Angel

Angel est le premier parfum que j’ai porté, et il m’a collé a la peau pendant des années avant que je me décide à porter autre chose...cependant, j’y reviens toujours car aprés un certain temps, son odeur me séduit à nouveau...il a certes une odeur gourmande et sucrée qui me rapelle l’enfance, mais sur moi, je peux aussi lui trouver un accent métallique, plus froid, et c’est ce mélange des contraires qui me plaît particulierement...j’en ai toujours un flacon chez moi et c’est au gré de mon humeur que je l’utilise ; savoir que je l’ai a portée de main (et de nez)suffit à me rassurer !

Non je ne le porte pas l’été, sauf parfois les jours où il ne fait vraiment pas chaud.

Justement, là ça faisait un moment que je ne l’avais pas porté et c’est quand j’ai voulu le remettre que l’odeur m’a dérangée !

J’ai eu un coup de foudre pour ce parfum lorsque j’avais 13-14 ans. Ma mère, le trouvant trop fort pour une jeune fille, a refusé que je le porte.

Je ne l’ai paa ressenti jusqu’en mars de cette année. J’avais 19 ans et je l’adorais toujours autant. Ma bouteille d’Ultraviolet se terminant, je me suis empressée de l’acheter. Et puis subitement, il y a environ deux semaines, je ne l’ai plus supporté. Je ne sentais plus que le patchouli alors qu’avant, c’était plutôt la vanille qui ressortait. L’odeur ressemblait à celle de la transpiration, c’était vraiment pas fameux.

J’ai d’abord pensé que mon parfum avait tourné (cela faisait quelques jours que je ne l’avais pas mis à cause de la chaleur et je l’avais un peu laissé à la lumière).
J’ai donc dégainé mon échantillon, bien à l’abris dans mon sac, mais même odeur insupportable.

Est-ce qu’une telle expérience vous est déjà arrivée ? Je ne comprends vraiment pas, j’aimais tellement ce parfum...

Alors que notre forte tête Womanity fait converger tous les regards, me voila avec Angel, vers 4 heures du matin en France (je vous rassure, il est 22 heures pour moi).

Olfactivement parlant, Angel et un bond de jaguar. C’est Neil Armstrong en parfum, l’invenion de l’ecriture mais à l’époque des années 90’. J’ai limite l"impression que sans lui, le monde ne serait pas totalement pareil (Barack, tu es président grace à Angel ! Les Etats Unis ne voulaient pas de l’Angel de HIlary !).

Il y a pas à dire, il en a dans le bide, notre flacon étoile. A le voir, tu pense à un contenu aérien, léger avec pleins de muscs blancs.

Mais Angel est une bombe. Vous savez, celles du type James Bond (j’adore les génériques de James Bond ! ah la la... ma vie !) : les gentils, les méchants, puis un truc étrange qui fait qu’un méchant devient gentil... Bref, je me comprend^^ (pourquoi j’écris ça ?). Mais oui ! La polarité !!! Le premier rejet qui devient agréable, puis bizarre et enfin addictif : pour moi une odeur intense de miel perlée de... bah je sens de la verveine ! Vous savez quand on a une bonne vieille angine (je maudis celui qu’a fait l’angine !), on se prend (en tout cas, dans mon cas) une infusion de verveine avec une bonne grosse louchée de miel.

Angel a cette première impression fugace de sucre et de nature qui fait tout son charme. Car la suite est écoeurante à lire : barbe à papa, chocolat, praline, caramel, réglisse, une plaquette de beurre demi-sel et trois tomates de pays (oups... pardonnez moi c’est ma liste de course^^). Sincérement, tu crains un remake d’un film d’horreur sponsorisé par Haribo.

Mais Angel a ce don d’allier avec, et c’est là que c’est compliqué, à la fois tellement de subtilité, mais en même temps tellement de sincérité et de grossièreté toutes ces molécules, que l’alchimie opère. Le patchouli semble vers la fin dominer toute la composition. Mais adieu la note terreuse, vive la note onctueuse. C’est chez Willy Wonka qu’est venu s’approvisionner Thierry et ses amis. Du chocolat qui ne fond pas (sur la peau), des bonbons étirables sur des mètres (le sillage), et bien sûr des concurents près à tout pour rencontrer le même succès phénoménal !!!

Car Angel en a eu des bébés : je ne considère pas Lolita Lempicka comme un rejeton, plus comme un mal tombé (Phoebus en a lui même parlé avec les douches collectives de pouffes avec ce parfum... pauvre Annick Ménardo !). Hypnôse (Chimic-Angy), Dior Addict (Pouf-Angy), Miss Dior Chérie (**@#$**-Angy), FlowerBomb (Girly-Angy) et j’en passe (je ne rajouterai pas et des meilleures).

Enfin, je tiens à faire une pause flacon (chose que je fais rarement malgré mon amour des beaux écrins). Je trouve que les flacons de Angel ont tous un quelque chose. La miniature de 5 ml ressemble à un objet designé par Dali et un Stroumpf en train de reproduire l’atmosphère olfactif de Secretions Magnifiques (je fais quand même des p*t**ns de périphrases ! Sincérement, on dirait deux corps mélés !). Le flacon de 25 ml a l’aura d’un pilote de chasse et qui par ailleurs épouse à merveille la forme de la main. Enfin, the flacon of 100 ml et je-ne-sais-pas-combien-de-OZ (on a tous remarqué ça...) est un bijou qui mériterais d’être exposé (si quelqu’un en a un vide, je suis preneur en passant...^^) !

Aussi, je tiens à ajouter que malgré tout, Angel m’écoeure un peu.. mais sur les gens qui en abuse !!! Mis avec modération (toujours avoir de la modération avec soi, ça sert... et pas qu’en soirée :p !), Angel est un pur bijou olfactif, peut être un peu trop commun maintenant mais qui a dû être ravageur dans la plus grande décennie du XXème siècle (qui a vu naitre le beau, le sublime, le magnfique, LE... stop —’).

4 étoiles et chapeau bas !

Vive l’odorat !

Bonjour à tous,

J’ai eu un échantillon, très mignon d’ailleurs dans son emballage bonbon, de Innocent.

Je lui trouve un côté Angel, certes, mais après j’ai plus l’impression type Dior Addict si vous voyez ce que je veux dire...

Qu’en pensez-vous ?

J’ai personnellement découvert ANGEL seulement l’année dernière, j’ai eu envie de le tester après avoir lu la critique du maestro Luca Turin qui encourageait les garçons à le porter. Et bien je peux dire que le test a été concluant car j’adore ce parfum ! Il m’arrive même quelques fois de mettre un échantillon dans la poche de ma veste et d’avoir besoin de sniffer un petit pschitt sur la main...comme une drogue.
Je n’ai que de bons échos de mon entourage quand je le porte, en prenant néanmoins soin de ne pas trop forcer la dose...
A mon sens, je ne dirai pas qu’il est sucré, gourmand peut-être, et encore pas du tout comme Musc Maori de Parfumerie Générale qui lui est vraiment "chocolaté".
Moi je retiens avant tout cette note camphrée qu’on ne trouve nulle part ailleurs, et le patchouli qui ressort très bien en note de fond. Je suis d’accord avec L.T. quand il situe ANGEL dans la continuation de Fougère Royale, Canoe et Brut de Fabergé, et de ce fait je ne le trouve pas si féminin que cela. je pourrais pourquoi pas le qualifier de " fougère gourmande"... En tout cas je ne suis pas étonné qu’il demeure une valeur sûre depuis bientôt 20 ans, il le mérite.

Bon, ben j’ai reçu un échantillon hier ... et j’avoue que pr l’instant je ne le supporte pas. J’ai beaucoup de mal avec les notes salées-marines en général, je les trouve tjs trop artificielles. Là, on ne peut pas vraiment parler de notes marines agressives, mais cet aspect salé très présent me dérange, et associé en plus à cette note figuier, non là vraiment ... Cela dit, il faut lui reconnaître son originalité, sa signature.

Bon en fait, on ne devrait jamais s’avancer sur l’impression que fait un parfum avant de l’avoir senti ! Mon impression étant en l’occurrence uniquement basée sur les commentaires de quelqu’un en qui je fais beaucoup confiance, olfactivement parlant, mais j’ai bien sûr lu également les autres avis en "avant-première" de mes confrères et consoeurs blogueurs, dont Six, qui ont participé au lancement.

Je retire donc toutes ces suppositions, et j’attendrai de le découvrir en même temps que tout le monde, en tête de gondole des Séphoras, pour donner mon avis !

Angel est typiquement un parfum qui marche justement parcequ’il ne plait pas à tout le monde, mais ceux qui l’aiment en deviennent accro, et surtout, c’est un parfum mémorable. Si on fait abstraction de tous ceux qui ont tentés de le copier par al suite, il est reconnaissable entre mille, provocant immédiatement une reaction de rejet ou d’addiction.

Ce genre de parfum ne peut fonctionner que s’il est parfaitement enrobé de ce qu’il faut d’imaginaire et de rêve pour créer le mythe, et la communication sur mesure qui va avec.
C’est un cas d’école que tout le monde aimerait reproduire... Mais les marques semblent toutes préférer la voie plus "safe" d’un parfum consensuel qui plait un peu à tout le monde, mais jamais très longtemps...

Même le nouveau Womanity, que je n’ai pas encore senti me semble plus "conventionnel" même s’il a été annoncé comme la nouvelle révolution "sucrée salée" de la parfumerie.

Moi... j’aimerais bien ne pas aimer ce parfum, pour pouvoir me dire que non, je ne suis pas un mouton, non, le marketing ne m’atteint, non, je ne cède pas à la facilité des notes sucrées.

Mais ce qu’il faut savoir, tout de même (je le répète toujours parce que je vois venir de loin les abonnés de la secte Lucas Turin) c’est qu’un parfum qui a eu du succès ne s’est jamais vendu par hasard, et le fait qu’il soit sucré-fruité ou pas n’est pas synonyme de médiocre, on ne peut pas cataloguer ça. Même si la publicité a été un vrai matraquage dans les 90’s, les gens sont tombés amoureux du contenu du flacon, pour les 95% (car oui, il faut quand même compter 5% de personnes vraiment stupides et superficielles dans la population).
C’est donc très sucré, indéniablement, on aime ou on déteste, et pour ma part j’ai toujours bien aimé les fêtes foraines. A l’époque ça devait être vraiment novateur, mais de nos jours, ça ne l’est plus vraiment.

Je trouve que les premières notes sont assez...végétales. Oui, végétales, pas que, hein, on sent bien la dose de chocolat derrière, mais je trouve que le départ a un petit effet jonquille en filigrane. Mais c’est évanescent, et les calories viennent après : caramel, cacao, une note "barbe à papa" (ou comment retranscrire l’odeur du sucre à l’état pur...). S’il est bien dosé, je ne le trouve pas lourd (pas plus lourd qu’un LL-premier-parfum, avec lequel on le compare souvent je ne sais trop pourquoi). Je pense que les jeunes "poufs" qui ont en masse contribué à son succès l’on ainsi victimisé auprès des autres en s’en aspergeant consciencieusement (que dis-je, en se douchant avec), parce qu’au final, il est intéressant ce Angel, et comme avec toutes les sucreries, il ne faut pas abuser des bonnes choses.

On pourra souligner aussi que les grands classiques de l’histoire des parfums ont tous joué la carte de la surdose d’une note en particulier. C’est ce qui les rends uniques, signés, et de même qu’un Chanel numéro 5 sera vraiment affreux sur une petite vieille qui cocotte à l’arrêt de bus, de même Angel sera vraiment vomitif sur une tête à claque de treize ans qui ne sait pas encore bien se parfumer.

Pourtant on sait tous quel joyau peut être Numéro 5... et je pense qu’il faut considérer Angel avec le même recul.