La Saharienne mise en bouteille
par Jeanne Doré, le 26 mai 2011
Après la Parisienne, Belle d’Opium, L’Homme et sa Nuit, on a presque envie de sourire en voyant le nom et le joli flacon de Saharienne, décrite comme « la plus brûlante des eaux fraîches », et dernier féminin en date d’Yves Saint-Laurent qui ressemble à peu près à du Saint-Laurent, en tout cas, visuellement. (Même si cela fait aussi furieusement penser aux Escales de Dior, mais bon, quand même...)
Olfactivement, c’est une autre histoire... La fraicheur a apparemment été ici réinventée dans un registre inédit, avec une provocation qui « bouscule les codes et mêle les températures extrêmes ». Allons donc, après le déroutant sucré-salé, le sensationnel chaud-froid ?
La fameuse fraîcheur lumineuse se compose de citron, de bergamote, de mandarine et d’un accord "champagne blanc de blanc". Le galbanum, la feuille d’orange et le bourgeon de cassis apportent « quelques flèches vertes ». Tandis que des « effluves floraux solaires et salés sont galvanisés par l’insolence des baies roses et du gingembre. »
Alors, quels sont vos pronostics : encore un floral citronné insipide ? Ou enfin un parfum YSL audacieux et rendant un vrai hommage à la mode du défunt créateur ?
Vous le saurez le 20 Juin...
Source : parfum-femme.prime-beauté.com
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par Améthyste, le 22 juin 2011 à 12:35
Quand je repenses à ce que j’ai lu : pas d’échantillons offert par Maître parfumeur et gantier, alors qu’en plus la mère de Jean-David lui avait offert un parfum ! j’en reviens pas ! ça m’étonne pas du coup qu’avec une telle politique, la maison a du mal à se développer d’avantage. C’est vraiment dommage parce que ça a l’air d’être une très belle marque.
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par Jean-David, le 22 juin 2011 à 13:23
C’est pas grave ! Quand je serai millionnaire, je rachèterai la boutique et je vous offrirai à tous des miniatures de 30 cl ! Waouh !
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par dominique, le 22 juin 2011 à 13:29
30 cl, ce sont de fameuses miniatures, ça !
N’empêche, rien c’est rien. Faut pas vider le tiroir, mais un tube ou deux, c’est pas comme s’arracher une côte !
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par Jean-David, le 22 juin 2011 à 15:12
Cela dit, je ne veux pas les accabler, ces braves gens. Je parle juste d’une expérience vécue ; ce n’est pas forcément représentatif. En plus, ma mère m’a dit que la vendeuse, au téléphone, était très gentille, alors... Ce qu’elle lui a dit, en toutes lettres, c’est : "Ce n’est pas nous qui faisons les paquets, c’est la fabrique. Parfois, ils mettent des échantillons." Autrement dit, on dirait qu’ils ne maîtrisent pas les choses. Mais a priori, il ne serait pas très difficile de donner des instructions à leur équipe, aux différents niveaux. Donc ils ont juste besoin de prendre cette question au sérieux et de penser davantage "fidélisation".
Du côté de Lubin, en revanche, j’ai appelé tout à l’heure pour commander l’Eau Neuve pour ma tante Huguette, qui fête ses quatre-vingt-six ans (elle portait ça dans sa folle jeunesse, et je lui ai annoncé aujourd’hui que le parfum, après une longue disparition, était de retour). A la question stratégique : "Puis-je en profiter pour vous demander quelques échantillons ?", la vendeuse a répliqué de manière impeccable : "Nous le faisons toujours. Voulez-vous que nous fassions un petit choix ? Avez-vous des préférences ?"
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par dominique, le 22 juin 2011 à 15:13
Voilà qui mérite d’être signalé, ça fait toute la différence.
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par dreamparfum, le 22 juin 2011 à 16:20
Et bien ! voilà un détail qui fait que je suis encore plus attiré par la marque Lubin !
par Améthyste, le 22 juin 2011 à 12:21
Oui je le savais déjà qu’ils avaient refait leur site.
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Je viens de leur envoyer un mail justement, en demandant si je pouvais avoir les échantillons de toute la collection.
par Améthyste, le 22 juin 2011 à 12:02
Il faudrait qu’un jour j’aille tester les FM du coup. J’espère aller à Paris le plus vite possible.
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Personnellement je trouvais que certains faisait un peu cher quand même. Je crois que chez FM se sont tous des eaux de parfums ? car sur le site ce n’est pas précisé. Bref, quand j’ai vu par exemple que Carnal Flower coûte 220€ les 100ml, je me suis dit que c’était quand même abusé, bien que la qualité est surement là. Enfin je ne pourrais pas me permettre de critiquer, vu que je n’en ai senti aucun.
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Ce qui m’a surpris par contre, c’est que sur leur site on ne peut pas commander des échantillons, j’ai trouvé ça vraiment étonnant pour une marque qui ne pratique pas la politique du prix unique et qui se dit honnête dans sa démarche.
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par Youggo, le 22 juin 2011 à 12:09
Ils viennent de refaire leur site. Avant on pouvait commander directement en ligne, les échantillons étaient gratuits et on payait juste les frais de port.
Mais on peut toujours leur en demander par mail. Même principe : échantillons gratuits, et juste les frais de port.
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par Géraldine, le 22 juin 2011 à 14:08
:-(((
Quel dommage, c’est comme ça que je me fournissais en Dans tes bras, le prix au ml était le même qu’en achetant le flacon de 100 ! Ni vu ni connu...
par Jicky, le 21 juin 2011 à 23:21
Le prochain qui critique la parfumerie d’aujourd’hui doit se parfumer à Belle d’Opium pendant une semaine :D !!!
(et je veux des photos ! ;)
par Améthyste, le 15 juin 2011 à 13:40
Oui pour la "niche" tu as raison. Les essences pour certaines sont rares en effet, mais ce n’est pas toujours bon, pas toujours vraiment bien travaillé. Au vu des commentaires que j’ai déjà vu, je penses par exemple à By Kilian qui sort souvent des bois de Oud et cie... à un prix vraiment abusé ! alors que d’après ce que j’ai pu lire, ça n’a vraiment rien d’original. Ou bien encore aux derniers de The Différent Company (Pure Virgin, ou rien que pour suivre la tendance : Oud Shamash), alors que ce dernier n’a apparemment rien de révolutionnaire et est proposé à un prix très fort, même pas pour 100ml je crois. Comme quoi même chez certaines marques "niches" on se fout parfois bien de notre g....
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par dominique, le 15 juin 2011 à 14:10
J’ai acheté quelques Lulu et au final je ne suis pas tombé sous le charme. Trop peu de tenue ou de sillage, sauf avec Ambre Sultan.
Ensuite, j’ai testé les Hermessences, dernièrement des Exclusifs de Chanel ...
Certes ça se démarque du marché grand publique ... mais.
C’est ce "mais" qui me gêne. Quand je vois le coffret découverte de F. Malle à € 375,00 ... je me souviens avoir acheté le premier au début, vers 2002 pour € 75,00. Je veux bien que de 12 on soit passé à 15 flacons, sans doute plus grands ... il n’en reste pas moins qu’on verse dans le pur snobisme. D’où mon attitude de me cramponner au main stream comme au bastingage du Titanic en train de sombrer inexorablement.
Alors je suis sans doute un utilisateur difficile et pas un puriste, et je n’en ai pas la prétention. Je ne cours plus le lancement et les boutiques confidentielles. Je regrette avoir de plus en plus de mal à me fournir mon Mitsouko là où j’habite. Il y a longtemps que je n’ai plus vécu de vrai choc face à un nouveau parfum découvert.
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par miroulette, le 20 juin 2011 à 13:09
Courage Dominique, cramponne toi encore au bastingage, Dau et moi approchons avec le Dinky à moteur pour un sauvetage olfactif. Vendredi, nous te mènerons vers de nouvelles contrées fleurant bon la découverte (a prix raisonnable).
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par dominique, le 20 juin 2011 à 13:20
Je suis curieux et impatient, mais à part Coromandel que j’ai pû tester à l’aise grâce aux échantillons, je craque rarement à la première impression, j’ai trop souvent été déçu. Désormais, je veux pouvoir sniffer à l’aise. Surtout quand on passe les 150€ le flacon. Et sans atteindre vos "collections", j’ai un bon stock et des fournisseurs mainstream qui me comblent en cadeaux.
par Nez-nez chéri, le 20 juin 2011 à 14:51
Dominique, je suis tellement d’accord avec vous ! C’est svt le cas mais je ne prends pas la peine de le dire d’habitude et je devrais. Les marques de niche sombrent dans un travers qui n’est pas plus excusable que celui dans lequel se vautre le mainstream (facilité, produits ultra marketés). Les premiers vendent leurs créations à prix d’or sous le prétexte du coût des matières premières (synthétiques ou pas) d’un côté et la qualité et l’originalité des parfums de l’autre.
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Seulement il faut aussi songer qu’ils font peu ou pas de publicité, fabriquent à petite échelle et distribuent dans quelques rares boutiques ou certains grands magasins, ce qui oblige les passionnés à se lancer dans de folles expéditions pour sentir les perles rares. Tout cela pour garantir (soi-disant) aux clients qu’ils ne sentiront pas leur parfum sur tout le monde. Ne serait-ce pas plutôt encore un moyen de faire des économies sous couvert de grand luxe ?).
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En étant mauvaise langue, j’ajouterais même que le packaging non plus ne doit pas coûter bien cher. Le plus souvent c’est un flacon unique et sans grande recherche pour toutes les fragrances. Et je ne parle même pas de la radinerie (parfois) concernant les échantillons (4 fois sur 5 ils n’en ont pas ou alors c’est "après-achat"). Lorsqu’une marque débute c’est relativement compréhensible, mais pour celles qui sont bien installées, on est bien dans le snobisme et le piège à c "idiots".
Tant mieux pour ceux qui savent faire la part des choses et qui n’achètent que ce qui vaut vraiment le “coût”.
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par dominique, le 20 juin 2011 à 18:59
C’est tout juste !
Surtout quand on a eu le malheur de connaître les années 80, où les miniatures servaient d’échantillon. Une de mes premières conservées en boîte a été une Eau Dynamisante de 30 ml. Voilà de quoi tester.
Plus tard, dans mon "apprentissage", les "corners" des marques dans les magasins de type Galeries L. ont aussi été des oasis de félicité, des marques comme Mugler et Chanel faisaient preuvent d’une générosité marketée fort agréable.
Et j’ai, comme d’autres, la chance d’avoir de bons contacts en parfumerie, qui savent ouvrir les tiroirs d’échantillons, coffrets, testeurs ...
Ce qui m’agace par contre, c’est le misérabilisme actuel. Certes, si j’achète un jeans, je conçois que je ne recevrai pas une casquette en guise de cadeau. Je ne la mettrais pas, de toute façon. Mais là, ça devient néant et radinerie. Et l’excuse : "les marques n’envoient plus rien" ... est à moitié fausse.
Quant au prétendu prix des matières premières ... je n’ai pas la prétention de connaître celles qui sont ou doivent être naturelles pour augurer d’une vraie qualité et à quel prix. Par contre, payer un Lulu quasi 100€ pour ne pas avoir la combinaison que je recherche : tenue et sillage, là je peste sec ! Et quand je lis qu’une Hermessence peut s’évanouir en moins de deux heures ... C’est du foutage de G. Il y a belle lurette que la parfumerie n’est plus un art, c’est un commerce comme un autre, avec des discours simples ou tordus, en fonction du publique visé.
Oui, je suis d’humeur très critique aujourd’hui.
J’en ai marre des Dior, Saint Laurent, Guerlain et consorts qui font flamber leurs prix, se gargarisent de cadeaux de M.... lors d’achats de plusieurs articles, style pochette de pouffe made in les gosses dans la cave in China, et qui SABOTENT les formules. J’appelle ça du vol ! Et je réagis, à part Chanel parmi les marques mainstream françaises, je n’achète presque plus que des produits américains, comme Aromatics Elixir et Youth Dew. On me rétarquera la sempiternelle batterie des arguments voguant sur le mood "finesse d’écriture", "poésie" .... Basta !!! Il y a 20 ans, un flacon Guerlain me faisait rêver, c’était une fête de faire un achat. Maintenant, contenu et contenant sont bradés pour toujours plus de bénéfice. Qu’on vire ces "égéries" payées des ponts d’or.
Je vais relancer mon pavé dans la marre : Que Dior (et les autres) vire ces visages payés des fortunes et verse leurs salaires à la recherche contre le cancer et le sida et je rachèterai du LVMH, mais c’est terminé pour moi.
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par Jicky, le 20 juin 2011 à 19:10
Moi je suis content aujourd’hui, alors toutes les marques sont belles à mes yeux !
(et attention, on ne critique pas Guerlain à côté de moi ^^).
Sérieux, oui c’est cher, oui c’est dégueulasse, oui c’était mieux avant. Mais bon. Quand on voit que Guerlain tente de conserver ses classiques, alors que Saint Laurent s’en bat la rondelle, et fait des sorties minables, et que Dior continue de tout bouffer dans la médiocrité, j’ai envie de dire que faut faire une sélection...
Mais bon, ça fait du bien de se défouler de temps en temps.
Mais voir le bon côté des choses aussi. (oups)
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par dominique, le 20 juin 2011 à 19:23
Je t’assure que je vois le bon côté des choses, mais je n’ai plus l’enthousiasme de tes 17 ans ! Et en 25 ans de fréquentation des parfumeries, je suis effrayé de ce que je vois. Si tu avais connu le Guerlain d’avant LVMH ... Ca, c’était du luxe à la française, du vrai !
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par Absinthe, le 20 juin 2011 à 19:48
Ah Dominique, si tu savais comme ton cri du coeur me touche ! on doit avoir sensiblement le même âge non ?
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Aaah et ces fameux échantillons que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître ! Quand je pense que maintenant il faut payer minimum 60 euros pour avoir droit à une "miniature" en cadeau ! Il y a bien longtemps que la découverte des échantillons glissés dans le sac ne me fait plus trépigner, si c’est pour tomber sur un vial de Lady Million ou Parisienne...
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par dominique, le 20 juin 2011 à 20:03
Dans le meilleur des cas.
Je centralise mes achats chez un copain qui me gâte, et de temps à autre il ajoute un testeur dans mon sac. Mais quand je cède à une impulsion, moi qui ne porte que des trucs de "vieilles", et que je trouve du Armani qui jouxte mon petit trésor d’un temps révolu. Grrrrr, je peste sur le manque de jugeotte des vendeuses, qui distribuent à la chaîne et, hélas, ont raison dans 99,99 % des cas.
Et surtout dans un Séphora, acheter un parfum n’est pas une joie, c’est quasi comme acheter un gel douche au Carrefour du coin.
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par Absinthe, le 21 juin 2011 à 08:25
Mais carrément ! Pfffiou je me rappelle encore du jour où je suis allée m’acheter mon premier Mitsouko - en extrait ET en flacon, s’il vous plaît - dans une vraie parfumerie ; ça peut paraître idiot, mais j’étais toute jeune et j’avais la sensation de vivre un moment à part, le truc solennel et impressionnant, moi la petite banlieusarde à peine sortie de l’adolescence face à l’élégante parfumeuse d’âge mûr, l’initiée vivant dans un palais de senteurs... (je me suis même demandée si elle allait accepter de me le vendre ce parfum, si j’étais "crédible", comme si les vrais parfums de vraie femme étaient interdits à la vente aux moins de 25 ans lol). Au lieu de ça, je suis tombée sur une personne charmante et disponible, qui m’a emballé ma petite part de rêve en conséquence (je lui avais dit que c’était un cadeau pour moi, sûrement avec des étoiles dans les yeux puisque ça l’a touchée), a glissé quelques échantillons choisis dans le joli sac avant de me souhaiter beaucoup de plaisir : "vous allez voir, Mitsouko est aussi un bonheur pour les yeux". Je me rappelle avoir déballé mon trésor comme si c’était Noël en mai et de m’être limite pâmée devant la jolie boîte japonisante et le minuscule flacon art-déco, le petit cordon et la petite baudruche protégeant le précieux nectar.... et d’avoir pensé "waouh, tout ça pour MOI ?". Et voilà comment on devient accro. Et voilà comment deux mois plus tard je suis retournée chez cette gentille dame si élégante pour m’y offrir une nouvelle fête parfumée et acheter Cabochard, en extrait lui aussi et désormais introuvable.
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Puis les supermarchés du parfum sont arrivés, et avec eux la boulimie, puis l’overdose, puis la frustration ; pas ou peu de conseils (souvent mauvais, marketing oblige), des trucs médiocres mis en avant, les classiques relégués dans les tiroirs quand ils n’ont pas été sacrifiés pour la cause, les grandes marques se sentant obligées de produire de la daube à durée de vie limitée juste pour assurer leur place sur les étagères "du haut".... tu ressors de là avec ton parfum comme si c’était un banal produit de consommation courante, le sac bourré de vials qui ne t’intéressent pas, quand ce ne sont pas des petits sachets en alu ou des touches à peine parfumées sous opercule. Alors oui, mamie Absinthe se paye son petit quart d’heure de nostalgie, mais croyez-moi les ptits jeunes : là oui, c’était mieux avant. ^^
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par dominique, le 21 juin 2011 à 08:52
Hélas ... et moi aussi, je n’aime pas ce discours de papy ronchon. Cependant, à 18 ans en 1989, quand j’ai découvert Mitsouko et Guerlain ... ces gammes prestigieuses et complètes de produits soignés ... et que reste-t-il ? Le rouleau-compresseur LVMH est passé par là et la majorité des références ont disparu. Les Aqua Allegoria ? Rien que le premier contact, le flacon, donne envie de céder à une crise de rire nerveux. C’est cheap as can be !
C’est pour cela que (souvent) je fais un coup de gueule ! Et que Chanel me semble sortir du lot. Pas de coffrets, pas de cadeaux, mais le vapo se vide jusqu’à la dernière goutte. Observez le petit tuyau de plastique qui se termine dans un coin du flacon, et comparez avec les autres marques. Mesquinerie de ma part ou sens du détail et respect de la clientèle ?
On ne refera pas le monde, mais on peut agir à sa petite échelle de façon responsable. Depuis de nombreuses années j’ai arrêté d’acheter mes sacs de ville chez Vuitton. Trop pouff’ et fort contrarié de l’ouverture d’une usine en Roumanie. Suis d’accord de payer le prix fort pour du Made in France mais pas pour du n’importe quoi.
En parfum, c’est pareil. J’ai été un acheteur boulimique insatiable. A une époque, les vendeuses me disaient "à demain" quand je sortais du magasin. Et là, je n’en ai plus l’envie. C’est comme si mon chocolat noir 70% s’était transformé à mon insu en hersatz insipide ...
Les Opium, Femme, ces stars en fourrure, ultra glamour, au maquillage impeccable, comme ces actrices italiennes des années 60 ne sont-elles plus à la lumières des années 2010 que des travestis sud-américains, au charme de pacotille, T-shirt "I Love Paris Hilton", ayant troqué les escarpins fins contre des tongs en plastique fluo, vernis écaillé aux ongles des pieds (pointure 43) ...
Rendez-moi mes rêves !!!
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par mitsouko, le 21 juin 2011 à 09:17
"C’est comme si mon chocolat à 70% s’était transformé à mon insu en ersatz insipide."
Mais, mais Dominique, c’est déjà le cas ! Je n’achète plus de chocolat sans lire très attentivement la liste des ingrédients. Parce que trop souvent on remplace le beurre de cacao par des huiles végétales moins chères, sans baisser le prix du produit fini bien entendu. Et je suis désolée mais la saveur, la texture en bouche est quand même moindre. Sans parler des risques de réactions allergiques parce que le listing des huiles utilisées n’est pas toujours bien clair. J’en parlais l’autre jour avec mon chocolatier (qui est un puriste et ça se sent : ses chocolats sont divins !), les gens se font avoir par manque d’information. Il devrait y avoir une AOC sur le "vrai" chocolat.
Désolée pour cette parenthèse un peu hors sujet, mais le chocolat est une autre de mes addictions.
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par dominique, le 21 juin 2011 à 09:25
Mitsouko ... j’ai vécu avec un chocolatier. Quand tu lis "graisse végétale", tu peux être certaine que c’est cette crasse d’huile de palme ! Heureusement qu’en Belgique on reste assez sensibles à ce sujet et que nous avons un bon niveau moyen de qualité pour ces produits. Même si je n’aime pas les Léonidas ... Pfff, on a bien mieux que ça. Mais à Paris, la Maison du Chocolat est une tuerie ! Et chez nous, je recommande chaudement Neuhaus.
par dominique, le 21 juin 2011 à 09:17
Sur ce, aujourd’hui, ce sera Angel (ouf, j’en ai gardé un vapo), qui chez moi est très boisé, le patchouli ressort sans le côté diabétique qui étouffe sur les pouffes.
par amalia, le 21 juin 2011 à 13:46
Absinthe, j’ai beaucoup ri aussi en lisant ton post.
Je voulais faire un petit commentaire au sujet de votre conversation (Absinthe, Dominique, Mitsouko, Vivi...) j’ai déjà évoqué la parfumerie où ma maman et mes grandes soeurs m’amenaient quand j’étais petite.
C’était dans les années 70 et c’est vrai que ça ne sentait pas le patchoufruit...
Je garde le souvenir de notes terreuses, de vétiver, de mousse de chêne, d’où mon goût pour les chypres.
Et sans parler effectivement des miniatures dont on était grafifiées à chaque fois.
Cela dit, comme Vivi, j’apprécie bien quand même le fait de pouvoir sentir à ma guise les parfums que j’affectionne dans les séphoraetautres et de pouvoir réclamer des échantillons même si je n’ai rien acheté (on ne m’en a jamais refusé, merci les séphorettes !).
On ne peut pas se permettre ça en boutique.
Je n’ose pas en tout cas me pointer à tout bout de champ, juste pour renifler, dans celle où j’achète mes parfums de niche.
Lors de ma petite virée parfumée à Paris, je dois bien reconnaitre que je n’ai pas été toujours chaleureusement accueillie, les vendeurs (euses) sentent vite que l’on n’est qu’en "mode découverte"...
Et vive le (bon) chocolat noir ! Bonne journée à tous !
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par dominique, le 21 juin 2011 à 14:45
Je te comprends, Amalia. Mais j’ai suffisamment pratiqué le commerce pour avoir une vue à plus long terme.
Au vu des prix de la "niche", je trouve normal que les gens viennent défricher les sentiers odorants et ne craquent pas à chaque visite. Et c’est à ceux-là que je fournirais un minimum d’échantillons. Ce sont des clients potentiels faciles à prendre. Ce n’est pas parce qu’on est derrière un comptoir qu’on peut se permettre de regarder la clientèle de trop haut. J’ai vendu en horlogerie et joaillerie. Ces produits se travaillent souvent en plusieurs étapes. La "niche" de même. Ou alors, autant cibler les voilées golfiques. Idem avec les jeunes, dont on serait parfois surpris de savoir de quels moyens leurs parents disposent, ou quelle destinée professionnelle et/ou financière ils auront. Certains étudiants fauchés chroniques peuvent devenir de très bons consommateurs une fois lancés dans la vie. Pour exemple un de mes amis, qui a laché Vetiver de Guerlain pour ne plus collectionner que les Lulu dont il est avide.
Je ne critique pas fondamentalement les Sépho..., c’est juste pas mon truc.
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par amalia, le 21 juin 2011 à 21:11
Tu as tout à fait raison Dominique, une attitude commerçante : un bon accueil - sans parler d’en faire trop dans le cirage de pompes, je préfère les gens naturellement aimables qui ne se prennent pas la tête - quelques largesses au niveau des échantillons, un conseil avisé... ces attitudes payent à terme et sont même susceptibles de déclencher dans l’instant un achat non prémédité.
Qui n’a jamais craqué simplement devant l’enthousiasme d’un vendeur. Même moi qui suis une coriace, je me suis déjà laissée aller à quelques dépenses inopinées, juste parce que le contexte s’y prêtait.
D’ailleurs mon prochain achat sera un parfum Diptyque, j’ai beaucoup aimé les quelques créations que j’ai pu tester et adoré le comportement sain de la vendeuse, je veux l’en remercier.
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par dominique, le 21 juin 2011 à 21:23
Oui, il y a peu une vendeuse a fait toute la différence, je cherchais des petits vapos à remplir et n’ayant pas ce que je voulais, elle m’a donné leur format destiné à faire des échantillons, là-dessus je lui ai acheté un parfum.
Dans une chaine très généraliste, j’ai été surpris d’avoir affaire à quelqu’un qui m’ait écouté. C’était dans notre équivalent des Sépho, qui appartient à un groupe chinois. Imaginez si le marché belge est pourri !
Par contre, dans une "boutique" plus haut de gamme, je ne laisse pas facilement passer les fautes. Sachant que j’ai pratiqué intensément le commerce et que je suis un client assez facile, je sais très exactement ce que je veux et ne multiplie pas les essais. Alors, inutile de tenter le forcing, ça ne marche pas. On a voulu me pousser un Lulu auquel je trouvais des airs de pastilles Vichy ... à moi, qui n’aime que les odeurs de vieilles biques en fourrures ! D’ailleurs savoir que Youth Dew été la signature de Joan Crawford, une des pires garces de Hollywood ... Je file m’en remettre un peu, c’est mon pijama du moment.
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par amalia, le 21 juin 2011 à 21:42
Ah ! Mais à moi non plus, on ne me poussera pas n’importe quel Lulu !!! ^_^
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par dominique, le 21 juin 2011 à 21:54
C’est trop "gamberge" pour moi. Limite si ça ne m’évoque pas le travail cinématographique de Warhol et sa Factory ... je vais faire trash ... Je préfère encore un vrai porno à ces trucs d’art et d’essais sur la sexualité.
Et comme son Cuir Mauresque est un copier-coller de Tabac Blond ... Et le futur Vitriol-oeillet sent la récup de Poivre ! Lulu va-t-il devenir le grand ré-interprète des partitions classiques ? Son Bas de Soie reprend le N°19, à quand un Shalimar à sa façon ou un Femme ?
Bon, on va dire que je suis critique. Mais j’ai été 4 fois déçu de mes achats. Alors, j’arrête les frais.
par dominique, le 21 juin 2011 à 21:58
Et avec Jeu de Peaux, c’est la totale ! Je ne sens pas les champignons mais l’urine. A tel point que je l’ai soumis à un copain, qui a éclaté de rire en reniflant. Il avait la même impression que moi.
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par Jicky, le 21 juin 2011 à 22:59
Si ça peut vous rassurer, Vitriol d’Oeillet est loin, très loin du Poivre de Caron ! De Profundis est une bonne daube, mais l’Oeillet est vraiment un excellent parfum, un Lutens un vrai, qui poursuit les innovations lancées par Bas de Soie et co, et qui donne du neuf dans la gamme Lutens (qui paraissait être perdue après le lancement de Jeux de Peau, petit best of assez inutile).
Vitriol d’Oeillet n’est en fait pas si poivré qu’il le prétend...
Vous sentirez par vous même, au Séphora
par Jean-David, le 21 juin 2011 à 20:32
C’est pas pour critiquer, mais ma Maman m’a offert l’Eau pour le Jeune Homme de Maître Parfumeur pour mon anniversaire, un très bel hespéridé ; eh bien, croyez-moi si vous voulez, mais le nombre d’échantillons dans le paquet était de... zéro. Depuis, je leur ai écrit un message via leur site pour leur suggérer de proposer des échantillons à acheter, par séries. Résultat : pas de réponse. Dommage, parce que c’est une chouette maison. Je pense que, pour avoir une telle politique, il faut être assez peu conscient de ce qu’est le lien au client, la fidélisation etc. J’espère qu’ils s’amélioreront, eux et d’autres, sur ce point.
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par dominique, le 21 juin 2011 à 20:46
Tu as parfaitement raison. C’est d’ailleurs ce qui a contribué à construire le succès d’Angel. Le Cercle, les cartes-réponses toujours récompensées par un courrier, des échantillons, une pub, une miniature ... et un excellent service si le vapo avait des ratés, on t’en envoyait un sans discuter. Ca m’était arrivé avec mon Etoile-Collection. En plus du côté addictif et transgressif du parfum à cette époque.
On ne demande pas des tonnes, mais juste un petit truc en plus. Un dérivé ou un complément. Comme en soin. La cliente qui achète un soin jour reçoit en principe un échantillon du soin nuit ou contour de l’oeil. Chez Mugler, quand tu achetais une étoile grand format, c’était rare de ne pas recevoir toute la gamme bain en doses d’essais. Résultat ? Un vente supplémentaire dès que l’étudiant que j’étais avait un peu de liquide à claquer.
par amalia, le 21 juin 2011 à 21:34
J’ai été un peu déçue aussi chez Maître Parfumeur et Gantier à Paris, aucun échantillon, j’avais pourtant acheté un parfum d’ambiance en concrète pour la colocataire de mon fils, mais la petite trentaine (ou quarantaine je ne sais plus) d’euros dépensée n’a pas suscité de générosité.
C’était un mauvais calcul de la part de la vendeuse ou peut-être la politique de la maison...
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par dominique, le 21 juin 2011 à 21:48
Pour ce que coûte un échantillon ... c’est mesquin. S’il n’y en a plus, un sourire pour s’en excuser et au moins le dire n’est pas grave en soi.
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par Jean-David, le 22 juin 2011 à 07:54
En revanche, Serge Lutens, toujours par correspondance, a une meilleure politique. Le flacon revient cher, certes, à près de 2 € le ml, mais j’ai au moins reçu : une miniature 5 ml + 2 échantillons + quatre touches (au secours, comment ça s’utilise ?) + un petit échantillon de fond de teint. Bon, ce n’est pas hyper-généreux, mais c’est quand même agréable de pouvoir tester autre chose. Et avec des si, on mettrait Paris en bouteille : si j’étais parfumeur, pour tout premier achat d’une bouteille, j’enverrais dix échantillons. Ce serait mon intérêt : mieux on connaîtrait mes produits, plus j’aurais de chances de les vendre !
Au sujet de la tenue des Lutens, pour l’instant, je n’ai pas été déçu : ni par Serge Noire, ni par Jeux de Peau, Un Bois Vanille, la Myrrhe, ni même... par l’Eau (que j’aime bien, j’avoue !).
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par dominique, le 22 juin 2011 à 08:14
J’ai trouvé de la tenue avec Ambre Sultan, Santal Blanc et FDB m’ont déçu de ce point de vue. Et Daim Blond me semblait faire une flaque de gras qui virait sans vraiment se fondre à ma peau, sans sillage. Hélas ...
Par contre, ils devaient se douter du twist car il fut un temps où ils commercialisaient un "Fond" pour chacun de leurs parfums ... Ca c’est du marketing, 80€ le flacon et un extra de 60€ pour "préparer" sa peau au parfum ... Et Lulu qui trouve que le monde de la parf’ se prend trop au sérieux ! C’est l’hopital qui se fout de la charité.
par dreamparfum, le 22 juin 2011 à 11:52
Pas d’échantillons avec Maître parfumeur et gantier !!! j’aurais jamais cru ! pour une marque alternative et qui a certainement une belle renommée bien que très peu développée, c’est mesquin ! Je dirais même aberrant !
par Vivi Snow, le 21 juin 2011 à 11:11
Bonjour délicieusement chocolaté,
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Merci Absinthe pour la tranche de rire, des abdos faits avec plaisir, et ça, c’est un exploit !!!^^
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Je salive à vous lire Absinthe et Dominique, vos superbes expériences d’achats fin des années 80, je ne les ai pas connues parce que mes parfums étaient des cadeaux à l’époque.
Ce n’est que bien plus tard que je suis entrée dans une parfumerie qui ressemblait déjà à ce qui se fait aujourd’hui : les supermarchés des fragrances ! A nous d’y dénicher ce qu’il y reste de meilleur...
Finalement, j’aime ça, qu’on me laisse une paix royale pour tester tout ce qui me tombe sous la main. Oui, c’est vrai, je n’ai pas les conseils avisés d’une charmante vendeuse connaisseuse en senteurs sublimes MAIS je les trouve ICI, sur Auparfum. ;-) D’où mon achat à l’aveugle de Féminité du Bois, d’Habanita et bientôt de Perles...
Je ne suis jamais déçue ;-)
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Mitsouko, encore un point commun : le CHOCOLAT.
A mon tour de vous faire saliver avec des adresses "niche" de chocolat enivrant, envoutant, ondoyant, enveloppant, frissonnant,... à croquer, lécher, sucer, laisser fondre sur la langue, un plaisir entre paradis et enfer, un divin plaisir pour lequel vous serez prêt(e)s à vous damner !
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Neuhaus effectivement est très appréciable mais chez les artisans chocolatiers, il y a,... Laissez parler votre insasiable gourmandise avec Pierre Marcolini, le plus connu ; Benoit Nihant, les pralines les plus divines ; Zaabär, les carrés de chocolat les plus étonnants ; ET deux pâtisseries bénies des Dieux du Chocolat : Carrément Bon, il n’y a pas plus explicite ; La Maison des Desserts, un peu de salé, un peu de sucré, le ventre rassasié et les lèvres avec un goût sublime franchement Grrrh... Le meilleur antidépresseur, aphrodisiaque et somnifère que je connaisse : un morceau de carré noir, onctueux, délicieux, tout simplement "Hummm", un soupir d’aise et de plaisir béat ^_^
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Là-dessus, je m’en vais tester des parfums magnifiquement ambrés : Ambre Fétiche et L’Eau d’Ambre.
Bises chocolatées et ambrées ;-)
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par miroulette, le 22 juin 2011 à 08:24
Vivi, à propos de chocolat, voici quelques "délicieuses" fragrances que je te ferai découvrir lors de notre prochaine rencontre : Praliné de santal de Parfumerie générale (un praliné sec et un peu fumé), Chocolat de l’Antichambre (une praline délicieusement calorique fourrée au rhum), et Cacao de l’Antichambre (la fève légèrement travaillée, très puissante et fumée). Ce dernier parfum se marie très bien à Santal blanc de Lulu.
Bon appétit !
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par Vivi Snow, le 22 juin 2011 à 09:29
Ah la la, Miroulette,
Tu me fais languir, j’ai hâte !!! ;-)
Du santal et du chocolat, ça doit être à tomber ! ^_^
Bonne journée, bises
par Brit, le 21 juin 2011 à 11:33
Nez-Nez Chéri, je suis tout à fait d’accord sur le fait que certaines marques abusent largement sur les prix (les Private Blend de Tom Ford c’est à hurler de rire), seulement je ne peux empêcher une remontée de mes cours d’éco quand je lis vos arguments. Le fait que les marques de niche (je ne parle pas des collections spéciales des grandes marques) soient distribuées dans peu de magasins font que logiquement ils vendent moins que s’ils étaient distribués dans tous les nocisephomari de France. A cela s’ajoute la production en petite quantité, contraire aux économies d’échelle (de plus on produit, de moins c’est cher) qui est alors plus coûteuse. Il faut donc compenser ces coûts par des prix un peu plus élevés.
D’autre part, sans en savoir vraiment leur coût (sauf l’éternel ’certaines huiles coûtent plus cher que l’or’), je sais que le prix des matières premières utilisées en parfumerie a doublé en 2 ans (et l’augmentation se fait aussi sentir lorsqu’on fait ses courses ou le plein d’essence).
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par Nez-nez chéri, le 22 juin 2011 à 01:05
Brit, vous avez raison d’apporter ces précisions (mes compétences en matière d’économie sont inexistantes !) mais je crois que vous avez noté le malheureux amalgame que je fais entre marques de niche et collections exclusives dans mon message. Je ne pensais effectivement pas aux marques de niches à proprement parler (l’AP, Parfum d’Empire, ELO, etc.), mais bien aux grandes maisons (Hermès, Dior, etc.) qui proposent des collections "deluxe" en pratiquant des tarifs et des stratégies marketing que seul le snobisme (et une certaine radinerie ?) de la démarche commerciale peut expliquer, à mon humble avis.
Je répète que je comprends la réaction de Dominique. Les Lutens et les Malle qui sont plus chers que les autres marques de niche (+ ou - 100 euros les 50ml, ce n’est pas rien) ne peuvent pas se permettre de décevoir sur la qualité ou de rechigner à donner un échantillon.
Comme le dit Vivi, les Sépho & co avec leurs vendeuses pas toujours au parfum (il y a peu, alors que je demandais un flacon de l’Heure Bleue, la vendeuse m’a répondu : "c’est chez qui, déjà ?") ont le mérite de nous laisser tester comme bon nous semble et de ne pas refuser un échantillon lorsqu’on le demande.
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par Brit, le 22 juin 2011 à 11:12
Nous sommes donc tout à fait d’accord :)
Alors que certaines marques se permettent des prix outranciers, d’autres sont au même niveau de prix que le "mainstream". En ce qui concerne les "exclusifs" je n’ai jamais mis les pieds dans une boutique et je pense que ça n’arrivera jamais, même si j’avais les moyens de m’acheter les fragrances. Le snobisme très peu pour moi.
Le prix des FM est malheureusement très rédhibitoire pour moi, malgré la qualité des fragrances...
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par dominique, le 22 juin 2011 à 11:16
C’est vrai qu’on est là au prix des Hermessences, il faut un srérieux qualitatif pour justifier.
par Youggo, le 22 juin 2011 à 11:40
Brit, c’est vrai que les Frédéric Malle sont chers mais, contrairement aux Lutens ou d’autres marques, je trouve que les tarifs sont extrêmement transparents. Dans le sens où chez FM ils ne pratiquent pas la politique du prix unique (un même tarif pour des parfums très qualitatifs, et d’autres clairement moins).
Chez FM, chaque parfum a son propre prix, un prix calculé selon la qualité des matières premières et leur concentration. Le genre de politique tarifaire qui respire l’honnêteté et l’intégrité (et qui colle à merveille avec l’image et l’esprit des Editions de Parfum).
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par dominique, le 22 juin 2011 à 11:45
C’est un point sur lequel je suis d’accord.
Et qui sert de bémol à Chanel ... Un même prix pour les N°5 & 19 d’une part et le Choco Mademoiselle de synthèse ... :-(
par Améthyste, le 15 juin 2011 à 10:38
Au vu des derniers commentaires, je voit que ma première impression était la bonne, et je ne suis surement pas le seul.
Dominique, je penses que rien n’est définitif, même quand il s’agit de parfums. Mais pour ma part, depuis que j’ai découvert la parfumerie "niche", je ne m’aventure plus dans les Douglas et Cie... même si je sais que c’est très réducteur de ma part. Mais chacun sa vision des choses. De toute façon des marques il y en a pleins, et vu déjà le nombre de marques "niches" auxquelles je m’intéresse, je me dit que je trouverais certainement MON (ou MES) parfum(s) dans une de ces marques, car je crois qu’on a beau vouloir trouver son parfum unique, celui qui se démarque des autres et qui nous correspond vraiment, on ne peut pas avoir à mon avis un seul parfum qui nous correspond ! notre personnalité n’est pas unilatérale.
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par dominique, le 15 juin 2011 à 11:24
Tu as tout à fait raison.
Sans le faire délibérément, j’ai opté pour un assortiment de parfums qui me correspondent en fonction des humeurs et des occasions, essentiellement en mainstream, et étrangement ce sont les chefs de file des différents familles. Très différents les uns des autres, quoique souvent poudrés et savonneux, et toutefois toujours percutants.
Ce qui me choque avec la "niche" c’est que c’est un discours pompeux qui distille à prix fort des odeurs parfois inintéressantes, qui ne reposent souvent que sur des concepts marketing alternatifs et pas sur des (assemblages de) matières nobles ... utopie évanouie ... joliment exploitées. Je force le trait et OUI ... JICKY !!! les exceptions existent ;-))
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par Géraldine, le 15 juin 2011 à 13:38
Bien d’accord, Dominique. Les marques ont vu un créneau avec la parfumerie de niche, il est évident que toutes n’ont pas la même sincérité dans leur démarche.
Pour les marques déjà installées en mainstream, c’est l’occasion de repositionner leur offre parfum en vrai produit de luxe et d’attirer une clientèle qui ne connaît pas trop de limites de dépenses. Peu importe le jus à la limite, ce qui compte, c’est l’image, et l’image de luxe ne peut se justifier que par un prix public très élevé.
Pour les autres... créativité, opportunisme... à nous de faire le tri là aussi !
par parfums50, le 14 juin 2011 à 21:33
Jicky, As-tu déjà senti "saharienne" et quelles sont tes impressions ?
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par Jicky, le 15 juin 2011 à 00:35
C’est comme si on me demandait si j’ai déjà gouté de l’Evian. Ca sent le parfum frais synthétique, concis et voila quoi. Rien qui dépasse, rien qui ne fait trémousser la narine.
J’imagine qu’un descritpif des notes ne sert à rien, mais pour me la péter je dirai genre... euh... muscs blancs ?
Je le répète : à Noel, ce parfum est mort
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par miroulette, le 15 juin 2011 à 08:31
Oui, d’aucun l’ont senti. Je le répète, il s’agit d’un jasmin HYPER chimique, une horreur !
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par dominique, le 15 juin 2011 à 10:17
J’ai gâché une mouillette (oups ... on doit dire une "touche olfactive" pour se la péter !) hier en passant par l’Inno (pour les belges, ils sauront de quoi je parle) et ... Je dois donner raison à Jicky, le flacon aurait pû être intéressant, il est aussi cheap que la mixture ultra-light qu’il contient ... C’est Liliane qui compose les parfums ou quoi ? Proche du home ce machin là ! On pourra le rebaptiser Alzheimerienne à l’occasion. Et la version masculine Déambulateur ...
A quand un parfum mainstream valable ? Faut-il absolument passer par les tarifs de la "niche" (et je le revendique haut et fort : ils font du rare mais pas forcément du bon) ? Est-ce définitif, le nivellement par le bas amorcé en 81 est-il définitivement installé ?
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par amalia, le 15 juin 2011 à 11:08
Bonjour !
Pas testé la Saharienne, pas vue d’ailleurs, mais je suis passée chez sepho hier pour profiter d’une petite réduction.
J’ai failli me rabibocher avec le dernier Balenciaga, puis j’ai remis le nez sur Summer by Kenzo -un petit mimosa bien sympa- et j’ai fini par m’offrir Infusion d’Iris de Prada (l’eau de parfum décrite par Jeanne).
Voilà de quoi patienter avant Tubéreuse Criminelle et Iris Silver Mist (j’ai demandé un petit coup de pouce à mes sponsors...).
On trouve quelques belles choses quand même dans le mainstream !? ..... Non ?
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par dominique, le 15 juin 2011 à 11:26
Buenos dias, Amalita !
Heureusement que le mainstream n’est pas (encore) mort ou infréquentable ! Il y reste tant de belles choses à sentir.
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par Géraldine, le 15 juin 2011 à 13:35
Ah, Infustion d’Iris... quel délice !
Il reste de très belle choses dans le mainstream bien sûr... peut-être que le nombre grandissant de produits noie les belles créations ? Dans le parfum comme dans l’édition, il y a de plus en plus de produits qui ont un cycle de vie de plus en plus court. Ceux qui valent vraiment le coup ont du mal à se distinguer des autres ! Les objectifs de rentabilité sont généralement court-termistes et les produits sont testés, retestés et surtestés par des panels (là je parle des parfums, pas des livres). Pas grand monde n’est prêt à prendre le risque d’un parfum "clivant" -et c’est pourtant de ces clivages que sont nés les chefs d’oeuvre. Alors oui, le dernier Balenciaga est sympa ; oui, Midnight in Paris est super bien fait (et quand même original) mais, ma pauvre Lucette, la prise de risque n’est plus ce qu’elle était !
par Améthyste, le 14 juin 2011 à 17:54
Je voudrais pas rendre la chose encore plus pessimiste qu’elle ne l’ai déjà, mais moi ce lancement me fait peur ! depuis un bout de temps la maison Yves Saint Laurent ne fait plus que des jus insipides et dénué d’originalité ! j’aurais par exemple du mal à qualifier Belle d’Opium de parfum ! ça sent le synthétique c’est tout ! si le regretté Yves Saint Laurent était encore là je crois qu’il en aurais le cerveau retourné. Je ne veut pas tirer de conclusions hâtives puisque le parfum n’est pas encore en vente, mais franchement j’ai une très mauvaise impression. L’affiche est déjà d’une laideur sans non ! espérons quand même qu’on est une petite surprise avec le parfum. Mais j’en doute fort.
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par miroulette, le 14 juin 2011 à 14:23
Je suis étonnée par vos avis modérés sur ce jasmin synthétique, grossier digne d’un brise. Il me fait friser du nez, je ne détecte pas le subtil chaud-froid, ni l’accord solaire. Je désespère de sentir un parfum de qualité parmi les nouveautés du mainstream.
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par Jicky, le 14 juin 2011 à 14:41
Nan mais c’est parce que c’est "pas pire" comme on dit chez nous. Ou ça aurait pu être pire. A Noel il est oublié, je pense qu’il ne mérite pas trop qu’on parle de lui. Regardez, Belle d’Opium je voudrai pas dire, mais je l’ai rarement senti dans la rue, et on parle plus trop de lui.
Alors que de la Parisienne, j’en ai bouffé perso...
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par Géraldine, le 14 juin 2011 à 14:48
Le problème pour moi c’est qu’ils sont tous tellement insipides que je suis incapable de les reconnaître... parfois dans la rue je me dis "tiens ça sent Sephora", mais je n’arrive pas à aller plus loin ! Alors que dans l’ascenseur ce matin, pas de doute : c’était bien Youth Dew :-)
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par dominique, le 14 juin 2011 à 15:41
Celui-là, que d’aucuns qualifient d’"importable" est reconnaissable même parmi ses semblables. Je suis accro et je plains ceux qui me croisent ne partageant pas mes goûts ... Et je regrette que Youth Dew Amber Nude ait été arrêté, les deux se complétaient bien, les gammes bain aussi, et m’ont fait passer de torrides moments. je garde mon dernier vapo pour une "sniffette" nostalgique, mais il vire.
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par Géraldine, le 15 juin 2011 à 13:30
Je fais partie de ceux qui l’apprécient... mais j’ai du mal à le porter, j’ai un flacon qui traine chez moi depuis pas loin de 10 ans !
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