Mitsouko

Bonjour,

Mitsouko est un parfum qui me pose problème. C’est un grand classique, il est beau sur touche, mais sur ma peau et à mon nez, c’est une véritable catastrophe, il vire genre friture... Dommage que mon épiderme ne lui rende pas hommage à sa juste valeur. Du coup, j’ai du mal à l’aimer.

tout a l heure je suis allé chez sephora pour m’acheter soit l’Heure bleue soit Mitsouko La vendeuse deja me dit que les parfums homme c’est plus loin et apres elle me dit c’est dur de choisir un parfum pour quelqu’un hein !!!!!
Non c est pour moi la TETE de la vendeuse !!!! et je suis reparti avec Mitsouko le choix a été difficile entre les deux

Un inconnu c’est arrêté dans la rue pour me complimenter sur mon parfum. Je ne pense pas que ça m’est jamais arrivé. Je me demandé jusqu’à ou vont mes 3 petits pschits...

Chers amis parfumés,
J’ai une négligence criminelle à rapporter.
J’habite à la campagne et à part de deux salons de beauté, avec un choix de parfums très restreint, il faut prendre de temps et se déplacer pour amuser en peu son nez. Alors, hier, j’ai décidé d’y aller chercher, parmi autres choses, un flacon de Mitsouko. Pour mon automne. Savez vous que dans une ville belge (en France ça doit être pareil) d’une taille respectable, il y a qu’un seul tester de ce parfum en edp ? Et qui’il a 10 ans ? Cuit et recuit, sur une étagère, a tel point qu’il est méconnaissable ?
Pour des classiques, seulement des edt sont proposés comme testeurs et eux aussi âgés et cuits. Comment on peut vendre quoi que ça soit dans ce conditions ?
Le edp que j’ai essayé il y a un moment est si peu fidèle au flacon que j’a acheté que je ne me suis même pas rendu compte que une personne proche de mon enfance l’a porté passionnellement. Si je n’avais pas joué avec des flacons de ma tante étant petite, ce n’est pas les testeurs de l’Heure Bleue d’aujourd’hui qui me l’auront rappelés. Parce que ils n’ont rien a voir !
Et si je n’étais pas devenue accro à ce site, je aurais raté tous ces Guerlains ! Et pas qu’eux ! La situation n’est pas différente chez des autres marques.
Si quelqu’un a envie de me traiter de snob au une vieille bique olfactive, il est bienvenu ! Parce que mon nez est plus heureux que jamais ! Et mes écharpes parfumées protègent bien mon estomac tous les jours.
Assez râlé.

Mon flacon de Mitsouko est encore plus à quoi je m’attendais. Beaucoup plus. Et ça fait qu’une seule journée que je le porte. Si mon nez se grille de bulbes de bonheur dans les jours qui suivent, ne vous entonnez pas.
Pour la personne qui l’a porté, je ne sais pas qui c’est. Probablement une tante au arrière tante(oncle ?) décédée. Cette personne m’aimait et moi, je l’aimais aussi. Je devais l’apprécier, parce que le parfum a un affect thérapeutique sur moi, il me console, rassure. Cette personne me fessait des câlins, jouait avec moi, me fessait rire, elle s’occupait de moi avec joie et dévotion. Des émotions ne mentent pas. A mon avis j’étais toute petite.
Il y a grandes chances que je ne me rappelle jamais qui c’est, ma famille est énorme...mais ça n’a aucun importance, je sais que c’était une personne remarquable et aimante, qui sera ravie de partager posthume son parfum avec moi.
Ça doit être un des bonus des "vieilleries", des souvenirs, émotions, impressions, doux-amers. Mitsouko est une consolation enflaconné, une douceur qui ne fait pas grossir. Une journée avec une personne aimé, dans laquelle vous avez joué et promené dans les bois d’automne (rentré bien sale), fait des bêtises (en essayent de l’aider) pendant qu’elle à fait une confiture au une fabuleuse tarte à la pèche. Et a la fin vous avez eu un gros câlin et une histoire avant s’endormir.
Punaise, je deviens mièvre. Si les parfums me racontent des histoires je devais porter Brut pour une histoire d’ado-tripotage, au Kouros , Farenheit, MKK pour une séance torride. Faibles de cœur à s’abstenir.
Bonne soirée à tous.

J’ai longtemps pensé que je n’aimais pas les chyprés. Un de mes regrets est de ne pas apprécier Vol de Nuit à sa juste valeur. Je suis souvent passée à côté de Mitsouko sans même m’y intéresser fascinée par l’Heure Bleue, hésitant entre l’edt et l’edp (j’ai tranché, pour moi ce sera edp !)
Et puis ma petite sœur de 14 ans m’a fait part de son coup de cœur pour Mitsouko, enfin un parfum qui "sent ce que je suis, qui est moi" selon ses mots. Quelques semaines plus tard, je mets la main sur Mitsouko grâce à Nahéma que je remercie. Depuis elle le porte en alternance avec l’Orpheline, Champs Elysées et Coromandel. Et cela me fait plaisir de savoir que grâce à mon "travail" cette jeune fille fera sa rentrée mardi en Mitsouko !
Sur elle il est juste beau, depuis, je sais que je peux aimer un chypré !

J’ai connu Mitsouko je devais avoir 16 ans - je suis née en 1959 - je lui ai fait de très nombreuses infidélités mais lui reviens toujours.

Beau, beau... non... magnifique !
Je suis tombé amoureuse de ce parfum. Pas tout de suite, c’est une relation qui s’est construite. Le vétiver, que je sens tout au long d’ évolution, est sublime. Le fond est plus doux, comme un peu vanillé. Il y a ce côté très apaisant de vétiver et la douceur qui vient à la fin de journée.
C’est la lumière d’or, une douceur de soie et le caractère et la personnalité bien affirmés.
I’m in love but not from the first snif ;-)

A défaut de pouvoir porter le sublime Coque d’Or (que l’on pourrait résumer grossièrement par gros iris + chypre), découvert en octobre lors d’une séance de découverte des "ressuscités" de Guerlain, je mixe Mitsouko avec Iris Silver Mist, le second par dessus le premier, et... ça rend vraiment bien !

Par la même occasion, je redécouvre les charmes de Mitsouko, que je supporte du coup mieux sous cet épais manteau poudré... En plus, je trouve que l’iris fait superbement ressortir l’acidité et le fruité de ce bon vieux Mitsouko.

Ce matin, je me suis rendu compte d’un de ces tout petits rien qui (me) font du bien... En rangeant mon armoire à parfums, j’ai jeté un coup d’oeil aux derniers Mitsouko EDP arrivés récemment, batch de 2014 et le double G gravé sur la tête de la pompe a fait sa réapparition alors qu’ils avaient disparu début des années 2000... J’ai conservé presque tous mes flacons depuis que je l’ai découvert et "adopté" en 1989.
C’est infime, mais pour moi c’est un signe d’homogénéité et de soin chez Guerlain.
Et surtout, mon "fétiche" est toujours là, étrange, enveloppant, rassurant.

Un chef d’oeuvre de la parfumerie mais malheureusement n’est plus un classique intemporel au même titre que le N°5 de Chanel. Il fait vieux et vraiment daté aujourd’hui, dommage !