Fahrenheit

Je donne 4 etoiles a Fahrenheit, intense et poudre. L’elegance et la classe !

J’aimerais savoir quel parfum feminin se rapproche de Fahrenheit selon vous ? Dans la famille florale boisee ?

Je parle de Fahrenheit sorti en 1988.

Mille mercis par avance a vous tous !

Bonjour Frederic.
Tout d’abords merci à toute l’équipe de auparfum. Bien que je ne commente que tous les 4 ans (par manque de connaissances en parfums, mais j’y travaille !) j’ai toujours beaucoup de plaisir à venir parcourir vos échanges instructifs et de bon ton.
J’ai été fourrer mon nez dans cet énième flanker de Dior (fans de ruguebille bonsoir) et malheureusement j’ai été déçu. Pas par un manque de sérieux dans le style générique mais de par sa composition, j’ai un mal fou avec l’encens dans les parfums. Odeur qui me rappelle toutes les obligations de mon enfance, ce coté église et prières, ces moments de liberté à jamais perdus en instants de soumission morale… Un peu comme vous et le coté violette de « Fahrenheit » qui vous rappelle votre période ado ! Ou encore le girofle et la douleur du dentiste dans « l’air du temps » de Nina Ricci… Bref il n’est pas pour moi.
Cependant avec les grosses températures actuelles sur Paris, le coté violette de Fahrenheit ressort trop sucré sur ma peau et m’écœure aussi. Je ne peux plus le porter quand il fait trop chaud, je fais un diabète foudroyant ! Du coup je cherche comme toi un parfum qui lui ressemble, sans cet inconvénient crève cœur (nouvelle reformulation ?)
Du coup j’ai essayé « Grey Flannel », gardant la violette mais de manière plus sèche, plus propre et savonneuse. Peut être que tu n’y retrouveras pas ce coté « synthétique » qui te rebute ? Personnellement le porter c’est comme boire un diabolo violette. Ça fait plaisir, ça pétille au début, c’est frais, mais au bout du 5ème ça manque un peu de sensualité…
Je continue donc mon petit bonhomme de chemin en fouinant dans les parfumeries quand j’ai un peu de temps, et là vlan, v’là-t’y pas qu’avant-hier je me prends une petite claque sur le museau. Au hasard de mes pérégrinations olfactives je suis tombé sur un « Bel ami » d’Hermès (parfum dont je ne trouve que de rares critiques d’ailleurs).
Figure toi qu’il a un je ne sais quoi de Fahrenheit, sans sa violette, plus frais que lui pour un soir d’été avec ses quelques agrumes en notes de têtes, mais tout en gardant cette complexité chaleureuse cuirée dans les notes de fond. Ceci avec une bonne tenue sur peau, je le sentais encore hier matin en me réveillant, bien que le chat de mon amie chez qui nous fêtions un apéro-anniversaire avait passé la soirée à lécher le pschit de mes poignets…
« Dafuq ! » comme disent les djeuns d’aujourd’hui, d’où vient cette similitude ? Il y a forcement une raison, car de la même manière qu’il n’existe pas de génération spontanée en science (merci Pasteur) ou en littérature (même Rimbaud vient de Baudelaire, Barthes ne pouvait arriver sans Valery), il doit en être de même en parfumerie. Quoi qu’en dise Lutens dans son dernier interview (merci Jeanne Doré), toute création implique un père spirituel, alors peut être que « Bel ami » s’inspire de Fahrenheit… ou vice-versa ?
Un peu de recherche et on trouve bêtement qu’ils ont été tous les deux créé par Jean-Louis Sieuzac. Même carrément tous les trois avec Grey Flannel ! On se retrouve avec une balance j’imagine involontaire de cuirs et violettes assez logique avec : Bel ami <=> Fahrenheit <=> Grey Flannel. C’est donc la patte de l’artiste qui me parle tant et que j’affectionne tout particulièrement ici =) Une vrai signature ? J’irai vérifier ça dans ses autres œuvres, cela se trouve je finirai mon été avec « Dune »…
Mon monologue fini, tiens moi au courant si tu trouves d’autres pistes pour remplacer ton « Fahrenheit » par quelquechose de mois « ado » mais dans le même esprit Frédéric ! Car c’est une quête difficile et chaque indice m’interesse =) Cordialement

Es que vous avez essayé la version F. absolute ? Moi qui ne supportait plus ce parfum de violette chimique et l’associait en plus aux années ado j’ai été agréablement surpris de la voir disparaitre de cette version. Je n’ai pas le nez formé pour une comparaison analytique des éléments présents dans les deux versions (peut être aucun) mais ce mélange de Myrhe, encens, bois est, je trouve, un vrai bonheur.

Un litre (OoO) trop fort ! Fahrenheit et Green des inspirations de Grey Flannel à (re)découvrir en modeste contenance...

Envoûtant et sensuel.
Parfum intemporel.

Fahrenheit... que de souvenir. Le parfum de mon adolescence. on le portait tous, ou presque. Mais un jour je m’en suis lassé (faut dire que j’avais récupéré une bouteille de 1 litre - non vous ne rêvez pas - dont je m’aspergeais allègrement... trop). Si j’aimais bien le croiser dans la rue, et provoquait toujours un petit émoi, je n’ai jamais vraiment eu envie d’y retourner.

Et puis j’ai découvert Aqua Fahrenheit. Coup de poing dans le ventre ! il m’accroche aux tripes. C’est Fahrenheit en un peu plus léger et plus fin, plus exotique aussi. vraiment très réussi !

Mais je ne peux pas garder tous les beaux parfums pour moi, je l’ai offert ainsi à mon amoureux. (C’est délectable de sentir dans le creux du coup un parfum qu’on aime et qu’on a choisi :))

Senti !

Et très agréable surprise !!!

Pour tout dire, j’ai pris le flacon et j’ai pshcitté sur le poignet, sans sentir, et j’ai continué mon vagabondage entre les rayons.

En sortant du Marionnaud, j’ai mis mon nez à mon poignet et là ! Bam ! Grand choc !

Wahou, j’ai été vraiment bluffé, mais Aqua Fahrenheit sent... la pastèque ! A vrai dire, j’ai exactement là même vision qu’avec Roaster de Cartier : le fond vert avec des picots noirs, sauf qu’Aqua Fahreinheit a en plus une note de cuir qui monte petit à petit, même si elle reste en sourdine. On devine la violette, mais seulement parce qu’on sait que c’est Fahrenheit.

On sent la menthe, puis une note poivrée, avec vraiment une odeur de pastèque très caractéristique ! J’ai été vraiment étonné ! Et pourtant, vous savez ce que je pense de Dior...

Le fond a maintenant un petit air salé de Womanity, oui, mais c’est assez léger. Oui, je reprocherais la tenue, plutôt moyenne 4 heures après. Maintenant, c’est vraiment une note cuirée très douce avec une odeur de Womanity.

Faudra que je resteste, mais en tout cas, première impression trèèès positive !

Bonjour tout le monde !

Dites, je sais pas si vous avez senti le nouveau Aqua, mais je sais pas, à voir la description il me disait vraiment bien, puis j’ai lu une bonne critique chez Octavian... des échos ?

J’irais le sentir bientôt....

Une révolution, surtout qu’il fut l’un des premiers floraux masculins. Un parfum osé, créer avec une grosse prise de risques à cause de l’octylcarbonate de méthyle et d’un fond assez cuiré, mais pour au final être récompensé de cette prise de risques car il connait un très grand succès encore aujourd’hui, il constitue l’une des meilleurs ventes au monde. Créer avec beaucoup de créativité, il ne laisse personne indifférent. Pourtant, la première fois que je l’ai senti, je n’avais pas accroché car il me paraissait trop fort. Mais aujourd’hui, après avoir refait l’expérience, je m’y habitue et je peut dire désormais que j’aime ce parfum, mais je ne le porterait pas car ce n’est pas mon parfum tout simplement, même si je dois reconnaitre qu’il est classe et qu’il a une vraie identité olfactive, qu’on ne retrouve pas chez d’autres.

Ah Fahrenheit, tant de souvenirs... Une création magnifique de Dior, complétement à contre-courant, un parfum unique ressemblant à aucun autre. Son font boisé-cuiré est sublime, chaud, puissant. Le genre de parfum pour lequel vous ne pouvez vous empêcher de vous retourner quand vous croisez son sillage. Je connais beaucoup de femmes qui portent Fahrenheit. Le nouveau Fahrenheit Absolute est une splendeur.