Iris Ukiyoe
Hermès - Les Hermessences
Iris à l’eau
par Jeanne Doré, le 10 novembre 2010
Accros à Dior Homme, fétichistes d’Iris Silver Mist et autres dingos de Chanel N°19, prenez garde avant de fourrer votre nez dans la dernière Hermessence.
Iris Ukiyoé n’est pas un iris comme vous avez l’habitude de le sentir dans les parfums qui disent en contenir, car comme vous le savez (tous, ou presque), c’est en général du beurre d’iris dont on parle, obtenu à partir du rizhome, à l’odeur intense, crémeuse et poudrée de violette, et qui constitue une des matières naturelles les plus onéreuses de la palette du parfumeur.
Mais comme Jean-Claude Ellena ne fait rien comme tout le monde, (et puis la racine de l’iris, il a déjà joué avec dans Paprika Brasil, et pour The Different Company avec Bois d’’iris), c’est à la fleur qu’il intéresse ici, en l’esquissant, à grands coups de pinceaux détrempés, grâce sa boîte magique d’aquarelle olfactive.
Dire d’Iris Ukiyoé que c’est un parfum impressionniste est un euphémisme, car il est plus que jamais composé de ces petites touches de couleur pastel qui se juxtaposent sans jamais vraiment se rejoindre, et qui pourtant rendent plus vrai que nature une odeur palpable.
Le départ fait jaillir un zeste de mandarine juteux, amer et légèrement grinçant, qui s’efface doucement pour laisse s’imposer une grande ombre verte et végétale, à la fois florale (la rose et la fleur d’oranger lui donnant un petit air de produit pour bébé) et presque de l’ordre du légume cru et vert (connaissez-vous l’edamame, cette fève de soja japonaise, entre haricot et petit pois ?).
On est définitivement dans la nature, au grand air, le vent balaye les arbres, et pas loin, une source d’eau, pas forcément la mer, plutôt une rivière avec des pierres grises, dans laquelle trempent de longues plantes aquatiques aux longues tiges molles gorgées de sève. Cette végétation humide ne serait pas si évidente si elle n’était pas relevée d’une petite touche épicée, légèrement poivrée, qui vient faire le lien avec l’autre dimension du parfum, plus inattendue, et pourtant complémentaire : un effet gras, baumé de beurre de cacao, jamais gourmand, mais qui ajoute une note chaude et organique dans ce décor tout en transparence aérienne et aqueuse. L’iris est bien là, sa fleur mauve et fragile nous délivre son parfum caché par de petites respirations fugaces.
La contrepartie, vous l’aurez deviné, c’est cette subtilité au delà du minimaliste qui ne plaira pas à ceux qui aiment les parfums joyeux qui virevoltent autour d’eux (comme le préconise très honnêtement Sixtine sur son blog « à vaporiser très abondamment pour avoir un sillage »). C’est encore une fois un exercice de style, jouant le registre de l’équilibre fragile et de l’ultra transparence, mais qui, je le conçois, risque de décevoir, voire d’en énerver certains.
Iris Ukiyoé est un parfum curieux et plutôt austère, pour ceux qui, à l’instar des Japonais, veulent garder leur odeur pour eux mêmes, ne pas l’imposer ou la partager avec les autres. Mais lorsque quelqu’un vous dira "vous portez la dernière Hermessence ?", là, vous pourrez au moins vous dire que vous avez trouvé un ami.
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par Youggo, le 15 juillet 2012 à 12:10
J’aime assez le fait que les maisons s’attachent à un seul et unique nez pour toutes leurs créations. Cela permets de créer une véritable ligne cohérente, de construire une image propre à la marque et de la différencier des autres maisons. Comme le font Hermes, Prada etc.
Mais est-ce que le principe des résidences avec plusieurs créateurs est vraiment compatible avec cette nécessité de cohérence et de distinction ?
L’idée qu’une maison puisse accueillir différents compositeurs pour construire différentes séries selon leurs spécialités parait intéressante (une série de soliflores naturels par Giacobetti, une série de voyages par Duchaufour, une série de bois par Sheldrake etc...), mais qu’en est-il de la cohérence de tout ça ?
Comme des Garçons est spécialiste de ces séries thématiques (mais réalisées par le même nez), et a même construit son image dessus, mais on constate cependant un manque d’homogénéité, des redites, des dispensables, du trop... Et le résultat serait sans doute encore pire si on mêlait les pattes de différents artistes.
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par Youggo, le 15 juillet 2012 à 12:16
Par contre, avant de lire plus dans le détail tes propos Jean-David, l’allusion aux résidences d’artistes m’a immédiatement fait penser au fonctionnement de la marque LesNez : un riche entrepreneur qui finance et laisse total libre champ à des créatrices dont il apprécie le travail, afin qu’elles puissent pousser leurs projets le plus loin possible, sans contraintes et sans impératif. Dans l’esprit de cette maison, c’est la création pure qui importe, bien plus que la distribution du produit fini et l’accueil du public. Un vraie démarche de pygmalion.
par Koimynose, le 15 juillet 2012 à 13:05
L’idée n’est pas mal !!!
La cohérence : personnellement c’est pas ce qui m’attire le plus dans une maison, je cherche plutôt la richesse, la grande variété des thèmes couverts, des univers explorés. J’ai tendance à penser que le risque de redite est plus élevé (ce n’est nullement statistique ou scientifique hein ?) dans la quête de la cohérence ou du fil conducteur. Cf. Prada et ses notes savonneuses, avec toutefois la "rupture" opérée par Candy ? La proposition de Jean David, n’est-elle d’ailleurs pas appliquée par Malle ? Question bête : voyez-vous une cohérence chez Malle, à part l’exigence d’un travail de qualité ? J’aimerais vraiment votre avis là-dessus, je suis loin de maîtriser les créations de cette maison.
Je suis d’avis que si mieux exploitée, à défaut d’être généralisée, cette pratique pourrait certainement ouvrir la voie à de belles collaborations !
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par Youggo, le 15 juillet 2012 à 23:55
L’exemple de Malle est à la fois un bon et un mauvais exemple.
Bon parce qu’il montre qu’on peut faire une gamme de qualité avec différents parfumeurs. Et mauvais parce que justement, le parti pris de Malle est d’être autre chose qu’une qu’une marque, à travers le concept d’Editions de Parfums. La démarche est donc très différente, et les choix et contraintes également.
Je pense que des grandes maisons comme Chanel, Guerlain, Hermes, Prada ou autres ne peuvent pas se permettre une telle liberté. Il leur faut se construire (ou affirmer) une personnalité propre, un style, une signature. Quitte à tourner en rond.
Et puis en y réfléchissant bien, Malle a finalement une gamme hyper homogène et cohérente : une gamme complète, avec un vaste choix de matières, pas de redites, pas d’incohérences, rien qui dépasse. Et je trouve même (et là c’est peut-être dû à l’implication active de Frederic Malle dans les compositions des parfums de ses créateurs) qu’on retrouve dans beaucoup de ces parfums de la même touche, un je ne sais quoi qui traine dans les notes de fond et qui tient lieu de fil rouge entre toutes ces créations.
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par Koimynose, le 16 juillet 2012 à 00:16
Très intéressante nuance que vous faites, youggo, et merci pour votre réponse.
Il y a peut-être une distinction à opérer entre une signature olfactive (guerlinade, pradalinade :D ) et la cohérence de la démarche, sur les plans qualitatif et créatif... Et il est vrai que la cohérence peut être dans l’absence de redondance, justement.
Intéressante également, cette trame que vous décelez chez Malle. A creuser alors !
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par Jean-David, le 16 juillet 2012 à 10:05
Malle s’inspire du monde de l’édition littéraire : j’édite une oeuvre, parce qu’elle est belle, un parfumeur parce qu’il est grand. Pas de contrainte de marketing, de prix des matières premières, pas d’exigence de réussite immédiate, on laisse le temps aux titres de trouver leur public.
S’inspirer du monde de la musique contemporaine, par le biais de ce concept de résidence, ce serait associer deux partenaires, une marque et un créateur, à une période donnée, deux ans étant une période à la fois assez longue pour produire du neuf, et assez courte pour assurer une variété d’inspiration.
La résidence fonctionne comme un lieu de création dans lequel chacun influence l’autre : la marque va être puissamment renouvelée par l’art et la manière d’un nouveau créateur ; mais celui-ci, en retour, va se mettre à l’écoute des désirs, des besoins particuliers, de l’image et de la cohérence de la marque hôtesse. Si bien que la marque ne pourrait accéder à de telles oeuvres sans le créateur invité, mais celui-ci ne produirait certainement pas sous cette même forme et avec cette même inspiration s’il servait une autre marque. La résidence, c’est une rencontre, qui produit quelque chose d’unique et de précieux. Ce qui marche en musique pourrait peut-être marcher ailleurs.
Alors quelle cohérence pour la marque ? Celle précisément d’accompagner le parfumeur dans sa démarche créative, par un dialogue stimulant, sans être trop contraignant. C’est toute la dialectique et tout l’art de l’éditeur que de faire advenir l’oeuvre désirée en acceptant de ne pas en être l’auteur et de laisser s’exprimer pleinement la manière du créateur. La cohérence peut donc être tout à fait maintenue, tandis que, d’un autre côté, on accède à une variété de ton et d’inspiration qui serait impossible dans le cadre d’un contrat d’exclusivité de longue durée avec un parfumeur unique - formule qui présente certes, elle aussi, des avantages.
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par cellist, le 16 juillet 2012 à 10:51
Bonjour Jean-David,
J’aime beaucoup votre idée de résidence (je vous la piquerais bien si je devais quitter le violoncelle pour le parfum ;-) ) mais je me demande si un créateur de parfums peut créer autant d’oeuvres qu’un compositeur en deux ans. Vous me direz, Serge Lutens sort trois fragrances par an... mais avec des redites. En tout cas, belle idée à creuser !
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par Jean-David, le 17 juillet 2012 à 11:03
Bonjour, chère musicienne. Une résidence, pour un compositeur, donne naissance à deux ou trois oeuvres par an, ou un peu plus s’il s’agit de pièces courtes pour petit effectif. S’il s’agissait de deux ou trois parfums, ce ne serait pas du stakhanovisme. Un parfumeur me disait qu’entre sa production personnelle et les diverses commandes qui lui étaient faites, il travaillait parfois à neuf parfums parallèlement !
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par Jicky, le 17 juillet 2012 à 14:29
Oui oui c’est très vrai Jean-David. Ce que disent les marques comme quoi un parfum naîtrait après deux ans de réflexions olfactives, c’est une légende. Deux ans oui, mais d’abord avec élaboration marketing, packaging etc. Le parfum en 3 mois ça peut être fait. Donc c’est vraiment possible (une petite pensée pour Duchaufour, Wasser et Demachy qui doivent jamais avoir l’occasion de dormir eux pour le coup...)
par Jeanne Doré, le 15 juillet 2012 à 11:48
Cher Jean-David, décidemment, les parallèles entre musique et parfum sont une source d’idées inépuisable...
Cela pourrait en effet être envisagé avec des marques sans parfumeur maison, et qui accorderaient à un parfumeur de leur choix, dans une des maisons de parfums, l’exclusivité et la liberté de création pendant une période. Cela reposerait sur une certaine complicité et entente entre les deux, supprimerait tout effet de (féroce) compétition entre les maisons de parfum, et favoriserait sans aucun doute la créativité, la signature et la cohérence parfum/marque.
C’est d’ailleurs presque un peu le cas avec certaines marques : Daniela Andrier pour Prada, Michel Almairac pour Chloé.... mais feront ils tourner un jour les artistes en résidence ?
par Jean-David, le 15 juillet 2012 à 11:19
Je ne sais pourquoi je dis ça ici, mais je verrais bien appliquer à certaines maisons de parfum un concept qui existe déjà le monde de la musique contemporaine : celui de la résidence. Un orchestre, un ensemble instrumental ou vocal, décide d’inviter un compositeur à une résidence de deux ans auprès de lui. Concrètement, cela veut dire que le compositeur et l’ensemble musical vont développer des liens particuliers pendant cette période. Le compositeur va devoir écrire un certain nombre de partitions - deux, trois par an, ou plus, tout dépend de l’ampleur de l’effectif et de la durée de chaque oeuvre -, et l’ensemble s’engage à assurer la création (la première interprétation) de ces oeuvres nouvelles et à les inclure durablement dans son répertoire, à les faire tourner. Les interprètes peuvent aussi consacrer un ou plusieurs concerts-portraits à leur compositeur en résidence, avec au programme une forme de rétrospective, éventuellement des compositeurs invités, ou des oeuvres supplémentaires, extérieures, qui entretiennent des rapports avec celles du créateur principal. Pour l’écriture des oeuvres, certains ensembles laissent carte blanche à leur CER, d’autres proposent un brief...
Au bout de deux ans, on se quitte et on passe à un autre compositeur. L’application d’un tel concept à la parfumerie présenterait le grand avantage de mettre en valeur le parfumeur, sa personnalité, ses envies, tout en colorant celles-ci de celles de la maison hôtesse. On ne risquerait pas non plus l’éventuel effet d’usure qui peut accompagner une relation exclusive de longue durée entre une marque et un créateur. Cela dit, reconnaissons qu’une exclusivité de longue durée a d’autres avantages, celui notamment de creuser un sillon et de marquer durablement l’univers d’une marque.
par Jicky, le 24 juin 2011 à 22:44
Je viens de voir qu’ils ont sorti un nouveau format pour les Hermessences :
12 x 15 ml pour 300€. En gros, avant on avait 4 x 15 pour 100€, là, c’est comme si lorsqu’on en achète 8, ils nous en offrent 4 autres ! (ça se voit que j’ai fait S hein :p !)
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par barmassa, le 25 juin 2011 à 07:37
Si avant, on avait 4x15 pour 100 euros et maintenant 12x15 pour 300, je ne vois pas ce que ca change........mais je n’ai pas fait "S" !!
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par mitsouko, le 25 juin 2011 à 09:22
Un petit cours de maths ?
12= 3x4. Ce qui veut dire qu’on a trois fois plus en quantité.
300=3x100. Ce qui veut dire qu’on paye trois fois plus cher.
Donc on paye trop fois plus cher pour trois fois plus en quantité, ce qui est normal.
Mais il n’y a pas de réduction de prix la dedans, c’est le même tarif exactement.
Jicky, tu es manifestement très fatigué ou tu n’as pas posté le bon tarif. Parce que pour avoir quatre flacons supplémentaires gratos, il faudrait débourser 200 euros seulement.
Je préconise du repos : passer le bac, c’est fatiguant. Deux bonnes nuits de sommeil et ma fille a retrouvé visage humain. ;D
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par Jicky, le 25 juin 2011 à 14:46
Je suis vraiment une merde ^^
Comme je le disais, ça se voit qu’j’ai fait S, hein !
(vous m’excuserez, je dois aller me pendre là :p)
par Jicky, le 26 mars 2011 à 22:00
En fait, plus je le sens, plus je trouve que (vous allez me tuer)... c’est LE Angel made in Ellena !!!
Maintenant, je sens ce petit départ vert comme dans Angel, puis la note chocolat - miel du Mugler. Puis cet aspect "doux" commun aux deux...
Reessayez les deux pour voir ! Sincérement, la parenté n’est pas si floue que ça !
par Jicky, le 3 février 2011 à 22:13
Il y avait un reportage sur les parfums dans Envoyé Spécial sur France 2 pas plus tard qu’il y a dix minutes...
On a vu un JCEllena en pleine action dans la composition de Iris Ukiyoé...
J’ai reçu 26 textos : "Aaahaah !!! Alexis !!! Y’a Jean Claude Ellena à la télé, le parfumeur dont tu nous as parlé en cours !!!"
Ma classe n’est plus inculte !!!
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par Maxxxx, le 3 février 2011 à 22:31
Ah c’était Iris Ukiyoé... Je me suis posé la question un instant [de Guerlin] et puis je me suis ravisé en me disant qu’il n’y avait pas d’agrume là-dedans...
Il faut vraiment que j’aille le ressentir celui là ! Pour ma défense, la seule fois ou il est passé sous mon nez, c’était avec toi Jicky, plutôt vers la fin de notre sniffathlon, et je crois que j’étais très très proche de ma limite de saturation. ^^ Comme je ne suis pas très iris (même poudré plus largement) en général, j’ai pas du faire suffisamment attention... parce qu’avec des agrumes ça peut peut-être donner quelque chose de sympa... :-)
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par Jicky, le 3 février 2011 à 22:39
Bah au début, il est vraiment trèèèèèèès mandarine (puis on parle bien de vert, de rouge et tout, comme il disait... par contre j’ai trouvé limite quand il disait "c’est très iris, l’iris dans toute sa splendeur", j’ai envie de dire "nan mais c’est de l’iris en fleur, une fleur qui ne sent pas vraiment..."
J’ai "kiffé" la propagande du début sur la "plus grande parfumerie d’europe"... le séphora des Champs-Elysées (et la vendeuse qui vendait One Million : "chaque matin ce parfum vous donnera des ailes pour vous lever [...] puis la cannelle est une ingrédient très sensuel, qui fera tomber ces dames"
Puis la voix off qui se foutait à moitié de sa gueule en disant "des arguments de vente très convaincants" XD !
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par Maxxxx, le 3 février 2011 à 23:13
Ça avait l’air bien ridicule leur spectacle au Séphora... Je crois que le magasin en question sera dans le programme de mon prochain passage à Paris... juste pour profiter du folklore local ! ^^
Enfin globalement, j’ai trouvé le reportage franchement léger, montrant ici et là quelques petits trucs du monde de la parfumerie, mais globalement très lacunaire (j’imagine que quelqu’un qui ne connait rien au sujet, ne connaitra pas grand chose de plus après), le tout un peu décousu ou en tout cas sans ligne directrice franche... (enfin apparemment, c’est pas propre à ce reportage sur les parfums, les deux précédents m’ont donné aussi cette impression de suite d’images sans grande recherche ni cohérence derrière... un reportage One Million quoi !). Mais bon, je râle, je râle, mais depuis quand demande-t-on à la télé de nous apprendre des choses !? C’est déjà pas mal d’avoir eu quelques belles images sur le sujet et ces interviews de quelques personnages...
par Maxxxx, le 3 février 2011 à 23:26
PS : Ah zut ! Moi qui ai beaucoup de mal à me lever le matin, il me suffirai d’un One Million pour régler ça !?
Et puis il faut que je me trouve de la cannelle pour faire tomer ces dames... Petit sondages : Mesdemoiselles, c’est vrai que vous succombez toutes à la cannelle ?
(si oui, je vais me prendre un pot de cannelle avec moi pour saupoudrer toutes les jolies jeunes filles que je croise !! =) )
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par Géraldine, le 4 février 2011 à 09:34
Personnellement Maxxx, moi c’est plutôt le cèdre qui me fait craquer ^ ^
La cannelle je l’adore, mais plutôt dans le strüdel ou dans le riz au lait !!!
(quoi que la petite touche que je sens parfois dans Femme que je porte aujourd’hui, je m’auto-kiffe !)
par Géraldine, le 4 février 2011 à 09:38
Vu ce reportage aussi, j’étais toute émoustillée au début de l’interview d’Ellena quand le "nouvel Hermès" a été évoqué puis j’ai vite compris qu’il s’agissait d’Iris Ukiyoé... j’ai doucement rigolé aussi quand l’héritier Hermès a évoqué "l’iris dans toute sa splendeur" !
Mais ça m’a fait plaisir d’écouter quelques "grands messieurs", même si tous les passionnés que nous sommes auraient préféré des entretiens plus approfondis, plus personnels...
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par Absinthe, le 4 février 2011 à 13:40
Mmmmouais... et quand Monsieur Ellena parlait du "petit défaut" de ce parfum, je ne pense pas que cela concernait sa tenue... dommage !
Sinon j’ai bien aimé ce reportage, le traitement du jasmin, la formule manuscrite du n°5, voir Jacques Polges, François Demachy et JC Ellena, tout de même !! mais aussi ces deux constats : la durée de vie d’un parfum est en moyenne de 20 ans et... la concurrence est rude. Ceci expliquant sans aucun doute les nombreux lancements calamiteux de ces dernières années (quoique : Jimmy Choo avait-il vraiment besoin d’un parfum ?).
par Poivrebleu, le 26 mars 2011 à 23:21
Et un peu moins de langue de bois ! Géraldine, moi aussi j’ai bien rigolé avec "L’Iris dans toute sa splendeur"... La blague du siècle !
par Jicky, le 5 janvier 2011 à 22:37
J’ai TROUVE ! J’ai trouvé !!!!!
La Camomille !!!!!
C’est la camomille que sent Iris Ukiyoé !!!!!
oui !!!!!!!!
Mon Dieu !!!! C’est cette note florale ! Ce tout !! Ce n’est pas une note d’iris !!!! C’est de la camomille !!!!
Whaaa ! Ca me soulage d’un poids :p !!!!
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par Géraldine, le 6 janvier 2011 à 10:48
La camomille ? C’est cette note qui donne cette effet de nuque de bébé duveteuse ?
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par Jicky, le 6 janvier 2011 à 19:12
Peut être, je connais plus la camomille en infusion ou en truc type "fleur d’oranger alimentaire".
En tout cas c’est ça. J’en suis sûr.
En fait c’est parce que j’ai senti Ael-Nat de chez Lostmarc’h, et que j’ai immédiatemment cru que Iris Ukiyoé en était un plagiat ! Sauf que Ael-Nat est plus vert, plus salée par moments, mon équilibré (ce n’est pas un défaut).
Et la note qui ressortait vraiment bien dans Ael-NAt c’est la Camomille et c’est cette p**tain de note florale qui me semblait si abstraite et pourtant si limpide de l’ukiyoé d’Ellena qui m’est revenu, et tous les morceaux se sont recollés...
Voila ^^
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par Maxxxx, le 7 janvier 2011 à 17:20
Ael Mat... c’est pas pour faire mon breton râleur, mais quand même ! :-P
Je vois bien Ael Mat... mais il faudra que je ressente l’Iris d’Hermes pour faire la comparaison / le rapprochement.
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par Jicky, le 7 janvier 2011 à 18:34
Sur peau ! Cela Bas de Soie... (houla je suis en train de faire des Jeux de Peau sur les Serge Lutens ! Uella, sort de ce corps ^^)
par barmassa, le 19 décembre 2010 à 09:10
Sur hermes.com, on peut poser des questions au service client hermessence et par là même, en profiter pour leur dire notre sentiment sur le travail de Ellena......Joyeuses fêtes à tous !
par eh-andy, le 14 décembre 2010 à 19:29
senti aujourd’hui, un seul mot : BOF. Franchement, la mandarine type médicament pour la gorge c’est pas mon truc, surtout avant un iris à l’eau qui devient juste un souvenir au bout de dix minutes. Pas besoin d’y revenir à 4 fois, je le trouve juste révoltant.
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Avec l’arrivée de la touffeur écrasante de l’été, mes parfums plus aboutis et personnels ne me satisfaisaient plus, voire m’écœuraient. C’est alors que je me suis souvenue de cette aquarelle verte et mauve que j’avais sentie il y a plusieurs années lors de ma quête d’un parfum "signature", d’une marque olfactive personnelle. Je l’avais retenu, mais dans un rôle mineur, sans toutefois l’acheter parce que pour le prix, je pouvais obtenir deux très beaux parfums majeurs, dont mon Bois Farine adoré.
Cet été, je me suis souvenue de l’impression qu’il m’avait laissée et j’ai fait le saut sans même aller le ressentir. Je savais que je tenais là mon effluve de canicule. Sans aucunement prétendre à devenir une signature (au premier abord je il me semblait même impersonnel) il comble à merveille ce besoin de fraîcheur et de légèreté. Discret, il n’est que pour moi (en Amérique du Nord où les effluves sont mal tolérées, à 35 degrés à l’ombre, c’est une qualité indéniable) et sa faible tenue me donne le plaisir coupable d’en réappliquer à la mi-journée et d’ainsi recommencer son beau carrousel tête-cœur-fond.
Sur moi, je sens la mandarine et la rose sans jamais avoir l’impression d’un fruité-floral de masse. Il m’évoque par moments un passage sous un tilleul après la pluie, mais pas tout à fait. Pas un grand parfum, mais une petite joie fugace et intime.
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par héspéridés, le 1er août 2022 à 14:17
Je connais assez bien les hermessences mais celui ci est finalement de ceux que j’ai peu découvert.
Je crois l’avoir snobé pour sa réputation d’être trop léger et fugace. Mais la chaleur écrasante en France cette semaine, et vos mots, me redonnent de l’intérêt pour lui.
J’irai remettre le nez dessus ce soir ! :)
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par Léa, le 8 août 2022 à 14:17
C’est justement dans ce climat torride que l’analogie de l’aquarelle trouve toute sa pertinence. On applique, puis on réapplique, par un cumul de transparences délicat, frais et sophistiqué, jusqu’à obtenir et maintenir la bonne densité.
Bonne redécouverte !
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