Auparfum

Jeux de Peau : un petit déjeuner avec Serge Lutens

par Jeanne Doré, le 11 novembre 2010

Le prochain parfum Serge Lutens a été présenté à la presse mardi dernier. Son nom, Jeux de Peau, ne nous dit pas qu’il s’inspire de la douce odeur de pain grillé et beurré, celle que l’on associe à tant de bons souvenirs d’enfant et même d’adulte.

C’est en effet un parfum lié à l’enfance de M. Lutens, à une époque où on lui lançait le matin « n’oublie pas de prendre le pain en rentrant de l’école ! ».

Il aurait également quelques notes lactées de santal, épicées (réglisse), et légèrement fruitées (coco, abricot).

Lancement : février 2011

 

Source : lejdd.fr et osmoz.fr

Image : lilidanslemetre.over-blog.com

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par Hanounaa, le 27 décembre 2018 à 16:54

Bonsoir. N’y sentez-vous pas un peu de tonka ?

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par Duolog, le 27 décembre 2018 à 21:38

Y’en a ! ... comme dirait l’autre... M’enfin pas autant que du santal et de l’ethyl maltol !

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Jeanne Doré

par Jeanne Doré, le 28 février 2011 à 20:39

Cher Jle, vous soulevez un sujet délicat et complexe : est-on parfois trop critique sur un blog de critiques de parfums ?...
 

Sûrement, oui... mais comme l’a souligné Jicky (qui serait plutôt dans le peloton de tête des enthousiastes, en général !), les éloges surfaits et superficiels ont déjà toute leur place partout dans les magazines, alors c’est vrai que les internautes se lâchent parfois ici !
C’est avant tout un espace de liberté ou chacun peut exprimer son ressenti, à condition bien sûr qu’il ne l’impose pas aux autres comme une vérité absolue. Tant qu’il y a du respect et de la tolérance pour des avis divergents, on a le droit d’exprimer ce qu’on veut !

 

Et c’est vrai, comme vous l’avez cité pour le vin et la musique, lorsqu’on "s’y connait" un peu, on décèle plus facilement la petite faille, la ressemblance, la répétition... on est plus difficile, exigent, et on est moins souvent spontanément "ebloui", comme vous l’avez été chez Lutens (c’est d’ailleurs un grand malheur pour moi de ne plus l’être aussi souvent qu’avant !)

 

Concernant Lutens, il est c’est vrai la cible de tous les excès, que ce soit l’idolâtrie comme la haine, alors on est habitués... Je ne vous en dis pas plus sur ce Jeu de Peaux, je suis en train de l’essayer en ce moment, alors chuttttt ! reservez-vous pour la parution .... bientôt !

 

En tout cas, j’aime beaucoup votre approche éducative avec les yaourts : rien de tel que de faire comparer pour illustrer une différence plutôt que d’imposer, bravo !

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par RomainB, le 28 février 2011 à 21:20

c’est marrant, sur moi il est très santal, le coté pain beurré dure assez longtemps, bon après on retrouve toujours l’univers de Lutens avec épices et autres rien d’étonnant à cela mais je le trouve très qualitatif et ça change de tout ces machin sans âmes qui sorte pas wagons entiers.
Après je pense qu’aujourd’hui on en demande de plus en plus aux maisons de parfums (niches ou pas) ce qui fait que l’on place très haut la barre.On a souvent tendance à oublier les contraintes de plus en plus lourdes qui sont imposées à la parfumerie aujourd’hui (j’ai assisté à une conférence de la SFP qui faisait un bilan de la parfumerie, c’est pas tout reluisant...)
N’oubliez pas que même les marques de niches sont soumises aux mêmes lois du marketing et du chiffres que les autres. Ah les directeurs marketings et autres n’ont pas fais que des bon truc m’enfin ça c’est un autre sujet.
Pour le Womanity, je penses que beaucoup de personnes ont du mal avec car il est mal expliqué sur les points de ventes...
Mugler a encore innové comme au temps d’Angel même si aujourd’hui on dirait pas car il est tellement vendu. Mais il y a une vrai prouesse technique dans Womanity, son accord caviar réalisé avec un headspace, mais le discour des vendeuses ne suit pas et quand elles en parlent on s’attend presque à voir des morceaux de caviar flotter dans le flacon... pas très vendeur non plus, je m’arrête ici car cette parti sur Mugler n’a pas sa place dans ce post

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par mitsouko, le 28 février 2011 à 21:39

Sans parler du fait que Womanity n’a rien de synthétique, sur ma peau en tout cas. La figue est très réaliste, une figue fraîche tout juste cueillie et l’association avec les embruns marins très iodés est originale.
Mais j’imagine que le rendu n’est pas le même pour tous le monde par un intéressant jeu de peaux. ;p

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par RomainB, le 28 février 2011 à 21:49

très bon jeux de mots lol.
mais sérieusement je penses que beaucoup de monde ne se rend pas compte de la réalité du marché et des "lois", et quelques part aucun professionnel ne communique vraiment dessus pour ne pas briser "le rêve" ou du moins se qu’il en reste...

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par lolo, le 1er mars 2011 à 13:03

La question est : a t’on le droit de critiquer Lutens ?
La réponse est oui.
Ainsi pour ma part, au risque de faire tomber raide certains parfumistas, BAS DE SOIE sent sur ma peau (au moins dans les notes de tete) le sac en plastique, l’intérieur synthétique des imitations cuir, bref pour moi ce bas de soie sent furieusement le NYLON, vraiment pas terrible.
Heureusement les notes suivantes se révèlent plus douces et fleuries et le poudré final n’est pas mal. Mais enfin !!!! si ce n’était pas un LUTENS est ce que on s’y arreterait ?, pousserait-on des oh et des ahhh ? Je n’en suis pas certaine. C’est dur de garder l’esprit critique face à certaines icones qui, certes sont talentueuses, mais qui peuvent aussi tomber dans le travers des créations à tout va, car notre époque demande à etre surprise en permanence, et dur- dur d’etre génial à chaque fois !!!
Petit grain de sel, en passant.

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par Opium, le 2 mars 2011 à 01:23

Très intéressante cette notion de relativisme !
Dans l’absolu, qu’est-ce qu’on pense d’un sujet donné... ? Et relativement à l’environnement créé déjà existant autour de ce sujet, quelle est l’évolution de notre pensée ? J’explique, sinon, je me/vous/nous perds ! ;-)
Dans l’absolu : Bien meilleur que pas mal d’autres ce M. Lutens.
Relativement à son histoire, au fur et à mesure que ses créations seront plus nombreuses, les "champs" à explorer par lui seront moindres car déjà découverts... Et, au fur et à mesure qu’il se sera créé son univers, des attentes émergeront en fonction de ce qui est déjà connu.
Par exemple, ses fragrances plus récentes "non-orientalisantes sans fruits confits, épices ou encens", "critiquées", dans le sens de "jugées" par rapport à son histoire de créateur : Pour certains, une trahison pour accéder à de nouveaux territoires plus facilement accessibles (les US) et faire du chiffre peut-être, pour d’autres, l’élargissement de la palette picturale de la création olfactive.
Cela me fait penser au tout récent article de Poivre Bleu sur le prochain Hermès, Jardin sur le Toit, où s’exprime l’idée que, bien que la nouvelle fragrance soit très bien construite, pertinente, bien élaborée et cohérente par rapport à la fois à l’histoire de la maison Hermès et de son parfumeur Jean-Claude Ellena (ce qui est rarissime compte tenu des trahisons élaborées par certains (qui a dit Moche d’Opium qui tente le meurtre de son arrière-grande tante Opium la bien nommée... ? qui a dit LVMH ?), malgré la cohérence créative donc, se pose la question d’une certaine lassitude à la découverte de ce qui n’est plus à découvrir car plus réellement surprenant (ceci est bien-sûr à discuter plus tard dès que Jeanne aura rédigé sa critique (encore du travail pour Jeanne, ses journées doivent faire 48h), je cite cet article car s’insérant bien à la notion d’attentes que l’on retrouve dans le travail de nombreux créateurs dont Serge Lutens.Il est probablement avec Jean-Claude Ellena et quelques autres pas trop nombreux, sujet à de grandes attentes, des impatiences, des désillusions parfois...). Ainsi, la rédaction peut être superbe, mais du fait de sa cohérence même, un peu ennuyeuse, ou, pour le moins, prévisible.
Et, il est vrai que dans notre société où tout va très vite, où l’on demande à être toujours surpris, il est de plus en plus difficile de surprendre (que ce soit intelligemment par une vraie vision créatrice, ou juste pour "faire le buzz" qui initie la curiosité et pousse à l’achat).
Cette Belle d’Opium nous aurait sans doute semblé "moins moche" si elle ne cherchait dans son acte de naissance à créer au forceps une filiation qui n’existe pas (dans l’absolu, cette création n’est pas désastreuse, mais en relation à son histoire, elle se révèle médiocre dès lors qu’on la compare à son auguste "grand tante").
Womanity a la force au moins de la tentative d’originalité qui fait la marque de fabrique de Thierry Mugler, celle des tentatives polarisantes, même si elles doivent décevoir (dans un premier temps en tous les cas). Le problème, c’est le discours lors de sa vente comme cela a été dit juste auparavant, et comme souvent, moi je l’aime plutôt beaucoup. Je crois que nous sommes confirmés dans notre "proximité fragrancée" Mitsouko ! ;-) => digression terminée).
En fait, l’attente de la nouveauté nous renvoie à nos contradictions personnelles : Nous souhaitons que ceux que nous considérons les meilleurs nous surprennent à chaque fois... mais sans trop nous surprendre malgré tout pour rester cohérents avec leur passé... N’est-ce pas une mission impossible ?
Ce qui est réjouissant, c’est que ces discussions sont révélatrices d’amour passion ou de haines féroces. Mais pas d’un rapport insipide. Madonna déclarait au début de sa carrière : "qu’on parle de moi, en bien ou en mal, qu’on me déteste ou qu’on m’aime, mais qu’on parle de moi, ça fera toujours de la pub" => la stratégie de la polarisation fonctionne toujours : Gaga, Thierry Mugler et d’autres... et finalement, Serge Lutens, mais d’une autre manière... "Génie" pour la plupart ? Ou, "opportuniste" sur de vraies premières créations pour quelques rares ? Ceci n’est pas un sondage, il n ’y a pas de bouton pour cliquer !

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par Jean-David, le 2 mars 2011 à 08:49

En tant que critique musical, c’est la qualité de la composition et de l’interprétation qui m’importe en premier lieu. L’originalité a beaucoup d’importance, mais ne vient qu’en deuxième position pour moi. Certains artistes ont une ligne cohérente, suivent un sillon et apportent à chaque nouvelle oeuvre un éclairage nouveau sur leur univers, sans essayer de passer d’un univers à un autre. Cette démarche me paraît justifiée, même si j’aime, par ailleurs, être parfois déstabilisé. Il me semble que, dans le domaine de la composition olfactive, Jean-Claude Ellena est de ces artistes qui creusent leur sillon et approfondissent leur écriture, d’opus en opus ; Francis Kurkdjian aussi. (Pour autant, je n’aime pas le procédé du flanker, qui sent trop souvent la pure vénalité : souvent, ce n’est pas l’approfondissement ou la variation d’un thème, d’un motif de l’oeuvre précédante, mais une déclinaison sans imagination, ou un hors-sujet seulement soucieux de récupération d’un titre à succès). D’autres parfumeurs cherchent le changement permanent, et cela peut être une esthétique, mais elle n’est pas obligatoire !

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par jle, le 1er mars 2011 à 13:19

C’est vrai que j’ai parlé un peu fort. Pas "mal" mais sans doute trop fort et je m’en excuse. J’ai toujours du mal avec les esthètes du -j’aime pas-, les athlètes de la critique car en s’enfermant dans un personnage râleur et franchouillard, ils décrédibilisent leur avis et leur belle connaissance des fragrances qui par ailleurs est tellement enrichissante pour des béotiens comme moi. J’ai du mal et pourtant finis par faire comme eux.

 

Sachez chers toutes et tous que j’ai plus appris ici en un mois sur mon pêché mignon la parfumerie qu’en 48 ans de vie sur terre. Je me suis surtout rendu compte que je n’étais pas seul à passer des heures dans les boutiques à sentir le moindre bouchon et le plus petit testeur et sans doute pas le seul non plus à claquer de telles sommes en flacons en tous genres qui encombrent ma salle de bains.

 

Sans rancune et encore pardon si j’ai blessé ou lassé par mes phrases interminables. Ma rédac chef préférée joue tellement bien des ciseaux que j’ai gardé cette vilaine habitude de faire trop long, en revanche elle m’a appris à po-si-ti-ver dans la critique, à éviter l’humour gratuit et enfin à garder mon avis pour moi quand j’en ai trop sur la patate et risque d’être lassant ou cassant pour les lecteurs.

 

Chapeau pour conclure à Serge Lutens, un vrai dynamiteur professionnel. Ce n’est pas lui qui l’a dit mais c’est tout comme "Ayez de l’émotion en parlant de moi quelle qu’elle soit, mais ayez de l’émotion c’est l’essentiel, car l’Emotion vous lie à moi"

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jle

par jle, le 28 février 2011 à 20:04

J’ai lu et relu mais justement, j’ai du mal à comprendre cet entêtement à critiquer les compositions de Lutens. Le goût de chacun est respectable et doit être respecté.

 

Je déteste par exemple les fruités artificiels tels Womanity & Co. J’ai malgré tout appris à pondérer mes critiques car je connais nombre de femmes qui le portent et l’aiment.

 

Je pourrais leur dire que ça sent le Malabar, la Fraise Tagada et le sirop Tesseire pour rester "aimable" mais non, je leur parle juste du bonheur à humer un vrai panier de garriguettes.

 

Pareil avec mes filles. Je leur fais moi même des yaourts à la vanille car je ne supporte pas la vanilline ou les extraits employés dans l’alimentaire. Mais je ne leur dis pas que les industriels sont des copieurs, des profiteurs et des empoisonneurs. Je leur dis juste que ce ne serait pas possible pour eux de passer le même temps que je consacre à sortir 16 pots et au même prix. Ca elles le comprennent. Et on compare les goûts, bien sûr.

 

Lutens est un petit artisan qui est bourré de belles idées et les exploite. Peut être trop. C’est vrai que c’est ici, dans ce type de site et de forum, qu’on peut critiquer car on a un nez et on sait s’en servir mais attention à ne pas abuser dans la critique à la pelle.

 

Aimer et le dire c’est aussi intéressant que tout casser et je préfère le Jicky qui fait ses envolées sensorielles que quand tel un disque rayé il repasse les mêmes extraits en boucle, en boucle, en boucle, en boucle…

 

Le plaisir doit être notre étalon, notre moteur. Jeu de peau est pour moi très intéressant AUSSI parce que je ne connaissais pas toute la gamme de Lutens et n’ai pas assez d’expérience pour retrouver dans ce jus les morceaux composant les autres parfums de sa gamme. Peut être est-ce vrai, peut être pas, ça n’a pas d’importance, le résultat reste magnifique.

 

Ne construit-on pas les maisons avec les mêmes briques ?? Certaines sont belles, d’autres moins. Regardez l’édifice, pas les matériaux. Admirez l’architecture même si cette dernière trahit le style de l’homme qui en est à l’origine. Certes je suis aussi le premier à repérer des stratagèmes commerciaux, des raccourcis faciles, du bois et des rafles dans un vin qui n’a pas de terre, des levures et du sucre en trop quand la nature vous abandonne ou encore des cuvaisons trop longues pour extraire plus que de raisin (elle est bonne celle-là ;0) mais...STOP

 

Laissons le charme agir !! Savourons le fruit d’un créateur et un parfum original pour une fois. Promis, dès que je trouve une daube, une vraie, je serai le premier à la pointer du nez. Juré, craché.

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par Jicky, le 28 février 2011 à 20:27

Je dirais stop !!! Hors sujet !

 

Je ne vois pas où je critique notre petit artisan qu’est Lutens ? Je dis juste qu’on ne sent pas inévitablement le pain et qu’en plus il y a beaucoup de redite.

 

Je ne suis pas le seul à penser ça...

Oh ! This one sur Ambre Gris. Elle dit la même chose que moi. Est ce que la critique est négative ? Loin de là !

 

Puis vous pouvez préférer mes critiques positives si vous le voulez, mais je ne vais dire que Hugo de Hugo Boss est une merveille alors que je trouve ce parfum cheap à mort !

 

Là vous redéfinissez complétement l’espace de liberté d’expression : je veux dire, si on doit se taire lorsqu’on aime pas, et bien ok. Mais dans ce cas là on écrit un bouquin et on l’appelle 1984. Ok

 

C’est pas comme si je vous rabaissais "de toute manière vous l’aimez vous n’avez pas de gout pas de personnalités" ou au contraire "vous l’aimez pas, vous avez aucune sensibilité"

 

M’enfin. Je vous trouve bien hors sujet. Et laissons ce Jeux de Peau comme il est. C’est un très bon parfum, original et signé. MAIS, il y a de la redite et un peu trop de discours marketing derrière. C’est mon avis. Point

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par Phoebus, le 28 février 2011 à 20:32

Jle, déstressez.

 

Pour ce qui est de Jicky, il a parlé de Barclay pour l’évocation de l’industrie du disque, pour l’idée, plus que pour faire une réelle comparaison, c’est évident qu’il ne sait rien à ce sujet. Donc ce n’est vraiment pas à prendre au sérieux, et je pense que tout le monde l’avait comprit.

 

Pour ce qui est de Lutens, vous dites ne pas le connaitre depuis très longtemps, mais certains ici le suivent depuis plusieurs années, et on va dire qu’il a été quelque fois suspect en matière de marketing. Ses antécédents ne jouent pas vraiment en sa faveur, c’est pour ça que certains se plaignent de sentir ... du "déjà-sentit" (parce qu’il y a un décalage entre le discours et ce que sent le parfum, il aime s’amuser...). Mais il a fait beaucoup de chef-d’œuvres, évidemment, pour lesquels il a absolument tout notre respect (et pour tellement d’autres raisons aussi..).

 
(Tiens, à ce propos, ca fait plusieurs mois que je planche sur un article "serge Lutens, Génie créatif ou escroc ?").

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par mitsouko, le 28 février 2011 à 21:30

Ben oui jle, déstressez. C’est pas bien grave si Jicky a été un peu déçu par Jeux de Peau. Et puis il n’a jamais obligé personne à adhérer à ses avis. Sur Vétiver Tonka, je me souviens, vous lui reprochiez d’être trop enthousiaste, faudrait savoir.

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par Jicky, le 28 février 2011 à 21:55

Ah oui c’est vrai. Surtout que comme le dit Jeanne, je suis bien connu pour mes remarques cinglantes de petit papy désabusé sur tous les parfums !

 

(à ce propos, je me souviens de Incense, qui m’a avoué quand on s’est vu qu’il était encore persuadé que j’étais un vieux retraité de 70 ans qui s’amusait à caricaturer un jeune ado de 16 ans complétement dévergondé ^^)

 

M’enfin bon. J’ai fait tester à tout le monde ! Tout le monde ! (je crois ils pouvaient pas espérer mieux niveau pub chez Lutens :p) et seule ma prof de frnaçais a admis qu’il y avait de la brioche. Mais seulement quand je lui ai dit !

 

J’ai même été dans un Sephora à Caen où ils l’avaient déjà, et je l’ai fait tester sur mouillette à plein de monde dans le magasin (oui oui, en mode vendeuse du Séphora de Paris :p), et aucun n’a senti le pain ! AUCUN ! (même quand je leurs disait). Bon après, vous allez me dire "qu’ils avaient le nez saturé", que "ce sont des incultes barbares".

 

Même. Ma petite soeur elle est trop forte, elle a rien trouvé de "pain". En lui disant, elle a dit "ouais vite fait".

 

En gros mon message c’est ça : n’espérez pas trop. C’est plutôt sympa même : préférez la surprise à la déception (c’est tellement dur sinon...).

 

Voila !

Bon, bah à bientôt dans l’métro...

 

(ok je m’en vais....................) Pour la peine je vais réviser mon TPE ! (je crois je vous fait trop ***** avec ça ^^)

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jle

par jle, le 28 février 2011 à 19:15

 

Franchement oui, quelques unes.

 

Je suis un petit scarabée, un "jeune" amateur de parfums qui a découvert Serge Lutens il y a une semaine lors d’une visite à sa boutique. J’ai un peu l’impression que le style et les matières de cette maison sont les mêmes, on aime ou pas, mais de la à parler de compilation, je ne vous suis plus.

 

J’ai passé une heure et ai senti la totalité des créations de table et en vapo, et à part des constantes telles que muscs, bois, encens et quelques autres -passages obligés- la variété, l’originalité et la puissance évocatrice des créations de Lutens m’ont ébloui.

 

Tout n’est pas bon, mais tout n’est pas à jeter à la poubelle car ces variations reconnues par les vendeuses elles mêmes paraissent voulues et en rien faites en douce ou compilées.

 

Qu’un jus évolue avec le temps sur une personne ça paraît normal, que cette évolution rappelle les ingrédients qui le composent aussi. Il ne faut pas pour autant oublier l’harmonie qui se dégage par exemple de Jeu de Peau et l’originalité qui lui est propre.

 

Je vous sens un peu extrémistes dans votre démarche, j’ai le sentiment de me retrouver à parler musique (c’est mon métier) vin (ma passion) ou photo (plus qu’un passe temps) avec les mêmes incontournables qui râlent, font, défont, scrutent, analysent, décortiquent et critiquent toujours.

 

Si un parfum comme un vin ne vous plaisent pas, n’oubliez pas la démarche créative de la personne qui est derrière et n’allez pas toujours comparer avec tout et pas grand chose. Une compilation musicale, une association de titres n’a que peu à voir avec l’assemblage d’un parfum et j’en sais quelque chose, croyez-moi.

 

Si l’évocation du pain, du lait de la réglisse sur une base stable et certainement plus "classique" ne vous plaisent pas, dites-le, n’allez pas pour autant imaginer et inventer des tonnes de stratagèmes ou de cabales derrière votre désamour. Les goûts ça peut s’analyser, se décrire mais difficilement se discuter.

 

C’est votre droit le plus inaliénable de ne pas aimer et celui le plus beau de pouvoir dire pourquoi vous n’aimez pas mais de grâce, arrêtez avec le complot ou la compile, c’en est risible. Quel est le chiffre d’affaires de Lutens en parfumerie...Vous voyez une stratégie commerciale quelconque derrière sa démarche créative ?? Soyons sérieux ;0)
 

Attention enfin à bien choisir votre marteau pour tenter d’enfoncer le clou. Barclay a été l’un des plus merveilleux découvreurs de talents, producteur et ami des artistes du monde entier. Utilisez Mémé Ibach ou Claude Carrère ; allez même l’honni Pascal Nègre, mais oubliez Jacques Barclay.

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par Jicky, le 28 février 2011 à 19:25

(en mode NRJ artist, alors soit ^^)

 

Mais je veux juste éviter à nouveau le débat. Si vous avez relu les avis plus hauts, je souligne vraiment que j’ai mon avis pour refroidir les plus enthousiastes afin de leur éviter la déception qui a été la mienne. D’autant plus que je souligne l’extrème qualité de cet opus ! Mais enfin bon, relisez les passages d’avant.

 

Puis sinon, aller sur un truc de parfum pour dire tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, ça a plus vraiment d’utilité. Parce qu’en soit, Parlez Moi d’Amour ne sent pas "mauvais"...

 

Puis même, dire que du bien tout le temps, ça fait gros soudoyé ^^

 

Et je tiens à préciser que j’aime BEAUCOUP Serge Lutens ! J’en porte même (à mes heures ténébreuses et perdues :p), et venir me dire que je suis un réfractaire à Lutens sous la simple remarque que j’ai été déçu par Jeux de Peau. Voila, je le dis, je le pense ! Puis même ! La déception est passée. Donc maintenant je l’aime beaucoup ce jeux de peau !

 

Mais mince quoi !

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par xxerus, le 1er mars 2011 à 11:17

Une petite pause d’outing ou comment rédiger un petit hors sujet pour amuser la galerie...
.
"Puis sinon, aller sur un truc de parfum pour dire tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, ça a plus vraiment d’utilité. Parce qu’en soit, Parlez Moi d’Amour ne sent pas "mauvais"
.
Mais si mais si, cher Jicky, il existe bien ce site de critique où l’on trouve des avis passionnants de passionnés de fragrances "extraordinaires" : "Points forts : y sent trop bon ! / Points faibles : J’en vois pas à part son prix !!
.
Je consulte ce site hyper bien où j’apprends tout plein de choses vachement hype.

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par Opium, le 2 mars 2011 à 00:33

Quand ajoute-t-on les fonctionnalités de Facebook à auparfum ? Par exemple : "J’aime", car là, Xxerus, sur le commentaire, je clique ; suis MDR, même XPTDR... Je ne vois pas du tout de quel genre de site vous parlez... "Super !", "Tient pas assez", "Trop cher"... toutes ces superbes remarques qui m’aident à me guider, sont descriptives et pas trop générales... Des perles d’élaboration.
En fait, sur Facebook, j’aurais dis : "+ 1"... Tout à fait d’accord en somme...
A propos des échanges qui ont eu lieu auparavant, il est intéressant de constater comme il est difficile et peu naturel de ne pas être touché ou blessé par une critique qui nous contredit, ne va pas dans notre sens, nous met en porte-à-faux.
Les critiques de ’Jeux de Peau" ont été constructives, j’irais le sentir, cela m’a donné envie, les idées sont bien construites... Il s’agit de critiques ; on les partage ou non, mais sur ce site, ceux qui s’y expriment font attention de ne pas heurter la sensiblité des autres (sauf cas de "daubes finies"). La métaphore de la compilation musicale me semble pertinente au vu de ce que j’ai lu, sufisamment pour aller y confronter son propre avis... Comme ces films dont beaucoup sortent en les détestant, mais que quelques-uns aiment... Aller voir/sentir pour se faire sa propre opinion. Or, ici, il n’a pas été dit le désamour, mais le désappointement...
De l’utilité de tout lire dans une discussion où il y a un historique (même si cela peut-être très long), puisqu’il n’a pas été dit ici le désamour du parfumeur - et quand bien même, si cela était argumenté, il faut savoir accepter une critique non-partagée, un point de vue qui diffère - mais ici a juste été dit me semble-t-il le désappointement entre la description fournie par l’auteur (et son service en charge de communication) et le ressenti de certains.
Les critiques à l’égard de Serge Lutens font souvent partie de celles qui sont les plus mal reçues, ce sont celles qui génèrent le plus de réponses, d’antithèses, d’argumentations et contre-argumentaires (Opium-Tom en mode "statisticien du mardi soir). Tout est critiquable, tant que la critique est constructive...
Je crois me souvenir que sur "L’Eau", cela a été un peu plus dynamique (virulent dans les propos de certains !)... ;-)

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par Youggo, le 28 février 2011 à 20:39

(mode Hors Sujet : ON)
Plus j’y pense, et plus je me dis que les comparaisons entre la parfumerie et la musique sont tout à fait pertinentes (outre les termes de note, composition...). Il serait très intéressant je pense, de lancer un sujet "Musique et Parfums".
Il y a les classiques, les légendes (vivantes ou disparues), les provocateurs, les nouveaux talents, la soupe varietoche, les indémodables, les tubes sans lendemain...

 
Même les habitudes de consommations sont très proches :
Certains consommateurs, disposant d’un bagage culturel limité, vont tout de suite se diriger vers le dernier hit à la mode, celui qu’on nous matraque dans les médias et qu’on place en tête de gondole. Il vont apprécier sans réfléchir un produit "divertissant", facile, sans originalité, enrobé dans un gros paquet marketing et formaté par des grandes Majors pour plaire au plus grand nombre.
D’autres consommateurs, plus éclairés, connaisseurs, montrent davantage d’exigence. Ils ne cèdent pas aux sirènes de la facilité et recherchent constamment un réel talent, une originalité dans les compositions, même si ces dernières sont moins accessibles et nécessitent un effort pour parvenir à les apprécier à leur juste valeur. Ils n’hésitent pas à remuer ciel et terre pour trouver LA perle qui va les transporter, le frisson, et ce n’est certainement pas dans les pubs diffusées à la télé qu’ils trouveront cette perle. Ils sont souvent fidèles aux artistes qu’ils aiment, les soutiennent activement, mais sont curieux et n’hésitent pas à s’engager vers des paysages plus underground, de niche. Et surtout, ils tentent toujours désespérément de convertir les masses incultes, à leur faire découvrir et apprécier des trésors. Une sorte de démocratisation culturelle en somme.

 
Et pour apporter ma contribution à votre débat tout en filant la comparaison :
Certains aiment les best-of parce que cela fait un beau pot pourris de tout ce qu’ils aiment chez un artiste.
D’autres y voient un puzzle incohérent de pièces tirées de leur contexte initial et qui perdent ainsi toute leur âme.
Certains vont être tolérants envers ce qui sort de leur goûts, sachant y reconnaitre des qualités.
D’autres vont faire preuve de plus d’intolérance, refusant toute forme de médiocrité (c’est souvent mon cas je dois l’admettre).

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par amalia, le 1er mars 2011 à 08:21

En ce qui me concerne, je me situe dans une autre catégorie, celle des optimistes.
Laissons faire tous ceux qui apprécient "les daubes" (désolée je n’ai pas trouvé d’autre mot ce matin) quel que soit le domaine. D’abord tout le monde peut se tromper et ensuite, bon nombre se lassera.
On est dans une ère ou tout est à notre disposition, un jour ou l’autre on a l’occasion de goûter à quelque chose de meilleur et ça fait tilt.
N’importe qui, connaisseur ou profane en faisant des recherches sur un parfum par exemple, pourra tomber sur un site comme celui-ci qui lui ouvrira les yeux ou du moins lui donnera envie de tester autre chose. C’est pareil pour la musique.
J’ai un exemple bien concret, je ne me suis jamais inquiétée lorsque mes enfants, à l’adolescence en particulier, semblaient apprécier des choses un peu "moyennes".
Un style de vêtement, de la musique, du parfum... J’ai toujours laissé faire sachant que ça leur passerait parce qu’ils avaient autre chose à leur disposition.
Mon fils de 20 ans vit actuellement à Paris parce qu’il essaie de faire de la musique, il est passionné de Jazz, et croyez-moi il n’a pas écouté que ça....
Quant à mes filles, pour ce qui est des parfums, elles portent quelques belles choses et là aussi, ça n’a pas toujours été le cas.
Et là je suis gravement en retard.

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par Jicky, le 1er mars 2011 à 21:31

Parfums et musique !!! Totalement !

 

J’avoue je ne suis pas un grand connaisseur de musique, mais parfois j’entend des trucs tellement évidents que je suis obligé d’en parler (vous remarquerez qu’on fait pas mal d’articles parfum/musique sur notre blog avec Phoebus...)

 

Sinon, j’adooooooooore ces sites où les gens se sentent acteurs de leur parfum ! Les points fort "sent trop bon et flacon trop bo" et "point faible : le prix mais le luxe se paye"... Vous avez tout définit !

 

Tchao ! (oups... boulette...)

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xxerus

par xxerus, le 28 février 2011 à 11:54

Est ce mon odorat qui me joue des tours ? Passées les notes de tête clairement "biscottes", le parfum évolue vers... Chypre Rouge du même Serge Lutens ! Si je ne me suis pas trompé, c’est vraiment du foutage de G—LE ou comment faire du neuf avec du vieux qui n’est plus en production !!!

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par Jicky, le 28 février 2011 à 18:29

Xxerus, moi aussi j’ai vraiment cet impression de best of ! C’est vraiment douteux...

Je copie colle le message que j’avais mis plus haut :

 

"Je viens juste de le remettre sur ma peau : bon ok, là j’ai senti la brioche. Mais manque de peau, c’est pas une baguette, c’est du pain viennois et... très peu pour moi.

 

Ca dure quoi ? 1 minute ? Déjà là, je sens maintenant un fantôme de La Myrrhe ! Et rebelote le réglisse dans une fille en aiguille !
Non non et non ! Là je peux pas ! C’est trop frustrant !!!
Ca y était cette odeur de pain !!! Elle était là !!!! Mais pourquoi ne dure t’elle pas ????

 

Là ça aurait été pari gagné !!!! Et peut être l’une des sorties les plus intriguantes de ces derniers temps !!! Mais non, on tombe dans un Lutens magnfiqique, à plusieurs niveaux, mais pas un Jeux de Peau.
"J’aurais probablement aimé. Mais pas porté !".
En soit, ok. Mais là, j’ai plus l’impression d’être devant le best of des plus grands tubes de Serge Lutens, avec juste un petit prologue qui pousse la chansonnette de neuf en première piste, comme nos chers artistes des grandes boites de productions savent le faire.

 

A promettre des merveilles, la chute est bien plus brutale selon moi. La première chanson exclusive est passée vite. La 2ème, La Myrrhe s’estompe. La 3ème, ici Vetiver Oriental commence, avec un début de 4ème chanson avec Chergui. On attent les pistes suivantes de Chène, Fille En Aiguille, Santal Blanc puis Boxeuses, avec quelques échos de Bois et Fruits (pour pas dire Féminité du Bois) et d’une légère gamme de Cuir Mauresque et de Fumerie Turque.

 

Serge Lutens qui fait du Barclay, cool."

 

Si quelqu’un a d’autres suggestions ^^ ?

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par xxerus, le 1er mars 2011 à 11:48

Je ne suis pas un grand expert "es Lutens" et ne saurais donc dire s’il a fait un pot-pourri des ses créations (JLE : il n’y a aucun jeu de mot ni de méchanceté dans cette phrase). Cela étant, je trouve que ce Jeux de Peau a une réelle filiation avec Chypre Rouge que j’adore et possède d’ailleurs dans ma garde robe.
Ce que je trouve énervant dans cette histoire, ce n’est pas de sortir un flanker (sinon à peu près le tiers des parfums actuels seraient concernés) mais de prendre les consommateurs pour des abrutis en s’auto-plagiant. C’est d’autant plus navrant de la part d’un créatif aussi doué que Lutens...

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par xxerus, le 1er mars 2011 à 11:52

Je ne suis pas un grand expert "es Lutens" et ne saurais donc dire s’il a fait un pot-pourri des ses créations (JLE : il n’y a aucun jeu de mot ni de méchanceté dans cette phrase). Cela étant, je trouve que ce Jeux de Peau a une réelle filiation avec Chypre Rouge que j’adore et possède d’ailleurs dans ma garde robe.
Ce que je trouve énervant, ce n’est pas de sortir un flanker (sinon le tiers des parfums actuels seraient concernés) mais de prendre les consommateurs pour des abrutis en s’auto-plagiant. C’est d’autant plus énervant de la part d’"un créatif aussi doué que Lutens...

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Youggo

par Youggo, le 25 février 2011 à 12:18

Testé l’autre jour pendant toute une journée. Ce parfum est très intéressant, extrèmement bien composé.
Pour ma part j’ai immédiatement retrouvé le côté pain grillé, très sec, salé, et surtout pas brioché. Puis tout cela se fond dans un coeur laiteux de coco (tient !) et d’abricot. Le fond est plus sucré, un peu confis, et boisé.
Un beau résultat très surprenant et ultra original, mais tout ça est bien trop alimentaire pour que je l’apprécie franchement. Je trouve la tête salée et grillée est un peu gênante, et le coeur coco/abricot un peu écoeurant.
Belle composition donc, très créative et intelligente, mais pas à mon goût malheureusement.

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jle

par jle, le 25 février 2011 à 11:49

Deux mots pour partager autour de la découverte de Serge Lutens, de sa sublime boutique du Palais Royal où il est réellement possible d’échanger et de pénétrer dans son univers olfactif et de Jeux de peau pour lequel j’ai eu un coup de foudre quasi immédiat malgré une mouillette trempée 7 heures plus tôt et ne reflétant que très imparfaitement ce jus.

 

Depuis ce matin où je le porte c’est une découverte très personnelle et délicate car nul ne semble sentir ses effluves dans mon entourage. Singulier, doux, pas forcément évocateur me concernant même si effectivement le pain n’est pas loin, il habille de douceur et de subtilité la peau avec des notes lactées et miellées où le coco et l’abricot se disputent à de rares épices. J’ai notamment beau chercher la réglisse, je ne la trouve pas.

 

J’ai réellement le sentiment d’être vêtu d’une certaine image familiale, tendre, sensuelle mais plutôt peu de bébé que sein de femme, sans doute l’absence de résines, d’encens et de bois mènent-ils vers de telles images. Je manque encore de recul et de mots mais la création est remarquable d’attrait et de capacité d’envoutement toute en douceur. Oui, la douceur est vraiment le mot qui me vient à l’esprit quand je glisse ma tête sous mon col roulé.

 

Je prendrai le temps de mieux le décrire rapidement mais en attendant je serais très intéressé d’avoir l’avis de Jeanne, son décryptage et comme j’ai aussi craqué pour le Rahat Loukoum je vais prochainement venir déverser des notes sucrées mais si justes et raffinées.

 

Je suis définitivement sous le charme.

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par eh-andy, le 27 janvier 2011 à 23:12

ahaha, quelques mots pour prouver que ce genre d’attaques n’est pas si gratuite que ça.. mais on ne va pas recommencer. Evitons de céder comme vous à la facilité de pourrir un blog. Etayez vos propos ou arrêtez un peu votre cinéma, on est tranquilles ici sur auparfum. Allez ciao Uella

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par Uella, le 27 janvier 2011 à 22:26

Sauf que la petite censure c’est a sens unique, n’est-ce pas Jeanne Dore ? Parce que dans l’etat actuel des choses n’importe qui a le droit de me traiter d’agressive fanatique sans etre censure mais moi je n’ai surtout pas le droit de repondre a ce genre d’insulte et d’attaque gratuite !!

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par mitsouko, le 26 janvier 2011 à 11:17

Chère Jeanne, comment pourrait-on vous en vouloir ? Vous avez bien raison de faire le ménage de temps en temps. Pour ma part, j’éviterai à l’avenir de faire ma Louve ( ;D) protectrice, d’autant que Jicky se défend très bien tout seul.
Pour en revenir au parfum lui-même, le dossier de presse en fait sans doute trop, l’enfant qui "hume l’odeur enveloppante d’une fournée juste sortie du four", forcément ça ramène beaucoup d’entre nous à nos souvenirs d’enfance quand on allait nous aussi chercher le pain. Alors si le parfum "sublime" tellement l’image en noyant ces effluves si chères à nos coeurs, normal que certains soient déçus, s’ils imaginaient que cette note puisse être la colonne vertébrale du parfum.
J’ai trouvé utile l’avis de Jicky dans le sens où ça m’a "calmée" et que j’ai arrêté de me faire mon film sur Jeux de peau. Du coup, j’aurai un nez un peu plus objectif (si tant est qu’on puisse l’être dans ce domaine très lié à l’affectif) le moment venu.

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par Jicky, le 26 janvier 2011 à 18:24

Ca me dérange pas d’être "couvé" ^^ (Jeanne, Julita, Sixtine, Piccolina... la liste est longue :p).

Disons que je l’ai re re re re re re testé (comme quoi, on pourra pas dire que j’ai pas fait d’effort), et malgré que je le trouve très bon, je regrette cette absence de pain. J’aime finalement assez la facette réglisse, que je trouve originale pour Lutens (mais je reproche son côté trop proche de La Myrrhe, même si ça ne me dérange pas).

Mais voila, sincérement, je me dis, autant un avis radicalement différent : les gens vont s’attendre à un truc moins merveilleux et :

- soit ils seront du même avis que moi, auquel cas, pas vraiment de déception comme la mienne, ce qui est beaucoup !

- soit ils seront en total désaccord avec moué, auquel cas, c’est génial pour eux car ce sera vraiment une surprise !!!

 

Eh eh... Jeanne : je trouve que la coupe a été très bien faite =)

 

J’écris ce message avec un morceau de pain juste à côté de moi ^^

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