Auparfum

Parfums réédités : les retrouvailles olfactives

par Jessica Mignot, le 13 juin 2022

Les parfums retirés de la vente, parfois pour des raisons incompréhensibles, laissent un grand vide pour ceux qui les ont aimés. Cependant, il arrive que des marques décident de relancer certains oubliés, que ce soit à l’occasion d’anniversaires, sous la pression des consommateurs, ou dans une stratégie patrimoniale, et avec des réécritures plus ou moins proches. Petit tour d’horizon – non exhaustif – de ces revivals.

Les parfums retirés de la vente, parfois pour des raisons incompréhensibles, laissent un grand vide pour ceux qui les ont aimés. Cependant, il arrive que des marques décident de relancer certains oubliés, que ce soit à l’occasion d’anniversaires, sous la pression des consommateurs, ou dans une stratégie patrimoniale, et avec des réécritures plus ou moins proches. Petit tour d’horizon – non exhaustif – de ces revivals.

Véritables compagnons et attrape-mémoires, les fragrances qui disparaissent nous laissent parfois orphelins. Certains leur trouvent un remplaçant, un proche parent ; d’autres, sachant cette quête vaine, changent radicalement de direction olfactive ; enfin, nombreux sont ceux qui guettent les sites de vente d’occasion à la recherche du parfum perdu.
Dans un marché où les lancements s’enchaînent à un rythme effréné, et où les rayons doivent laisser la place aux nouveautés démultipliées, le risque de voir son préféré retiré de la vente est accru. Nous avions déjà parlé de ces disparus il y a quatorze ans (!), et avons consacré un article aux fragrances disparues dénommé « Les parfums meurent aussi » dans le dossier de Nez #11, mais le phénomène semble s’accélérer encore aujourd’hui. Au moment où les sociologues remarquent le caractère désormais jetable de nos relations, l’industrie du parfum, de même, semble refuser que nous nous attachions à nos flacons.
Mais, parfois, ce qui a la saveur d’un petit miracle se produit : les marques remettent au catalogue celui que l’on croyait à jamais perdu. Récemment, peut-être sous l’influence d’une prise de conscience du caractère réminiscent de l’odorat et de l’importance de son patrimoine, ces renaissances se multiplient, nous incitant à vous proposer un petit tour des dernières retrouvailles.

Un des premiers grands revivals, apparu il y a maintenant quatre ans, est le mythique Iris Gris de Jacques Fath, composé à l’origine en 1947 par Vincent Roubert, recomposé par Patrice Revillard, et rebaptisé L’Iris de Fath. Si son prix n’est pas, loin s’en faut, accessible à toutes les bourses, cette renaissance aura permis de protéger le patrimoine olfactif et, pour les plus chanceux, de pouvoir humer une icône disparue. En 2016, Green Water avait également retrouvé vie à travers une interprétation de Cécile Zarokian.
L’Iris de Fath, extrait 1 470 € / 30ml

Pour limiter la prise de risque d’un relancement, la vente exclusivement en ligne semble être un compromis peut-être moins risqué. Celle-ci a ainsi été choisie par Rochas en 2019 pour l’eau de toilette Moustache, fidèle à celle signée par Edmond Roudnitska en 1949, et renommée pour l’occasion Moustache original 1949. L’année suivante, la marque proposait également une réinterprétation de Byzance par Aliénor Massenet et Maurice Roucel, avec cette fois une nouvelle formule, qui bien que très différente, restait tout à fait honorable. Créé en 1987, disparu à l’entrée du XXIe siècle, il avait déjà été réédité une première fois en 2017.

Parfois, le parfum revient, mais sous un autre nom : D’Orsay ressuscitait en 2020 son ancien best-seller Tilleul sous l’appellation Vouloir être ailleurs C.G.. Olivia Giacobetti, qui l’avait déjà revisité en 2008, est aussi à l’origine de cette dernière version de 2020. Graines d’angélique, fleurs de tilleul et bois d’acacia « nous ramènent gentiment à nos 15 ans », nous offrant ainsi « une parenthèse lumineuse » très printanière.

Parfois, ce sont même des marques entières qui réapparaissent telles qu’elles nous avaient quittés quelques années auparavant : c’est notamment le cas de la maison bretonne Lostmarc’h, relancée depuis un an et demi déjà, mais qui n’a que récemment communiqué sur son revival. L’occasion de redécouvrir les notes iodées et florales du joli Aôd, la cologne musquée de L’Eau de l’Hermine et les sept autres parfums de la collection, également déclinés en bougies et brumes d’intérieur.

Occasion idéale pour raviver le passé, les dates anniversaire sont aussi sources de retrouvailles. En 2020, l’association François Coty / La Cité des parfums (présidée par l’arrière petite-fille du parfumeur), proposait des rééditions des créations mythiques de Coty : La Rose Jacqueminot, L’Origan et Jasmin de Corse.
Pour fêter les 100 ans d’Emeraude, présenté comme un des premiers ambrés du marché, c’est Spoturno 1921 qui a été dévoilé fin 2021. Retravaillée grâce à l’héritage d’anciens recueils du parfumeur, la formule a été adaptée pour répondre aux contraintes actuelles, sous la direction de Patrice Blaizot.
Le sillage floral, vanillé et poudré est donc désormais disponible en extrait, mais plutôt réservé aux collectionneurs fortunés qui auront le choix entre un luxueux coffret numéroté édité à 20 exemplaires (5 000 euros/100 ml), une boîte cartonnée tirée à 200 exemplaires (900 euros/100 ml), et enfin, plus raisonnable, un petit flacon produit à 500 exemplaires (150 euros/6 ml).

En 2021, c’était aussi l’anniversaire de la maison Goutal Paris, qui soufflait ses 40 bougies. Au côté de flacons collectors, la marque ressortait pour l’occasion sa si jolie Eau du Ciel qui avait vu le jour en 1985, et était devenue introuvable depuis quelques années. Même chose pour Mon parfum chéri, datant, lui, de 2011. Mais il s’agissait hélas d’éditions limitées et les stocks semblent désormais écoulés sur le site de la maison parisienne, qui s’attache par ailleurs régulièrement à remettre en avant ses classiques, à l’instar des communications actuelles sur son Chèvrefeuille lancé en 2002 et sur Chat perché de 2018.

Toujours en 2021, Chloé remettait sur les rayons sa première fragrance, lancée à l’origine par les Parfums Lagerfeld il y a une cinquantaine d’années et signée Betty Busse. La marque en propose une réinterprétation baptisée Tuberosa 1974, réécrite par Dominique Ropion, qui explore « les facettes veloutées, crémeuses et légèrement miellées » de la fleur. Elle intègre la collection « Atelier des fleurs » de la maison.

L’année 2022 semble s’annoncer prolifique en retrouvailles. Et pas des moindres ! Le magnifique Farnesiana, créé en 1947 par Michel Morsetti et qui avait déjà retrouvé vie dans la collection privée de 2018, est depuis le début de l’année à nouveau en vente dans les boutiques Caron. Arrivée à pas de velours, cette ode au mimosa, poudrée et baumée, est proposée en version extrait, dans le nouveau flacon de la maison.
Extrait 205 euros/ 30ml, 250 euros/ 50 ml, 355 euros/ 100 ml

Chez L’Occitane, qui affichait en avril « les classiques font leur come-back », ce ne sont pas moins de sept compositions font leur retour dans de nouveaux flacons. Si Ambre, Thé vert, Eau d’Iparie, Jasmin et bergamote et Pivoine Flora on retrouvé les rayonnages des boutiques, Arlésienne, Jasmin Immortelle Néroli, Rose & 4 reines et Terre de Lumière dans sa version « eau » seront cependant uniquement disponibles en ligne.
Eaux de toilette 55 euros / 50 ml, eaux de parfum 60 euros / 50 ml

Parfois, ce sont les orientations de l’industrie qui changent et influencent les rééditions. D’abord lancée par Lancôme en 1999 sous le nom 2000 et une rose pour célébrer le nouveau millénaire, cette création signée Christine Nagel a ensuite intégré la « Collection Lancôme » aux côtés des classiques de la maison, rebaptisée Mille et une roses , avant d’être supprimée en 2016 lors de l’apparition de la gamme « Les Grands crus ». Elle est finalement relancée aujourd’hui pour devenir le « premier parfum naturel » de la marque, avec une composition annonçant 97 % d’origine naturelle. Signée Louise Turner, cette nouvelle version est rafraîchie par un accord de poire et des notes de mandarine et de bergamote. Elle « dévoile les facettes encore plus surprenantes de la rose », grâce à « six types de roses naturelles, dont la rose Centifolia bio » récoltée à Grasse, sur le Domaine de la Rose que la maison a acquis en 2020, et qui est représenté sur le flacon.
Eau de parfum 188 euros / 100 ml

Enfin, clôturons ces retrouvailles par la promesse du site de Jean Paul Gaultier, qui pour « raviver vos souvenirs » proposait récemment un vote afin de déterminer lequel de Ma Dame ou Gaultier 2 allaient revoir le jour. Le gourmand unisexe créé par Francis Kurkdjian en 2005 devrait à nouveau être disponible à l’automne 2022, permettant de « revivre mille et une de vos histoires à la gloire de Gaultier ».

Et vous, quel disparu aimeriez-vous voir réapparaître dans votre boutique préférée ?

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Farnesiano

par Farnesiano, le 7 janvier 2024 à 09:49

Bonjour Ricky Torres,
Je n’ai pas connu le V.O. de Jean-Marc Sinan et je ne me rappelle plus ce que sentait le Delon. En revanche, je garde un beau souvenir du Davidoff, si racé, si chic !
Le début des années 80 (j’étais encore si jeune et peu connaisseur) proposait une gamme d’aromatiques, de boisés et/ou de cuirés magnifiques. Rendez-nous donc aussi Lanvin for Man, Balenciaga pour Homme (quel extraordinaire patchouli ! ), Tenéré de Paco R. et surtout Macassar de Rochas. Un ami a acheté récemment un flacon d’Aramis. Moins dense, moins profond, le sillage n’en demeure pas moins reconnaissable, je le trouve même agréable, il ravivait chez moi de beaux souvenirs. Peut-être qu’un " combo " avec Azurée et Cabochard en renforcerait la signature ?
Je me demande par ailleurs ce que valent les Antaeus et 3e Homme d’aujourd’hui. Quant au Beau Sagamore, il semble lui aussi disparu des radars...
Un grand masculin " vert " me manque terriblement : Jacques Seven dont je ne trouve aucune critique sur Fragrantica et Basenotes.
Sur Auparfum, ne manquez pas les 4 excellents épisodes de la série " Les disparus, flop olfactifs ou flop marketing " :
https://auparfum.bynez.com/Parfums-disparus-flop-olfactif-ou,262

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riky torres

par riky torres, le 7 janvier 2024 à 08:55

Rendez nous le sublime davidoff pour homme 1984, le parfum alain delon classic, le VO de jean marc sinan, l’originale d’eau sauvage de dior, s’il vous plait arrêter de massacrer les sublimes créations comme habit rouge ou les aramis.

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sikkim

par sikkim, le 22 septembre 2022 à 19:19

Je suis dans l’attente de voir M. DEMACHY nous rendre le très beau et regretté DIOR-DIOR.

J’attends.

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par Philippe Muller, le 12 août 2022 à 21:20

... A l’attention de la maison Guerlain : Rendez-nous Derby  ! Même dans sa dernière formulation, assagie, il restait une magnifique eau de toilette sans équivalent à mon nez, et je serais même prêt, pour y avoir accès à nouveau en boutique, à accepter l’horrible flacon dans lequel la maison l’avait emprisonné ces dernières années.
Je donnerais cher pour retrouver le Chaldée de Jean Patou dans sa formulation des années 1980, époque Jean Kerléo.
Dans une veine plus modeste, je ne comprends pas le massacre par Jardin de France de sa ligne "1920", dont le très beau Tabac a disparu (une cologne old school, certes, mais une tenue remarquable et une belle réussite dans sa catégorie).

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sylfromlux

par sylfromlux, le 9 août 2022 à 15:10

Je suis toujours en manque de Midnight in Paris de Van Cleef & Arpels qui étaient une merveille tant pour le parfum que pour le flacon

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par fifi, le 28 juillet 2022 à 07:25

Coucou
Chez Mugler 2 incontournables ont disparu de la circulation ; Le gout du parfum et B men, c’est bien dommage

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par Valeano, le 23 juillet 2022 à 01:10

Merci de cet article et de cette possibilité de nous exprimer sur un sujet peut-être futile mais pas tant que ça si on pense à tout ce qu’un parfum évoque… Si ce blog était lu par un génie bienveillant, je lui demanderais de me rendre le délicieux “Deci Delà” de Nina Ricci, avec toute la ligne assortie et les si joyeux flacons : je n’ai jamais compris ce retrait. Je lui demanderais aussi de me rendre “Apple Blossom”, d’Helena Rubinstein, pour que je retrouve l’odeur de ma mère en robe du soir prête à sortir et toute heureuse. Enfin, je lui demanderais de me rendre le véritable “Ombre Rose” de Jean-Charles Brosseau, dont la resucée achève de tourner à l’alcool dans mon placard. S’il pouvait convaincre Molinard de reprendre “Habanita” en concrète et de faire pour un de ces Noëls une réédition des concrètes de ma jeunesse, ce serait la cerise sur le gâteau. Mais je crains que même une armée de génies ne réussissent pas à faire entendre raison à ceux qui dirigent les entreprises qu’ils ne méritent pas toujours !

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par En recherche , le 12 juillet 2022 à 19:22

Bonsoir,
J’avoue attendre le retour du gaultier 2 en septembre :). Je faisais la collection des flacons de parfums vides étant adolescentes ( les parfumeries les donnaient à cette époque-il y a de ça 18 ans-les bracantes etc,). J’avais eu un fond de gaultier 2 qui m’a toujours intriguée, ç est d’ailleurs le seul flacon que j ai garder de cette collections (200) malheureusement, enfin cette odeur m’attire encore, j ai hâte de voir ce qu a 31 an il pourrait donner sur moi après avoir porter un tas d’autre chose et d avoir porter mon dévolu sur le Sensuous maintenant discontinue.

Si non mon vrai parfum de jeunesse dont j ai garder et dénicher une miniature : Babydoll :)

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Milena

par Milena, le 10 juillet 2022 à 19:51

Bonjour à tous,

ce qui me manque, c´est Mandragore d´Annick Goutal, ma signature...
Je n´ai pas encore trouvé un parfum remplaçant, car Mandragore Pourpre est sur ma peau plutôt une senteur masculine.

Et c´est avec une certaine tristesse que je me rappelle Skin de Trussardi avec son côté un peu piquant.

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par Petrichor, le 12 juillet 2022 à 12:16

Bonjour Milena,
J’ai le même avis que vous sur "Mandragore" :)

"Mandragore pourpre" est beaucoup trop différent, c’est un patchouli - géranium pour homme, grosso modo. Je ne l’aime pas.

J’ai eu le déclic pour Mandragore avec une vieille miniature de 6ml. (Je ne sais plus si c’était l’EDT, ou l’EDP, et si ça fait une différence).
Son début est un thème cologne très réussi, avec un flash argenté (bergamote, ?cédrat ?), puis le parfum se prolonge de jolies notes de violette foreste, d’anis, d’herbes aromatiques, et d’épices froids -gingembre, poivre-. Le tout réussit à être guilleret, tout en sentant la tisane, dans son côté bienfaisant et rétro.

Le flash du début me rappelle de façon distante "L’eau dynamisante" de Clarins, ou l’ancienne version de "L’eau d’orange verte" d’Hermès. On trouve l’anis et la rose dans "Aimez-moi" de Caron, puis de façon trop éloignée de Mandragore dans "Après l’ondée" de Guerlain (plus faible, plus iris, moins rose), "Insolence EDP" (trop fort), "Live irresistible" de Givenchy (un peu trop générique), "Misia" en exclusif Chanel (plus rouge à lèvre rétro).
Je n’ai pas trouvé de remplacement pour Mandragore. C’est étrange : il y a beaucoup de parfums à la violette ou à thème cologne, mais chacun fait quelque chose de précis qui lui est propre. Beaucoup me laissent indifférent. Mandragore était une aquarelle, et je pense que c’est foutu pour te remplacer.

"Bois de violette" de Lutens pourrait fonctionné -et à défaut "Féminité du bois" sur la peau-, mais c’est un exclusif coûteux. ("La proie pour l’ombre" aussi, où je sens une violette réglissée, et les notes "caféiné" des gousses de vanille macérée dans l’alcool, pas tant la note curry de l’immortelle qu’on trouve aussi dans "Sables" de Goutal).

Quand j’y repense, Mandragore peut ressembler à "Eau d’orange verte" d’Hermès ou "Méchant loup" de L’artisan parfumeur, dont on aurait tiré tout le répertoire agreste vers le féminin, avec la violette. Ce serait bien que Hermès nous sorte une violette. Aussi car Christine Nagel a plusieurs succès où elle a réussi à jongler avec l’anis et le patchouli ("Ambre soie"), le gingembre et le poivrée des baies roses ("Twilly"), les herbes aromatiques, etc.

Je ne sais pas pourquoi les repreneurs de la marque Annick Goutal ont arrêté Mandragore. Peut-être que leur marque "Voyages imaginaires", Isabelle Doyen et Camille Goutal inventeront une cousine à Mandragore. Peut-être que la marque Goutal le rééditera, comme elle l’a fait temporairement pour "Eau du ciel" ou "Mon parfum chéri".

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par Des Esseintes, le 12 juillet 2022 à 15:48

Bonjour Petrichor,
Je vous ai laissé un commentaire le 2 juillet sur la page consacrée à "Iris Gris" : l’avez-vous vu ?
Merci pour votre retour.

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par Milena, le 16 juillet 2022 à 20:47

Bonjour, Petrichor,
Merci pour votre analyse détaillée, vous m´avez fait un grand plaisir ! Vous avez raison, Eau d´orange verte a vraiment quelques points communs avec Mandragore. Et je suis d´accord avec vous quant´à la position irremplaçable de Mandragore. J´ai fait un essaie avec Pélargonium d´Aedes de Venustas, mais il y a plutôt le géranium piquant au lieu de cette combinaison un peu herbacée et hespéridée de Mandragore.

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par Elsa G, le 22 juin 2022 à 12:09

Bonjour à tous,

Pour moi c’est le très regretté XS pour elle de Paco Rabanne... Il m’arrive encore d’en trouver en ligne sur des sites qui doivent racheter des stocks.
Premier flacon pour mes 14 ans... Je frise les 40 et depuis l’arrêt de la production me voilà orpheline de parfum. J’ai fait de belles rencontres entre temps comme Artemisia de Penhaligon’s, Demain promis de Bastille, Infusion d’Iris de Prada ou For her de Rodriguez... Mais je regrette le jus équilibré de mon adolescence. La version Black XS est écoeurante et ne rappelle en rien l’original !

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