Auparfum

Truth or Dare

Madonna

Flacon de Truth or Dare - Madonna
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La tubéreuse en héritage

par Aurélien Caillault (PoisonFlower), le 18 juillet 2012

L’équation était simple : j’aime les parfums, j’aime Madonna. Allais-je aimer celui de Madonna ?

Une star qui qui se met au parfum, ça fait généralement froid dans le dos. A de rares exceptions près, cela donne en effet des jus peu inspirés, conditionnés dans des flacons à l’esthétique douteuse. Et puis on sait bien que ce type de projet a davantage pour but de constituer une source de revenus supplémentaires sans trop d’efforts que de donner naissance à de nouveaux monuments olfactifs.
Si encore nos chanteuses préférées tenaient des propos intéressants sur leurs expériences parfumées, on pourrait presque leur pardonner de proposer des sent-bon médiocres pour arrondir leurs fins de mois, mais comment excuser une Beyoncé qui avoue ne pas porter de parfum pour cause d’allergie…

Mais venons-en plutôt aux goûts olfactifs de celle qui nous intéresse plus particulièrement. Car, et ça me semble être un minimum pour une célébrité désireuse de lancer une fragrance à son nom, Madonna aime les parfums et a porté beaucoup de choses. Ses choix laissent même à penser que l’on a affaire à une véritable perfumista !
J’en veux pour preuve l’article très instructif du site Perfume Shrine qui répertorie les parfums portés par les célébrités de tous bords (acteurs, chanteurs, têtes couronnées…), dont la liste consacrée à l’inoubliable interprète de Music comprend : des Goutal (Eau d’Hadrien, Eau de Lavande, Folavril, Grand Amour), Fracas , la Cologne N°4711, le premier féminin Dolce & Gabbana, des Creed (Fleurissimo, Tubéreuse Indiana), Hypnotic Poison, Youth-Dew, des Caron (Narcisse Noir, Nocturnes, la marque affirme également qu’elle est fan de Poivre), Aromatics Elixir, Premier Figuier… et je ne cite là que les créations disponibles en France !

La première observation que l’on peut faire à la lecture de ce tableau de chasse parfumé, c’est qu’à l’image des très nombreux looks qui ont jalonné sa carrière, elle a également à peu près tout essayé en matière de familles olfactives : hespéridé, fleuri, chypré, oriental, les principaux courants sont représentés, du plus frais au plus capiteux, du plus innocent au plus sensuel.
Seconde observation : même si cette liste part dans tous les sens, on sent quand même que la chanteuse a une prédilection pour les parfums opulents à base de fleurs blanches.

De là à proposer une création mettant en avant la tubéreuse, il n’y avait qu’un pas.
Fleur blanche par excellence, elle s’offre dans Truth or Dare tout entière dès les premiers instants avec des facettes tour à tour fruitée/exotique, solaire, vernis à ongles, orangée grâce au néroli, jasminée, verte grâce au muguet. Maîtrisée et sensuelle, elle se fait capiteuse sans être étouffante.
Elle évolue dans un second temps vers des notes de fond douces, poudrées et ambrées marquées par la vanille, qui apporte un aspect sucré plus que gourmand, donc pas écœurant, prolongeant du reste fort bien la facette fruitée/exotique du départ.

Voilà donc une tubéreuse dans toute sa splendeur, fidèle à sa réputation de grande dragueuse, mais qui s’abstient pour une fois d’en faire des tonnes. A l’image de celle qui lui prête son nom, elle n’a rien perdu de son pouvoir de séduction, ni même de sa forte personnalité, mais a troqué les tenues provocatrices d’antan contre une robe sexy et classe.
D’ailleurs, Madonna a beau rendre un hommage (soft) à sa période sado-maso du début des années 90 dans le spot de pub pour Truth or Dare (qui est au passage le titre en V.O. du fameux documentaire In Bed with Madonna, dans lequel on voit notamment la chanteuse et ses danseurs s’adonner à une partie d’Action ou Vérité, qui se dit en anglais Truth or Dare, C.Q.F.D.), ce n’est pas à cette Madonna-là que l’on pense en respirant son parfum. Non, on imagine davantage une Madonna plantureuse et élégante comme sur la pochette de sa compilation de ballades Something to Remember.

La chanteuse confie que le souvenir le plus ancien lié à sa mère, qu’elle a perdue à l’âge de cinq ans, est le parfum à base de gardénia et de tubéreuse qu’elle portait, "un mélange enivrant, féminin et mystérieux".
Avec Truth or Dare, elle ne cache pas qu’elle a en fait voulu proposer une version actualisée de cette senteur… qui n’est autre que Fracas, comme elle l’a parfois révélé. Et de ce point de vue-là, sa fragrance, en se positionnant ouvertement comme un avatar mainstream de la tubéreuse de Robert Piguet, avec un fond moins riche et complexe flirtant avec la vanille pour séduire un plus large public, est tout à fait réussie.

Si Truth or Dare tient bien sur la peau, le sillage me semble manquer, lui, un peu de puissance. Malgré cela et le fait qu’il ne soit pas forcément très original, le thème de la tubéreuse ne datant pas d’aujourd’hui, il faut reconnaître une audace certaine à cette nouveauté mainstream qui préfère s’inspirer d’un parfum vintage culte peu connu du grand public, plutôt que de recycler pour la énième fois une recette gourmande à base de fruits et de patchouli.
Distribué par la branche distribution sélective de Coty, notons qu’il est vendu à un prix tout à fait intéressant : 45 euros le vaporisateur d’eau de parfum 50 ml contre 70/75 euros en moyenne pour un produit similaire chez les grandes marques traditionnelles.

Vous l’aurez compris, j’aime beaucoup le parfum que vient de sortir Madonna. Ce que j’espère à présent, c’est que les prochains lancements, s’il doit y en avoir, seront aussi cohérents avec ses goûts et qu’ils raconteront quelque chose d’aussi touchant que ce que Truth or Dare représente par rapport à sa mère.

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par Orangette Citronnelle, le 27 juillet 2012 à 19:06

Je n’ai rien à ajouter...
Surpirse, conquise, séduite, j’ai acheté...
Et cela n’a rien à voir avec la Madone... qui ne me touche plus beaucoup non plus....

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dau

par dau, le 23 juillet 2012 à 10:13

Puisque j’ai été dénoncé par Opium, je le dit déjà tout de go, j’aime beaucoup ce parfum qui est une très bonne surprise mainstream : bien fait, original par rapport aux autres sorties parce que des tubéreuses mainstream, il n’y en a pas tant que ça, tenace, pas envahissant et délicieusement abordable…

Chance, sur moi, l’aspect vert -il y a les tiges avec les fleurs- que j’aime beaucoup, crissant mais pas trop, dure longtemps. Et je trouve que ce fond caramel, très Prada Candy est bien trouvé : à la fois gourmand et mode mais pas si commun, moins que les fruits rouges et le chocolat, et pas trop présent pour n’être qu’un fond rassurant terriblement de son époque malgré le côté « rétro-dame » que peut avoir la tubéreuse.

Oui, ce n’est pas la plus belle des tubéreuses mais la qualité y est quand même et pour une somme très raisonnable… Et je trouve drôlement bien d’avoir sorti un parfum pour adulte. Clairement, Truth or Dare ne sent pas la petite fille, ne s’adresse pas à des Lolitas. Chouette, enfin, un parfum qui puisse se porter avec un tailleur pour aller au boulot plutôt qu’avec une barboteuse pour le bac à sable ! En dépit de toutes ses retouches, la Madonne assumerait-elle son âge ? Même si musicalement, elle ne me touche plus beaucoup, comme marque parfum, contre toutes attentes, elle me fait tilter ! Je n’en attendais pas tant, je suis enchanté que, pour changer, on ne se foute pas de l’acheteur...

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par Opium, le 10 août 2012 à 10:08

Salut Dau.
Désolé pour la dénonciation amicale. Mais, les belles idées et les bons articles, il faut que ça circule ! ;-)
Pour l’analyse, là, enfin, je n’ai rien à ajouter... ^^
Comme je te l’ai déjà fait savoir, je suis content que nos avis se rejoignent sur ce parfum-ci qui nous enchante tous deux.
A bientôt.
Opium

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par mitsouko, le 19 juillet 2012 à 14:19

Quatre étoiles pour l’article et pour le parfum !
Merci à Poisonflower pour sa critique bien construite si agréable à lire.
Et merci à Opium pour son post particulièrement détaillé ! ;D
Comme le souligne malicieusement Jicky, il fera date sur auparfum dans la catégorie record du post le plus long mais ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre..... Ne change rien surtout, tu fais au moins une heureuse !
Je vois que nous sommes de plus en plus nombreux à être favorablement surpris par cette celebrity frag. Pour ma part, ben j’ai craqué et me suis offert un flacon (à ce prix là finalement c’est presque raisonnable, hum hum !).
J’ai toujours aimé Poison (sur les autres) because j’aime la tubéreuse. J’ai failli craquer pour Tubéreuse Criminelle sans oser la porter, parce que vu ce que donne Poison sur moi......
Les rares fois où j’ai osé un petit pshitt de Poison, je suis vite rentrée chez moi me mettre moi-même en quarantaine de peur qu’on m’enferme pour attentat olfactif !
Mais avec ToD, merveille des merveilles, une tubéreuse qui s’installe gentiment sur ma peau sans faire sa Castafiore ! Je ne vais pas la décrire, deux talentueux perfumistas l’ont fait brillament ici, sans parler de la critique de Dau sur son blog perso.
Mais ce ToD est une des rares mais jolies surprises que nous réserve de temps à autre le circuit mainstream. Je suis conquise et cerise sur le gâteau : il plaît et me met en joie à chaque que je dévoile le nom de "ce parfum si délicieux" et que je vois la machoire de mon interlocuteur se décrocher de surprise ! :D

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par Opium, le 10 août 2012 à 10:05

Bonjour Mitsouko.
Merci pour tes compliments ! Ravi de pouvoir te rendre heureuse... ;-)
Oui, dès qu’il s’agit de la Madone, j’ai tendance à ne plus me rendre compte de mon emballement. C’est un peu pareil en soirée avec mes ami(e)s où je peux argumenter durant de loOoOoOOongs échanges... ^^
Mais, surtout, ravi que Truth or Dare ait réussi l’exploit, non pas de te faire aimer la tubéreuse, mais de te permettre d’en porter une qui, chantant mezzo voce, te plaise à toi et à tes proches tout en les surprenant.
A très vite !
Opium

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Koimynose

par Koimynose, le 19 juillet 2012 à 13:28

Merci PoisonFlower, pour ce billet !
Pas tendre avec ToD, le Critique de Parfum. A croire que l’hommage frise le plagiat éhonté !!! Ce sont les risques d’un tel exercice, je suppose.
J’ai déjà senti Fracas plusieurs fois et je me souviens d’une personnalité et d’une aura presque intimidante... Mais côté tubéreuse, j’ai vraiment un faible pour Nuit de Tubéreuse.
J’irai sniffer ToD pour satisfaire ma curiosité.

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par Patrice, le 20 juillet 2012 à 17:10

L’avis du soit disant ’’Critique’’ de Parfum à son sujet montre, encore une fois, qu’il ne va vraiment pas chercher bien loin. En lisant son avis, on pourrait se demander s’il l’a réellement testé, et si oui, l’a t’il fait dans la longueur ?
Je trouve ce parfum vraiment réussi moi auss, et audacieux, totalement à contre courant de ce qui se fai actuellement.
Oui, c’est une tubéreuse, oui, c’est un hommage à Fracas, et NON il ne lui ressemble pas. Ce fond sucré mais pas écœurant comme le du Poisonflower, lui donne vraiment une identité qu lu est propre.
Bon... Peut être un chouilla trop synthétique, mais passe encore, on a vu bien pire, et en plus pour plus cher !
Est-ce que j’irais jusqu’à le porter ?
Peut être, pourquoi pas ! D’ailleurs je l’ai, là, sur le bras, et j’aime beaucoup !

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par robotronic, le 19 juillet 2012 à 08:46

Est il déjà disponible en France ? Je ne l’ai pas encore vu !

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Opium

par Opium, le 19 juillet 2012 à 02:59

Bravo Poisonflower (J’adore ce pseudonyme. Est-ce en rapport avec les fleurs, ces narcotiques toxiques addictifs pour les parfumistes en général, ou avec le parfum toxique de Christian Dior plus particulièrement ?) ! !

 

Je voulais me pencher sur cet article et Jeanne m’a fait savoir que c’était déjà fait.
Je suis enchanté par son contenu, l’élaboration du fil des idées qui est fluide et fort agréable à lire.
Et, je suis ravi de lire quelqu’un qui a réussi à rédiger une critique aussi proche de ce que je peux ressentir.
Comme vous/toi, je suis fan de Madonna (que, peut-être, j’ai été voir au Stade de France il y a quelques jours à peine pour son MDNA Tour et avant, peut-être, de la revoir encore prochainement...). Mais, également aussi, fan de parfums. Et,... de la tubéreuse et de certains jus capiteux.
J’avoue que, durant des années, j’ai été ravi "qu’Elle" ne touche pas au domaine du parfum, ce que tant d’autres ont déjà fait, et si mal souvent, avec leurs jus rosacés-fruitchoulisés-lavassés. Pour moi, c’est un domaine un peu sacré. Seul(e)s quelques fragstars semblent avoir été de qualité par le passé : Kate, les parfums de Elisabeth Taylor et de Catherine Deneuve, perfumista s’il en est (elle a signé la préface du livre des Editions de Parfums Frédéric Malle et semble avoir une liste de parfums à son actif aussi longue que celle de Madonna, bien que plus franco-française et moins américano-américaine). Mais, les jus de E. Taylor et C. Deneuve datent et sont marqués (du sceau) des années 80. Plus récemment, il semble que le chiffre d’affaires que ce type de produits engendre soit inversement proportionnel à la qualité et à l’originalité de ce qu’il y a dans le flacon (Someday de Justin "Bieberon" serait l’un des meilleurs lancements aux USA en 2011... Ouais, je sais... Quand même... Ca fait un peu mal. Je sais...).
Et, si j’aime Madonna pour diverses raisons, je l’attendais au quart de tour en matière de parfums. Car, on ne touche pas au Parfum b*rdel (avec un grand "P" comme pour "Art") ! Sauf, à apporter un truc vraiment intéressant... Inutile serait déjà du mauvais côté de la balance d’après moi.
Qu’allait valoir son parfum donc ? La réponse est arrivée mi-avril il me semble... Le 19 exactement (deux ou trois jours avant le lancement).

 

Ma surprise a été telle qu’il m’a fallu vérifier deux fois la mouillette "pshittée" pour être bien sûr de mon avis, de son objectivité. Deux jours avant la sortie officielle de ce "moment d’action ou de vérité", il m’a fallu me convaincre que je n’étais pas trop "conciliant" envers cette sortie pour de mauvaises raisons (envers ce parfum qu’il a fallu me sortir d’un tiroir, comme un objet secret, car pas encore en vente).
Réponse immédiate, en quelques minutes dans ma tête : "Il est RE-US-SI ! ! Très..."
En fait, comme l’a très bien exprimé Poisonflower, il m’a semblé réellement en harmonie et à l’image de la chanteuse qui en a décidé la "mise au monde". Un peu provocant, ou pas du tout, selon le point de vue. Mais, en tous les cas, fort joli et bien construit.

 

Tout démarre, pour moi, par un très léger aspect camphré, mentholé. Cela me fait penser, plus qu’à Fracas, à la "Tubéreuse Criminelle" que je connais, je crois, plutôt pas trop trop mal... ;-) Mais, mezzo voce la chanteuse. Elle ne gueule plus la tubéreuse, elle crie un peu avant de chanter "mélodiquement" et non plus "mélodieusement" (la "Criminelle" chante odieusement mélodiquement). Pas de soprano suraigüe et hystérique ici ; ou, plutôt, pas longtemps. L’interprétation de la préface parfumée est réalisée par une chanteuse à la voix mélodieuse et assez juste, qui en fait moins que la création hyperbolique baroque de Lutens.
Très rapidement, tout s’assagit et se pose. Et, à ce moment là, Poisonflower a tout dit : C’est une fleur qui se fait solaire (par un peu de jasmin, de la fleur d’oranger et du tiaré), déjà un peu gourmande, mais, surtout pas sucraillon(n)e. La tubéreuse prend alors certains de ses atours habituels de séductrice. Pas les mêmes habits que dans Poison, mais, l’esprit des 80’s est pourtant bien là (Madonna, comme l’a dit Poisonflower, porte et a porté beaucoup de power-house opulents et capiteux). Il y a une certaine forme d’extravagance qui n’est plus du tout d’actualité de nos jours en parfumerie. Cela confère une petite aura vintage à ce parfum (dont même le flacon, qu’il vaut mieux oublier, fait un peu "flacon cheap de grandes surfaces dans les années 80" [et cercueil, ohmagad !] ). A ce moment précis, je pense aussi à cet autre monument qu’est Carnal Flower. Celle-ci est une diva plus complexe, plus belle diront presque tou(te)s, avec raison. La création de Stephen Nilsen et Madonna est plus simple, moins facettée. Elle ne vise pas le même public, et est, de ce fait, bien plus décomplexée. Ah bon, personne n’est surpris quand j’écris le terme "décomplexée" à propos de la fleur élaborée par Madonna ? ! ;-)
En cours d’évolution et jusqu’à la fin, plutôt que de se "bubble-gumiser" comme le fait Fracas (je le porte aussi celui-ci... LOL), Truth or Dare prend une autre direction. Douce, toujours. Mais, pas avec les mêmes ingrédients. Fracas se "bubble-gumise" à mon avis. Je m’explique : Il prend une couleur que je ne pourrais définir autrement que rose-orangé. Une note de Malabar aux fruits exotiques se développe et fait lien avec la tubéreuse (effet dû à l’anthranilate de méthyle, composant de certaines fleurs blanches, comme la fleur d’oranger ou la tubéreuse, et qui peut prendre une tournure fruits exotiques [comme dans Rubj de Vero Kern et un peu dans le Gardenia de Chanel ou Beyond Love de By Kilian, mais, en moindre mesure] ).
Truth or Dare, lui, choisit plutôt de se caraméliser par du benjoin un peu vanillé. Et, là, j’ai la sensation que Fracas a rencontré Candy de Prada. Quelqu’un qui portait Spicebomb a crû le reconnaître sur moi. Et, sur le coup, j’ai été totalement d’accord avec cette personne. Le benjoin fruité et caramélisé, encore une fois, probablement, confère, donc, une couleur qui, pour moi, se joue entre le jaune et l’orangé-doré. Lors du final, la tubéreuse perd tous ses accents verts, un peu grinçants (cette matière sent le petit-pois en tête, facette que la plupart des créateurs tentent d’effacer ; avant de se faire séductrice fatale, elle en parcourt du chemin depuis l’enfance !). Elle se fait toute ronde, douce, apaisante, un peu régressive, addictive et réconfortante. A aucun moment elle ne semble "synthétique" cette tubéreuse. Elle paraît très naturelle même quand elle se roule (dévergonde) dans les muscs cotonneux chaleureux et le benjoin (que le terme "muscs" n’effraie personne ; comme dans les parfums de Nartciso Rodriguez ou dans Flower de Kenzo, si on les sent, ils sont bien intégrés à la composition, ils ne la gâchent pas comme dans certains parfums parfois).
De mon point de vue, si ToD est très inspiré de Fracas, il est loin d’en être une simple copie tant le final de l’histoire, s’il semble prendre la même tournure aux nez non habitués, n’a que peu à voir pour le porteur de ces deux parfums que je suis. L’un est plus classique, avec les facettes exotiques solaires habituelles overdosées de la tubéreuse, quand l’autre prend des accents plus modernes, dans un benjoin gourmand pas collant contre le palais et des muscs confortables pas du tout lessiviels heureusement (Madonna aurait refusé d’incorporer des muscs synthétiques jusqu’à ce que le parfumeur lui explique la nécessité de le faire avec la suppression de certains "naturels", moment où elle aurait lâché un "F*ck IFRA" dont on entonne souvent la mélodie ici).

 

Selon mon humeur du jour, je trouve que, parfois, cette tubéreuse perd trop vite de son caractère initial. Mais, quand j’ai besoin de calme et de confort, elle est parfaite. En cela, il est étonnant d’observer les différents types de réactions qui peuvent avoir lieu. Alors que certain(e)s adorent et trouvent cette tubéreuse très douce et agréable, celles et ceux qui ne l’apprécient pas la trouvent violente, agressive, envahissante et ont un vrai mouvement de rejet physique (comme avec Poison, Tubéreuse Criminelle et son envol "Baygon vert" et autres Giorgio aux accents criards).
Bien que plus douce que les exemples tonitruants des années passées (50 à 90), elle polarise aussi et fait son petit effet ! Pimbêche pour les uns, un peu trop bêcheuse pour les autres. Personnellement, je la trouverais presque trop douce et caramélisée. Presque. L’évolution sur peau et vêtements est radicalement différente : L’aspect vert et camphré doux peut perdurer des heures sur tissu ; il s’évanouit très rapidement sur ma peau (trop chaude ? :-p). D’ailleurs, la plupart des blogs anglo-saxons considèrent qu’au vu de l’excellent rapport qualité-prix, de la qualité du produit, et de sa "portabilité" (entendre, par là, sa puissance qui se réduit rapidement), cela peut être un bon choix "friendly office" pour une tubéreuse de jour dont elle ne risque pas de voir sa porteuse (ou son porteur) entendre ses collègues la/le menacer de porter plainte pour atteinte au bien-être "non-olfactif" collectif au bureau.
En fait, comme je le disais plus haut, cette tubéreuse est à l’image de Madonna : Une vamp’ agressive too much, ou une vraie-fausse séductrice à la réputation de castratrice un peu surfaite bien plus charmante et douce qu’on ne l’imagine. La vérité se situe sûrement à peu près entre les deux. Selon le point de vue.
La question qui subsiste pour moi est comment vendre ce produit dont la tête reste, malgré tout, assez clivante, quand bien même, par la suite, cette fleur se fait assez ronde et douce ? On dirait presque que Madonna a fait ce parfum pour se faire plaisir à "Elle", à quelques perfumistas comme nous, et quelques femmes au goût assez affirmé (n’ayant pas peur de porter un parfum non "de marque", mais "de star")... Et, et... et puis c’est tout !
Ce parfum, pas trop dans l’air du temps, rend un bel hommage séduisant à cette fleur trop souvent un peu racoleuse. Ici, si elle se fait séduisante, elle est presque revêche au début. Si elle accepte de séduire, c’est après quelques efforts de ses spectatrices/teurs ! Oups, pardon, porteuses/teurs ! Séduisante mais pas "fille facile" en somme.
Je trouve que le parti pris, s’il n’est pas aussi culotté qu’on aurait pu le croire (avec ce benjoin qui devrait mettre beaucoup de monde d’accord au final), est quand même un peu risqué (avec cette légère bouffée de camphre qui peut rebuter avant le "soleil et la chaleur" apportés par les fleurs et baumes ensuite #Holiday...).

 

Merci beaucoup Poisonflower pour cette critique, qui permet de poser ce qui était une page blanche pour moi, tant je ne savais pas comment l’exprimer. Merci pour la critique, sa rédaction, les mots choisis. Et, de mettre ce parfum, distribué de manière (trop) sélective, en avant sur auparfum. (Il est distribué, en France, seulement chez Nocibé, partenaire de Coty, mais, c’est déjà probablement mieux que Carrefour et Auchan, autres lieux où sont vendus les "parfums de star(lette)s", de Britney, Beyonce et autres, quand ils parviennent à franchir la frontière française, pas vraiment un terrain d’accueil pour ce type de produits.)
Truth or Dare mérite qu’on se penche dessus. Et, je ne suis pas le seul à le penser. Les blogs anglo-saxons l’aiment aussi "plutôt très beaucoup". Mais, surtout, un habitué de ce site, et rédacteur occasionnel de grand talent sur AP, a déjà rendu également un joli hommage à cette "Tubéreuse bitchy". Il s’agit de Dau, qui considère que c’est, probablement, l’une des sorties mainstream, du premier semestre, la plus intéressante. Rien que ça ! Et, je ne suis pas sûr d’être loin d’être d’accord avec lui.. ;-)
A la recherche d’une tubéreuse pas trop chère et portable même au bureau, mais avec "son" caractère, c’est par ici qu’on peut lire un autre avis tout aussi enthousiaste et intéressant... ;-)
#promotion#marketing#Mdna

 

Encore merci pour ce bel article Poisonflower.
#ravi
Un petit conseil aux lectrices/lecteurs qui auront l’occasion de nous lire : Allez vous faire votre propre opinion si vous en avez l’occasion, qu’elle soit positive ou pas. Mais, cela vaut un petit détour (bien plus que des choses qu’on nous vante comme bien plus précieuses jusqu’à l’adoration...).
A très bientôt.
Opium

 

Ps : Bien entendu, durant le concert de la "patronne", c’est bien Truth or Dare que je portais...
#tonsurton

 

Nb : Je mets 4 étoiles. Pour l’article d’abord.
Et, car, à "chiche ou vérité", la vérité va plutôt dans le bon sens quand il s’est agi de passer à l’action (de nous sortir un parfum qui a un peu de culot, de c*uilles, et qui est bien fichu) ! Poisonflower : Equation à deux inconnues résolue ! Madonna n’a trahi ni la tubéreuse, ni le Parfum !
ToD mériterait un 3 étoiles dans l’absolu. Mais, au vu du marché du mainstream et des "parfums de célébrités", il mériterait 5/4. Le tout nous fait, donc, une moyenne de 4 ! (Ok, là, je ne suis plus vraiment objectif... Tant pis... ^^)
#fan...
#...duparfum

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par Jicky, le 19 juillet 2012 à 04:09

That awkward moment when le commentaire d’Opium est plus long que toutes les archives d’auparfum

#pourchanger

 ;)

(je commenterais le parfum après deux si... Intenses avis ==> bravo à vous deux)

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par Opium, le 19 juillet 2012 à 11:48

Salut Jicky.
Là où il y a de la gêne, y a-t-il du plaisir ou pas ("awkward moment") ? "Action ou vérité" ?
Oups. J’ai été un peu vilain. Je mérite la fessée avec ce commentaire "Opiumesque" dont je ne me suis même pas tant que cela rendu compte durant sa rédaction.
#emballementcréatif #chienfou
Mais, s’agissant de moi, et de "Elle" et de son travail, est-ce étonnant ? Et, encore, tu n’as jamais lu une de mes critiques de retour de concert... Ah, si ! Bah, alors, tu sais... ;)
En fait, les mots très bien choisis de Poisonflower ont effectué un joli déclic ; ça semblait "couler de source" hier quand j’ai commenté sa publication. Fait très rare pour moi dans l’écriture par ailleurs.
Et puis, comme le dit la star de la Pop à tous les superlatifs, inutile de lutter contre ses propres travers, ils nous rattrapent toujours. ;-p
#philopopdecomptoir
#ifyougonnalivelikeab*tch,thenyougonnadielikeab*tch
Encore bravo pour la critique Poisonflower ! (Ca m’a rappelé une autre critique, mais, laquelle ? Ah, oui, celle de Youth Dew il y a quelques mois : posée, construite, mise en scène, élaborée...)
A bientôt.
Opium

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par Jicky, le 19 juillet 2012 à 17:09

Tu dis ne pas t’en être aperçu à l’écriture. Rassure toi, à la lecture non plus ;)

Ca fait vraiment du bien de lire un peu sur ce parfum qu’un pseudo critique a décidé de balayer pour enjoliver un sens de la justice bizarrement calibré. Ce parfum est une réussite j’y reviendrai au retour des vacances.

Parce que l’honnêteté et l’hommage peuvent se sentir et que certains y sont anosmiques.

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par Opium, le 9 août 2012 à 18:54

Bonsoir Jicky.
Merci pour tes compliments, tu me rassures.
Hâte de te lire de manière plus approfondie à ton retour de vacances... ;-)
Profites-en bien d’ailleurs !
A très vite.
Opium

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par PoisonFlower, le 20 juillet 2012 à 22:58

PoisonFlower... C’est d’abord un hommage à un passage que j’apprécie beaucoup d’une chanson très SEX (^_^), Erotic :

 

I’ll be your sorceress, your heart’s magician
I’m not a witch, I’m a love technician

 

I’ll be a guiding light in your darkest hour
I’m gonna change your life, I’m like a poison flower

 

Et j’aime tout ce que véhiculent ces deux mots juxtaposés.

 

Je voulais aussi un pseudo qui soit un clin d’oeil indirect à l’univers des parfums. Mais sur ce coup-là, j’ai dû être le dernier à avoir remarqué que celui que j’avais choisi en réunissait en fait deux très connus !

 

Sinon, en ce qui concerne la distribution de Truth or dare, il me semble qu’il émane de Coty Prestige, dont les créations sont destinées aux parfumeries sélectives, il n’a donc pas vocation à se retrouver en grandes surfaces, contrairement aux parfums de Britney et Beyoncé, qui émanent, eux, de Coty Beauty, la branche grande distribution du groupe.

 

Ce choix de le destiner au réseau selectif est de toute façon on ne peut plus logique, étant donné le prestige dont Madonna jouit globalement (ce n’est quand même pas n’importe quelle star !) et surtout la qualité du parfum, qui m’apparaît tout simplement trop ambitieux pour une distribution en grandes surfaces.

 

J’ai pu observer la réaction de jeunes femmes d’une petite trentaine d’années en parfumerie et j’ai été ravi de constater qu’elles essayaient Truth or dare comme elles auraient essayé un Chanel ou un Dior et non comme le parfum d’une star lambda. Cerise sur le gâteau, ce qu’elles ont senti leur a plu, alors que leur look suggérait davantage un test de Miss Dior chérie ou Lady million !

 

Il est évident que le parfum de Madonna n’attirera pas les plus jeunes et cela pour bien des raisons. Mais il a tout pour séduire les 30 ans et plus qui seraient à la recherche d’un parfum sophistiqué qui ne verse pas dans le too much. Il ne reste à présent plus qu’à espérer qu’il soit proposé rapidement sur l’ensemble du réseau sélectif.

 

Un peu HS, mais... alors le MDNA tour ? Autant je ne regrette pas le Stade de France (trop grand pour moi), autant j’envie beaucoup ceux qui vont pouvoir assister au concert de l’Olympia... Je me suis d’ores et déjà vengé en me refaisant en DVD mon concert préféré de M, le sublissime Drowned world tour !

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par Jicky, le 21 juillet 2012 à 01:34

Tragique Ironie (ou licence poetique) mais... Notre Opium va à l’Olympia... ;)

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par Opium, le 9 août 2012 à 19:26

Bonsoir PoisonFlower.
 
Tout d’abord, merci pour ta réponse quant à ton pseudo. J’aurais dû pouvoir trouver cela tout seul... Il faut que je révise mon répertoire... ;-)
Réussir, en un pseudo, à réunir Poison, Flower, à être dans la thématique "parfums" et à faire un clin d’oeil à la matronne de la Pop : Bravo ! ^^
 
Comme tu le soulignes, effectivement, avec ce jus, il me semble qu’on s’éloigne des univers bieberonesques et spearsiens habituels de la grenadine - cassis - ambrée - sucrée, de couleur rose pâle. Donc, plutôt Nocibé que Carrouf’, bien que l’on puisse trouver son bonheur partout. Il ne s’agit pas d’un jugement de valeur, mais, de discuter du positionnement du produit par l’équipe marketing. Mais, comme tu l’as écrit, l’ajout d’autres réseaux de distribution ferait du bien également... Croisons les doigts.
 
J’ai eu d’agréables surprises en lisant tes retours ensuite. Je ne m’y serais pas attendu. Les réactions que tu as observées sont intéressantes : la mention "parfum de star" ne fait donc pas fuir en France, pays où les parfums de couturiers étaient vilipendés il y a un siècle car réalisés par des marques de "non-parfumeurs" (bien que ce soit, bien entendu, réellement des parfumeurs qui les aient composés). Et, au final, aujourd’hui, les marques de couturiers - parfumeurs sont très largement majoritaires avec les joailliers.
Je me serais attendu à certains blocages. S’ils n’existent pas : Tant mieux ! ;-)
Plutôt ToD que Miss Dior La Petite Opportuniste ou Lady Pas Très Classe Bling-Bling...
 
Je vais tenter une réponse pas trop longue à ta question un peu en dehors du sujet pour que les lectrices et lecteurs ne soient pas ennuyés... Mais, c’est avec plaisir que je vais digresser un peu. ;-)
Le MDNA Tour est une très belle tournée : Toujours beaucoup de show, du specatcle grandiose, avec les travers qude Madonna a et que nous n’avons pas besoin d’énumérer ici (voix, contrôle de son image, concert "timé" laissant peu de place à l’impro...).
Trois moments sont complètement magiques :
- Gang Bang filmé comme un Tarantino, ultra violent, avec coups de feux dans une reproduction de chambre de motel miteux : tellement canon, avec acrobaties hallucinantes, que mon cerveau n’en revenait toujours pas.
- GMAYL avec pantins jouant du tambourin dans le ciel et une Madonna en majorette démentielle avec ses pompons !
- Like a Prayer : simple, émouvant à en chialer, efficace, ma-gni-fi-que !
Quant au show de l’Olympia, auquel j’ai assisté, comme l’a dit Jicky ;-) : Si la qualité était complètement au RV (elle était meilleure que jamais, la voix était plus en forme, plus juste, elle était plus proche, plus sympathique que d’habitude, tout était canon durant ce show), la quantité a laissé beaucoup d’entre nous sur notre faim avec un fin (un peu) abrupte. A peine plus de 45 mns, pour le prix payé, cela laisse avoir des attentes en durée supérieures. Un "au revoir" ou un "good night" n’aurait pas été de trop non plus. C’est dommage car, 15 à 30 mns de plus, et elle aurait, probablement, réalisé le concert de sa vie. Tous les gens présents sont d’accord. Là, on risque de conserver un goût de trop peu en bouche et sur l’estomac... Mais, le (court) temps que cela a duré, c’était assez fantastique ! ;-)
 
A très bientôt PoisonFlower !
Au plaisir de te lire rapidement. Encore merci pour cette belle critique. ;-)
Opium

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