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Jeux de Peau

Serge Lutens

Flacon de Jeux de Peau - Serge Lutens
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L’ami du petit déjeuner

par Jeanne Doré, le 3 mars 2011

Un nouveau Lutens est toujours un événement. D’ailleurs, lorsque j’ai enfin le temps d’écrire mon avis sur la question après chaque lancement, le débat a en général déjà eu lieu depuis plusieurs mois sur les autres blogs, ou à la suite de la "brève" l"annonçant (d’ailleurs, si ça continue, je vais arrêter de les annoncer, les Lutens !)

Alors c’est toujours difficile de faire semblant de n’avoir rien lu, et de renifler, les narines vierges de toute influence, pour se demander : « alors, j’en pense quoi, moi ? »

Le premier principal perturbateur d’avis est bien souvent le communiqué de presse, qui nous conditionne, nous imprime dans le cerveau une image olfactive déjà toute faite, et pour peu que la réalité s’éloigne de notre image d’Epinal, c’est le drame !

Pour ma part, j’avais fermement décidé de ne plus rien attendre de Jeux de Peau, oubliant les descriptions trop poétiques, les discussions passionnées, les avis partagés, voulant résolument me faire surprendre...

Et bien je l’ai trouvé tout d’abord assez prévisible, le petit nouveau, mais cohérent, dans le sens où il sent le Lutens, empruntant en effet un peu de la réglisse de Chypre Rouge, un peu de fruits caramélisés de Boxeuses et même l’abricot crémeux de Daim Blond.

Et il peut être déroutant, car pour ceux qui s’attendaient à l’odeur réaliste d’une tranche de baguette sortie du toasteur, ou de l’effluve de croissant s’échappant d’une boulangerie, on est (heureusement) loin d’un tel cliché photographique, cette évocation ne se retrouvant qu’en pointillé dans le parfum, et non pas comme le nez au milieu de la figure.

En fait Jeux de Peau se comporte comme un kaléidoscope, dans lequel la fameuse odeur de tartine, (qui n’est même pas une prouesse en soi, l’ethyl maltol étant à lui tout seul un vrai parfum de pain grillé, voire brûlé) flotte dans l’air durant les premières secondes, vite entourée par des notes fruitées confites, qui peuvent évoquer une cuillère de confiture d’abricot.
Débarque ensuite l’aspect réglissé, qui mêlé à l’ethyl maltol, me projette une image subliminale de Ricoré (également relevé par Ambre Gris et Elisabeth de Feydau), le genre de succédané de café à solubilité instantanée, fade, amer et bon marché, que l’on ne boit généralement que dans les grands bols écaillés d’une maison de campagne.

Un bois de santal sous-jacent, bien connu pour ses facettes lactées, fait office de produit laitier sur la table du petit-déjeuner, évoquant à la fois la couche de beurre comme la goutte de lait qui ira se noyer dans le bol de Ricoré (pour aider à faire passer). L’encens arrive pour soutenir la fumée du grille-pain, et même offrir une ambiance de reste de feu de cheminée de la veille.

Jeux de Peau n’est donc finalement pas la révolution technique qui vous téléportera dans les coulisses de votre boulanger, plutôt un puzzle à la Lutens dans lequel on peut reconnaître des liens de parenté avec ses prédécesseurs, soit, mais qui constitue en fin de compte un gourmand original aux accents champêtres, réconfortants, et un brin nostalgiques.

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jle

par jle, le 9 juin 2011 à 20:08

Peut être est-ce du réchauffé, mais pour celles et ceux qui ne l’ont pas vu, Serge Lutens s’est confié d’une façon passionnante sur TV5 et au bout de ces 18 minutes je comprends encore mieux le monde de la parfumerie. Et j’apprécie encore plus un bonhomme vraiment touchant...

 

http://vévévé.tv5.org/cms/chaine-francophone/Revoir-nos-emissions/L-invite/Episodes/p-16633-Serge-Lutens.htm

 

Je compte sur vous pour remplacer le vévévé par les lettres qui vont bien ;0)

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Jean-David

par Jean-David, le 12 mai 2011 à 12:20

J’aime beaucoup Jeux de peau, dont j’ai reçu un échantillon. Mais l’ordre des notes m’apparaît différemment de ce que vous décrivez (il est vrai que mon nez n’en est qu’à ses gammes) : il me rappelle en premier lieu la tarte aux abricots de ma mère, sur pâte sablée et fond crémeux ; c’est très précis, comme un tableau hyper-réaliste. Tout près arrivent d’incroyables bouffées de mie de pain chaud, celui peut-être que faisait jadis mon grand-père boulanger. Ce pain n’est pas grillé, tel que je le perçois, mais frais, il sort du four. Nous sommes bien dans une boulangerie, et non sur le chemin de la maison, où l’on grignote un quignon.
Tout au long de la journée, ces deux images, la tarte et le pain frais, alternent, et c’est toujours la première qui se présente d’abord, au seuil de l’inspiration, tandis que la mie s’offre lorsque j’inspire un peu plus profondément. La note réglisse ne m’est pas apparue immédiatement, mais en vous lisant, j’ai tenté de la chercher, et je crois bien la discerner, là-bas, en arrière-plan.
Mes enfants en sont vraiment babas, pour rester dans la métaphore pâtissière. Hier matin, ils ont demandé, en s’habillant, un peu du "parfum à la tarte aux abricots". "Cela sent très bon", disent-ils en esquissant un large sourire. A l’école du village, ils étaient parfumés par Serge Lutens !

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par Jicky, le 12 mai 2011 à 16:27

Ah ! Trop bon !! "A l’école du village" !

Décidement, là où tu habites m’intrigue !

 

Perso, je sens toujours pas la boulangerie ! Je suis bloqué sur le réglisse et la cooc ^^

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par Jean-David, le 12 mai 2011 à 18:09

En fait, je devrai écrire village entre guillements : je suis dans un quartier de Jérusalem à l’écart du centre, où l’ambiance est provinciale, les gens pas pressés, où l’épicerie fait crédit, et où il y a zéro parfumerie ! En revanche, à cette fameuse épicerie, on trouve, entre les surgelés, le dentifrice et les shampooings, un petit rayon parfum, mais alors là, ces produits m’ont l’air tout droit arrivés de la planète Mars. Je n’ai jamais rencontré ni ces titres ni ces marques nulle part ailleurs. Si ça vous intéresse, je pourrai les relever pour vous !
Bref, pour moi qui ai habité Paris pendant longtemps, le contraste est plutôt saisissant, mais sympa. Et qu’est-ce donc que le cooc, tant que j’y suis (pardon pour mon ignorance) ??
Pour revenir à Jeux de peau, tout cela me fait dire que, franchement, d’une personne à l’autre, il y a d’incroyables variables de perception. Le pain me saute au nez ; non seulement le pain, mais je vois les vapeurs de la boulangerie, la boulangère qui dit : "Bonne journée, Monsieur" et le gamin qui a le nez collé sur la vitre où trône la tarte aux abricots. Tandis que la réglisse, je dois vraiment fermer les yeux et la chercher. Mais oui, elle est là, tu as raison, au rayon bonbons, derrière.
Le tableau est le même, mais c’est l’oeil qui fait l’oeuvre !

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par eh-andy, le 12 mai 2011 à 19:02

Moi j’ai horreur de jeux de peau, comme je l’ai déjà dit, mais ce que vous écrivez là, l’idée que vos enfants se réjouissent de porter un parfum à la tarte aux abricots pour aller à l’école, ça me fait fondre, me fait carrément avoir un grand sourire et me dire qu’il me faut être plus tolérant avec Jeux de peau. S’il procure ce genre de petites joies, je me dis que finalement, il est utile...

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par lolo, le 12 mai 2011 à 19:29

Oui c’est vraiment bizarre..les effets de ce parfum !
Moi je sens de plus en plus le pneu cramé, et toute la famille exécre ce "parfum".
Mais mon nez me joue de drole de tours, j’ai redécouvert une facette caramel dans JICKY et une note très semblable dans l’INSTANT et une FLeur de cassie !! Je me demande si je vais bien.

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par Jean-David, le 12 mai 2011 à 20:23

Voilà, c’est exactement ça : il procure de petites joies, aux enfants, mais aussi à l’enfant qui se cache dans les grandes personnes, du moins pour certains d’entre nous. Je me suis simplement demandé, en milieu de journée, si cet "ami du petit déjeuner" avait encore sa raison d’être à mesure que les heures passaient. En effet, sa tenue est longue et on peut s’interroger sur le sens qu’il y a à avoir le nez dans la pâtisserie toute la sainte journée. Et puis le soir est venu ; la tarte est toujours là, fidèle au poste, et cette fois ce petit clin d’oeil régressif me rappelle certains dîners informels, quand on était enfants et que Maman n’avait pas envie de cuisiner : c’était un café ou un chocolat au lait pour tous avec une part de gâteau, comme un petit dej’ ; la boucle était bouclée. C’est peut-être là que se situe le jeu de peau : cela pourrait presque s’appeler Dans tes bras avec une part de tarte. Les bras de la Maman, bien sûr !
Au sujet de la note réglissée, je crois que je viens d’avoir une révélation (!) : en réalité, celle-ci ne serait-elle pas incluse dans le gâteau ? Je veux dire : essayez donc de manger une part de tarte aux abricots maison, faite au sucre roux ; eh bien, le mélange suggère une pointe de réglisse. Enfin, je dis ça, mais c’est peut-être parce que j’utilise un sucre très sombre, une sorte de cassonade, et une farine complète bio assez rustique !

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par Jeanne Doré, le 12 mai 2011 à 20:32

Jean David, je crois que vous avez trouvé le chainon manquant entre les évocations de pâtisseries et la réglisse : j’utilise moi aussi parfois du "raw cane sugar" (connue aussi sous le nom de gervoise ou muscovado) et ce sucre roux sent le vieux rhum et... la réglisse !!!

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par Jicky, le 12 mai 2011 à 21:08

Dans la contrée de sire Jiquier, "cooc" = "coco". (Je passe ma journée d’appel demain. Je suis censé savoir écrire ce mot. VDM.)

 

Jean-David, préparez une chambre... J’arrive chez vous !!!!

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par Jicky, le 12 mai 2011 à 21:11

D’ailleurs, pour mon truc de militaires là (lol), je met quoi comme parfum demain ? Hellllppp !!!!

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par Patrice, le 12 mai 2011 à 21:20

J’te conseille un truc discret, parce que si tu t’asperges d’Heure Bleue ou je ne sais quoi, ton partenaire risque de tourner de l’oeil pour les manœuvres de premier secours ! xD

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par Jicky, le 12 mai 2011 à 21:40

Ce sera donc Spiritueuse Double Vanille !

Nan je sais pas. Mais je suis bien tenté par Angel... Mais pas trop ^^ (de toute manière, sur moi l’eau de parfum ne tient pas trop trop. Sur moi, c’est que l’extrait qui marche !)

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par Jean-David, le 13 mai 2011 à 12:20

Jicky, bienvenue en Terre Sainte ! Pour ton entretien militaire, je te propose Himalaya de Creed, pour sa note poudre à canon. Un poudré différent !

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par Vivi Snow, le 12 mai 2011 à 23:41

Bonsoir Jean-David,

Très belle description, en effet ! Il est temps que je le teste sur peau celui-là. Ahlala, j’ai envie de tarte à l’abricots. Pour ma part, j’utilise du sucre non raffiné avec aussi ce petit côté réglisse...

Les loulous et les parfums : ah, quelle histoire ! Je les trouve attendrissants ;-)
La grande porte (enfin !) Insolence. Je viens de me rendre compte qu’elle en a mis jusque dans ses chaussures !!!
La louloute du milieu aaadore Musc Ravageur et est partie à l’école du village avec mon travalo de N°22, qu’elle aime énormément aussi !!! Par contre, elle déteste Bois Farine ?!?
Mon petit dernier, mon petit pépère n’aime vraiment que son Winnie et l’Eau de Miel de l’Occitane...

Bon petit déjeuner du soir ^_^

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par Jean-David, le 13 mai 2011 à 12:25

Vive la jeune garde ! Jeanne et Vivi, il faut d’ailleurs peut-être préciser que cette "inclusion" de la note réglisse au sein de la tarte aux abricots ne se joue peut-être qu’au niveau de la perception ; le parfumeur a-t-il inclus dans sa composition une touche spécifiquement réglisse, ou s’est-il appuyé sur le potentiel réglissé de sa tarte ? Je ne saurais dire, mais peut-être aurez-vous une idée là-dessus...

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Brit

par Brit, le 20 avril 2011 à 13:35

Merci à tous pour vos réflexions ! J’aimerais juste dire que non, je ne vise personne en particulier, c’était juste un sentiment que j’ai eu en lisant plusieurs commentaires.

 

Commençons par la réflexion de Dau sur les odeurs. Personnelement, si je me parfume c’est soit pour émaner d’une senteur que je trouve agréable, soit parce que ledit parfum m’évoque quelque chose en particulier dont j’ai envie de me rappeler. J’ai senti en coup de vent M/Mink qui m’a intrigué et agréablement surpris et si je croise à nouveau son chemin je l’essayerai sur peau. Seulement il est peu probable que je me parfume avec, parce que autant j’adore mes chats, autant je préfère avoir une "fourure" qui me rappelle leur pelage plutôt que porter leur odeur. Ceci est bien sûr personnel et je fais ce parallèle parce que justement j’ai lu attentivement la critique de Vivi. De même, j’adore l’odeur des feuilles de tomate, et même si ça serait un pari risqué et peut-être réussi d’en faire un parfum, je ne me parfumerais pas avec (à la limite en parfum d’intérieur).

 

Lolo et grand’ourse, vous corroborez un peu ma pensée, et je me sens moins seule :)

 

Jicky, je reconnais tout à fait le travail du parfumeur lorsqu’il y en a et je ne dénie pas celui de Jeux de Peau, seulement pour moi un parfum doit non seulement raconter une histoire mais aussi me parler, alors que celui là ne me parle pas (ou alors je suis sourde). Pourquoi tu devrais te forcer à aimer Dzongkha ? S’il te parle dans une langue que tu ne comprends pas ? Ou alors s’il te parle un charabia incompréhensible, pourquoi essayer de forcer ton cerveau à déchiffrer ce qu’il dit si c’est une langue parlée uniquement parlée par une poignée de gens perdus au fin fond de la pampa ? (admirateurs de ce parfum, ne le prenez pas mal) Je dis ça alors que j’adore les langues, mais c’est pas pour autant que je me mettrai à apprendre le norvégien par exemple (le suédois oui par contre :p).

 

Amalia, je vous rejoins en ce qui concerne l’éducation du nez et les monuments qu’on ne comprend pas. Par exemple le N°5 n’est pas ma tasse de thé, mais j’essaie de l’aborder sous différentes coutures, parce qu’il me chuchotte à l’oreille et m’intrigue. Je suis passée par la case Eau première, mais sans succès (l’overdose de poudré étouffe le reste). Peut-être qu’il ne se passera jamais rien entre nous, mais en tous cas il m’émeut.

 

Youggo, je suis tout à fait d’accord avec vous sur le parallèle avec la musique. Seulement je suis prête à parier que de la même façon vous allez rejetter le dernier Lady Gaga parce que c’est de la soupe commerciale, alors que moi je vais l’apprécier parce que même si les paroles ne sont pas profondes ça fais du bien un peu de musique pour bouger son corps sur le dance floor. Cependant, comme vous, une musique qui de premier abord ne me plaira pas forcément mais qui provoquera une émotion me donnera envie d’en savoir plus.

En ce qui concerne Serge Noir, la différence avec ce que j’évoquais en premier lieu est que vous ne vous êtes pas forcé à le ressayer juste parce qu’on vous a dit que vous passiez à côté d’une oeuvre magnifique. C’est de votre propre chef, parce que le parfum vous a intrigué que vous avez poursuivi sa découverte. C’est au contraire une démarche que j’encourage.

 

Phoebus, effectivement c’est un sujet sous-jacent à ma réflexion, mais il me semble que ça a déjà été abordé dans une autre discussion. Ici il s’agit, en plus de la marque, de l’avis des autres sur le parfum, et le sentiment de culpabilité ou d’incapacité olfactive que l’on peut ressentir quand on n’est pas d’accord avec la "masse". Ca et le fait qu’il faille forcément trouver "un truc" à certains parfums et pas à d’autres.

J’adhère plus ou moins à ta conclusion : je pense qu’on aura plus tendance à suivre au début tout ce que fait sa marque fétiche, puis avec le temps on deviendra exigeant.

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par Géraldine, le 20 avril 2011 à 12:25

Cette discussion est passionnante et je suis tout à fait en phase avec les dernières analyses, notamment celle de Youggo.
En matière de parfum comme dans quasiment tous les domaines, il est question d’éducation.
Il y a d’un côté le plaisir immédiat, brut (= non dégrossi) : c’est le goût du sucré pour le nourrisson, c’est un rythme simple, c’est ce qui nous est facilement accessible.
Et il y a ce que l’on apprend et qui nous permet d’appréhender de manière plus riche, plus pleine. D’arriver à apprécier parce qu’on nous a donné des clés.
Si je n’avais pas éduqué mes enfants aux goûts, ils se contenteraient probablement de manger des patates et de la viande. Ils ne me demanderaient pas une goutte d’huile de truffe sur leur bar, ne se pâmeraient pas devant une assiette d’huîtres, n’auraient pas envie d’explorer toutes les cuisines du monde...
Pour les parfums c’est la même chose. Sans éducation on est attiré vers du doux, du frais, du gourmand... et quand on apprend, on accède à une palette beaucoup plus large et subtile d’odeurs et de compositions. Il faut du temps pour cela, et on évolue en même temps qu’on apprend. Instinctivement réfractaire à la rose et à la tubéreuse, je me réjouis d’y venir peu à peu, de découvrir leurs facettes, les différentes façons de les traiter, de les mettre en valeur. J’aime savoir que j’apprends, que je bouge, ça me donne l’impression de pouvoir toujours grandir.
J’aime savoir que je peux être surprise et que le temps est mon allié.

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par eh-andy, le 20 avril 2011 à 12:36

Cette discussion est effectivement très intéressante, et je partage tout à fait l’avis de Géraldine, à tout point de vue. Dans le débat sur l’inné et l’acquis, je trancherais pour une optique non manichéenne, non noir/blanc. En fait, l’éducation, l’expérience et le temps, tout cela compte énormément. Mes parfums préférés n’ont jamais été des coups de coeur. Sables, par exemple, Serge noire, etc... Mais, oui, il y a un mais, certaines limites e peuvent pas être dépassées en ce qui concerne le parfum. On peut être dérouté, dérangé, intrigué, voire insensible. Mais le dégoût, l’écoeurement, le rejet brusque ne peuvent avoir lieu selon moi. Ok, Grey flannel est beau, très beau, mais ses premières notes m’insupportent telleemnt que je ne me verrais absolument pas le porter et préfère croiser le sillage des audacieux ou warriors, c’est selon. Moi je ne peux pas passer par cette case trop difficile de rejet pur et simple. Il faut se forcer parfois, mais on aime pas toutes les choses qui se mangent non plus, ni toutes les personnes du monde.

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par Géraldine, le 20 avril 2011 à 15:34

C’est clair, on n’est pas là non plus pour se faire violence, n’oublions pas non plus qu’on est dans le plaisir, donc aucune obligation de rien. C’est juste que ça vaut le coup de laisser les portes ouvertes...Par exemple Sables, je l’ai détesté les premières fois que je l’ai senti. Répulsif. Aujourd’hui j’ai compris que c’était à cause de l’immortelle, que j’ai entretemps identifiée dans Eau Noire de Dior -parfum pour lequel j’ai eu un vrai coup de foudre. Je sais que par ce chemin il est possible que je finisse par apprécier Sables.
En revanche à chaque fois que je goûte du foie de veau en me disant "ça a l’air délicieux, les gens se régalent tellement avec, ça sent bon" etc, bah y a pas à tortiller : ça le fait pas.
Ce que je veux simplement dire c’est que je trouve intéressant d’arriver à dépasser des jugements a priori ou épidermiques pour approfondir, comprendre ce qui nous plait ou non, garder le nez ouvert et par là enrichir sa palette donc son univers.

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par Vivi Snow, le 20 avril 2011 à 12:42

Je rejoins complètement Géraldine à ce sujet !
Je passe un temps fou à faire apprécier à mes 3 enfants un peu de tout.
Pas simple en effet, il faut toujours lutter en douceur et avec patience pour leur apprendre à goûter, oser tester d’autres choses (ils se méfient d’abord !), ré-essayer encore et encore avant de dire "non, yaime pas" et ne jamais le dire si la chose en question n’a pas été au minimum testée une fois !
D’après certaines études, il faudrait goûter au moins 15x un même aliment avant de pouvoir l’apprécier. Si c’est vrai avec la nourriture, pourquoi pas avec le parfum ???

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par Géraldine, le 20 avril 2011 à 15:29

Ca vaut le coup de ne pas lâcher, mes fils ont 15 et 17 ans et quel bonheur de partager désormais tous ces plaisirs avec eux !

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par Vivi Snow, le 20 avril 2011 à 17:45

Non non, je ne vais pas lâcher même si parfois je n’en suis pas loin. Il y a des jours où j’en veux à Ravioli-Miracoli-et-Compagnie. Je peux passer une heure à préparer un plat sain, équilibré et goûteux MAIS c’est toujours Ravioli-Miracoli-et-Compagnie qui remporte tous les suffrages auprès de mes loulous ! Scrognieugnieu ;-)

Par contre au niveau des odeurs, c’est plus facile.
La grande est attirée évidemment par des fruités sucrés mais je parviens à lui faire tester des parfums différents de ceux que portent ses copines : déo Impulse (apporté du Pays de Galles par une copine ayant des racines galloises), Amor Amor et consort. ;-) Elle vient de craquer pour certaines roses de Rosine, pour Apom de Kurkdjian et pour Insolence de Guerlain...

La plus petite m’amuse beaucoup parce qu’elle a déjà des goûts très affirmés : Chergui de Lulu, Musc Ravageur de Malle et dernièrement N°22 de Chanel qu’elle a été chiper un matin dans mes travalos... ;-)

Mon petit pépère de 5 ans quant à lui, je ne sais pas vraiment par quel bout du nez le prendre, à part son petit parfum Winnie et de temps en temps un de ceux que je porte le plus, il reste plus ou moins indifférent aux parfums pour le moment... Ça viendra. Il faudrait que je lui parfume ça nintendo, son nouveau "doudou", ça devrait fonctionner ! ^_^

Bonne fin de journée

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par tambourine, le 20 avril 2011 à 15:14

sans forcément parler d’apprentissage, le fait, tout simplement de baigner , dès l’enfance, dans tel ou tel univers olfactif (et c’est certainement valable pr le goût ou autres domaines artistiques)influence nos goûts inconsciemment ; ex : kj’ai été élevée par ma mère qui aime bcp le parfum, et qui s’est tjrs parfumée et possédé au moins deux parfums (voire 10) ; ça m’a forcément familiarisée et rendue plus cuireuse à l’égard des odeurs. Si l’on ajoute à ça que j’ai fait énormmément d’équitation, donc passé bcp de tempzs dabns des odeurs d echevaux, de paille, de cuir, d’herbe etc.. je suis donc plus apte à rejeter ce qui est trop aseptisé.
(je prends mon exemple mais c’est valable pr tant d’autres). QQun qui grandit dans un univers aseptisé, que dans des odeurs de ville par ex, polluées, dont els parents ne se parfument pas du tout etc... ; sera peut être moisn sussceptible d’être curieux en terme d’odorat. Bon après il y a sûrement plein de contre exemples, mais l’univers dans elquel on évolue enfant joue, c’est certain.

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par Géraldine, le 20 avril 2011 à 15:28

Tambourine, c’est aussi ce que j’appelle éducation. Je veux dire que ce n’est pas forcément un apprentissage systématique, plutôt un environnement que l’on fournit et qui permet de développer sensibilité et curiosité.

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grand'ourse

par grand’ourse, le 19 avril 2011 à 19:37

bonjour,
je porte ce qui m’émeut et partage ici mon ressenti à propos de ce qui m’a touchée. En l’occurrence, c’est le cas de Jeux de Peau, qui me donne la sensation de m’être roulée dans les giroflées, ambiance chasse aux papillons...
Et c’est vrai, j’accroche avec d’autres Lutens, Chergui, Chêne, Daim Blond, Five O’Clock, par exemple, car ils ne sont pas que des sens-bon lisses qui flattent mon nez, mais sont aussi fumés, piquants, rugeux, ou amers. Ils sont un peu ce que je suis, un peu ce que je voudrais être. Enfin j’imagine !
Mais j’aime aussi Addict, qui m’écrase le bulbe avec un marteau vanille-fleur d’oranger, qui est pour moi totalement régressif, un retour direct à la case vacances d’enfance à la campagne, au temps de l’insouciance, de la gourmandise et des petits flans à la fleur d’oranger.
Je n’établis pas du tout de hiérarchie là-dedans, pour moi tous ces voyages se valent. Tant que c’est bon, c’est bon à prendre !
Profitons ! Profitons !

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Phoebus

par Phoebus, le 19 avril 2011 à 19:31

Olala brit je ne sais pas si je dois, mais je me sens juste très visé par votre critique, ayant fait un article sur l’Heure Bleue (sur le blog) où j’explique pourquoi je ne l’aimais pas au début, pourquoi j’ai tenu à retenter l’expérience à plusieurs reprises, et comment j’ai finalement réussi à l’aimer........

 

Mais bon déjà il faut savoir que la plupart du temps je n’accroche pas tout de suite aux choses que j’aime sur le long terme (les musiques que j’aime le plus, je les ai rejeté la première fois que je les ai entendu, par exemple, et c’est un peu pareil pour le parfum...Même s’il y a aussi les parfums qu’on aime comme une évidence... Bref tous les chemins mènent à l’amour, quoi, et c’est tant mieux !). Cela dit je ne pense pas que quiconque puisse clamer aimer un parfum juste parce que c’est de la niche si en réalité il ne l’aime pas... Ce serait du masochisme. Sur ce point là, je préfère croire les gens, je ne mettrai jamais en doute les goûts qu’affichent les autres.....

 

Mais votre véritable question était, je crois, à quel point la marque nous influence, en fait. J’ai envie de dire que la marque, tout comme la publicité, le nom, le flacon, nous influencent avant de sentir le parfum et nous mettent en bonne ou mauvaise condition pour être plus ou moins réceptif au parfum. Après il y a deux possibilités.

- Soit on pense beaucoup de bien de la marque, et donc on sera davantage réceptif pour apprécier le nouveau lancement ("c’est de la niche, je suis sûr que ce sera de la qualité")

- Soit on pense beaucoup de bien de la marque, et on sera super exigeant envers elle, et donc super facilement déçu. (C’est de la niche, donc ça doit être de la qualité, et je vais donc me focaliser inconsciemment pour rechercher la petite bête).

 

 

(Et idem pour le scénario "on pense beaucoup de mal de la marque" qui conduit soit au "j’en étais sûr c’est trop nul le dernier lancement", soit au "hé bah dit donc quelle belle surprise !".En conclusion, une chose est sûre, l’opinion qu’on a d’une marque ne nous laissera jamais indifférent, mais fort heureusement, cette influence peut nous conduire aléatoirement à tous les cas de figure possible, alors doit-on vraiment la prendre en compte ?(je suis pas sûr d’avoir bien su exprimer ce que je pensais mais je passe juste en coup de vent là...!).

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par amalia, le 21 avril 2011 à 20:41

Je reviens sur votre commentaire Phoebus et sur votre phrase "je n’accroche pas tout de suite aux choses que j’aime sur le long terme".

 

Comme vous mes plus belles histoires d’amour, d’amitié, de parfum, ont commencé par un ratage, un fiasco, un bide quoi.
Je crois d’ailleurs que lorsqu’on a touché du doigt le côté "laid", dérangeant voire insupportable d’une chose ou d’un être on n’aime que plus profondément ce qu’il (elle) a de "beau".
Et dans ce contexte, le beau devient divin.
La plus belle des petites fleurs n’est-elle pas celle qui a poussé sur le tas de fumier ? (Bon l’image est un peu démesurée, mais c’est juste une image).

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par Jicky, le 21 avril 2011 à 20:48

Amalia : je vous veux en prof de philo pour l’année prochaine !

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par amalia, le 21 avril 2011 à 21:19

Moquez-vous chenapan ! :D

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par Jicky, le 21 avril 2011 à 21:58

Ah non vraiment ! J’ai beaucoup aimé votre manière de voir les choses ! Réellement !

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Brit

par Brit, le 19 avril 2011 à 17:05

Il aura fait couler beaucoup d’encre celui-là ! Et je tiens à ajouter ma toute petite pièce à l’ediffice car il m’a intrigué.

J’ai essayé de le sentir sans a priori, sans pouvoir cependant me détacher d’une petite voix qui me soufflait "réglissssse" quand je l’ai senti. Effectivement la réglisse se fait sentir, dès le début mais contrebalancée par autre chose que je ne saurait définir (la ricorée ?). Et puis on est passé aux tartines, ou plutôt un quatre-quart au beurre, bien lourd et tartiné de confiture à l’abricot. J’ai dû loupé une étape parce que je suis passée direct à la réglisse cramée (pas de pain pour moi). Mais alors cette odeur de cramé m’a tellement incommodé que j’ai fini par me laver le poignet. A noter que j’y ai trouvé une vague ressemblance avec Filles en Aiguilles sur le fond (un côté très vert foncé).

 

Résultat : zéro étoile parce que les parfums alimentaires c’est pas mon truc, et puis sentir le cramé encore moins. C’était bien tenté mais je ne suis pas adepte des odeurs "réalistiques" en parfum. Par exemple j’adore l’odeur de l’essence quand on fait le plein ou du camember, mais de là à me parfumer avec y’a de la marge...

 

Je profite de cette page pour me lancer dans un débat car ça a été une réflexion récurante pour ce parfum de la part de personnes qui ne l’ont pas aimé au premier abord : retenter l’expérience jusqu’à ce qu’on finisse par lui trouver quelque chose, parce que décidément ce (pas forcément JdP) parfum émeut beaucoup de gens ici alors moi aussi je vais finir par l’aimer à force de le sentir. Pourquoi est-ce que l’on devrait se forcer à aimer un tel parfum parce que le reste des auparfumistes l’aime ? Comme cela a été dit ailleurs, le parfum génère des émotions, et si un parfum en particulier ne provoque rien en nous, pourquoi insister ? Je ne dis pas qu’il faille abandonner au premier sniff tous les parfums que l’on n’aime pas, je redonne moi-même la chance à plusieurs parfums que j’ai écarté il fut un temps (avec plus ou moins de succès). Et pourquoi se forcer à aimer le dernier Lutens, que tout le monde ensence, et rejetter le dernier Paco Rabanne, que tout le monde déteste, à peine la mouillette sentie ?

Je jette un pavé dans la marre : pour moi, Jeux de peau et Belle d’Opium c’est à peu près le même combat : ils ne m’ont absolument pas touché (enfin si, JdP m’a incommodé jusqu’à ce que je trouve un lavabo) et même si j’apprécie le fait que JdP "raconte" une histoire et fait transparaître le travail qui a été fait pour son élaboration, contrairement à BdO qui est un ramassi de tout ce qui se fait en patchoufruityfleuri actuellement, je n’irai pas chercher plus loin et ne suis pas prête de les ressentir.

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par lolo, le 19 avril 2011 à 17:46

Je partage entièrement votre avis, mais ici comme ailleurs on rencontre le poids de l’intelligentia du parfum, il est de bon ton d’aimer meme les mauvaises niches et de vomir sur les mainstreams réservé au vulgum pecus, il faut bien se sentir différent, à part ...
Il est vrai qu’il y a de très mauvais parfums qui sortent, baclés et peu originaux, mais cela arrive aussi pour les niches. Et puis ras-le-bol, les consommateurs ne sont pas des cobayes !
pour faire dans l’original, ils vont bientot nous sortir un parfum gas-oil qui évoquera les bouchons de l’A6 derrière un 35 tonnes... OUahh, trop génial !

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par dau, le 19 avril 2011 à 17:58

ça existe déjà : Tar et Garage de Comme des garçons. Que perso, je ne déteste pas mais... Effectivement, je ne voit pas nécessairement l’intérêt de la démarche. Intérêt autre qu’intellectuel, parce que ce sont des parfums ou des odeurs si vous préférez, qui posent questions, nous remettent en question exactement comme vous le faites et avez raison de le faire. Moi, j’ai bien aimé JdP mais je ne suis pas du genre à faire beaucoup d’efforts non plus. Sauf que parfois, même sans que je l’aime, une odeur m’intrigue...

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par amalia, le 19 avril 2011 à 17:47

Bonjour Brit !

J’aimerais être comme vous, certaine d’aimer ou pas, certaine de pouvoir me fier à mon nez etc...
A part quelques rares rejets, je suis peu fréquemment catégorique. (Là je ne parle pas des patchoufruits ni de toutes ces nouveautés insipides).
Je dois donc m’y reprendre afin de juger une bonne fois pour toute. Et une fois pour toute, c’est vite dit car avec le temps, je peux aussi changer d’avis, mon nez évoluant, mes goûts aussi.

 

Il est vrai que je subis aussi l’influence des uns ou des autres, connaisseurs dont l’avis m’importe.
C’est frustant de passer à côté d’un parfum considéré comme un monument.
On aurait plutôt envie d’essayer de le comprendre, alors quand on est comme moi (un poisson c’est peut-être ça), on retente une approche si le premier essai n’était pas concluant.
Et parfois on y arrive, mais parfois pas... :)

 

Concernant Jeux de Peau, je n’ai pas spécialement envie de le porter non plus.

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par Jicky, le 19 avril 2011 à 17:53

Je ne suis pas totalement d’accord. Parce que perso, je me reconnais dedans avec Dzongkha. Tout comme certains doivent se reconnaitre avec Dans Tes Bras.

 

Des fois, il y a des parfums où on sent qu’on passe à côté de quelque chose ! Avec Dzongkha, je n’arrive à rien, tout se brouille, rien ne se démarque, tout se perd. Et quand je vois la limpidité des avsi des autres, je me dis qu’obligatoirement, il y a quelque chose.

 

Mon pavé du jour à moi, je pense qu’il est tout aussi important : on dit que l’odorat c’est subjectif et tout, mais en vrai, je ne pense pas. Un autre internaute l’a dit tout à l’heure (je ne sais plus qui, désolé), mais pourquoi dès qu’on s’interesse au parfum, on dénie les autres jus ?

 

Je pense qu’en fait, on est plus capable d’apprécier le travail réalisé derrière. Pourquoi une pétasse va fuir devant une mouillette de La Treizième Heure, et jubiler comme une malade face au testeur de Lady Million ? Pourquoi ????

 

Une question de culture, de mentalité ? Pas que. Je dirais une approche de l’art. Pourquoi ce Jeux de Peau fait parler ? Déjà, parce qu’on a quand même l’instinct de reconnaitre que derrière le travail de Serge Lutens, il n’y a pas que du commercial, mais une approche artistique et personnelle. Quoi qu’on en dise, je pense que l’honneteté est traduite dans les flacons. Alors que l’on soit d’accord ou pas avec ce que le carton presse raconte, peu importe, la réaction du perfumista se suffit à elle-même : l’envie de sentir.

 

Là où on sent qu’un Belle d’Opium a vu son fond partir dans le salaire du chorégraphe de la publicité, on a beau dire, je pense que l’art de la parfumerie se détache en plusieurs branches... Et le mainstream de bas niveau est peût être celui qui marche le plus, je retiens cependant certaines prises de risques dans le mainstream. Ma pensée va pour Minuit à Paris, qui bizarrement, ne nous a jamais assomé de publicités, et de lingots de pacotille...

 

Vive l’odorat !

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par lolo, le 19 avril 2011 à 18:21

Catégorique on l’est tous à un moment ou un autre, dire que" COOL je ne sais plus quoi" PUE est catégorique. Perso, ça ne me gene pas, non ce qui me gene, c’est que l’on ne va pas se sentir gené de le dire, alors que si on le dit d’une niche ...gloups...on a presque honte, quelquechose m’échapperait-il ? les autres sont-ils plus subtils, doués et connaisseurs que moi ?
Non, les gouts différent, comme dans l’art de la table : l’un aimera le sucré-salé et l’autre pas, et il en va de meme pour tous les autres domaines, que ce soit la musique ou la peinture.

Simplement, j’ai trop vu ça dans un pseudo art moderne, ou personne n’osait dire le fond de sa pensée de peur de passer pour un crétin. Jusqu’au jour ou à un vernissage chichi-pompon dans le VIIIème, un jeune homme a dit devant une toile : "c’est de la m..." : détente générale et sourire en coin de personnes qui n’en pensaient pas moins.

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par Vivi Snow, le 19 avril 2011 à 18:48

Eh bien ! Je m’absente une après-midi et je ne sais déjà plus où donner de la tête ni par quel post commencer parce que je dois repartir...

Je crois simplement que le scénario utopiste permet justement de se lâcher et de balancer tout ce qui nous déplait sans jugement mainstream ou niche. Dans ce scénario, tous dans le même sac, tous les parfums qu’on ne comprend pas, ou qui nous rebutent, nous insupportent, nous laissent de marbre,...
Bref, ça fait du bien de se lâcher aussi.

On est pas tous censés aimer les oeuvres de Soulage, ni aimer boire du Tokaji hongrois (particulier de boire de la "moisissure"), ni aimer Jeux de Peau (pas de rejet sur mouillette pour ma part) ou Secrets de Rose (en ce qui me concerne, la réglisse dans ce cas est fumée, grillée sur moi, voilà, c’est comme ça)

Le principal, c’est de se sentir bien dans ce qu’on porte...
Je reviendrai plus tard dans la soirée, à bientôt ;-)

Sentez bon comme vous voulez...

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par Youggo, le 19 avril 2011 à 19:32

Si j’avais dû me contenter de mon premier avis la première fois que j’ai senti Serge Noire, je serais vraiment passé à côté de quelque chose. Pourtant, ma première impression a été un rejet total et catégorique, du dégout même pour moi qui découvrais tout juste le vaste monde de la parfumerie et étais habitué aux hespéridés frais. Ce parfum me semblait être une horreur totale, aux relents de transpiration et de terre brulée, totalement importable.
Seulement voilà, en rentrant chez moi je vide mes poches et jette la mouillette de Serge Noire à la poubelle. Le lendemain matin en entrant dans mon bureau je découvre une odeur chaude et envoutante, et après avoir cherché un moment je découvre qu’elle provient de ma corbeille à papier... révélation : il y a quelque chose qui me plait dans ce parfum.
Je l’ai ensuite testé et re-testé pendant des mois, motivé par les avis enthousiastes que j’avais pu lire à son sujet, pour lever le voile sur ce mystérieux parfum qui m’intriguait tant. Mais ces essais sur peau se sont tous soldés par un "oui, en effet il y a quelque chose de génial, un truc que j’adore et qui me fait y revenir, mais jamais je ne pourrais porter ça".
Puis un jour, échantillon en poche, je me décide de le porter sur moi toute une journée. Seconde révélation : je l’aime, il est fait pour moi, je le veux, là tout de suite !
Depuis Serge Noire est devenu mon parfum de tous les jours, mon préféré entre tous, celui qui me suivra pendant de nombreuses années je pense.

 
Donc si, il est primordial d’insister pour découvrir toutes les facettes d’un parfum. Un parfum ne peut se cerner à la première inspiration, un parfum ça s’apprivoise, comme un morceau de musique ou une oeuvre d’art. À côté de combien de groupes ou artistes serais-je passé si je n’avais pas fait l’effort de comprendre et intégrer leur univers ?
Et c’est justement là également que ce situe la différence entre les marques de niche et les lancements mainstream : Paco Rabanne et consort essayent de nous faire croire avec leurs jus directs, facile, homogènes et sans évolution, qu’un parfum doit nous plaire immédiatement, sans réfléchir, sans chercher à le comprendre. Tout comme certains artistes de variété en musique qui nous propose de la soupe consensuelle et facile à digérer, sans aucune prise de risque, message ou réflexion artistique derrière.
C’est la barrière entre une démarche commerciale (Bleu de Chanel/Justin Bieber) et une réelle démarche artistique (Tool/Serge Lutens).

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par tambourine, le 20 avril 2011 à 15:06

tout dépend de comment on envisage le parfum : c’set sûr que quelqu’un de passioné aura tout intérêt de faire plusieurs essais avant de s’en faire un avis tranché, maintemant je peux comprendre que qqun de "normal" ’(dans els ens qqun qui n’est pas passionné de parfum)n’ait pas forcément envie de se forcer à analyser/comprendre un parfum, dans ce cas il sera juste interpellé par le fait d’être ému ou pas, par le parfum. (Par contre je ne peux aps comprendre qu’on se contente d’un vulgaire sent-bon sans qu’il vous émeuve plus que ça mais bon, autre débat).

Mais c’est vrai que c’est important de refaire plusieurs essaus, car notre nez n’est pas infaillible : d’un jour à l’autre on peut avoir des différences de perception, et puis tant de facteurs jouent : ce qu’on a senti juste avant ou pas, si l’on sent le parfum dans la rue ou dans une atmosphère saturée style sephora ou galeries, si l’on a mangé ou pas, la température, voire pourquoi pas notre humeur etc... bref : donc plusieurs essais permettent au moins de ne pas rester sur une impression parfois fausse.
et comme à force de sentir, les goûts peuvent évoluer.... ce qui ne nous pliait pas peut nous plaire qq mois plus tard.

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grand'ourse

par grand’ourse, le 5 avril 2011 à 20:15

bonjour,
de retour après 15 jours de port de Jeux de Peau, petit bilan du ressenti à moyen terme...
L’évolution est incroyable sur la peau, où j’ai successivement :
- quelques secondes tartine cramée/pneu chauffé/gant latex ;
- quelques minutes l’Ami Ricorée/bonbon Stoptou ;
- des heures de giroflée (effet de iris + réglisse ?) et excellente rémanence sur foulard.
Une météo chaude voire orageuse lui va particulièrement bien, car il est enveloppant sans développement encombrant : parfait pour les semaines à venir !
Effet secondaire imprévisible : addiction totale des proches et même adhésion du jeune collègue profil Only the brave/Black XS...

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par dau, le 5 avril 2011 à 20:55

Je SAVAIS que c’était un parfum d’été. Je le savais ! Content de voir que ça se confirme. Bon, c’est pas mon genre, je sais bien mais je pourrais vraiment craquer.

J’envisage de l’offrir du coup.

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par amalia, le 5 avril 2011 à 21:15

Ca fait plaisir Grand’Ourse ce ressenti un peu plus sur la durée.
Même si Jeux de Peau ne m’a pas rebutée, je n’ai pas pris la peine de demander un échantillon pour le porter un jour ou deux.
Je suis finalement passée à côté.
Il faut dire que j’ai testé presque simultanément Daim Blond et là, il me tarde de recommencer cette troublante expérience.
Celui là aussi, si je devais le porter ce serait en été.
Il m’a littéralement collé à la peau et son sillage très très discret serait bien adapté à des températures un peu élevées.

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par grand’ourse, le 5 avril 2011 à 22:02

Bonsoir Amalia !
Vous raconterais-je mon histoire avec Daim Blond ?
Allez oui : janvier dernier, soldes chez Nocisepho, je traque les espèces en voie de disparition, et là devant moi, Daim Blond à 25€. Donc je prends, merveille et bonheur.
Je rigole quand la conseilère me demande d’un air un peu dégoûté si je le connais, m’expliquant qu’il ne plaît absolument pas (d’où le montant de la réduction).
J’ai beaucoup moins ri quand Grand Ours ne l’a effectivement pas aimé, pas un veto mais plutôt un truc insidieux, genre "ce n’est pas celui que je préfère".
Je ne me parfume pas pour lui plaire certes, mais que je déteste lui déplaire ! Donc Daim Blond est depuis mon parfum caché, celui des journées en célibataire...

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par Jicky, le 5 avril 2011 à 22:20

Décidement, Daim Blond fait parler de lui de plusieurs côtés !

Juste pour dire que je l’adore ! Et que je veux l’adresse du marionnaud !!! ;)

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par grand’ourse, le 5 avril 2011 à 22:39

Bonsoir Jicky !
Et Daim Blond était loin d’être seul : j’ai vu Cèdre, Rousse, bien sûr des monceaux de A Scent, et même des The Different Company en estagnon, pourtant pas du tout distribués ici en temps normal, avec des prix de folie.
Je fais pension de famille pendant les soldes, si ça vous intéresse, avec une super réduc pour les AuParfumistes ;)

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par amalia, le 5 avril 2011 à 22:31

Ah Ah et n’en aurait-il pas plus de charme ? :)

 

Il faut tout hein, c’est génial la vie de couple, mais les moments à soi, avec ses propres amis ou seule, c’est très agréable aussi.

 

Quelle chance d’avoir trouvé Daim Blond à ce prix. J’avais dégoté Musc Koublaï Khan, soldé semble-t-il pour les mêmes raisons, et heureusement que je l’ai testé avant de l’acheter.
C’est moi qui n’ai pas apprécié... du tout.

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par Vivi Snow, le 6 avril 2011 à 09:52

Bonjour à tous,

Je l’ai ENFIN senti ce Jeux de Peau.
Je m’attendais à tout et aussi surtout à de la déception. Merci Jicky de ton avertissement, parce que probablement grâce à lui, mes attentes étaient très basses.

Je pensais à la réglisse en approchant la mouillette de mon nez mais non. Au premier sniff, là, surprise positive, j’ai retrouvé l’odeur exacte du pain rond à la croute noircie et trop cuite dont était friand mon Grandpapa maternel.

Il ne m’a pas rebuté mais intriguée plutôt.
A tester sur peau la prochaine fois (ainsi que Daim Blond, pas encore senti, Santal Blanc, Encens et Lavande, ...)

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tibre

par tibre, le 1er avril 2011 à 09:21

Bonjour à tous !

je suis intervenue sur la page du "Baiser du Dragon" auparavant, et je suis venue faire un tour sur celle-ci comme ça, parce-que j’aime plusieurs des parfums Lutens, et voyant que ce nouveau Jeux de Peau ne fait pas l’unanimité, j’ai une proposition à faire !
il y a quelques mois je me suis offert Cuir Mauresque que j’ADORE vraiment, malheureusement sur ma peau il développe surtout la cannelle et le santal que je n’aime pas du tout ! achat impulsif car coup de foudre mais aujourd’hui je me retrouve avec une bouteille pleine d’un parfum que je ne peux porter ! quelle infamie !
alors je propose à qui serait intéressé de l’échanger contre un autre parfum (pas forcément un Lutens !) qui resterait enfermé lui aussi ! peut-être que l’un(e) d’entre vous est dans la même situation que moi ?
Une telle proposition est-elle inconvenante ? si oui je m’en excuse d’avance.
belle journée à tous !

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par eh-andy, le 30 mars 2011 à 16:09

Je ne le note pas, car je comprends qu’il plaise, et il y a dans mon dégoût-rejet sans doute une trop grande force pour que je puisse prétendre à ne serait-ce que tendre à l’objectivité. Je le ferai lorsque j’aurai franchi le cap de l’essai sur la peau, mais il y a tant d’autres parfums que j’ai envie d’essayer ou de porter en ce moment que je ne vois pas vraiment encore comment je vais trouver le temps de m’y coller, à celui là !

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par amalia, le 1er avril 2011 à 07:46

Eh-Andy, le jour où vous l’essaierez sur peau, vous serez peut-être agréablement surpris, bon de là à l’adopter...
Il est moins pain grillé, moins ricoré (au lait bouilli) c’est surtout la réglisse qui domine, enfin sur moi.
D’ailleurs ça m’a donné envie de ressentir Minuit Noir de Lolita Lempicka.
Cette note réglisse, c’est pas nouveau, mon Givenchy III chéri a une petite note réglisse, c’est peut-être l’ambre associé à la mousse de chêne qui fait cet effet, je dis bien peut-être.

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Je dois admettre que j’apprécie peu de choses. Mais ce que j’aime, je l’aime passionnément. Cette biographie tiendra donc en quelques noms... Michael Nyman, Stephen Fry, Andrée Putman, Neil Tennant (...)
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ancien membre

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a porté Jeux de Peau le 23 juillet 2014

Sa note :
Solance

Solance

a porté Jeux de Peau le 9 juillet 2014

A la recherche d’un remplacant pour mon disparu et regretté Fragile de JP Gaultier fin 2013, ma quete m’a fait tomber dans le chaudron magique du monde de la parfumerie... et j’ai découvert avec (...)
Sa note :

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Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.

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il y a 12 heures

Ah, zut pour "Alien". Merci pour l’info, Isa27. 1° Pour éventuellement remplacer "Alien", ça(…)

Clau a commenté Prada Amber

il y a 18 heures

Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)

DOMfromBE a commenté Héritage

hier

Bonsoir, Ça me donne envie d’aller le tester sur peau. Mon histoire avec Guerlain, c’est la(…)

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