Kenzo Power

Dans le genre parfum pour homme, c’est ce que j’aime : subtil, pas imposant, délicat, avec de la personnalité, et original. Il est beau, bien éxécuté, j’aime sa facette florale très poudrée et veloutée.

Il a une plus grande vigueur en fond qui me parait assez musqué, un petit bois sans en être qui résonne à l’image éthérée de la tête et du coeur. On sent que le parfum se dessine par "à coup" de fleurs, de petites notes suaves...

Il m’évoque une fênetre ouverte dans la nuit fraîche de l’été : l’image un peu idyllique des rideaux en coton blancs qui flottent dans la nuit bleue, délicatement. Au dehors, c’est un ciel étoilé, très pur, loin des pollutions de la ville, proche de la nature.

Voila, c’est simple, propre, poétique et subtil. Il lui manque peut être un fond un peu plus poussé mais c’est quand même en parfaite adéquation avec la marque, makgré un certain ennui qui peut se faire ressentir à la longue...

Et puis "You cut her hair", c’est tout simplement très beau...

Vive l’odorat !

Pour votre info, Kenzo Power ne s’en sort pas si mal que ça puisqu’il avoisine la 40ème place des ventes à mi-année 2009, ce qui n’est pas un exploit, mais pas un flop non plus !

Par ailleurs, les résultats des ventes en Juillet 2009 vous seront communiquées prochainement...

En attendant, moi, je pars en vacances !

un floral pour homme qui, à mon nez, réussit là où Dior Homme a échoué et qui réussit mieux que Infusion d’homme
c’est doux et poudré mais ce n’est pas trop sucré et cela reste masculin, on sent différentes facettes florales (ou qui donnent l’impression d’être florales),
quelques notes rappelent une eau de vie ; cela se porte près de la peau et sait rester discret mais présent

Fin et agréable sur une touche, le jus se simplifie terriblement sur ma peau pour aboutir à une soupe sucrée du pire effet. Regretable après une pulvérisation des plus prometteuses, des notes de têtes fort sympathiques, et un caractère floral unisexe peu courant qui n’est pas pour me déplaire. Certainement précurseur du genre.

Le nom me paraît un peu en désaccord avec la flagrance, tant elle regorge de douceur, de délicatesse, et je dirais même d’une certaine fragilité. Car ici, aucun accord boisé puissant, aucune agressivité, bref, rien de typiquement masculin, d’après ce qu’on sent au rayon homme. Et cependant, un parfum loin d’être décevant ! C’est pour cela que j’ai l’impression que Power ne suit aucune mode et a sa propre identité. Il durera, je pense, sans pour autant être dans le top des ventes. J’imaginerais un homme délicat, un peu frêle, s’éloignant résolument du mec bling bling de 1 Million ou du Tarzan de Guerlain Homme. Un homme misant sur sa subtilité et sa douceur plutôt que sur sa force. Un homme en fait presque efféminé. Il me paraît donc juste, Jeanne, que vous l’ayez classé en tant que parfum mixte, même si explicitement il s’agit d’un masculin.
Une très belle réussite, qui j’espère ne fera pas naître trop d’adeptes. Mais je préfère ce genre de flagrance plutôt qu’un nouveau "boisé-sensuel-ambré-viril-gnagnagna" qui en fait n’aura rien de nouveau.
La nouveauté me paraît justement être le genre de parfums comme Power, qui à mon avis, pourrait être le premier représentant d’une tendance en voie de développement comme en témoigne le sondage de ce site : les floraux délicats et raffinés nous attendent dans quelques années.

Dans la lignée de Infusion d’homme, voici un autre masculin à cultiver la subtilité et un côté unisexe très prononcé.

Ses notes poudrées et cotonneuses, un peu doucereuses, avec un arrière goût fruité en tête, me font penser à une transposition masculine de L’instant magic, moins fade d’ailleurs que ce dernier, à mon goût.

Un partenaire à la hauteur de Flower (pour reprendre l’introduction de Jeanne) quoi qu’il en soit, faisant joliment écho au concept olfactif poudré et cosmétique de base.

Dsl de décevoir Jeanne Doré mais Kenzo Power ne contient pas d’iris et n’a pas la même signature poudrée que Dior Homme. C’est un parfum de peau, il sent pas du tout pareil sur une touche et sur la peau. Plutôt que poudré je le trouve ambré. Il n’est pas ostentatoire mais laisse un sillage qui tient toute la journée sur mon homme et que j’ai plaisir à sentir sur lui.

Moi j’ai craqué pour Kenzo Power ! je comprend les critiques car on pourrait lui reprocher un manque de sophistification et son caractère unisexe ... Pourtant c’est une réussite ! fleurie mais pas trop féminin , Olivier Polge ayant trouvé un équilibre subtil avec les notes boisés et épicés . Très bonne tenue ... et très frais même en fin de journée grâce au coté acidulé des zestes qui ressortent , c’est assez surpenant .

J’avais l’habitude d’utiliser "Jaïpur" qui m’a toujours valu des remarques très positives des femmes que je côtoies , il en est de même avec Kenzo Power .Très satisfait des réactions ... c’est tout sourire que l’on m’accueille , même si j’ai tendance à charger un peu !!! car je suis en fait totalement accro à ce parfum , il m’ennivre et il me faut ma dose au petit matin ...

je suis sensiblement d’accord avec les commentaires précédents. Je l’ai testé sur la peau, il évolue pas mal. Autant j’avais detesté Tokyo l’année dernière, autant Power est une bonne surprise. Rien de transcendant ni d’original cependant. Dans le genre je préfère, et de loin, IRIS POUDRE chez Frédéric Malle. En effet, comme il a été dit, Kenzo me semble beaucoup plus heureux avec les féminins qu’avec les masculins...

J’ai essayé ce nouveau Kenzo plusieurs fois et je suis franchement déçu !

Si, je lui reconnais certaines qualités...
 une certaine cohérence / filiation avec d’autres parfums de la marque (Amour, Flower, Summer by Kenzo...) par son côté doux, poudré, délicat, cosmétique et très confortable
 une vision assez originale de l’homme avec son corollaire olfactif (assez éloignée de la "soupe" qu’on nous sert habituellement avec son cortège de mecs stéréotypés : l’aventurier, le playboy etc.)
... je n’en ai pas pour autant envie car...
 il manque singulièrement de "nerf", de contrastes. Je le trouve vraiment fade et ennuyeux !
 sur moi, il a un rendu très "propre" et "douillet" qui oscille entre une crème de soin et un assouplissant. Si je devais le rapprocher d’un parfum existant, je dirais CK One (que je n’aime pas d’ailleurs...)
 je ne retrouve absolument pas les composants / facettes promises par le parfum : "une tête épicée et zestée, un coeur floral, un fond ambré et boisé". La tête est quasi imperceptible, le coeur bien mince (Où sont les fleurs ? Quelles fleurs ?! Peut-être une touche de quelque chose comme du lilas et/ou de l’hédione), seul le fond est bien présent (avec quelque chose qui me semble être un cocktail de boisé doux type cèdre et de muscs "blancs")

Petit conseil aux hommes qui sont sensibles à l’univers de la marque : ressentez Kenzo Air, c’est vraiment un très joli parfum et j’ai bien peur qu’il disparaisse bientôt faute de clients...