Iris, avec ou sans sucre ?
par Thomas Dominguès (Opium), le 3 février 2014
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Si l’iris est l’une des plus belles, et des plus chères, matières de la parfumerie, cela en est également une qui ne plaît pas à tous les coups. Dans une société en quête de jeunesse éternelle à coups de botox, de fitness, de régimes low carbs et autres Dukan, de hyalurone et de Photoshop, l’iris et son effet poudré qui rappelle les trousses de maquillage de nos grands-mères a le vilain défaut de vous filer 40 ans dans la tronche pire que les rides du lion sillonnant un visage ayant ri, été triste et froncé les sourcils durant toute une vie.
Pourtant, cette matière, prisée car onéreuse et belle à utiliser dans des compositions, est à nouveau sous les feux des projecteurs depuis quelques mois. Mais, à coups de bistouri, de lifting et d’injections de glucose afin de parvenir à lui lisser les traits.
Pourquoi ce retour de l’iris en mode décalé fusion food et caramel ?
Un iris à habiller
Tout d’abord, peut-être en signe de résistance de parfumeurs qui aiment utiliser les rhizomes d’iris pour leurs facettes poudrées, hésitant entre terre et carottes. Il apporte souvent dans son sillage une aura de majesté et de dignité qui sied à nombre de compositions.
Mais, dans une société où le tweet et le bon mot (rapide) sont rois, il faut faire mouche et ne pas trop intimider. Un parfum aujourd’hui doit souvent juste sentir bon, être choisi en trois secondes, ne surtout pas vous prendre de haut (ni vous filer un demi-siècle pire que des paquets de clopes sifflés comme un TGV lancé à pleine vitesse ou un Damart et des chaussons à carreaux rouges et verts !). Alors, si l’on veut du poudré carotté et terreux, il faut habiller la matière d’approche difficile d’une autre plus accessible et délurée qui plaît sans risques : le sucre.
Rendons grâce à ce dernier, s’il file sur les hanches plus vite qu’un bolide d’ivrogne un samedi à 3 heures du matin, il a aussi permis à l’espèce humaine de survivre à moindres frais lors des courantes pénuries alimentaires auxquelles elle a été soumise à travers les époques. En contrepartie, reconnaissant un élément qui a été vital à sa survie, l’homme y est naturellement addict dès son plus jeune âge. Qui n’a pas connu la tétine trempée dans du miel pour faire taire un bébé récalcitrant ? Problème : on aime le sucre, parfois trop, au point de devoir se contrôler par tel ou tel régime et au risque de compenser, dans ce cas, allant jusqu’à l’arborer / en voulant l’arborer sous la forme d’un parfum.
Revenons à notre sujet. Rien de tel, en somme, pour aider à faire passer la pilule de l’austère iris.
On peut ainsi également satisfaire certains besoins un peu snobs de porter du rare, du cher et de l’exceptionnel. Mais, il faut souvent être aidés dans la quête du singulier et de l’original par le banal et le facile, autrement dit, le sucre dans le cas qui nous concerne, servant de pont vers les contrées irisées plus difficilement accessibles. On voit ainsi depuis quelques temps un nouvel accord émerger : l’iris sucré... pardon, "gourmand" (pour satisfaire au fragrantuellement correct).
En voici quelques exemples...
Et un, et deux, et mille iris sucrés
- Bois d’Argent est un parfum complexe (davantage par le passé qu’actuellement où il caramélise bien trop, mais là n’est pas le sujet) qui mêle encens, patchouli et résines ambrées à un accord irisé offrant à l’ensemble une séduction intemporelle.
- Dior Homme est le premier parfum récent ayant réussi à moderniser son iris par baumes et coumarine sur lesquels il repose voluptueusement. Une totale réussite ! (Surtout dans le passé, récemment, l’iris semble s’embourber dans les sables mouvants baumés épais des nouvelles moutures...)
- Shalimar Parfum Initial mérite davantage le qualificatif "gourmand" que purement "sucré". Et, d’ailleurs, n’est pas non plus qu’un iris. Mais, les notes foin, la guerlinade revisitée et les notes gourmandes dessinent un jolie composition qui ne pêche que par le choix malheureux de son nom.
- Candy est donc, lui, un sucre en solinote. Plutôt un sucre irisé qu’un iris gourmand. Mais, le poudré rétro de la fleur attribue un maintien qui sied parfaitement bien à ce qui est l’un des parfums gourmands les plus élégants et stylisés qui soit.
- La Vie est Belle... Ah bon, vraiment ? Pas pour certains comme moi, qui ne respirent plus dans des métros et luttent en apnée contre les nausée. Un "iris gourmand" : quel iris ? Un effet poudre de sucre, plus précisément, cuve de sucre en poudre Béghin-Say dans lequel il faut survivre à l’effet étouffe-chrétien de cette gigantesque guitoune à bonbecs, bien sympa au détour d’une rue quand il s’agit d’une roulottes à bonbons, bien moins drôle quand on la sent à CHAQUE coin de rue.
- Volutes n’est pas exactement qu’un iris gourmand, il s’agit plutôt d’un tabac irisé. Peu importe, l’effet d’un tabac aéré et vivifié par l’iris est l’un des lancements récents les plus intéressants dans son genre.
- Iris Prima n’est pas vraiment un accord sucré. Mais, son accord de fruits rouges lui donne juste ce qu’il faut de douceur et de modernité pour que les jeunes filles d’aujourd’hui puissent se l’approprier. Dommage que son évanescence soit si grande.
- Silver Iris n’a pas grand chose à faire craindre au seul "iris argenté qui soit". Iris Silver Mist est bien moins facilement abordable. Ce n’est qu’un iris, rien d’autre, un peu altier ; et c’est très bien ainsi. Pas besoin de sucre pour être beau. Ou plutôt, bien plus beau sans sucre.
- La Fin du Monde : si seulement le chaos et l’apocalypse pouvaient ressembler à cela. On ne risque rien d’autre qu’une très légère indigestion.
Les exceptions récentes
- Iris Nazarena est une composition qui évolue d’un iris assez rayonnant vers un cuir d’une souplesse qui permet à l’accord floral de se poser calmement sans un accro.
- Skin on Skin fait, lui, évoluer l’iris vers des contraintes à nouveau cuirées, mais plus franches et incisives. Le tranchant du cuir y est plus cinglant.
Depuis L’Heure Bleue jusqu’à Insolence en passant par Iris Ganache et bien d’autres exemples vus précédemment, on voit qu’adoucir le difficile Dieu Iris peut être fort appréciable. Mais, pas toujours. Et, ce qui est plus dommageable encore, comme dans d’autres cas, que ce soit en parfumerie ou dans d’autres domaines, c’est le le côté systématique d’un certain type de propositions qui, en ne laissant de place à aucun autre choix possible, est lassant. Plus d’iris verts ni d’iris irisés, quelques cuirés seulement et beaucoup de gourmands qui, avec l’iris comme ailleurs, phagocytent des propositions clonées jusqu’à la nausée.
Alors, votre iris : avec ou sans sucre ? Moi, ce sera un éclair, un mille-feuilles, et plutôt un rhizome "qui sent la vieille" (et qui l’assume), même s’il faudrait un déambulateur pour l’arborer, et un iris qui a enfilé son harnachement en cuir tendance SM (et qui l’assume encore et toujours).
par Galate, le 7 février 2018 à 00:36
Iris sans sucre également. N°19 en tête, Soir de Lune et Rive Gauche version 1980.
Le trio gagnant notes vertes et/ou galbanum, iris, mousse de chêne. Du sillage, de la tenue, du panache.
par Adina76, le 6 février 2018 à 20:08
Ce soir mardi 6 février passionnant reportage sur Ushuaïa TV intitulé "Sur la piste des senteurs" : de Florence à Grasse la renaissance du parfum. Bonne soirée !
par Mélisande, le 29 février 2016 à 12:57
L’iris est vraiment, avec la violette (mais finalement ces deux matières sont liées sous certaines de leurs facettes) ce qui peut me faire chavirer le coeur immédiatement en parfumerie. Mais sans sucre, non vraiment, n’insistez pas.
J’ai découvert il y a quelques temps Iris de Nuit de James Heeley, un bel iris noble et épuré. Je dois avouer que ce que j’adore faire est de l’utiliser avec Après l’Ondée , qui auréole superbement ce parfum émouvant, qui certes se suffit aussi à lui-même.
Mais quand même :)
par lorelei, le 18 novembre 2015 à 12:11
Bonjour à toutes et tous !
Je suis définitivement Iris sans sucre et mon préféré est le superbe 19 de Chanel suivi de très loin par Iris Poudre aux éditions Frédéric Malle. Celui qui me fascine et que je n’ai pas encore osé porter est Iris Silver Mist de Lutens. Merveille des merveilles !
par Flipeur’, le 10 juin 2015 à 09:45
Bonjour à tous,
Mon premier message sur ce site... j’en profite pour faire une présentation très rapide : jeune et beau garçon de 40 ans (oui, oui, je suis aussi très modeste), gentil et discret, cherche parfum charnel, original et intelligent, loin des production de masse que l’on trouve en rang d’oignon chez Sephomarionocibe... J’habite en normandie, non loin d’Evreux et je travaille sur Rouen.
Je profite de ce ce sujet sur l’Iris pour poser une petite question aux afficionados de ce site : que pensez-vous de Iris de Nuit de Heeley ? Je le porte pour la première fois ce matin et il me fait penser à Daim Bond que j’ai porté il y a quelques années, tout en étant moins "sucré", moins "fruit confit".
Est-ce que c’est bien l’absolu d’Iris que l’on retrouve dans ces deux parfums ?
Si c’est le cas, je suis à la recherche d’un parfum Iris plus "sale", plus "cuir" mais qui sache garder cette note florale. Auriez-vous quelques références à me proposer ?
Pour les plus curieux, quelques noms de parfums que je porte régulièrement, avec les situations auxquelles je les associe :
Sartorial de Penhaligon’s : pour un RdV professionnel, lorsque je suis bien calé dans un costume cravate.
Blenheim Bouquet et English Fern de la même Maison : pour tous les jours ou presque.
Cool Water de Davidoff : je le porte lorsque je ne vais pas bien et que je veux dissimuler mon mal être afin d’éviter des questions trop personnelles. Un bouclier olfactif en quelques sorte, propre, neutre et sans accroc.
L’eau d’Adrien de la maison Annick Goutal : pour les week-end ensoleillés qui se déroulent paisiblement.
Et j’ai également Mes parfums de la honte (il en faut quelques uns !...) :
En ce moment : VIP212men de Carolina Herrera
Par le passé : Désert et Eau de Hongrie de Fragonard / Pasha de Cartier / Gaultier2
Au plaisir de vous lire.
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par ghost7sam, le 18 novembre 2015 à 11:47
Bonjour Flipeur’
Votre message a déjà vieilli, et peut-être ne verrez-vous pas cette réponse.
Cependant, votre requête, après quelques instants de réflexions, m’a évoqué un parfum récent de Byredo, qui s’appelle 1996.
J’avais porté un échantillon quelques jours l’an dernier ; et dans mon souvenir il démarre avec l’effet rêche et râpeux de l’iris, avant d’aborder une facette un peu gourmande, avec un gros bloc de patchouli qui justement salit le tout.
Peut-être pourrait-il vous plaire
— -
peace.
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par Flipeur’, le 13 janvier 2016 à 17:12
Bonjour ghost7sam
Ma recherche et mon message datent un peu mais l’ensemble est toujours d’actualité :-)
Merci d’avoir pris quelques minutes pour me répondre.
J’ai regardé rapidement ce que je pouvais trouver sur 1996 et j’avoue que la description trouvée me semble alléchante : on y parle de contraires absolus, de racines d’iris, de violettes douces, de cognac et de cuirs souples...
C’est un peu ce que je cherche, d’autant que je suis dans une période cuir (Cuir d’Ange Hermès, Cuir Le Galion, Peaux d’Espagne SMN,... ). Je vais essayer de mettre la main sur un échantillon et je vous transmettrai mon avis sur ce jus.
Merci encore de cette suggestion. Ce parfum n’était jamais passé dans mon radar jusqu’à aujourd’hui !!
Bonne journée à vous.
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par ghost7sam, le 14 janvier 2016 à 00:16
Bonsoir Flipeur’
Content de lire votre réponse.
C’est vrai qu’en me relisant je suis passé assez vite sur ce Byredo.
Il avait quelque chose d’un cuir ambré enrobé dans un patchouli. Enrobé c’est bien le mot, comme si à force de vouloir analyser le parfum, on ne sentirait que le cuir ambré boisé un peu gourmand. A force de regarder à la loupe on oublie de regarder à l’oeil nu.
Mais en le portant et en se posant moins de questions (donc en prenant du recul) on distingue le patchouli qui permet de faire tenir le tout.
Et tout le long de l’histoire, cette note rêche, plutôt brute, de l’iris
peace
par invité, le 24 avril 2015 à 23:05
Merci Opium pour cet article fort intéressant et plein d’humour.
Je suis iris sans sucre comme le splendide N°19 de Chanel et Iris Silver Mist métallique et froid pour ne citer qu’eux.
Un iris sucré ou au sucre, non merci !
par Chernabog, le 21 juillet 2014 à 16:17
Merci Opium pour ce superbe article très instructif et qui m’a bien fait marré :)
A bientôt
Chernabog
par AdRem, le 7 février 2014 à 01:21
Merci...Très joli sujet Opium...En restant fidel à votre régime sans sucre et à votre bipolarité avec ce rhizome qui peut sentir la vieille ou la backroom cuir, je dirais que mon coeur et mon nez vivent très bien dans l’alternance Iris Silver Mist et Iris Nazarena : j’avoue cependant depuis quelques mois porter avec un plus grand plaisir la virtuosité vestive de la tenue SM que de me trainer le déambulateur fidel ami des jours de peine...Serais-ce du lobbying malvenu de souhaiter vous voir tous voter pour l’Iris gonflé de testostérone d’ Aedes de Venustas ? En attendand les résultats des courses je croise les doigts ;) Ce parfum est mon coup de coeur de cette année...et fait une entrée fracassante dans mon top 10 personnel.
Vous parlez plus bas de l’Eau de Gentiane Blanche (que j’aime) et cela me donne envie de vous proposer une troisième catégorie que je qualifierais d’aromatique et minimaliste (ça veut pas dire simpliste), qui nous change un peu du sucre et du cuir, pour le plaisir d’associer à cette eau d’Hermes le CDG 2013 dont je pense le plus grand bien (Black n’est pas la seule pépite 2013 chez CDG) : Sugi...Ce petit iris qui pointe son nez entre un nuage de poivre et un ciel de cèdre pour se glisser entre les mailles tricotées de pin et de vetiver ne cesse de me suprendre de jour en jour par sa présence toute en délicatesse et sans bruits discordants... Un grand petit parfum aussi sobre et distingué qu’un non anniversaire chez Lewis Carroll !
par lucasdries, le 4 février 2014 à 06:59
est-ce que on a le droit de dire que le Narcisse Bleu d’Ellena est un iris sans sucre ? En tout cas il me donne un effet assez iris, sans sucre, et je l’aime bien !
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par Opium, le 5 février 2014 à 15:03
Bonjour Lucasdries.
Oui, bien entendu, il peut être dit que l’Eau de Narcisse Bleu est bien un iris (plutôt qu’un narcisse, en fait, un "narcIRISse" construit avec un iris qui offre à l’aide d’une fleur d’oranger amère soutenu(e)s par des muscs (comme dans l’Eau de Gentiane Blanche) l’impression d’un narcisse (ou d’une gentiane donc). "Impression" ou même "illusion" si chère à Jean-Claude Ellena depuis sa "Vanille" qui est un lys, son "Santal" qui est un bois de figuier lacté, sa "Terre" qui vole en n’étant pas que du patchouli, etc. ^^
Mân dieu, comment ai-je fait pour l’oublier ? Certainement car pour moi l’EdNB est tellement unique et loin de tout, que tenter même simplement d’en faire une classification est une sorte d’affront (oui, rien que cela...) ! ;-)
Bon, bah, comme cela, Jicky n’aura pas eu à jouer à nouveau les attaché(e)s de presse insistant(e)s (hystéros ? B.B.-K.K.) une fois encore.
Bien vu Lucasdries. ;-)
Bonne fin de journée.
Opium
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par Jicky, le 5 février 2014 à 17:46
*se fracasse le crâne contre les sol*
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par lucasdries, le 7 février 2014 à 09:20
Oh non Jicky, prends un coussin au moins ^^
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par lucasdries, le 7 février 2014 à 09:24
Opium, merci pour ta réponse soignée (comme toujours en même temps). NarcIrisse, ça me plaît ! Un concept à garder !
EDNB est en effet une petite pépite irisée. Je n’y succombe que de temps en temps en revanche, pour garder intact le plaisir de la redécouvrir à chaque fois. Les parfums Ellena ont d’ailleurs globalement tous pour moi besoin d’espace entre "chaque prise" pour employer un vocabulaire pharmaceutique. Pour ne pas me lasser, ou oublier son charme. Un peu comme pour les lutens d’ailleurs, mais les effets secondaires ne sont pas les mêmes ^^
par Arpège, le 7 février 2014 à 13:09
Attention les (belles) lunettes !!!!! ) :
Mes deux Iris favoris, qui ne gravitent pas dans la même "sphere" sont Iris Silver Mist et Prada Candy.
Quand je veux porter des parfums de NOTRE Epoque, je les alterne avec quelques autres cheris.
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Je me met dans le clan du sans sucre, du retro, du viello, du classique pourvu que ça soit beau et qualitatif .
Le gourmant je n’y arrive pas.
Je me suis fait un dye iris galbanum ambrette vetiver( et plein d’autre truc mais c’est long sinon) et je ne suis pas déçue, dommage il me donne la migraine, les matières premières naturelles etant chargé d’allergène ... je le vaporise sur une echarpe et j’attend une demi heure pour l’approcher. Je ne supporte pas le cuir du 19, la tonka du 19 poudré, l’heure bleue trop défigurée à mon goût. Je vais tenter Le Galion pour voir car il y a du galbanum comme dans le 19 mais pas de fond sucré .
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