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Atelier d’Orient

Tom Ford - Private Blend

Flacon de Atelier d'Orient - Tom Ford
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Chinoiseries Parfumées

par Thomas Dominguès (Opium), le 29 novembre 2013

Préambule
N’ayant globalement à peu près jamais été déçu par la prise de risques ou l’originalité des parfums proposés par Tom Ford, quand j’ai entendu parler d’une collection intitulée "Atelier d’Orient", j’aurais pourtant dû activer une alerte mentale. Mais, plutôt que m’inquiéter, j’ai fait la supposition, faisant confiance à ce créateur, que cette sélection serait meilleure en moyenne que d’autres autour du même thème, dont les Asian Tales. Après tout, dans toutes les marques où il a officié, les parfums sont restés en mémoire même s’ils n’ont pas forcément connu de succès commercial. Penser à Rush, Gucci pour Homme, Nu, M7 ou même Black Orchid, au récent Noir et à tant d’autres, me rassurait. Ainsi, les parfums précédents, que ce soit pour d’autres marques ou en son nom propre, étant à peu près tous réussis ou au moins intéressants, je ne me suis pas trop inquiété. Pas par prétention de ma part, juste par confiance en regardant dans le rétroviseur. Au pire, à jouer les "Madame Irma" de pacotille, je me serais juste trompé.

 

Introduction
Si j’étais relativement confiant, toutefois, quelques éléments, comme abordé dans l’article consacré à Sahara Noir, pouvaient laisser quelque peu perplexe.
D’une part, il s’agit d’annoncer, déjà, une nouvelle collection de quatre parfums après celle de l’an passé, Jardin Noir qui, si elle était assez intéressante, laissait le plus souvent un sentiment d’inachevé pour la plupart des créations, "remarquables" les premières minutes, mais qui s’effondrent le plus souvent après à peine une demi-heure. Si ce travers de la parfumerie grand public attirant ses potentiels acheteurs à coups de notes de tête accrocheuses poursuivies de vent, est horripilant, il est encore moins facilement acceptable dans le cas d’une parfumerie qui se veut plus qualitative.
Les intitulés quant-à eux laissent supposer que la collection pourrait être destinée à l’Orient, "Moyen" et "Extrême", de manière très large. On perçoit donc comme une possible odeur d’opportunisme.
Enfin, les prix en relation à la contenance des formats disponibles sont toujours aussi délirants et encore bien davantage pour les parfums de la Private Blend que pour ceux de la collection régulière.
Assez argumenté, qu’en est-il des parfums de cet Atelier d’Orient, valent-ils la peine d’une visite ?

 

Atelier d’Orient
Rive d’Ambre - Olivier Gillotin
Débutons par ce "Faux-de-Cologne" (la définition de ce néologisme est fournie par Denyse Beaulieu dans son blog graindemusc) moderne qui a peu à voir/sentir avec les trois autres parfums proposés par l’Atelier d’Orient. Ici, pas de parfum opulent et dense (ce que sont les trois autres propositions). Une verdeur hespéridée fraîche cristalline s’associe à la fermeté de bois transparents modernes pour apporter l’impression du croquant d’un fruit, une pomme verte ou le piquant d’un yuzu.
A l’évolution, ce parfum stable, assez linéaire, se fait délicatement poudreux, révèle un encens à peine perçant et peut-être un patchouli, poussiéreux et qui se font plus boisés et vaguement terreux.
Après une impression de Cologne, ce parfum évolue vers les contrées d’un chypre boisé, du plus contemporain au plus classique. On se promène entre diverses destinations déjà connues, des Escales de Dior aux Jardins d’Hermès et aux Colognes de cette marque et à celles de The Different Company.
Si ce parfum est le moins "fouillis" des quatre propositions, s’il est le plus lisible et le plus différent des autres, il est également celui qui intriguera le moins les passionné(e)s tout en étant également celui qui a le plus grand potentiel de plaire au plus grand nombre, toujours en quête d’une fraîcheur simple et évidente. Enfin, c’est probablement celui qui possède le titre le plus mal choisi, travers habituel de certains parfums de Tom Ford comme je le précisais dans l’article concernant Sahara Noir : en effet, bien qu’il nous fasse traverser des contrées bien connues, je ne perçois pas l’ombre d’une rive ambrée à l’horizon...

 

Fleur de Chine - Rodrigo Flores-Roux
S’il nous est proposé un voyage en Orient, il s’agit d’un Orient idéalisé, fantasmatique. En guise de "fleur chinoise", c’est un bouquet floral aldéhydé rétro tout ce qu’il y a de plus classique qui nous est "offert". Un jet de laque Elnett, entre Chanel No.5 EdP et un effet métallique à la Calandre, nous éclate au visage avec sa bouffée d’air de pressing. Un clin d’œil à la modernité est attribué à ce floral par un effet fruité plus proche d’une poire rosée et d’un osmanthus abricoté actuels que de la pêche si chère aux chypres de la première moitié du XXème siècle. D’ailleurs, si l’envol vers la Chine se fait dans un souffle de laque métallique, il se poursuit dans des contrées chyprées qui restent très rétros et féminines bien que plus boisées. Le sillage, qui se réduit assez rapidement pour devenir plat et peu envahissant, après avoir été cinglant comme l’étaient certains parfums passés, conserve son aura vintage tout juste adoucie par un poudré presque terreux rendu moelleux par un aspect ambré crémeux.
Cette invitation dans un jardin chinois vous convie en réalité à survoler les contrées aldéhydées d’abord, puis les chypres fruités, en traçant une trajectoire partant du No.5 ou de Baghari vers Femme.

 

Plum Japonais - Yann Vasnier
Cette prune japonaise est probalement le parfum le plus étrange de cette série : mais, également, l’un des deux plus fascinants et addictifs.
Les notes boisées fumées et sèches se mêlent à des notes orientales ambrées et à des facettes fruitées épicées et aromatiques presque vertes, indistinctes et troubles. Résineuses, elles se font plus confiturées et sucrées autour d’une prune épicée qui n’est pas sans rappeler Femme ou, plutôt, sa version boisée contemporaine, Féminité du Bois et autres boisés de la gamme Serge Lutens. L’effet plein et dodu de cette prune confite épaisse est soutenu par les fumerolles d’un encens montant baignant dans un thé noir fumé plutôt chinois que japonais. Le parfum apparaît ample et généreux en même temps que dense. L’ombre étrange du discontinué Japon Noir plane et fait flotter son spectre chypré mutant également proche de Black Orchid par des facettes confites, gourmandes et sombres, plus complexes encore dans cette prune.
Le tout évolue vers un fond au patchouli ambré proche de Dune.
L’esprit de Serge Lutens, par un effet boisé sec et épicé (patchouli et cèdre peut-être), qui se fait plus sirupeux et acide, semble avoir fusionné avec les débordements "muglériens" !
Du plus crémeux au plus sec, du plus fruité et confit au plus terreux et austère, cette prune semble avoir été malmenée, rudoyée à l’image de certaines traditions nippones, pour en extraire le suc et pour notre plus grand plaisir.
Plum Japonais est décrit comme le "parfum des connaisseurs". S’il peut déstabiliser au début par son trop-plein de tout, et s’il peut déplaire par son mélange hors normes - de notes orientales, boisées, fruitées, épicées et sucrées comme Serge Lutens sait le faire mais avec la puissance de feu plutôt connue chez Thierry Mugler -, il n’en reste pas moins que ce parfum fascine, intrigue et (me) plaît beaucoup.

 

Shanghai Lily - Antoine Maisondieu et Shyamala Maisondieu
Ce floral se situe entre les différents parfums précédents par la complexité et l’altérité de ses éléments : un accord cosmétique rose - violette ambré crémeux et poudré, entre poudres pour le visage et rouges à lèvres anciens, se trouve enchevêtré avec un bouquet de fleurs blanches évoquant un lys protéiforme par un effet de pistils épicés. Le crémeux et le poudré cosmétiques rendent le sujet difficile à discerner.
A nouveau, les notes sont amalgamées, entre gourmand sucré et floral aromatique boisé type années 80 rendu encore plus touffus par une dimension ambrée relevée d’encens comme certaines créations récentes de Tom Ford dont Sahara Noir, bien que ce soit Plum Japonais qui en serait le plus proche dans un esprit orientaliste épicé. Proche de la prune épicée sortie au même moment, mais aussi de Black Orchid, ce floral se révèle assez peu lys au final. Les notes une nouvelle fois fermement intriquées et compactes rendent celles fruitées difficilement reconnaissables
Par mouvements spiralés hypnotiques rappelant Coromandel et son aura tournoyante et lancinante, le lys épicé fait plus souvent son apparition, au fur et à mesure de l’évolution, soutenu par une structure boisée vaguement fumée.
Cosmétique gourmand crémeux lacté et épicé, Shanghai Lily rappelle la féminité assumée d’un Love, Chloé ayant enfilé un kimono cousu d’épices.
De poudré crémeux à poudré sec, ce parfum lui aussi combine une aura expérimentale contemporaine à une sphère plus vintage. Cette invitation à Shanghai est indescriptible ou presque, à l’image de Hammam Bouquet où un accord majeur est assez lisible mais accompagné d’un ensemble d’autres notes rendant la partition plus complexe... Ce cosmétique entre poudré, crémeux et épicé mutant, s’il semble bousculer et molester lui aussi l’ensemble de ses nombreuses notes, se distingue de tous les autres parfums de l’Atelier d’Orient par une caractéristique : il semble en effet gagner en puissance au fil de son évolution, passant de notes plutôt sourdes à un cosmétique de maquillage plus vigoureusement étalé !
Ainsi, trois parfums boisés, floraux et fruités (sans que cela ait la connotation négative habituelle rappelant l’univers du shampooing) se répondent et semblent issus d’une même famille recomposée et forment un ensemble cohérent.

 

En Résumé
Tout est fait pour que, à l’image de By Kilian, on déteste la collection. Noms alambiquées, franglish maladroits, sans rapport avec ce que l’on sent... Pourtant, Tom Ford semble peu doué pour le compromis. Là où d’autres proposent systématiquement des floraux shampooings délavés insipides, lui a fait le choix de proposer dans son Atelier d’Orient* : un "ambré" qui n’en n’est pas un, pour se faire faux-de-cologne et "Ellénade" aquarelliste fraîche qui, à défaut d’activer l’électro-encéphalogramme ou d’accélérer le rythme cardiaque, a au moins le bon goût de ne pas connaître de fausse note bien que la partition reste plutôt ennuyeuse et sans rapport avec le reste (mais, un "frais" est toujours utile... commercialement) ; un floral aldéhydé aux effets de laque fruitée pour les cheveux très vintage ; un mutant entre ambre, épices et chypre fruité par de la prune dans une association proposant un voyage dans le temps entre passé et futur ; un lys lui aussi métamorphosé, en orchidée cette fois, mettant en scène une sorte de "Purple and Pink Orchid" après la Black qui ne laisse personne indifférent.
Ces parfums sont denses, étranges, confus, difficiles "à lire", à l’image de Moss Breches, Velvet Gardenia, Japon Noir, Black Orchid ou Noir. Ils possèdent en commun le fait d’être si fournis que les notes semblent entassées, comme intriquées entre elles, à l’image de fruits dans une corbeille, rendant par cela leur sujet moins discernable. Un style foutraque jubilatoire, à l’américaine, éloigné d’un certain classicisme "à la française", mais éloigné, surtout, d’une certaine parfumerie mesquine actuelle où tout semble comme "flotteux", comme dilué dans du vide ; impression que vous ne pourrez pas avoir en visitant cet Atelier d’Orient. Le mot d’ordre semble avoir été d’y mettre tout et encore plus. Pourtant, cette impression de densité n’est pas suffocante, tout se met en place et devient plus accessible.
Au final, au pire, nous avons affaire à un parfum transparent moyennement intéressant proche de ce que l’on trouve chez Hermès lorsque d’autres proposeraient gels douches, yaourts ou shampooings. Au mieux, vous serez surpris(e) voire épaté(e). Décidément, Tom Ford est un homme de bon goût...
Seul reproche globalement : Dommage que (le choix de positionnement)... ce soit à ce prix (50 mls : 180 euros / 250 mls : 430 euros) et que la beauté se fasse inaccessible pour la plupart en dehors d’une certaine clientèle étrangère fortunée !

 

* : Laboratoire de création et de tests permettant de proposer de nouveaux produits qui sont amenés à devenir de possibles permanents. Stratégie de lancements rondement menée qui conjugue efficacité d’attrait pour les nouveautés et les éditions limitées avec retour des clients et tests d’efficience commerciale en conditions réelles afin de déterminer ce qui peut devenir permanent. Il en a été de même avec la White Musk Collection dont un seul des quatre lancements n’a pas été discontinué et il pourrait en être de même à propos de la série Jardin Noir.

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ericgmd

par ericgmd, le 8 décembre 2013 à 21:17

Bonjour Opium,
Je suis Americain comme vous le savez deja mais j’ai la France dans mon coeur. Vous avez toujours ete si gentils avec moi, Jeanne, vous-meme Opium et bien d’autres lecteurs d’auparfum aussi. Et j’aimerais commencer par preciser que les remarques anti-americaines ne m’offusquent pas facilement. Donc ne vous en faites pas. J’ai appris a etre tres "resistant" depuis mon enfance a Paris (l’horrible periode Mitterand) en passant par les annees moins populaires de notre cher ex president GW etc. Donc j’admets que les etats unis sont un peu comme un taureau dans un magasin de porcelaine (expression purement americaine que je traduis) et que nos traces sont tres fortes partout dans le monde et souvent tres peu subtiles. C’est un peu la culture Coca-Apple-Microsoft etc. Comment les ignorer ?
Mais quand il s’agit d’innovation et d’etre visionnaire, il n’y a aucun autre pays dans le monde qui arrive a nous faire de la competition. Je generalise peut-etre mais pensez-y...
Tom Ford a su "flairer" un besoin de satisfaire un nouveau consommateur qui n’existait pas quand les maisons francaises et si prestigieuses d’autrefois ont ete crees. Le succes de Guerlain, Chanel et Dior etait du a des coincidences : La guerre et les G.I,, les annees de prosperite’ et d’ouverture d’apres guerre et avant le terrorisme qui nous ravage. Avant le reveil de l’Asie aussi et du Moyen Orient comme pays consommateurs importants.
Ces populations ne se souviennent pas du romantisme des maisons comme celles de Marcel Rochas, Christan Dior, Givenchy etc.Et les nouvelles generations s’en foutent carrement. Je vous l’affirme (Essayez de vendre un Chypre puissant ou un oriental classique a une jeune fille ces jours-ci !)
Quand je vois quelqu’un comme Tom Ford se jeter sur des valeurs sures comme une senteur qui evoque Habit Rouge (son Tom Ford Noir) ou un autre classique, je ne peux ignorer son genie marketing "opportuniste neanmoins" mais qui cible une nouvelle categorie de consommateurs globaux.
A force d’imiter, d’ameliorer, et malgre bien de senteurs assez communes, il est arrive’ a sortir quelques chez’d’oeuvres en fait. Sahara Noir, Tuscan Leather, Azuree Soleil pour Estee Lauder pour nommer quelques uns.
Tobacco Vanille a precede’ Spiritueuse Double Vanille, je vous l’affirme. Som utilisation du bois d’oud dans M7 a precede presque tous les autres Oud qui ne sortaient pas d’un souk en Arabie.
Pour moi qui ne connais Tom Ford que par son personnage public (sauf qu’il est originaire du Texas comme moi et qu’il adore la France, tout comme moi !) je n’ecris pas ces mots afin de lui rendre service. Je le fais simplement pour admettre son genie creatif.
Et si vous essayez Plum Japonais parmi cette serie, je vous affirme qu’il est tres beau en fait.
J’etais a Washington (pres de la maison blanche eh oui !) le weekend dernier et j’ai apercu dans un magasin de luxe du nom de Neiman Marcus son nouveau Trio Oud dans les flacons gris anthracite.
Et franchement Tobacco Oud est tres moche. C’est comme si quelqu’un avait melange’ Tobacco Vanille avec Oud wood et quelque gouttes de Leather Oud de Dior avec quelques pincees venant d’un cendrier sale !
C’est pour vous dire que toutes les sorties de Tom Ford ne sont pas du genie et que ses conseillers se trompent parfois et les decisions peuvent etre franchement surprenantes.
Mais au moins Tom Ford sait "oser" et prendre le risque. Car il est courageux et qu’il admet d’ailleurs que sa cible-consommateur n’est plus l’Europeen ou l’Americain comme autrefois. Mais c’est le nouveau citoyen d’un monde devenu vraiment global.
Ce monde global est devenu possible surtout par l’intermediare des innovations americaines, grace auquelles j’ecris mon avis sur votre joli site maintenant et j’arrive a vous envoyer un grand bonjour du fond de mon coeur et a travers un ocean en quelques secondes...Ne l’oubliez pas !
 :-)
Et enfin, je mets 3 etoiles pour Plum Japonais, 4 etoiles pour Tom lui-meme et pas d’etoile du tout pour les flacons franchement hors de prix ! Donc cela fait une moyenne de 3 etoiles !
Amicalement,
Eric

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par Opium, le 13 décembre 2013 à 21:56

Bonsoir Ericgmd.
Vous abordez une foultitude de points intéressants.
Effectivement, les américains ont souvent su oser, prendre des risques, quitte à se planter. Tom Ford comme les autres.
Son opportunisme est intelligent et ses références sont tentantes. Il crée et ose pour, souvent, aboutir à des propositions au moins intéressantes voire bluffantes.
Très souvent, on l’a répété assez souvent (pour que Tommy, s’il nous lit, ait les chevilles qui enflent), Tom Ford a innové : les meilleurs parfums des marques où il a travaillé lui sont dû. Nu, Rush, Gucci pour Homme, M7 le tout premier oud avant le tsunami et bien d’autres, c’est lui.
Je vous rejoins en tous points en fait Ericgmd, sauf un, et, c’est là peut-être qu’il y a bien l’Atlantique qui nous sépare - à moins que ce ne soit une pure histoire de goûts personnels - : Tobacco Oud. Selon moi et quelques autres, c’est Sahara Noir plus ronronnant, comme assagi, mais juste pour pouvoir feuler plus longtemps. Je l’adore et le préfère, aujourd’hui, à Sahara Noir. Mais, en dehors de ce petit point, je vous rejoins sur tout. Je suis (presque) certain qu’en lui laissant du temps, il pourrait vous séduire (passés les premiers rugissements de bête que ce Tobacco Oud pousse, mais, un peu moins fort que dans Sahara Noir tout de même... ^^). ;-)
Merci pour votre commentaire qui, à l’image de vos autres messages, fait réfléchir, modifie légèrement le point de vue ; en somme, nourrit et apporte beaucoup.
A très bientôt.
Un grand bonsoir qui traverse l’Atlantique en quelques secondes en retour, sur un site tout neuf ! ;-)
Opium

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par Jicky, le 14 décembre 2013 à 00:13

Je vous fait aussi un coucou ericgmd pour vous dire que j’avais beaucoup apprécié votre message, qui donnait un nouvel angle super intéressant à la discussion !

Voilà, je ne fais que passer ^^

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par Belami, le 17 avril 2018 à 19:28

Moi non plus je ne suis pas d’accord à propos de Tobacco Oud, qui est tout simplement délicieux. Un parfum d’homme, qu’il faut oser porter certes, mais un délice !!!

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Koimynose

par Koimynose, le 5 décembre 2013 à 12:05

Bonjour !
Opium, merci pour ce vaste tour d’horizon :)
Il y a, en ce PLum Japonnais, quelque chose qui me parle.
Quelle frustration de ne pas avoir tout ça à portée de nez ! Même si j’en ai ma claque de cette surenchère, côté prix ! Bref, je prendrais mon mal en patience.
Noir m’avait bien plu, malgré l’ombre des mythiques Guerlain qui rôdaient autour de la composition...
Bonne journée à tous !

PS : un remix par mes soins, d’un fameux succès musical : Où t’es Opium où t’es, où t’es Opium où t’es :D

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par Opium, le 6 décembre 2013 à 21:20

Salut Koimynose.
Je suis lààà.
J’ai été un peu absent pour être mieux présent durant les prochaines semaines du mois de décembre. Disons que j’ai été quelque peu occupé. Vous comprendrez / Tu comprendras prochainement (très prochainement)... ^^

 

A propos de cet Atelier d’Orient et ses quatre propositions, de Sahara Noir et de Noir également, je te rejoins complètement quant au prix, qui devient usurier pour le commun des mortels. Disons qu’il semble que Tom Ford veuille jouer dans la catégorie de l’hyper luxe. Et, par définition, le luxe est inaccessible à la plupart. Logique. Mais gonflant !
Ce qui est d’autant plus énervant est que, si pour cette raison et bien d’autres encore, on voudrait détester Tom Ford, un point (important) le sauve : la qualité de ses propositions.
Il est dingue de se dire qu’il a sorti huit parfums en un an (avec les deux récents Oud Fleur et Tobacco Oud qui sont des tue-ries ! ... et qui vont m’obliger à effectuer déjà une mise à jour sur AP : Tom Ford, la marque qui lance plus vite des parfums qu’on a le temps de les chroniquer...). Une vraie collection ! Davantage de parfums que Guerlain qui est pourtant une marque qui, elle aussi, historiquement, sort des parfums comme un boulanger sort des pains du four. Et, sur les huit, pas un raté, pas de "daube" à l’horizon. Que du joli et sympa au moins. Voire de l’"assez génial".

 

Plum Japonais, comme Noir qui exploitait les contrées guerlinesques, aborde lui les territoires lutensiens de manière inratable. En plus dense et bordélique. A l’américaine débraillée. A "la Tom Ford". Mais, on n’a pourtant pas envie de crier "Au vol !" ou à la copie ni à l’usurpation. On est en fait plutôt contents d’observer un américain à succès proposer ce type de parfums-ci. Koimynose, si tu aimes la prune, Féminité du Bois, Arabie et une tripotée de Lutens, il est probable que tu apprécie(ra)s Plum Japonais : la rencontre entre Lutens et Black Orchid (il y a presque un truc "muglérien" là-dedans, mais, en assez "softé").
En espérant, par les mots, parvenir à raccourcir un peu les distances (qui te séparent) de ces parfums qui sont difficiles à découvrir et ôter un poil de frustration (à moins qu’en méchant tentateur, au contraire, je l’exacerbe... ^^).
A très vite.
Opium

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par Arpège, le 7 décembre 2013 à 08:44

Sonnez, Trompettes !
Coup de Gong : Opium est revenu !!!!!!!!!
 
Je chante sur la musique de Jacques Brel (Mathilde est revenue) mais je remplace par Opium est revenu.
 
J’ai d’abord cru qu’il avait ete enleve par des Extra terrestres, seduits par son odeur opiumesque.... Ou qu’il faisait retraite dans l’Himalaya pour recuperer ses pouvoirs olfactifs perdus, après avoir senti SI d’Armani.

Opium, interdiction de filer a nouveau !!!
Bisou

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par Opium, le 7 décembre 2013 à 11:16

Bonjour Arpège.
Oh, bah, c’est adorable...
Non, les extra-terrestres, pas plus que pas mal d’humains qui ont des goûts bien trop communs (donc, mauvais et d’une banalité affligeante), ne m’ont pas enlevé. Avec MKK porté aujourd’hui, ce serait drôle de voir s’ils seraient tentés par une expérimentation in vivo de "mise en relation" (comprendre "copulation") entre espèces humaine et extra-terrestre. Dans ce cas là, pour la science, je préfère le bleu des êtres d’Avatar à la tête hypertrophiée de Roswell ou aux poils du Yéti d’Himalaya (Pour Si, c’est bien "No, Grazie !")... ^^
Bon, trêve de bêtises, vous allez bientôt (mais, vraiment, très bientôt) comprendre pourquoi il a fallu un peu de temps à Opium...
Là, normalement, c’est bon... Les préparatifs de Nawël sont bien finis pour auparfum. ;-)
Merci pour ce gentil message.
A très bientôt (pour la suite des aventures...). ;-)
Bonne journée.
Opium
*repart sur de la musique, ondoyant et tournant sur lui-même*

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