Bleu
Chanel
Blues du businessman
par Jeanne Doré, le 23 août 2010
Guerlain a eu son Homme, YSL a choisi L’Homme, Dior son Homme Sport, et il n’y avait guère plus que Chanel pour oser sortir depuis quelques années des masculins pas forcément passionnants, mais pour autant pas ennuyeux, voire intéressants, toujours dans la lignée de sa dernière franchise phare en date, Allure pour Homme.
Rassurez-vous, c’est fini ce temps là, Chanel a aujourd’hui droit lui ausi à son masculin mainstream-qui-sent-l’homme-le-vrai-rasé-de-près : il s’appelle Bleu.
Vous en avez sans doute déjà entendu parler, peut-être même que vous avez déjà lu des choses pas gentilles dans la presse, heu... sur d’autres blogs, mais vous n’arrivez toujours pas à croire que Jacques Polge et Christopher Sheldrake aient vendu leur mouillette au diable, et bien si.
La première explication plausible qui vient à l’esprit est qu’après avoir saturé un marché occidental traversé par la crise, un bon moyen de relancer un business un peu en perte de vitesse, c’est aller draguer du côté des Chinois et des Indiens qui commencent à se parfumer comme des adolescents découvrant leur premier Axe, c’est à dire beaucoup, et si possible avec des parfums frais, virils et surtout pas compliqués. Non pas qu’ils aient mauvais goût, mais quand on veut leur vendre le rêve Chanel à portée de main, il vaut mieux s’assurer qu’il plaise à tout le monde et surtout ne pas prendre le risque de se planter.
Ainsi, Bleu me fait un peu penser à un Américain trentenaire du New Jersey, sportif, musclé, le sourire brillant, le cheveux lisse, l’ongle propre et la basket bien blanche, poli, courtois, serviable et toujours de bonne humeur. Pour venter les mérites d’un dentifrice, il est parfait. Essayez de partir en week end avec lui, quel ennui !
Bon, pour la description, je vais faire simple : un départ hespéridé de citron et de pamplemousse pétillants, à la limite pas dérangeant s’il ne se noyait pas rapidement dans une soupe de lavande mentholée et boisée sombrant dans les pires méandres de la parfumerie de mousse à raser mass market. La qualité des matières premières est peut-être supérieure à la moyenne, mais au service d’une telle fougère de base, elle ne sert plus à grand chose.
On croirait sentir une composition tout droit sortie d’un générateur automatique de parfum grand public devant plaire à un maximum d’hommes sur la terre.
Le jour où une telle machine sera inventée, je pense qu’elle ne fera malheureusement pas moins bien.
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par Styrax, le 1er septembre 2010 à 21:38
Puisque BLEU se présente visiblement comme un "parfum" (ça me fait mal de le dire ...) grand public, j’ai fait un petit test sur mon lieu de travail. Je l’ai fait tester à 8 femmes (de 28 à 50ans) et à un homme de 34 ans. Toutes ces femmes portent du parfum quotidiennement, sans pour autant être des passionnées de parfum (elles ne portent ni ne connaissent les marques dites "de niche" - je deteste cette expression !) et l’homme en question ne se parfume pas toys les jours, uniquement dans certaines occasions. J’ai été très surpris du résultat. Je leur ai demandé si ils le trouvaient exceptionnel, très bien, bien , mauvais où s’il les laissaient indifférent. Les femmes ont eu beaucoup de mal à se prononcer : 4 l’ont trouvé bien et 4 sont restées indifférentes. En tout cas, une impression générale de manque d’originilaté et déjà senti (sans que je pose la question). L’homme, lui, la trouvé très bien. J’aurais pensé que dans cette catégorie de consommateur, il aurait remporté un franc succès. Visiblement, ce n’est pas le cas !
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par Styrax, le 1er septembre 2010 à 21:40
Excusez les fautes d’orthographe, c’est honteux ... je vais aller me reposer un peu !
par lamarikoo, le 1er septembre 2010 à 07:58
Eh bien je suis peut être la seule (et je m’en étonne très sincèrement)à trouver ce parfum très réussi, très CHANEL. Je l’ai fait découvrir à un collègue de bureau qui l’a ensuite acheté. J’ai pu voir qu’en plus de sentir très bon sur le papier il avait une excellente tenue et était vraiment très agréable à sentir sur la personne. Il est classe et bien travaillé selon moi. Chacun son opinion ! L’appréciation des parfums est subjective, définitivement...
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par ChrisB, le 1er septembre 2010 à 18:54
Je crois que nous sommes presque tous d’accord là-dessus. Bleu sent bon, Bleu tient bien, Bleu est agréable....le problème est que ça s’arrête là. Qu’on peut trouver sans problème le même parfum du côté des multiples flankers Sport de la concurrence ; que, et c’est pire, pour 10 fois moins cher on peut trouver la même chose au Carrefour du coin (quitte à s’en asperger deux fois plus...vu de toute façon la différence de prix) ; qu’on est quand même chez Chanel ; que ça fait plus de dix ans que la maison n’a pas sorti de nouveau parfum homme ; qu’on attend de Chanel d’être un meneur, et non un (mauvais) suiveur... Bref, Bleu n’est peut-être pas un mauvais parfum (ce que je pense pourtant), mais ce n’est assurément pas un Grand parfum.
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par lamarikoo, le 13 septembre 2010 à 07:26
Tout le monde a l’air d’accord que ce n’est pas un grand parfum même si, moi, je trouve simplement qu’il sent très bon. Je me dis aussi qu’avec toute cette campagne marketing il y aura peut être plus d’hommes qui se parfument ! Et ça c’est vraiment très chouette :).
par doudou, le 31 août 2010 à 19:11
après être passée un certain nombre de fois devant (on ne peut pas y échapper en ce moment !) je me suis enfin décidée à sentir Bleu....et sans vouloir faire de vilain jeu de mots, ça fait mal ! les notes de têtes ne sont pas désagréables, et on aurait pu les pardonner chez Boss. mais le fond a un je ne sais quoi d’écoeurant, entetant, pas très classe....Chanel nous fait des bleus à l’âme !
par mat64, le 29 août 2010 à 17:05
C’est la CRISE les enfants !
Après avoir enfin mis la main sur un échantillon de BLEU, je dois dire que je suis bel et bien déçu ! Un parfum complètement PLAT. Déjà que je trouvais que GUERLAIN HOMME était décevant d’originalité, là je dois dire bravo CHANEL tu fais pire !
J’en reste donc à mon ALLURE HOMME BLANCHE, bien plus intelligent, élaboré et dense que cette eau BLEU comme l’eau des toilettes.. ;-))
par julita54, le 27 août 2010 à 18:05
Excellent Xxerus , le coup du flanker !!!
Guet-apens reste aussi un de mes préféres, j’ai réussi à en prendre un flacon de justesse . Dans la capitale, il est désormais introuvable .
Quel malheur de voir autant de merveilles volontairement abandonnées :(
par Garance2, le 27 août 2010 à 13:37
Thierry : Guet-Apens, un "parfum de vieille", sacrilège ! C’est sans doute mon parfum préféré, toutes marques confondues, avec "Coromandel". En même temps, Guet-Apens que porte ma mère lui attire beaucoup de compliments, et mon frère, qui a trente ans, adore également ce parfum (sans considérer qu’il s’agit d’un "parfum de vieille"). Je suis persuadée pour ma part que si Guet-Apens était sorti en maistream, il aurait eu du succès. Et puis, Thierry, pour vous remonter le moral, sachez que mon Coromandel bien aimé m’a attiré plus de compliments que Lolita Lempicka(qui est pourtant un parfum de bonne qualité), et ces compliments ne venaient en aucun cas de connaisseurs, mais de collègues. Comme quoi ! Comme je l’ai écrit dans une autre rubrique, je rêve d’un beau et bon lancement mainstream, qui me permette de porter une belle création à prix raisonnable... On peut toujours rêver !
par Jeanne Doré, le 26 août 2010 à 22:41
Bonsoir à tous, pour répondre brièvement : je comprends la réaction d’Incense, on doit se sentir pris à son propre piège ! Mais cela ne me surprend pas, j’ai entendu les mêmes commentaires au Marionnaud.... Bleu est l’André Rieu et le Marc Levy de la parfumerie !
Comme eux, il attirera toujours plus la quantité que la qualité dans son audience...
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par Thierry, le 27 août 2010 à 12:44
Bien sûr Jeanne, après quelques ablutions, nul doute qu’Incense retrouvera le droit chemin et que cet incident relèvera du passé.
En revanche ce qui m’a choqué c’est qu’en toute bonne foi, dans deux parfumeries différentes de mon quartier, les vendeuses m’ont assuré que pour elles Bleu s’inscrivait totalement dans une lignée Chanel. Mais laquelle ? En pensant à Pour Monsieur ou Egoïste je ne vois pas très bien... En fait j’imagine qu’elles pensaient à Allure Sport ou à je ne sais quel flanker féminin de Chance.
Ma remarque peut probablement paraître sans intérêt ou d’une extrême naïveté. L’explication en est que depuis plus de 10 ans je me suis presque totalement désintéressé du "mainstream", considérant que je pourrais davantage mettre mon temps à profit à pousser l’investigation vers d’autres territoires.
Aussi ce qui m’est apparu un peu cruellement c’est que pour des professionnelles de la vente, ni Pour Monsieur, ni le 19, ni Cristalle, ne pouvaient constituer des jalons qui ont forgé l’identité d’une marque.
J’ai eu une expérience similaire à un comptoir Guerlain où j’avançais l’idée selon laquelle Mathilde Laurent avec Attrape Coeur (qui va être arrêté) avait vraiment réussi à capter l’esprit Guerlain et à en proposer une incarnation moderne pour des jeunes femmes d’aujourd’hui. La moue polie, mais dubitative, de la charmante vendeuse mais tout de suite fait comprendre il s’agissait d’un "parfum de vieille" (pardon j’ai honte d’écrire une chose pareille :-))
Résultat : je suis DÉ PRI MÉ !
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par parbar, le 27 août 2010 à 18:23
Bonsoir à toutes et tous... J’ai été moi même très décontenancé par ce Bleu (ma toute première réaction fut de le comparer à un Hugo Boss), ayant toujours été admiratif des créations masculines (et aussi féminines) de J. Polge j’ai presque du mal à imaginer qu’il en soit le créateur.Comment des artistes aussi talentueux peuvent accepter des choses aussi conformistes ?? Raisons économiques ? sans doutes ?
"Le Marc Levy de la parfumerie", j’ai beaucoup aimé cette métaphore très chère Jeanne... nonobstant aurait on osé demander à un Proust d’écrire des romans de gare ou à l’eau de rose ?
par idepont, le 26 août 2010 à 12:09
Aïe aïe aïe, il est terrible, ce parfum. Je n’avais pas eu le temps de lire vos avis, c’est donc totalement vierge de tout a-priori que je me suis collée le nez sur la mouillette. Et là, devant la vendeuse ahurie, je lui sors immédiatement "mais ils ont pompé, c’est Cool Water de Davidoff !!". Je pshitte une mouillette de Cool Water, lui fourre les deux sous le nez alternativement et vois ses yeux s’arrondir de stupeur...
Pas de bol, je n’aime pas Cool Water. Enfin bref, la vendeuse qui m’avait sauté dessus en a été pour ses frais, je n’étais venu que pour faire sentir à mon mari Bel-Ami, Yatagan, Pour un homme de Caron et autres classiques incontournables qui me font immanquablement chavirer. Bleu n’en fera jamais partie, c’est une évidence.
Je ne sais pas pourquoi, mais ce parfum fait très nouveau riche, et m’évoque ces hordes de russes qui débarquent en France avec les poches débordantes de biffetons mal gagnés et des cohortes de blondasses faciles à leurs basques. Pour moi, c’est totalement rédhibitoire pour un parfum, dont le minimum syndical est d’avoir, sinon de la personnalité, au moins une certaine élégance. Bleu est vulgaire. Rideau.
par incense, le 26 août 2010 à 10:38
Je vous trouve quand même un peu sévère sur ce parfum.
Oui, il ne casse pas trois pattes à un canard. D’accord, Chanel ne fait pas du Chanel. Bien entendu, on est tous décu.
Mais tout de même, de là à parler de déodorant, de jus pathétique, de cache-sueur etc etc... N’exagérons rien, il n’est quand même pas si infâme que ça ?...Si...?
Moi, ce parfum me fait vaguement penser au FABULEUX Fierce, de Abercrombie & Fitch, pour ceux qui connaissent... C’est tapageur, pas d’une qualité extrême, mais ultra tenace, et surtout ULTRA SEXY.... Mais là je m’égare ! (Je parle de Fierce, pas de Bleu, qui est beaucoup plus discret, et n’a pas ce côté "sexuel" de jeune mec bodybuildé ;-)
A mon avis, les cririques sont exacerbées à cause du couple Chanel/sent-bon basique...
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par dau, le 26 août 2010 à 11:28
Ha, mais j’ai quand même dit que je lui souhaitais du succès parce qu’au moins, il sentait bon. Franchement, si tout mes collègues en mettaient avant de venir travaiiller, je serais ravi. Mais je serais aussi ravi s’ils choisissaient une cologne basique.
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par incense, le 26 août 2010 à 11:56
Anecdote véridique, vécue au bureau il y a 10 minutes...
Bon, je suis cette semaine en train de tester Bleu dans l’environnement qui lui est destiné, c’est à dire au bureau...
Arrive une consultante, 30 ans, qui vient me faire une gentille bise, et là, elle s’exstasie : "Benoiiiiiiiit !!!!!! Mais comme tu sens bon !!! Je sais que c’est une habitude, mais lààààààà !!!!!! Je veux le même pour mon copain !!! C’est quoi c’est quoiiii !!!!!!!".
C’est le nouveau Chanel, Ingrid.
M’entourent alors toutes et tous les autres collègues, pour venir me sentir le cou (experience étrange ; ; ; :-s ), et TOUS se sont extasiés...
Me voilà au fond du trou. Cela ne m’était jamais arrivé avec mes sublimes Coromandels, Spiritueuse Double Vanille, Serge Noire, Bois d’Argent, etc etc...
JE SUIS DEGOUTE !!!!!! ;-)))
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par Jicky, le 26 août 2010 à 12:07
On va dire que tu le tournes extremement bien...
Moi on m’avait fait le coup "Oh put*in tu sent trop bon ! C’est quoi ton parfum ?"
Et j’avais rien mis...
Les exclusifs prennent chers —’
Et perso, je le répète, je trouve même pas qu’il sent bon.
par idepont, le 26 août 2010 à 12:11
Condoléances, je comprends le dégoût !! Mais quelle idée, aussi, de porter ce parfum ?? :-D
par Thierry, le 26 août 2010 à 14:53
Bon d’abord cette anecdote a une portée limitée car je sais qu’Incense dispose d’arguments extra-olfactifs pour séduire son entourage qui forcément utilise tous les prétextes pour se rapprocher de lui, l’embrasser dans le cou, etc...
Ensuite, si cette expérience devait faire sens, il me semble qu’elle cristallise le fossé (en ce qui me concerne le vide intersidéral) qui sépare les amateurs de parfum (dont j’ai la prétention de faire partie) du grand public et des "marketeux " qui ont pondu le brief de Bleu. Ce constat m’attriste réellement car il me semble que le processus est irréversible...
Même dans les boutiques Chanel, il faut chercher le N°18 et 28 La Pausa derrière le comptoir car faute de place, on a mis de côté les produits qui se vendent le moins et qui requièrent un peu d’exigence et d’attention.
Qu’Incense veuille bien pardonner ma franchise mais honnêtement avec Sycomore, FDB, le N°18, .... l’environnement enamouré qui se constitue naturellement autour de lui (Il le vaut bien ! :-)) serait peut-être plus réduit d’un point de vue numérique mais plus "qualitatif" :-)
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par incense, le 26 août 2010 à 15:31
Thierry, vous me faites plus que rougir ! ;-))
C’est vrai que cette anecdote nous montre réèllement le vide intersidéral qu’il y a entre amateurs et consommateurs...
A bien y réfléchir, c’est exactement la même chose en musique classique, avec des oppositions André Rieu / Pierre Boulez..., etc, etc...
Sinon je tiens à rassurer le public de ce noble blog, mon essai cette semaine de Bleu n’est qu’une expérience scientifique, qui a eu sa conclusion aujourd’hui !
Je retrouve Sycomore, N°18, FDB et toute la smala dès demain !!!!
Bise à tous, et une supplémentaire pour Thierry ! ;-)
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par Thierry, le 26 août 2010 à 17:23
Bon allez... une bonne douche et on oublie tout de cette "expérience scientifique" !
Welcome back à une monde de poésie , de subtilité ... et quelquefois de luxure....
par xxerus, le 26 août 2010 à 12:15
Bonjour Incense,
.
Le jus n’est pas immonde bien sûr, et en ce qui me concerne, je ne me sens pas spécialement trahi par Chanel (la dernière fois que j’ai acheté un parfum de cette marque, c’était il y a à peu près 15 ans) : j’aurais eu la même critique si ce sent bon était sorti sous une autre marque.
.
Je n’aime pas avoir de mots aussi durs avec une création quelle qu’elle soit : derrière le résultat final se cache des heures et des heures de travail ainsi qu’une équipe qui a forcément longuement planché dessus. Respect.
.
Mais au delà de ça, je n’apprécie guère que des marques respectées, fleurons de la belle parfumerie, cèdent aux chants des sirènes de la facilité et de l’argent en proposant des produits sans aucune prise de risque. Provoquant par là même l’appauvrissement qualitatif d’une parfumerie d’excellence et la zoombification d’une population qui ne demandait (peut être) qu’à tirer vers le haut.
.
Ce qui m’a sauté aux narines au premier sniff, c’est cette volonté d’avoir calibré la fragrance pour un public précis : jeune et plutôt bobo. Chanel souhaite certainement rajeunir son image...
Le jus n’est pas mauvais au sens repoussant ... il est juste... banal et redondant avec tant d’autres parfums de grande distribution...
Et au prix du millilitre de Chanel, je trouve que c’est cher payer !
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par xxerus, le 26 août 2010 à 14:56
...dans 6 mois au plus, je parie qu’ils vont sortir le flanker...
.
On parie sur le nom ?
Bleu Intense ? Bleu Marine ? Bleu Nuit ?
.
Non : Bleu d’Ennui !
par Phoebus, le 26 août 2010 à 19:49
Je vais jouer à l’avocat commis d’office pour Bleu... Les faits sont là, c’est ultra accessible et ultra déjà vu (et d’après les résultats d’Incence, il a un potentiel commercial non négligeable).
Ont peut SUPPOSER qu’un lancement calibré pour être un best seller à moindre frais POURRAIT éventuellement servir à renflouer la cagnotte de chez chanel afin de maintenir à la vente les Exclusifs (beaucoup plus chers à faire, sans doute, et avec moins d’acheteurs). Une manière de rééquilibrer la balance...
Et là vous me dites : oui mais, ils pourraient baisser le prix des Exclusifs pour avoir plus d’acheteurs. Et vous avez raison...
par xxerus, le 26 août 2010 à 10:28
.
Rien de bien nouveau à rajouter devant un jus si pitoyable : déodorant, honteux, métallique, inintéressant, pathétique.
C’est vraiment du Jacques Polge ?????? C’est vraiment du Chanel ?????
.
Je ne vois pas trop à qui peut s’adresser une telle création : les amateurs de bling bling-1 Million ne s’y reconnaitront certainement pas, quant aux clients fidèles de Chanel, cela m’étonnerait qu’ils retrouvent le raffinement d’un Anteus ou d’un Pour Monsieur...
.
Juste pour l’anectode : je pense finalement avoir trouvé la cible marketing de ce Bleu !
A peine rentré chez moi, mon chat est devenu hystérique dès qu’il a senti ce parfum : il n’arrêtait pas de lécher ma main et se frottait sans arrêt en ronronnant !
(Ils ont certainement du mettre de l’herbe à chat dans la pyramide olfactive ! )
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