Une poussiere scintillante et des iris, violettes qui sortent de terre humide. Testez-le quand il fait froid ou la nuit. Attention, le depart vers les rives d’Indonesie peut surprendre. Ne lachez pas la mouillette. Vaporisez sur vous (pull, etc) et attendez. L’alcool de prune va "demenager" au depart et ensuite vous aurez le satin, la dentelle, Rita hayworth. Des fleurs poudrees vertes sublimes.
Mis sur un foulard il y a quelques jours, il était encore la ce matin, intact. Race. La classe !
Il vient de ressortir chez Annick Goutal.
Et ce n’est que justice !
Un sillage des années 40, hommage a une concrete ayant appartenu a Colette, objet venere d’Annick Goutal et que Camille Goutal, sa fille, a fait renaitre en hommage a sa maman disparue trop tot.
Une odeur d’enfance qu’elle a cotoyee, d’ou le nom "mon parfum cheri" qui contraste avec le parfum lui même.
(Vous comprendrez).
Chez Serge Lutens, Boxeuses presente une belle prune avec un rendu tres "Cuir de Russie"
Cuir mauresque, toujours chez Lutens.
Un cuir chauffe au soleil et des fleurs qui s’en echappent.
Ensuite, vous pouvez embarquer pour "Dolce Vita" de Dior. Ou Feminite du bois (Lutens encore). Le cedre. Les boises magistraux. L’un diurne, l’autre nocturne.
Abricot cedre pr le premier. Rose cedre pr le second.
Voir aussi Daim blond chez Serge Lutens. Et Cedre (tubereuse et cedre) qui ressemble beaucoup a Feminite du bois. Comme Bois de violette aux Salons du Palais Royal (lutens toujours)
Dans les parfumeries, apprivoisez La Panthere de Cartier avec son musc magique. Attention, LA Panthere (pas "Panthere" qui n’existe plus et n’a rien a voir ). Il a une note cumin, doux rappel de l’odeur du pelage du grand fauve. C’est un descendant des chypres de jadis. Ne vous laissez pas tromper par son apparente douceur. Il va rugir et donner des coups de pattes par la suite... Il va prendre de la vigueur.
Donnez lui du temps. Ne vous contentez pas de le sentir a la va-vite sur une mouillette. Consacrez-vous a Lui uniquement et portez-le une journee. Vous verrez !
Je vous promets une belle surprise !
Toujours chez Cartier au rayon "Hommes" (les parfums n’ont pas de sexe) : Declaration d’un soir.
La vous avez la Rose, les epices (le cumin). Une splendeur scintillante boisee.
Une rose ensanglantee.
Coco (1984) et son baroque plein d’epices chez Chanel, Aromatics Elixir chez Clinique (chypre a tomber les pattes en l’air)
Mitsouko, LA Panthere, Mon parfum cheri : tierce a tester.
Que de merveilles !
Laissez le temps aux notes de se développer. Vaporisez sur un vetement, soie, laine, gants en cuir
Chacun d’eux merite d’etre traite en "Elu d’un Jour" pour les observer, les ressentir pleinement.
J’ai hate de vous lire !
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par madameC, le 31 août 2014 à 00:21
Arpège bonsoir,
Merci beaucoup pour votre réponse, je ne pouvais pas rêver mieux (C’est d’ailleurs un bonheur de vous lire sur auparfum...)
Je suis impatiente d’ aller des essais de ces "élus d’un jour" et je reviens vous écrire très vite.
Merci encore !
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par Arpège, le 31 août 2014 à 11:58
Je vous remercie infiniment ! C’est tres gentil.
Vous savez, je re transcris ce que j’ai appris des autres, ICI sur Auparfum.
Parce que leurs descriptions m’ont touchee et que leurs mots se sont imprimes dans mon cerveau. J’ai ressenti dans les cas de ces parfums, (Mon parfum cheri, La Panthere, Mitsouko l’exacte impression et emotion que je transmets en vous repondant.)
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par madameC, le 4 septembre 2014 à 21:36
Arpège bonsoir,
Je ris encore à l’idée d’imaginer un chauve portant Mitsouko (si j’en croise un, je l’épouse !). Mitsouko, justement, c’est bien lui qu’il m’avait semblé reconnaître sur cette belle femme mûre et élégante que je côtoie beaucoup sur mon lieu de travail...
Féminité des bois est ma plus grosse déception parfumée. Il y a longtemps, je l’avais senti sur une femme à qui j’avais demandé ce qu’elle portait, acheté sur un coup de tête, porté immédiatement. Au bout d’une heure, le désastre. Sur moi il est devenu irrespirable et étouffant.
Un peu inquiète de votre conseil de porter Mon parfum chéri par temps froid (j’ai la peau, allez savoir pourquoi, très chaude en permanence...), j’ai franchi ce matin la porte d’une parfumerie pour essayer La Panthère. Un pschit sur le poignet, un pschit sur l’autre. Bon. Ca commence doucement.
Je me souviens qu’il me faudra être patiente, alors je furète dans les rayons et finis par trouver Coco, je l’essaie sur une languette de papier, et je retombe en enfance (les mamans de mes copines sentaient Coco).
J’ai le sentiment d’avoir passé la journée hypnotisée par la panthère. L’évolution du parfum au fil des heures est magnifique. Je n’ai pas les mots pour décrire cette merveille d’abord fruité, puis doucement épicée, puis les fleurs qui montent et un envol de velouté poudré, et lentement des accords plus profonds.
Ce qui me captive surtout, c’est (je ne sais pas si c’est le qualificatif juste) le caractère ondulatoire du parfum. La panthère est un nom qui lui va comme un gant, comme un pelage changeant, chaud et enveloppant... J’ai encore le nez collé à mon poignet.
Demain, je vais en acheter un (très beau) flacon pour me lover tout contre La panthère...
Mille mercis Arpège de vos conseils !
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par Arpège, le 5 septembre 2014 à 00:13
Ah ca me fait tres plaisir ! Un bien beau parfum pour prendre la suite de Femme.
Vous avez trouve votre fragrance ensorcelante, satin et dentelles. Un digne heritier des grands chypres.
Pour moi c’est vraiment un parfum extraordinaire et en le sentant, on se sent comme un paquebot a son port d’attache. On peut sentir des tas de parfums, celui ci nous apprivoise.
C’est comme une part de nous qu’on reconnait.
Il y a un lien qui se forme, un sentiment de securite et pourtant d’animalite sauvage (ce musc incroyable). Votre description est tres juste.
Bravo !
par Solance, le 18 octobre 2014 à 20:52
Ah, je n’avais pas vu votre déception quant à Féminité du Bois avant de poster mon précédent message...
Oui, la Panthère est un très beau parfum et tant mieux s’il vous a conquis comme il a su prendre mon coeur et mes sens aussi ;)
Par contre, je ne vois aucune parenté avec les parfums fruités à mon nez...
par Solance, le 18 octobre 2014 à 20:46
Chez moi, Féminité du Bois ressort très très prune, plus que rose... une prune macérée, mystérieuse, boisée... Par contre, pas de note cumin comme dans Femme.
par Opium, le 18 octobre 2014 à 18:42
Bonjour MadameC.
Ne pouvant répondre ni publier toutes les en quêtes, je vais tenter de vous répondre ici au mieux en complément des excellents conseils d’Arpège. Si quelqu’un a encore une autre idée ou si l’un de mes camarades souhaite compléter mes propositions, qu’il le fasse bien entendu, toutes les idées seront les bienvenues.
De manière voulue, je n’ai pas lu, avant la rédaction de mes propositions, celles d’Arpège, afin de vérifier a posteriori, dans une sorte de validation après-coup, si nous nous rejoignions. Et, c’est bien le cas. Pour partie, nous nous retrouvons complètement, il y a juste des idées de part et d’autre qui se complètent (ce que je n’ai pas proposé, en le lisant de la part d’Arpège, je me suis dit "Ah, oui, cela aussi fonctionnerait bien !", comme Coco (qui m’a interrogé rapidement lorsque j’ai élaboré ma liste), Cuir Mauresque, Boxeuses et Daim Blond. Certaines de ses propositions, si elles ne sont pas les mêmes, sont vraiment proches dans l’esprit de certaines des miennes.
Donc, j’en profite ici, une nouvelle fois, pour féliciter Arpège de son investissement et de ses judicieuses et pertinentes interventions : Merci ! ;-)
Allez, zou, à moi de jouer maintenant...
Le parfum d’une vie qui s’abîme est un crève-cœur. Vous déclarez que ce que vous aimez dans Femme, c’est sa note fruitée, son mystère, sa rose, ses épices, son cumin qui apporte avec lui sa note charnelle.
Newyorker vous dirait qu’on trouve encore du Femme vintage sur eBay, mais, il faut aussi faire son deuil et passer à autre chose, alors, voici quelques idées.
Si vous souhaitez tester de nouvelles choses, il faudra probablement aller fouiller en parfumerie de niche car la parfumerie grand public ne propose plus souvent ce genre de parfum "noble".
Je vais, par la suite, vous faire deux types de propositions :
- Des propositions presque littérales d’abord, pour vous approcher au plus près de votre cher mal en point.
- Mais, comme souvent, lorsque l’on tente de copier au plus proche, on ne focalise que sur les différences, comme un grain de beauté distinguant deux vrais jumeaux, il y aura aussi des propositions dans l’esprit sans totalement coller au "brief".
Allez, passons aux propositions ! ;-)
Arabie chez Serge Lutens est très proche de la version de Femme reformulée et très épicée d’Olivier Cresp datant de 1989. (Newyorker, si je dis n’importe quoi, n’hésite pas à intervenir... ^^) Vous aurez les épices, le cumin, les fruits confits, des bois plus secs et durs que la mousse souple de Femme, malgré tout, le "dupe" est plutôt bon. Femme aurait inspiré Féminité du Bois, Arabie, c’est Féminité "en Orient" (le désert remplace les bois...), donc, il est logique que Femme et Arabie se ressemblent. :-)
Jubilation 25 d’Amouage (la version féminine à ne pas confondre avec Jubilation XXV, son pendant masculin) possède un rayonnement chypré entre Opium, Mitsouko et Femme, les deux derniers étant très proches et partageant une aura complexe nourrie de fruits entre autres qui les rapprochent tous les trois. Dans le parfum d’Amouage (cher malheureusement, mais assez puissant), le cumin est là, le parfum est plus proche des versions très vintage de Roudnitska avec des aldéhydes et un effet hespéridé un peu Cologne en plus du reste. Là, encore, cela peut fonctionner.
Diorama de Dior a été réédité récemment. Créé aussi par Edmond Roudnitska qui avait créé Femme, il se situe entre celui-ci et Diorella. En meilleur état que ces deux-ci, Diorama avec son cumin et son bouquet floral nourri de fruits également, pourrait vous plaire.
Eau d’Hermès a été créée toujours par le même parfumeur à peu près vers la même période. On y trouve l’esprit grâce à un cumin qui réchauffe cette "Eau" ; mais, là, on s’éloigne un peu, les fruits et les fleurs sont plus absents. Malgré tout, pourquoi ne pas tenter... :-)
Que Sais-Je ? de Jean Patou, récemment réédité. Il trace une trajectoire nette entre Mitsouko et Femme, en version encore presque plus sensuelle.
La Panthère de Cartier, avec ses fruits et son aura vintage, pourrait fonctionner, pour peu que l’esprit vous plaise. Ici, pas de proximité littérale, par la suite non plus, mais quelque chose dans l’esprit pourrait fonctionner.
Cèdre de Serge Lutens, est difficilement disponible (sur internet ou aux Salons du Palais Royal). Son accord entre tubéreuse, cèdre, fruits, encens et cumin le rend difficile à apprivoiser ; il est soit rond et ronronnant, soit d’une violence rugissante inouïe. Mais, avec son aura presque chyprée grâce aux bois, il pourrait donner le change. [Alors, lui, je me suis dit que j’étais culotté d’oser le proposer, mais, nous sommes deux, donc, je n’ai pas tout faux ! ^^]
Serge Noire chez Serge Lutens s’éloigne de la trame de Femme, mais, cet oriental à très forte personnalité, soutenu d’encens et d’une overdose de cumin, pourrait vous plaire. Avec lui, ça passe ou ça casse, et ça se joue en général en quelques minutes.
Aziyadé de Parfum d’Empire est très épicé, cumin et cannelle. Certains détestent, d’autres adorent, mais tous sont intrigués par cette odeur charnelle chargée en cumin. Il faut supporter, comme c’est le cas avec Arabie également, les possibles références alimentaires. Dattes et fruits confits avec épices entre cannelle et cumin peuvent, indéniablement, renvoyer à la cuisine orientale.
Mon Parfum Chéri d’Annick Goutal est assez différent, pas de cumin, mais une aura qui pourrait vous séduire.
Voici quelques idées que j’ai eues.
À propos du parfum qui irait à telle couleur de cheveux, comme l’a très justement explicité Arpège, faîtes comme vous l’entendez.
Personnellement, mes deux seules règles dans ce domaine sont : j’aime ou pas tel parfum, si je l’aime, est-ce qu’il fonctionne avec ma peau (son PH) ou pas. Si oui aux deux, alors, banco ! Point. Il y a suffisamment de contraintes pour qu’une couleur de cheveux ou de carnation n’en soient pas deux de plus !
Bons tests.
Tenez-nous au courant si vous en avez l’occasion.
Opium
Ps : Je cherchais un parfum "cuminé" un peu à la Déclaration, que, finalement j’ajoute en bonus, et, je n’ai même pas pensé à Déclaration d’un Soir que je valide totalement pour le test ! Trop féminin pour beaucoup d’hommes, il devrait avoir assez de caractère... ;-)
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par Arpège, le 18 octobre 2014 à 20:17
Oh merci Opium !
Cela me touche énormément. Mais vraiment, quoi ! C’est un magnifique compliment venant de Toi (si je peux te tutoyer ?) Un expert passionné avec de si grandes connaissances..
Ca me va droit au coeur.
Merciiii
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par Anna, le 18 octobre 2014 à 21:52
Entièrement d’accord avec Opium. Arpège, vous avez toujours des conseils pertinents et vous êtes si passionnée, et vous avez une approche du parfum tellement intimiste, rempli d’émotions. Vous les sentez réellement.
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par Opium, le 19 octobre 2014 à 20:22
Bonsoir Arpège.
Tutoiement validé ! ^^
Je t’assure, quand j’ai vu Cèdre, je me suis dit, "Ah, mais, non, ce n’est pas possible..." ! ;-)
Tes propositions sont souvent très judicieuses.
Merci pour ton implication et l’animation ici.
Bonne soirée.
Opium
par madameC, le 6 novembre 2014 à 07:19
Cher Opium,
Avec beaucoup de retard, merci beaucoup pour votre temps et pour ces suggestions. Il va me falloir me lancer et aller aux Salons du Palais Royal (j’avoue trouver le lieu un peu intimidant...). Je garde Panthere pour le moment, bien lovée contre ma peau, mais ce parfum, plus que celui d’une vie, sera, je crois, un amant passager.
Décembre sera le mois des explorations olfactives et je reviendrai vous dire...
merci encore !
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par Doblis, le 29 décembre 2014 à 23:42
Bonsoir tout le monde.
Je viens ici un peu après la bataille !
Tellement de bons conseils en effet.
J’ai testé, ce soir, Femme que je n’avais pas senti depuis quelques temps en magasin.
J’avais bien vu le changement de flacon mais ne m’y étais pas penché dessus.
Et là, ce soir : la baffe !
Rien que d’y penser, je suis terriblement attristé, angoissé, au bord des larmes.
Comment as-t-on pu tuer ce si magnifique parfum ???
Pour moi, Femme n’existe plus. C’est juste honteux de continuer à utiliser son nom. Quelle déception. Je regrette tellement de l’avoir senti, mais je ne peux revenir en arrière hélas.
Heureusement qu’il me reste de belles anciennes versions de ce parfum tout en rondeur et en douceur.
Bon, je crois qu’il faut vraiment que je teste la reformulation de Thierry Wasser pour Mitsouko. Je crois que ce sera la seule façon d’oublier ce désastre. Je suis vraiment tellement déçu...
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par Doblis, le 4 février 2015 à 23:32
Bonsoir,
Rectification de mon propre avis ! lol
Depuis ma déception, je l’ai retesté 2 fois dans d’autres magasins.
Ouf, je m’y suis retrouvé finalement.
Pour mon précédent avis, j’avais dû sentir une démonstration complètement virée...
Ouf, Femme est toujours là. Je ne pouvais pas rester sur une si grande déception, il a fallu que je reteste, et heureusement !
par lenasouslefiguier, le 11 juillet 2017 à 07:27
Mille fois oui à Cèdre de Lutens, sa note prune dominait sur ma peau, je le volais souvent à mon amoureux !! Un bonheur !
par Vegadelalyre, le 7 novembre 2015 à 21:55
Bonsoir madameC,
Si vous cherchez toujours celui qui pourra succéder à Femme, sans le remplacer tout à fait, allez voir aux Editions de parfum Frédéric Malle une petite merveille : Le Parfum de Thérèse. C’est Edmond Roudnitska lui-même qui l’a composé, pour sa femme Thérèse, et j’y retrouve ce qui avait fait mes délices à l’époque où, adolescente, je m’enfiévrais de Femme de Rochas : cet accord de prune, de fleurs épicées et fruitées ; sans la dentelle cependant. Bonne recherche !
par DOMfromBE, le 10 août 2014 à 18:22
Au départ, je voulais chasser la morosité et la pluie à l’aide de Coco, mais je n’aime que l’EDP et , en été, elle peut être "too much". Hasard d’une promenade, je suis passé devant une boutique de déstockage de parfums. Ils avaient Femme EDT "avant-dernière version", bouchon noir et plat sur le dessus. Alors, pour tous les clichés qu’il évoque, j’ai craqué avec gourmandise... Je passe un excellent weekend, j’ai fait de beaux rêves la nuit dernière, plongé dans ma compote de prune épicée de cumin...
par Sun Jae, le 18 novembre 2013 à 16:38
Je commence à être mordue par la folie parfums vintage - c’est de votre faute tout ça hein !! Je me suis offert un flacon de Femme des années 1970. Si les notes de tête ont pâti du temps, boudiou le reste est demeuré intact ! Quelle puissance ! Par contre, je ne me vois pas le porter : je le trouve un peu trop envahissant, j’ai l’impression que sa présence me pèserait trop. Mais j’aime en mettre juste un brin sur mon poignet pour le renifler de temps en temps. J’ai une journée hyper chargée aujourd’hui et quand je l’ai reçu (ouais, j’me fais livrée au bureau, même pas peur !), le sentir m’a tout de suite relaxée. Son côté femme hyper sûre d’elle sans doute. Une femme que je vois bien vivre dans un appartement luxueux et plein de draperies lourdes et baroques, de meubles en laque noire et de lustres dorés. Une femme dans la 40aine, grande et mince, avec un air un brin hautain, exhubérant et un peu fou à la fois. Le genre de personne qui arrête le stress d’un simple mouvement de la main avec un "pfff" dédaigneux. Je vais essayer ça tiens. La prochaine fois qu’on me file un dossier m*rdique, je vaporiserai du Femme dans la tronche de mes boss en faisant "pfff"...
par Arpège, le 4 novembre 2013 à 12:28
Le premier parfum que je me suis acheté, j’avais 14 ans et son odeur de prune epicee m’avait envoûtée. Pour moi c’etait vraiment une odeur de Femme. Et l’idee que je me faisais d’un parfum gourmand.
Comme j’etais fiere d’avoir un parfum à moi ! Il me semblait avoir 10 ans de plus -comme aujourd’hui-
Et voila que ma grand mere, en parlant avec elle de parfums au telephone, me dit qu’il y a un fllacon 15 ml des annees 80 (extrait) scellé dans une armoire à la cave !
Alors en 80 le parfum devait deja etre treeees different de la version d’origine, mais pour moi, c’est miraculeux d’en retrouver un.
C’est tout ma grand mere, ca ! Elle me sort des trucs comme ca (comme ma mere qui a retrouvé mes echantillons Caron de petite fille. Ce sont des femmes qui rangent tout. )
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par Newyorker, le 4 novembre 2013 à 13:17
Je défaille....Vite, des sels, ou un sniff de Tabac Blond vbs ! AAARGHHH. Mais c’est fantastique !!! C’est un vrai trésor que tu as là. La version des années 80 (jusqu’en 89) est la formule originale de Roudnitska. Pour avoir senti et possédé plusieurs versions de différentes époques, Femme reste, jusqu’en 1989, et malgré plusieurs reformulations légères, intègre à ce qu’il fut lors de sa création en 1943.
Tu as intérêt à nous faire un compte rendu quand tu l’auras ouvert, et tu as intérêt à l’ouvrir bien sûr, et ne pas le laisser moisir comme nos ennemis les collectionneurs de flacons :)
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par CuirFélidé, le 4 novembre 2013 à 14:27
Mais d’ailleurs, comment savoir si un parfum ancien a tourné depuis ?
J’achète de temps à autre quelques anciennes pièces sur des sites de ventes, certes les parfums sont un peu datés mais ayant peu l’habitude d’en sentir, comment puis-je faire la différence entre ce qui a été bien conservés et ce qui l’est moins ?
J’ai actuellement un flacon de Femme, j’y sens énormément le cumin, mais à chaque fois, tout en faisant travailler mon nez, je ne cesse de me demander si il est tout à fait intacte...
Emeline
par Arpège, le 4 novembre 2013 à 14:41
Coucou Toi ! ! !
Ma mamie de Dijon ^^ vient de me rappeler : elle l’a remonté de la cave. Elle avait raison !
En plus tiens toi bien : edition cristal baccarat 25 ml d’extrait scellé. Elle me dit qu’il a un fil d’or, un cachet blanc. Sous le flacon, gravé Edition limitee 574/600.
Heureusement que j’etais assise !
Mon Dieu , je savais pas qu’elle avait ca ! Quel sublime cadeau elle me fait !
Es tu ranimé ? Ton enthousiasme de connaisseur eclairé decuple ma joie.
Grace à toi je sais que la formule est presque celle de l’original, c’est ca ?
Elle me dit qu’il est de la couleur normale de Femme. Orange clair donc il n’a pas bougé (cave a vins avec sol en terre battue et dans un ancien frigo a l’abri de la lumiere).
Pas croyable !
C’est comme si on m’ouvrait la caverne d’ali baba d’un coup, là !
Je sais que tu comprends.
Compte sur moi pr te donner mon ressenti. Je vais aller le chercher avec un coffre fort blindé !!!
Bisou
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par Arpège, le 4 novembre 2013 à 14:51
Coucou Emeline,
Je n’avais pas vu ton message. Excuse moi.
Les utilsateurs de vintage vont te repondre mieux que moi. La couleur du jus doit donner une indication, non ?
par lolo, le 4 novembre 2013 à 18:22
Je suis très jalouse. Quelle chance ! On veut savoir l’impression que cette merveille vous fera !
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par Jicky, le 4 novembre 2013 à 20:21
Sweet Jésus... Franchement, bravo ! (Et je dis ça, je ne suis VRAIMENT PAS un homme à Femme, donc c’est vraiment bravo !)
Pour l’évaluation de l’état, je ne suis pas spécialiste de la question comme Yohan, mais disons qu’un parfum vraiment tapé, ça se sent ! Ensuite pour la qualité, personnellement je juge beaucoup sur la fraîcheur des notes : il n’y a rien de vraiment agressif, mais on sent qu’il y a du corps de la tête jusqu’au fond. Puis l’évolution : il n’y a pas de "trous", c’est fondu (moiré et mordoré ;) ), et il n’y a pas trop de domination d’une matière. C’est souvent le piège d’une pièce vintage : on a un beau parfum, mais parfois, certaines matières de fond remontent et bouffent la composition, comme peuvent le faire des patchouli, des mousses de chêne ou des accords ambrés...
Et - c’est là que ça devient plus sérieux - après c’est souvent par comparaison entre différents vintage qu’on voit lequel ressort bien. Le nez aguerri est toujours meilleur en contraste ;) et c’est là que la culture en parfum vintage vient beaucoup aider ! (Mais malheureusement, ce n’est pas là ma spécialité, on a notre Newyorker pour ça par exemple, ou Uella, Thierry, Zab... Et bientôt Arpège donc !!!)
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par CuirFélidé, le 4 novembre 2013 à 20:41
Merci Arpège et Jicky de vos réponses.
Je pense quand même que le mien a vraiment viré, ne laissant que forte brassée de cumin. Je le garde sans trop savoir si je dois m’en séparer. La détérioration d’un jus est la seule chose qui me pose problème dans mon travail olfactif, je n’arrive pas à déterminer les stades de dégradations. Acheter de vieux parfums sans savoir quels ont été leur conservation, c’est vraiment la loterie et je pense qu’on perd plus souvent qu’on ne gagne.
Je me suis quand même tâtée pour un ancien flacon Calendal de Molinard, utilisé de moitié et au jus de couleur brique. Wait and see, mais pour ma première tentative de vintage, je n’attend pas grand chose.
Emeline
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par Newyorker, le 4 novembre 2013 à 23:42
Coucou tout le monde ! :)
@Arpège : Bon, heureusement que MOI je ne connais pas ton facebook, ni ton adresse parce que tu éveilles en moi des élans de cleptomanie :). C’est une très belle acquisition, un objet rare et magnifique, symbole d’une ère révolue, à conserver précieusement et à utiliser avec la plus grande parcimonie. Et oui, on peut dire qu’il s’agit de la version d’origine. Argument d’autorité : quand on demande aux parfumeurs quels parfums ils auraient rêvé de créer, ils répondent souvent Mitsouko et Femme...C’est dire.
@Emeline : Jicky vous a bien aiguillé. Le meilleur moyen pour analyser et étudier un parfum vintage c’est l’expérience et la comparaison. Par exemple, j’ai comparé mes flacons de Femme de différentes époques avec ceux d’autres amis passionnés et avec la reconstitution de l’Osmothèque. Rien de tel que l’effet de contraste pour capter les dissonances, aussi subtiles soient-elles. Pouvez vous me dire à quoi ressemble votre flacon de Femme et de quelle concentration il s’agit ? Le cumin est présent dans Femme, notamment dans la reformulation de 1989 par Olivier Cresp. Mais peu importe la version, Femme est normalement un chef d’œuvre d’équilibre, à la fois fruité, fleuri, délicatement épicé , moussu et légèrement ambré. Si certaines notes ou matières ressortent trop (mousse de chêne, cumin), c’est que le parfum n’est plus bon. C’est le problème avec les chypres, avec le temps, la mousse de chêne a tendance à phagocyter les autres notes. Je ne cherche plus de Mitsouko trop ancien par exemple, mais j’ai un Diorella et un L de Lubin (très proches) anciens, ils sont beaux, mais la mousse de chêne commence à être assez présente. Dans dix ans, ils seront foutus.
De l’avis général, les plus grands (Guerlain, Caron, Patou, Chanel) sont ceux qui défient le mieux le temps qui passe. Ce sont aussi les familles ambrées et cuirées qui résistent le mieux. Attention en revanche à Opium, qui s’abime rapidement. J’ai eu quelques déconvenues avant de tomber sur des bons flacons.
Comme l’a suggéré Arpège, la couleur peut-être un bon indicateur. Ce n’est pas forcément le cas des ambrés et des cuirs qui peuvent foncer tout en gardant leurs qualités (Shalimar, Habanita, Bandit, Le Tabac Blond), mais attention aux grands floraux . Diorissimo, Joy ou 1000, s’ils ne sont pas clairs, ce n’est même pas la peine. Contre exemple : la fleur d’oranger qui fonce naturellement avec le temps. Le Narcisse Noir de Caron, qui en est bourré, résiste bien au temps sans s’abimer. Certaines matières sont fragiles et instables aussi comme le galbanum et les agrumes. On a souvent tendance à penser que si les notes de tête sont ok, alors le reste l’est aussi. Pas forcément. J’ai un Vent Vert des années 70 en edt qui n’a pas foncé, ni jauni, il a beaucoup d’éclat en tête mais le galbanum a mal vieilli et donne un côté un peu plastique à la fragrance au bout de quelques minutes sur peau. Alors que mon extrait des années 80 n’a pas bougé. De manière générale, je privilégie les extraits (plus résistants) ou les eaux de toilette dans des grands flacons. Plus c’est petit, plus c’est fragile je trouve.
J’ai lu ci et là des personnes qui déconseillaient de se tourner vers le marché du vintage, ce n’est pas mon avis. Il faut juste savoir rester raisonnable, affiner sa culture, lire et se renseigner, demander conseil afin d’éviter les pièges et les déceptions et ne pas mettre trop cher quand on a un doute. Dans ma collection, seuls deux parfums sont un peu douteux (Vent Vert années 70 et mon My Sin de Lanvin des années 60) mais franchement, c’est une quête passionnante pour tout amoureux de la parfumerie classique. Je pense aussi que le vintage c’est maintenant ou jamais. La grande vague de reformulation des années 2000 a rendu florissant le marché du parfum ancien et a fait le bonheur des vendeurs, alors qu’il y a quinze ans, un vieux flacon du Tabac Blond ne valait pas grand chose (il ne part pas en dessous de 500 dollars sur Ebay US aujourd’hui). Les sources se tarissent, les prix ne cessent d’augmenter et les jus tourneront un jour. D’ici quelques années, il sera vraiment TRES difficile de faire de belles acquisitions.
Bonne soirée à tous :)
Je porte L’Air du Temps ce soir sur les poignets, dans sa version des années 80. Un parfum que je trouve très daté, mais qui est d’une délicatesse, d’une poésie et d’une douceur sans nom et qui me touche beaucoup. :)
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par Jicky, le 4 novembre 2013 à 23:58
Whop, je me permet une précision éclair ! (J’ai lu que le début, peut être que je recommenterais après)
==> c’est quand on pose "quel parfum admirez vous le plus" pas "auriez vous aimé créer" que les parfumeurs répondent en chœur Mitsouko. Et plus rarement Femme... Pour la création, généralement ils citent des parfums récents (comme le Terre d’Hermès ou le Dior Homme d’Olivier Polge).
J’ai peur pour la génération à venir... Parce que quand je demande à des prétendantes pour l’ISIPCA quel parfum elles admirent le plus j’ai déjà eu des One Million et des Amor Amor quoi... J’ai un peu d’estime pour ces parfums m’enfin bon de là à susciter l’admiration... (Bien sûr, elles ne connaissent pas Mitsouko. Et Femme, je vous raconte même pas ^^)
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par Newyorker, le 5 novembre 2013 à 00:07
Oui,tu as raison pour la question, et je suis désolé mais Femme revient fréquemment ! Mais sinon on a bien compris, Mitsouko c’est Dieu et Femme c’est caca. voui voui voui...
par CuirFélidé, le 5 novembre 2013 à 00:21
Oula Newyorker, merci pour toutes ces précisions !!
Je vais prendre un peu de temps pour vous rédiger une réponse plus aboutie, notamment sur mes impressions, les aspects du parfum et les informations que je peux trouver.
Je ne sais pas si ca peut-être utile mais la boîte comporte des motifs de dentelles noires. Au centre, un graphisme "camé ovale" avec marqué au dessus du portrait féminin "Parfum de Toilette" ainsi que sous le torse "Femme, Marcel Rochas". 2006 est la référence.
Le flacon, lui est identique à l’ancienne édition mais le bouchon est d’aspect doré, avec la même mention "Parfum de Toilette" au centre.
Par contre, sur le flacon, rien n’est écrit.
Emeline
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par CuirFélidé, le 5 novembre 2013 à 00:36
Très rapidement, je trouve que le duo mousse de chêne-prune est bien présent ainsi que le clou de girofle. Finalement, le cumin s’avère un peu moins dosé.
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par Arpège, le 5 novembre 2013 à 10:14
Merci à tous ! Des que je l’ai, je vous donne mes impressions. Promis !
Newyorker, je t’envoies une demande sur FB (mon prenom c’est Caro) accepte mooooooooiiiii !!!! ) :
et mon mail est :
Pour mon adresse - plutot celle de ma grand mere à Dijon - je ne parlerai que si on me fait sentir Tabac blond version vintage... ^^
Emeline, ne te debarasse pas de Femme meme si elle a viré ! C’est comme si on ne voulait plus de Brad Pitt parce qu’il a des rides ! (Je dis Brad Pitt mais cet homme ne me fait pas vibrer. C’est juste pour l’image) ( :
Tres interessant les conseils sur les vintages, pour detecter s’’ ils sont abîmés ou pas.
Moi je ne suis toujours pas descendue de mon nuage de savoir que je vais avoir FEMME en cristal et formule d’origine !
C’est un parfum à mettre avec parc imonie pour qu’il dure jusqu’à mes 90nans. Comme dans la pub, une goutte ambrée orange qui descend le long du cou, traverse la vallee et continue son chemin.....
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par CuirFélidé, le 5 novembre 2013 à 21:42
Arpège, honnêtement je ne sais même pas si mon Femme à tourné ou non.
Je crois avoir tellement peur d’apprécier un parfum que je ne pourrai pas porter correctement que, préférant voir le verre à moitié vide, j’ai décidé de décréter qu’il avait viré, à tord ou à raison. Le pire, c’est que cette question m’est venue, comme un mauvais germe, un peu par hasard.
par Sun Jae, le 6 novembre 2013 à 14:15
Merci pour ces infos sur les parfums vintage Newyorker ! J’avoue être tjs un peu craintive pour mes achats de parfums vintage sur le net (première expérience plutôt réussie avec Eau d’Arpège même si les aldéhydes étaient un peu parti en vrille d’après les explications de Dau). Et accessoirement, joyeux anniv’ à la bourre \(^o^)/
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par Newyorker, le 6 novembre 2013 à 15:05
Hello Sun Jae !
Merci beaucoup, c’est très gentil !!!
C’est top pour votre eau d’Arpège, je suis très content pour vous. Profitez en bien. Et c’est une première expérience encourageante !
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par Blanche DuBois, le 23 avril 2022 à 12:39
Tout comme pour Cabochard, Femme est un parfum qui est toujours soldé en parfumerie. L’actuel est magnifique, si j’avais juste un reproche c’est son manque de sillage par rapport à celui d’il y a une dizaine d’années qui était certes plus puissant mais moins beau. Comme quoi on peut jamais tout avoir mais à ce prix, c’est franchement pas très grave.
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par DOMfromBE, le 23 avril 2022 à 14:43
Bonjour
C’est dommage qu’ils ne relancent pas une version Eau de Parfum.
Mais au moins il survit sans faire la gueule.
On n’a pas eu de Patou-isation... Avec à la clé une gamme de strings estampillés Rochas avec des babouches cinglées Marcel...
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par Blanche DuBois, le 25 avril 2022 à 09:47
Je m’étais pas rendue compte que c’était une eau de toilette, en effet ! Si on en met une bonne dose on va assez loin avec quand même.
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