Arabie
Serge Lutens

Coup de cœur
- Marque : Serge Lutens
- Année : 2000
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Gourmand - Opulent
Fruits et Épices du Soleil
par Thomas Dominguès (Opium), le 10 janvier 2015
Longtemps après l’orientalisme qui eut cours en France jusqu’à la fin des années 40, Serge Lutens a imprimé depuis les années 90 la signature d’une parfumerie qui a influencé beaucoup d’autres marques, à grands traits d’encens, notes baumées et épices, caractéristiques qui ont défini une parfumerie indéniablement orientale.
Si la structure de beaucoup de ses compositions fait référence à cet univers, il en est de même de certains des noms de baptême de ses œuvres. Ainsi, El Attarine, Rahät Loukoum, Fumerie Turque, Ambre Sultan et Arabie sont autant de titres apposés en guise de clins d’œil à un décorum des mille et une nuits.
Arabie, donc. Un terme dont la signification renvoie à la nation des émirats la plus connue et emblématique. Un pays dont les habitants sont les "arabes", terme générique qui désigne les personnes issues des pays de l’Est et du Sud de la Méditerranée. En somme, un mot qui pourrait symboliser le plus oriental des orientaux de la marque Serge Lutens.
Des épices foisonnantes de cumin, curry, accompagnent des fruits confits qui, à l’image de Aziyadé, peuvent convoquer des impressions alimentaires, de mets arabes, entre couscous et tajines avec dattes et pruneaux saupoudrés d’épices. Le tout se fait assez gourmand, liquoreux et addictif comme la cuisine méditerranéenne peut l’être.
Des notes florales et boisées sèches éloignent Arabie de la seule dimension culinaire pour en faire un parfum qui évoque parfaitement l’Orient, ses mets, sa chaleur et ses fastes.
Dans cette création, somme de ces quelques traits caractéristiques, Serge Lutens paraît rendre un quadruple hommage. À la cuisine. À l’Orient et ses plaisirs.
Mais, également, et comme on peut le deviner à la simple lecture des notes, au gigantesque Femme de Rochas avec lequel Arabie partage un grand nombre de points communs. Depuis les épices, le cumin, jusqu’aux fruits confiturés, tout est proche. Le parfum de Roudnitska paraît à peine plus souple, la mousse étant moins sèche que le cèdre et les autres bois lutensiens ; bien que, entre mousse et bois secs, là encore, il y ait aussi proximité.
On dit que Féminité du Bois serait un parfum inspiré de Femme : rien d’étonnant, alors, que le premier, malmené, en voguant vers des contrées septentrionales entre cumin et fruits de l’Orient, sorte de "Féminité du Désert", soit d’autant plus proche du chypre mythique d’après-guerre. Lorsque l’on découvre un flacon reformulé par Olivier Cresp en 89, la proximité est confondante au point de prendre les deux versions pour des jumeaux !
Enfin, dans une scénographie relevant de la mise en abîme, on contemple Arabie faire révérence aux grandes obsessions de Serge Lutens dans une somme qui se révèle meilleure qu’un simple best of.
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par S9, le 12 janvier 2016 à 22:22
Ce soir en ouvrant un sachet de riz basmati "escale à Chandernagor" de la marque Taureau Ailé, j’ai eu comme un flash : mais oui, c’est bien Arabie ! Ca sent vraiment ça !
Impressionnant ...
par lorelei, le 16 novembre 2015 à 16:52
Autant j’adore Ambre Sultan , autant Arabie m’écoeure ! Je ne devrais d’ailleurs pas comparer ces deux Lutens tant ils sont différents. AS évoque un Orient racé, chaud, sublimé alors que Arabie nous transporte dans une cuisine d’un restaurant oriental. Les dattes côtoient le cumin, le curry, c’est vraiment trop alimentaire pour mon nez ! D’ailleurs, à part Ambre Sultan, je ne suis pas fan des orientaux du grand Serge. Ses floraux sont à mon avis beaucoup plus subtils et aboutis.
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par Anna, le 16 novembre 2015 à 18:52
Quand j’ai essayé l’Arabie pour la première fois, j’avais une crise foie et de hyperglycémie au même temps ! A la limite du coma. Mais j’étais épatée aussi, parce que l’ensemble me semblait cohérent, le parfum est (malgré tout) abouti. Il tient la route. Il faut reconnaître que mettre en musique toutes ses notes, la plupart très collantes (fruits secs, dates, figues, ensuite le tonka et une multitude d’épices) est à la limite de l’impossible. Je trouve qu’il fonctionne probablement parce-que aucun raccourci habituel n’était employé comme la vanille, le patchouli au des boikipikent douteux. Le parfum est très résineux aussi, mais je n’ai pas sentie l’ambre non plus. Santal, cèdre, orange et ensuite j’ai trouvé un liquide vaisselle, je n’en pouvais plus...
J’ai un petit decant de Ambre Sultan. Parce que je n’aime pas l’ambre et je suis têtue. Chaque fois que je le mets, je sente comme une chatte en chaleur qui a passé une nuit au deux dans les toilettes publiques en plus, c’est horrible. J’ai envie de me laver intégralement au liquide vaisselle, mais je ne le fais pas. Ensuite le tirage l’attirance/répulsion s’installe. Il est vraiment fatiguent ce Sultan...la fin est assez sympa ; crème vanille étonnamment poudrée dans laquelle flottent le santal et quelques épices. Mais comme vous le dites bien, il est RACE ce parfum, et la petite chatte aussi ;-)
Mon oriental préféré chez Lutens est Serge Noire. Je ne le porte pas souvent, mais j’ai besoin de le savoir proche. Il a un coté subversif, torturé, trop réfléchi aussi, mais il est aussi sexy à crever. Je pense que l’encens empêche la combinaison fatale de patchouli-cumin-ambre de tourner mal sur moi. Le résultat est très coquin et inhabituel.
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par lorelei, le 16 novembre 2015 à 22:31
Bonsoir Anna,
Je ne connais pas encore Serge Noire, il va falloir que je comble cette lacune. En revanche, je suis une inconditionnelle des parfums ambrés surtout s’ ils sont relevés par les épices.
Votre description d’Ambre Sultan sur vous m’a beaucoup amusée. Lol ! Heureusement, , son rendu sur ma personne est moins. ..primitif !!
Je vous souhaite une très agréable soirée parfumée.
Amicalement, Lorelei.
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par Anna, le 2 janvier 2016 à 17:29
Chère lorelei,
j’ai croisé mon flacon d’Obsession aujourd’hui. Je me suis rappelé de notre brève discussion autour de Ambre Sultan et je me suis dit que vous devez peut-être vous dénicher un aussi vieux flacon que possible.
Disons que j’ai presque la même réaction sur ces deux parfums, celle qui vous amuse. Ce battement de cœur irrégulier comme quand on est amoureux, au plutôt une explosion hormonale d’un ado timide. Un débordement.
Avec certaines différences ; AS est plus sale, mais avec beaucoup de retenue sans parler de finesse, qui n’enlève rien à son caractère passionné. De l’autre coté Obsession est plus immature, inexpérimenté, un buldozer, quoi. Je le trouve personnellement plus facile à porter parce que il n’est pas aussi sale, mais mon cœur n’est pas assez solide pour le supporter souvent. Malgré le fait que Obsession ressemble plus au niveau de notes, peut-être même de l’esprit, à Must (qui est bien plus discipliné), il a des mêmes intentions que Ambre Sultan, en somme rien de catholique.
Serge Noire est m’est incontournable, mais extrêmement exigent, intellectuellement et des fois émotionnellement. C’est un défis à relever chaque fois, il est bon pour mon ego. Il faut avoir du caractère, sinon s’est lui qui vous porte. Il me fait penser au dressage de chiens ; il doit toujours savoir qui est le boss, sinon la touffe de poiles va faire ce qu’elle veut ; des dégâts, beaucoup de dégâts.
Bonne année.
Sincèrement
Anna
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par lorelei, le 2 janvier 2016 à 20:23
Bonsoir Anna,
Quel plaisir et quel amusement de vous lire ! J’ai commencé l’année nouvelle avec Ambre Sultan justement et il me donne des ailes !!! Il faudra impérativement que je teste Serge Noire. J’aime les parfums qui en ont sous le capot ! Mdr
par lorelei, le 2 janvier 2016 à 20:28
Chère Anna,
J’ai envoyé mon commentaire trop rapidement et il a été coupé !
Je m’apprêtais à vous souhaiter une très belle et douce année 2016 avec beaucoup de bonheur, chance et surtout santé à la clé. Sans oublier de belles découvertes parfumées !
Bonne soirée.
Amicalement, Lorelei.
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par Marco, le 2 janvier 2016 à 21:21
Bonjour Lorelei,
moi aussi j’aime beaucoup ce Ambre Sultan , ce parfum m’a donc attiré l’attention sur les ambres proposées par les différentes "maisons" , et j’ai craqué littéralement il y a peu sur "Sables" de Anick Goutal , qui a réussi a me plaire encore d’avantage que le Sultan. Vous qui aimez le Sultan, je vous conseil vivement de tester ce "Sables" , vous allez retrouver ce que vous aimez tant chez Sultan , cette belle odeur enivrante d’ambre , mais avec un enrobage avec davantage d’aération peut être grâce à une légère notre florale qui apporte aussi un sillage plus important.Bien à vous.Marco.
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par lorelei, le 2 janvier 2016 à 22:56
Bonsoir Marco,
Je ne suis pas très fan des créations Goutal en général mais je vous remercie sincèrement pour votre suggestion. Sables semble en effet très beau et il faudra que je le découvre très vite. Le seul reproche que je peux faire à l’encontre de Ambre Sultan est effectivement son manque de sillage et d’ampleur.
Je vous souhaite une très belle année 2016 !
Amicalement, Lorelei.
par MANDRAKE, le 15 août 2015 à 23:35
Pour moi, c’est un parfum désagréable parce qu’il sent beaucoup trop fort le curry et le cumin... trop c’est trop ... la soupe, quoi ! C’est lourd comme presque tous les Lutens, d’ailleurs... dont le succès m’échappe !!! A part Féminité du bois et 2 ou 3 autres, franchement ... C’est toujours trop Lutens, on en a plein les narines ... pour le reste !? ...
Et non, je ne suis pas du tout d’accord "Sables" de Goutal, c’est puissant, oui, mais autrement plus subtil.
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par Marco, le 2 janvier 2016 à 21:13
Je saute sur le fait que vous évoquiez "Sables" de Goutal car cela me parle hautement , du fait que je suis entré récemment en passion pour les "beaux" parfum avec comme premier flacon Ambre Sultan de Lutens , qui m’a grandement fait apprécier au premier abord l’odeur ambrée épicée. Ensuite quand je suis retourné dans une boutique , j’ai cherché a découvrir une autre proposition d’ambre et c’est le "Sables" de Goutal qui m’a agréablement surpris . Comme vous le dites , j’ai trouvé une plus grande subtilité que le Sultan.Cette subtilité vient je pense du fait que Sables propose une ambre davantage aéré , moins dense , donc un parfum au final moins lourd . Ceci dit , cela ne fait pas du Sultan un mauvais parfum , le Lutens on aime ou on aime pas , mais c’est un parfum très qualitatif est plutôt unique en son genre avec une belle complexité .Je crois comprendre ce que vous voulez signifier quand vous dites que les Lutens font dans la lourdeur . Mais pour moi plutôt qu’une lourdeur , je perçois comme une véracité de la reproduction de la note olfactive visée . Par exemple les notes olfactives que ce soit une fleur ou un fruit m’apparaisse pas synthétique mais naturelles et ce sont des notes en 3D bien définies ; qui donc ne sont pas à moitié suggérées il est vrai. Ceci je peux le comprendre ,être perçu comme "lourd" ; certains parfums faisant davantage dans l’évocation, laissant davantage de place aux interprétations personnelles. Au plaisir. Marco.
par flofiori, le 22 janvier 2015 à 23:05
Pffff !!!! Je l’ai encore remis aujourd’hui. Et je me suis dit : c’est la Corse au printemps, ce n’est pas le tajine, heureusement, c’est la nature au grand air, celle de notre Méditerranée, celle qu’on cotoie vers début mai. Il y a un côté "Sables" d’Annick Goutal assez prononcé, j’aimerais que d’aucun d’entre vous fassiez le parallèle ou tout du moins le cousinage avec d’autres parfums...
Cordialement.
par Doblis, le 19 janvier 2015 à 22:02
Comme toujours, une magnifique d’Opium...
Je n’avais pas fait attention, encore une fois, au rapport entre Arabie et Femme de Rochas.
C’est vrai qu’il y a quelque chose en effet. Mais Arabie est bien plus prenant en matière de cumin et, là, je n’aime pas trop.
Autant j’adore Femme, autant Arabie me dérange. Tout comme Aziyadé, et encore plus ce dernier d’ailleurs, où le cumin me semble encore plus présent.
Alors que j’aime le cumin bien mieux maîtrisé, à mon goût, dans l’Eau d’Hermès et Epice Marine d’Hermès.
Arabie et Aziyadé se composent également de datte (que j’aime manger), de cardamome, muscade (pour Arabie) et l’aspect culinaire ne me va plus. Plus que le tajine, ça me fait plutôt penser à une pastilla bien trop grasse, c’est l’overdose.
Mais il a le mérite d’une certaine originalité alors tant mieux si certains aiment, c’est l’essentiel.
Je ne l’ai jamais senti porté par quelqu’un, mais je suis certain qu’il doit faire partie de ces parfums que j’adore sentir sur les autres.
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par Opium, le 21 janvier 2015 à 18:54
Bonsoir Doblis.
Il y a des parfums que l’on aime suffisamment pour apprécier les sentir régulièrement mais pas assez pour les aimer sur soi.
À propos de la proximité entre Arabie et Femme, lorsqu’on la détecte, elle est assez inratable. Mais, attention, la ressemblance existe surtout dans la version d’Olivier Cresp, la version de Femme caricaturée en "femme des années 80" avec son overdose de cumin pour la tonitruance requise à l’époque. ;-)
Quoique, d’ailleurs, cela ne soit pas forcément vrai. Je vais vous raconter une anecdote. Hier soir, Newyorker a vaporisé une version de Femme vintage dans un restaurant ; une personne a cru à un parfum de niche contemporain au cumin, et Jicky et moi avons pensé à Arabie, du fait pour moi qu’il était bien présent à mon esprit puisque je l’ai porté samedi dernier. Les fruits confits presque gourmands et les épices étaient là. Et, pourtant, c’était Femme, dans la version de Roudnitska en plus, et non celle de la reformulation de 89...
Nommez un parfum "Arabie" et vous penserez à un tajine et aux mets de la table orientaux. Intitulez-le "Femme" et vous obtiendrez des évocations plus proprement sensuelles.
Le contexte joue beaucoup !, parole de psychologue environnementaliste. ;-)
À bientôt.
Opium
par hangten, le 17 janvier 2015 à 17:10
Bonjour !
De retour de surfer dans l’Océan un peu froid, et hop, Arabie au sortir de la douche. Il est très beau... Culinaire, c’est vrai, mais sans le truc qui colle à la peau et aux vêtement lorsque l’on cuisine. En dehors de l’ouverture toute d’artifices épicées, le feu se calme dans une douceur chaude et addictive. On est bien.
La proximité avec Aziyade, qu’au passage j’adore, est évidente, mais au final l’opus de Parfum d’Empire me semble plus "fort" (si cela a un sens), plus radical dans son genre ; jamais il ne faiblit, ne déviant pas d’un degré de sa route des épices, chaude, torride et d’une sensualité incroyable.
Au final, deux merveilles des mille et une nuits...
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par Opium, le 17 janvier 2015 à 17:37
Salut Hangten.
Tu sens particulièrement bon aujourd’hui. ;-)
Ta description est très exacte. Alors que Aziyadé reste ferme et vigoureux, dans sa trajectoire du début en somme, Arabie devient plus doux, plus moelleux, moins expressif mais plus ronronnant après son feu d’artifices initial, et ce, sans jamais coller ni "poisser".
Ces deux créations sont absolument dingues !
Passe une agréable soirée.
Opium
PS : Aujourd’hui, nous portons le même parfum. Comme tu le dis, "on est bien". ;-)
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par hangten, le 17 janvier 2015 à 17:42
Merci Opium, deux compères sur la route des épices, ça hume bon et doux ! Bonne soirée aussi !
par Cymoril, le 16 janvier 2015 à 19:40
C’est très étrange : je lis et je suis tellement d’accord avec tes mots. A les suivre Arabie à tout pour me déplaire, des notes à l’imaginaire, rien ne me correspond. Et pourtant j’aime énormément ce parfum.
Un coté orgie de calme fin du monde entre gens de bonne compagnie... Plein de choses, mais tout se tient, une fougue maitrisée et je ne sais pas pourquoi quelque chose de cynique aussi !
Je le trouve très sexy en fait, ça doit etre un truc de fantasme inavouable tout simplement...
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par Opium, le 17 janvier 2015 à 15:10
Bonjour Cymoril.
Merci beaucoup.
Je crois que nous sommes nombreux dans ton cas : à la seule lecture des impressions culinaires, on pourrait se dire qu’il faut fuir.
Et, pourtant, non, absolument pas ! Le charme de tout cela, qui pourrait paraître et trop tartignole et bien trop alimentaire avec cette farandole d’épices et impressions presque sucrées, fonctionne pourtant parfaitement. ;-)
La dimension orgiaque sereine, débordements de toutes parts mais en mouvements lents, est très juste : un festin des sens, d’où la jubilation que l’on peut avoir à cette découverte. ;-)
À bientôt.
Opium
Ps : Je vous dois, à Sixtine et à toi, une part de mes impressions, à propos de la comparaison entre Femme et Arabie notamment, ayant lu des éléments rédigés par vous à propos de cela sur internet. Donc, merci beaucoup ! ;-)
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par Cymoril, le 18 janvier 2015 à 14:13
Merci à toi Opium, j’avais totalement oublié ce rapprochement avec Femme ;-)
En fait cela fait énormément de bien de voir que les mots, les notes ne sont jamais une garantie quant à "l’odeur" ! La maîtrise, la conduite peuvent faire tout basculer : surprise et bonheur... (Mais dois je vraiment sentir Sweet lolita ???)
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par Opium, le 21 janvier 2015 à 18:55
Bonsoir Cymoril.
Je suis tout à fait d’accord avec toi, heureusement, les seuls mots ne sont pas la photographie exacte de ce qu’il sera possible de ressentir a la découverte de tel ou tel autre parfum.
Toutefois, sans trop présumer, il me semble tout à fait inutile pour toi de sentir Sweet. ^^
À bientôt.
Opium
par flofiori, le 14 janvier 2015 à 21:44
Voici mon parfum préféré enfin chroniqué...Je n’aime pas du tout les parfums qui me font penser à la bouffe. Et celui-ci encore moins que rien. J’ai l’impression d’être dans un paysage naturel, de a Provence au Maghreb, où tout se noie, tout se mélange. Je ne suis pas sur un marché, mais en pleine nature dans laquelle chaque ingrédient donnerait le meilleur de soi sans en effacer d’autres... Je viens de le ressentir, un équilibre parfait, entre le vin chaud (mais on n’est pas obligé de le boire et les bonbons indiens , qui un temps, nous étaient servis dans les restos indiens que personne ne prenait)et ensuite une note extraordinaire de Méditerranée, très boisée au printemps, l’encens aidant, bref un méli-mélo de marché du souk et des Calanques Corses. Méli-mélo pour ce parfum sublime, qui sent magnifiquement, pas facile d’accès de nos jours, mais une merveille sur moi.
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par Opium, le 17 janvier 2015 à 15:06
Bonjour Flofiori.
La capacité à créer des évocations diverses de cette Arabie est une invitation à autant de voyages qu’il y a de gens. Votre destination à vous a l’air fort plaisante.
Bonne journée.
Opium
par Farnesiano, le 10 janvier 2015 à 14:38
Tant attendue, cette chronique ! Le premier Lutens que j’ai acheté. Serge Lutens à son sommet... Mon flacon de l’époque a pris l’une ou l’autre petite ride mais le coeur reste identique et le fond garde la même chaleur soyeuse. Beau raprochement avec Femme, que je n’avais pas décelé tant les épices prennent le dessus. Aujourd’hui, je comprends mieux le côté chypré d’Arabie. Un parfum reconnaissable entre mille, une signature orientale authentique, inédite à l’époque, et raffinée. Noblesse dans le nom même d’Arabie. Merci, Opium.
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par Opium, le 17 janvier 2015 à 15:06
Bonjour.
Avec plaisir, Farnesiano. ;-)
Arabie est, à plus d’un titre, un somptueux parfum. Par le traitement de notes si douces et épicées qu’il en est indéniablement culinaire et, pourtant, raffiné, délicat et subtil comme certains mets orientaux ou asiatiques peuvent l’être.
Et, le plus surprenant, c’est cette comparaison qui semble irréelle tant toutes les caractéristiques citées précédemment sont éloignées, donc, de cette dernière référence qu’est Femme de Rochas, en version vintage ! Mais, le nez collé aux touches de la version d’Olivier Cresp et à celles d’Arabie, et la distinction est extrêmement dure. Mais, Féminité du Bois ayant probablement été inspiré de Femme, qu’Arabie, qui possède certaines caractéristiques du premier, ressemble au second est logique.
À bientôt.
Opium
Farnesiano
a porté Arabie le 27 octobre 2021
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a porté Arabie le 6 janvier 2020
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a porté Arabie le 12 mai 2017
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Me voilà bien embêté !
Après avoir eu un échantillon de ce fameux Arabie, j’ai vraiment accroché. Il m’a immédiatement embarqué avec lui, dans sa caravane d’épices.
Je lui ai senti après quelques heures une intonation rappelant le pain d’épices, et même un peu le miel, ce miel noir qu’on vient de finir de récupérer, avec une part de Cire et de gelée royale dedans. C’est assez bizarre, mais je confesse que mon odorat n’est pas aussi éduqué que la plupart d’entre vous ici, alors je dis peut être des sottises ??
Et en tous les cas, mon compagnon ne le supporte pas, il le trouve inadapté comme parfum corporel... Quel dommage ! Je l’aurais volontiers adopté !
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par Beer luc, le 19 février 2018 à 08:44
Bonjour Helicopter,effectivement,Arabie est très spécial et lors d’un échantillon reçu je me suis dit que c’est très particulier comme parfum à porter.
Je l’imaginais plus ambré ou avec une pointe de safran,pas aussi culinaire ( Fruits secs, raisins de Corinthe, dattes, noix de cajou ).
Je ne possède pas beaucoup de Lutens,mais celui qui revient toujours au top pour moi est Santal Blanc,ensuite Ambre Sultan,Borneo 1834 ( eh oui le patchouli ),Serge Noire et Santal Majuscule.
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