Jeux de Peau : un petit déjeuner avec Serge Lutens
par Jeanne Doré, le 11 novembre 2010
Le prochain parfum Serge Lutens a été présenté à la presse mardi dernier. Son nom, Jeux de Peau, ne nous dit pas qu’il s’inspire de la douce odeur de pain grillé et beurré, celle que l’on associe à tant de bons souvenirs d’enfant et même d’adulte.
C’est en effet un parfum lié à l’enfance de M. Lutens, à une époque où on lui lançait le matin « n’oublie pas de prendre le pain en rentrant de l’école ! ».
Il aurait également quelques notes lactées de santal, épicées (réglisse), et légèrement fruitées (coco, abricot).
Lancement : février 2011
Image : lilidanslemetre.over-blog.com
à lire également
par Uella, le 22 janvier 2011 à 23:12
Sauf que ce n’est pas le parfum puis le pain, mais le pain puis LES parfums.sauf qu’il n’a jamais ete question me semble-t-il de creer un parfum qui sent tout bonnement la baguette de pain, ca tout le monde peut le faire ! Lisez le texte officiel de Jeux de Peau que j’ai poste plus haut, Lutens evoque l’univers magique de la boulangerie avec tout ce que ca represente au niveau de la culture francaise.
Pour ce qui des "remix", je prefere le terme de codes maisons, de registre olfactif et de signature que tout bon parfumeur possede (Jean-Claude Ellena etc). Comme le souligne a juste titre Octavian Coifan, on retrouve la base de santal de Santal Blanc mais plus elaboree, avec plus de nuances et de maitrise. Les epices, la myhrre et l’encens rappelleront forcement certaines notes de parfums comme Serge Noire et Chypre Rouge, que je trouve merveilleux pour ma part. Il ne s’agit pas de remixer de vieux accords, mais d’affiner un propos autour d’une idee originale qui n’a jamais ete exploitee (et qui a mon avis risque d’etre reprise par tout le monde puisque bon nombre de parfumeurs de niche copient tous ce que fait Lutens avec plusieurs trains de retard bien sur !).
par Jeanne Doré, le 22 janvier 2011 à 23:10
Pas encore senti ... (je ne suis pas non plus, comme l’a dit Octavian, dans les fichiers "service presse" de la marque !) et pas non plus d’ami qui m’aurait dégoté un echantillon, même une mouillette...
Mais que me restera-t-il à dire après tout cela ? ;) Quoiqu’il en soit, vos écarts de points de vue ne font qu’aiguiser notre curiosité, et met encore plus de pression sur les épaules de ce Jeux de Peau !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Jicky, le 22 janvier 2011 à 23:13
Jeanne, et les autres, des échantillons sont dispos aux Salons...
Ravi de voir sur le blog d’Octavian, que ce parfum est à plusieurs niveaux de compréhension ! Bon, la critique derrière est plus élogieuse, mais après tout, ce parfum est très bon quand même
par Jicky, le 22 janvier 2011 à 22:44
Uella ! Je vous attendais !!!
Je vous enviais d’avoir un petit échantillon en avance et tout. Je lisais vos descriptions avec envie et impatience ! Je m’attendais bien à un parfum qui ne se dévoile pas sur le coup. Je pensais à un goudron cuiré à la Lutens ensuite ensoleillé de blé et de pain.
De cela il n’est rien. Une odeur de pain la première minutes, et en effet, tous ces petits ingrédients que vous décrivez à la fin... Bon au moins il y a de la myrrhe, ça me "rassure", car j’étais vraiment pas sûr ^^
Sauf que ce n’est pas le parfum puis le pain, mais le pain puis LES parfums. Je ne vais pas m’étendre, mais c’est réellement un remix excellent des tubes de Lutens. Sauf que c’est un remix.
Et j’ai toujours eu tendance à préférer les originaux...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vivi Snow, le 22 janvier 2011 à 23:12
Bonsoir Jicky,
‹
Cela me pose vraiment question cet avis que vous formulez Uella et toi à propos de Jeux de Peau. Je ne l’ai pas senti, mais à vous lire, j’ai vraiment l’impression que vous parlez de 2 parfums aux antipodes l’un de l’autre et pourtant composé des mêmes matières. Ne serait-ce pas justement et simplement une question de peau ?
‹
Je m’explique, je découvre depuis peu LA parfumerie grâce à vous tous, et plus particulièrement j’apprécie comme un enfant devant un sapin de Noël les parfums de créateurs. Pour l’instant Serge Lutens me fascine parce qu’il me fait découvrir les mille et une petites lumières scintillantes dans le sapin. Elles éclairent chacune à leur façon la magie de la fête. Puis comme par enchantement, la lumière diminue, flamboie doucement un dernier moment pour finalement s’éteindre ne laissant que de minuscules étoiles dans les yeux, là, cachées, juste derrière les paupières... Ce n’était qu’un très beau rêve.
‹
Je dis ça parce que les Lutens que j’ai essayés et portés fondent tellement rapidement sur ma peau, qu’ils font corps avec elle. Après 3 heures ne reste plus que le souvenir d’un moment enchanteur de découverte, bonne ou mauvaise...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Uella, le 22 janvier 2011 à 23:26
Vivi, ce qui est interessant dans la discussion c’est qu’effectivement les gens partagent des avis qui ne se recoupent meme pas, Jicky et moi ne partageont pas les memes valeurs. La parfumerie de Serge Lutens provoque ce genre de reactions, contrairement aux parfums de masse qui ont tous les memes criteres olfactifs de fraicheur obligatoire passe-partout et politiquement correcte.
Je n’aime pas les parfums qui resistent de trop sur la peau et surtout sur les vetements, avec Lutens je suis comblee (sauf pour Bas de Soie et Miel de Bois qui sont tres tenaces mais que j’aime beaucoup de toutes facons). Malgre tout, ils tiennent tout de meme, ce ne sont pas des eaux de toilette dans le sytle des Hermessences qui se dissipent apres 5 minutes des qu’il fait chaud a l’exterieur.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vivi Snow, le 22 janvier 2011 à 23:42
Je ne pense pas que les Lutens manquent de tenue, ni de sillage (que j’aime discret chez un parfum parce que je n’aime pas incommoder mon entourage). Ce que je voulais exprimer, c’est que par je-ne-sais qu’elle magie les Lutens que j’ai portés sur peau, littéralement fondent en elle, font un jeu harmonieux avec ma propre odeur.
‹
A tel point que je ne parviens plus à distinguer le parfum de ma propre odeur. Même sensation pour mes proches qui me disent : "hum, ce parfum, ça, c’est ton odeur !" (?!?). A la fois, c’est magique et merveilleux d’être à ce point en harmonie avec un parfum. D’un autre côté, j’ai un peu la nostalgie du moment où il chantait une jolie mélodie sur ma peau avant de faire un choeur avec elle.
‹
Toujours est-il que je vais de découvertes en découvertes et j’apprécie vraiment chacune d’elles...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Uella, le 23 janvier 2011 à 00:20
Les parfums qui se superposent a la peau ne m’interessent pas, j’aime les parfums qui s’y insinuent, s’y glissent pour y exalter sa douceur.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vivi Snow, le 23 janvier 2011 à 00:39
C’est exactement ce que j’ai ressenti avec FEMINITE DU BOIS (que j’ai définitivement adopté), FLEURS DE CITRONNIERS, LOUVE, DAIM BLOND et même SERGE NOIRE et DATURA NOIR. C’est pour cela qu’ils me plaisent en hiver, de temps en temps, je cale mon nez dans mon col roulé ou mon foulard afin d’y retrouver la magie.
‹
Par contre, en été lors de fortes chaleurs, je préfère la superposition d’un frais. Probablement parce que ma propre odeur trop sucrée en été m’insupporte. Je ne pouvais réellement plus me sentir lorsque vers la fin de l’été en 1998, j’allaitais ma fille aînée, une odeur de lait concentré sucré... 24h/24, je n’en pouvais plus. Du frais tenace, il m’en fallait impérativement =)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Uella, le 23 janvier 2011 à 01:05
Je vous recommande Bas de Soie, je l’aime en toute saison mais c’est au printemps jusqu’au debut de l’ete qu’il est le plus beau. Je suis New Yorkaise, pour les journees d’ete chaudes et surtout tres humides je porte Nuit de Cellophane, A la Nuit (si c’est pas trop humide a l’exterieur), L’Eau Serge Lutens les jours les plus etouffants et insupportables. Pour l’ete prochain j’ai prevu de porter L’Eau Diaphane (Les Heures de Parfum de Mathilde Laurent pour Cartier).
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vivi Snow, le 23 janvier 2011 à 01:18
Merci pour vos conseils, j’essayerai !
Ah, vous habitez Big Apple. J’y suis allée 2 fois, nostalgie, nostalgie.
Pensez-vous, par simple curiosité qu’il existe un parfum qui la représente, elle est tellement cosmopolite cette ville, toujours en mouvement, de tout et son contraire... Unique dans son genre !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Uella, le 23 janvier 2011 à 17:15
En tout cas, surtout pas les parfums de la marque bidon Bond No.9 ! New York et L’Amerique n’ont rien de magique pour ce genre de chose ; c’est pas Marrackech ou un parfumeur cree a partir d’un morceau de bois trouve dans une echoppe Feminite du Bois ou autour de l’univers magique de la boulangerie d’un petit village francais un merveilleux parfum comme Jeux de Peau.
Les parfums New Yorkais finalement sont ceux que je porte ! ;-)
par Jicky, le 22 janvier 2011 à 23:30
Nous parlons bien du même parfum, car comme vous le dites, "nous sommes aux antipodes". Et c’est là que c’est interessant ! Nous "élevons le débat" (je crois que cette phrase est culte pour moi :p, la personne se reconnaitra <3), au point de ne plus juger par les matières, ni la qualité de la composition, qui est bien là, mais plus par l’évocation et l’utilité de ce lancement.
L’épisode de la tenue, n’est qu’un aspect pour moi, mais je comprend parfaitement ce que vous voulez dire...
Sachez que je ne porte que très rarement des Lutens, pas comme notre Uella préférée, la Lutensarde de la blogosphère, qui a un stock encore plus gros que celui du palais royal je suis sûr ^^
Si vous voulez, je souligne surtout l’aspect "déception", "superficiel" et "artificiel" (dans le sens "pas spontané") du parfum...
Je vais encore me forger un avis. Ce n’est pas rare que je change. Mais là j’ai plusieurs test. Et la déception est de taille... Si ça se trouve, avec mes avis, vous n’allez pas vous attendre à grand chose et vous serez peut être hyper étonnés au final.
Et là, j’aurai gagné : vous aurez eu la surprise que je n’ai pas eu.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vivi Snow, le 23 janvier 2011 à 00:03
Comme, je suis novice, j’essaie au maximum d’aller sentir puis tester sur peau des parfums notés 3 ou 4 étoiles.
‹
Toutefois, je me force à oublier vos avis d’experts ou à ne pas les lire afin de découvrir toute seule, comme une grande =), de quoi il s’agit, de quelle(s) matière(s) (alors là, c’est pas gagné mais je m’applique), les émotions que ça me provoque et cerise sur le gâteau, ce que ce parfum m’évoque.
‹
J’aime être surprise et je suis convaincue qu’elle sera là le jour ou sortira enfin Jeux de Peau. Déjà rien que vos avis divergents me mettent en haleine. Voyons, voyons, cette fois encore aurais-je droit à cette cerise sur le gâteau, l’étonnement face à une nouvelle découverte, un nouveau voyage olfactif ? Dans un jardin paradisiaque, une pluie battante digne des "draches" nationales belges, un désert plombant ou le néant ? La suite à sa sortie !
par Uella, le 22 janvier 2011 à 22:31
Jeux de Peau est a mon avis l’un des plus beaux Lutens, un parfum qui sublime a merveille cette institution francaise qui est la boulangerie. Du pain chaud encore fumant qui sort a peine du four, des pains au lait, des viennoiseries...Je me jette sur un flacon des sa sortie qui viendra s’ajouter a ma precieuse collection : Un Lys, Bas de Soie, Nuit de Cellophane, A la Nuit, Douce Amere, Miel de Bois, le merveilleux Chypre Rouge...
« L’histoire commence dans les rues noires d’une ville sombre. L’enfant s’avance sur le trottoir. Entre chien et loup, le ciel trop bas est désespérément gris, tout comme les maisons qui bordent les rues, tout comme la vie un peu terne qui s’étire sans bonheur mais non sans petites joies. Un point lumineux attire l’enfant, qui hume l’odeur enveloppante d’une fournée, juste sortie du four. La boulangerie irradie de tous ses feux dans le quartier. La boulangère, telle une star d’Hollywood, y joue son rôle, interrompant à chaque entrée d’un client ses lectures de gazettes cinématographiques. Son dentier rutile, ses cheveux trop blonds scintillent et son tonitruant bonjour a ce je-ne-sais-quoi de trop affecté, qui impressionne l’enfant. A lui, elle condescend seulement à lui servir son pain. Mais lui n’en a que faire, il a son trésor entre les mains et il s’échappe aussi vite qu’il le peut, de cet endroit qu’il vénère autant qu’il le répugne. La mémoire s’arrête à 7 ans, nous confie Serge Lutens. Alors, pour se remémorer, il ouvre le flacon. Des notes chaudes et beurrées s’échappent au-dessus du goudron : une croûte un peu brûlée, de la chicorée, les prémisses d’un goûter qui pourrait aussi s’assortir de réglisse et de caramel fruité. Soudain, une fleur pointe sur le bitume dans un corps lacté de santal, qui ondule. Le ciel s’ouvre. Un enfant sourit. La mission est réussie. Complice, Serge Lutens professe : « Mangez, ceci est mon corps ». C’est alors que le miracle arrive, la transmutation s’accomplit : l’encens et la myrrhe révèlent et ourlent l’odeur dorée du blé. L’ordinaire devient spirituel. Ce pain est christique. Une autre manière d’avoir Serge Lutens dans la peau ! »
superbe revue de Jeux de Peau par Octavian Coifan :
http://1000fragrances.blogspot.com/2011/01/jeux-de-peau-serge-lutens-new-perfume.html
par Jicky, le 22 janvier 2011 à 22:28
Bah tu dis "plus". Mais je partirai du constat suivant : "moins, je crois qu’il n’y aurait même pas allusion au pain"...
Je trouve ça trop facile de la part de Lutens de nous dire je vous fait un parfum au pain, puis d’en mettre qu’un tout petit peu. Car les gens ils vont le chercher, ils vont pas le voir venir. En fait, j’aurais aimé ne rien savoir de ce parfum. Le tester à l’aveugle. J’aurais dit un réglisse santal résineux cuiré.
Parce qu’en soit, imagine, je sais pas moi, je prend un exemple au hasard, Vanille Galante, ils auraient communiqué sur une note hyper salée et tout, ça aurait été trop facile. C’est un peu comme Wom’ : la note salée perso, elle est limite.
Je ne dis pas que le parfum est mauvais. Je le trouve juste quelconque pour un Lutens. Il est vraiment excellent individuellement, mais il est plus dans l’optique selon moi du voyage d’hermès ou des derniers artisans / dyptique : une sortie pour une sortie.
Je viens juste de le remettre sur ma peau : bon ok, là j’ai senti la brioche. Mais manque de peau, c’est pas une baguette, c’est du pain viennois et... très peu pour moi.
Ca dure quoi ? 1 minute ? Déjà là, je sens maintenant un fantôme de La Myrrhe ! Et rebelote le réglisse dans une fille en aiguille !
Non non et non ! Là je peux pas ! C’est trop frustrant !!!
Ca y était cette odeur de pain !!! Elle était là !!!! Mais pourquoi ne dure t’elle pas ????
Là ça aurait été pari gagné !!!! Et peut être l’une des sorties les plus intriguantes de ces derniers temps !!! Mais non, on tombe dans un Lutens magnfiqique, à plusieurs niveaux, mais pas un Jeux de Peau.
"J’aurais probablement aimé. Mais pas porté !".
En soit, ok. Mais là, j’ai plus l’impression d’être devant le best of des plus grands tubes de Serge Lutens, avec juste un petit prologue qui pousse la chansonnette de neuf en première piste, comme nos chers artistes des grandes boites de productions savent le faire.
A promettre des merveilles, la chute est bien plus brutale selon moi. La première chanson exclusive est passée vite. La 2ème, La Myrrhe s’estompe. La 3ème, ici Vetiver Oriental commence, avec un début de 4ème chanson avec Chergui. On attent les pistes suivantes de Chène, Fille En Aiguille, Santal Blanc puis Boxeuses, avec quelques échos de Bois et Fruits (pour pas dire Féminité du Bois) et d’une légère gamme de Cuir Mauresque et de Fumerie Turque.
Serge Lutens qui fait du Barclay, cool.
C’est vraiment une critique trèès négative, mais sincérement, là je dis non. Non non et non.
En bas de mon écran, je vois l’interview avec : "le parfum seul décide".
Là, je pense que la phrase se suffit à elle même...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Uella, le 22 janvier 2011 à 22:40
Jicky, vous ne comprenez rien a l’univers de Serge Lutens, tjrs est-il que vous lui pretez des mots qui ne sont absolument pas les siens et ca c’est malhonnete ! Serge Lutens n’est absolument du genre a dire : "je vous fait un parfum au pain", la vous racontez vraiment n’importe simplement pour raconter n’importe quoi a son sujet. Les parfums de Serge Lutens partent tous d’une idee ou d’une matiere sublimee a l’extreme, jamais Lutens ne cherche a reproduire a l’identique la realite. Si vous aimez ce genre de parfumerie, vous ne la trouverez pas chez Serge Lutens.
par Jicky, le 22 janvier 2011 à 21:13
"reprocher à Lutens de faire du Lutens, c’est un peu exagéré"
J’ai pas dit que c’était mauvais ! Il sent vraiment trèèès bon (il y a du santal en même temps ^^). Maintenant, je le sens énormément avec la coco puis encore du réglisse et même une note cuirée perso.
Mais ma déception est de taille étant donné qu’on se vante pas de faire un parfum au pain, sans que ce pain ne soit évident. C’est comme si la Fougueuse de Mathilde Laurent ne sentait pas me cheval...
Je m’attendais à un Lutens beaucoup plus subtil en fait. Plus abouti. Car perso, je pense que l’on est sur la bonne voie pour le pain, mais pour le coup, ce n’est pas encore abouti.
Et c’est là que j’ai envie de réagir. Car là, ils nous font quand même chaque année genre 3 sorties quand même ! Alors oui, après il y a tout un ramdam dans la blogosphère, oui ce qu’il fait c’est très beau, mais là, je trouve que pour le coup, c’est un peu "monopoliser" les sorties niches, parce qu’en attendant, on ne parle pas vraiment des petits parfums qui sortent. Chez My Blue Hour, on trouve dans cet article, la description d’une nouvelle boutique avec pleiiinns de parfums.
Perso j’ai pas vraiment le temps de tout découvrir, alors là où on pourrait parler d’un coup de coeur qu’on a eu là-bas, non, on va parler de Serge Lutens et lui faire une pub dont il n’a pas besoin.
Je vais réessayer Jeaux de Peau, au calme encore plus. Je vais le porter une journée. Mais je sais pas, je pense que notre parfumeur amoureux du Maroc préféré se calme pour les sorties, en les aboutissant plus. Parce que pour le coup, c’est assez redondant toute l’affaire !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par dau, le 22 janvier 2011 à 21:52
Je suis d’accord sur le fait qu’il y a trop de sorties. Et chez tout le monde en fait... Mais dans les derniers Lutens, c’est celui-là que j’aurais gardé. (En fait, dans la collection, il y en a assez peu que je garderais personnellement, mais bon...)
Quant au pain, j’aime mieux que ce soit subtilement fait. j’ai pas exactement envie de sentir vraiment la brioche ! Juste un peu par allusion, d’accord, mais ça s’arrête là. Je veux bien être à croquer, pas avoir l’impression d’être un gros croissant en balade ! Maintenant, je comprends que ça déçoive. Plus, j’aurais probablement aimé. Mais pas porté !
par Géraldine, le 22 janvier 2011 à 19:46
Moi j’y ai trouvé un registre peu habituel chez Lutens, le santal est très présent en effet (m’en fous j’adore, c’est peut-être pour ça que je suis Lutensophile !), mais peu de Lutens touchent mes papilles... et celui-là, oui. Je n’y trouve pas ce côté "confit" que l’on rencontre souvent dans ses créations, et j’ai beaucoup aimé que l’odeur de mie chaude (c’est vraiment l’odeur du pain auquel on ne peut résister tant il est souple et tiède) et là, l’évolution est douce, avec même un peu de fraîcheur.
Je ne sais pas encore si j’aurai envie de craquer, mais la surprise est là.
par Jicky, le 22 janvier 2011 à 19:38
Bon, je pense que je vais calmer tout le monde mais je rentre des Salons, avec moi aussi un petit échantillon. Bon, je teste tout impatient !!!
Puis voila, Lutens nous fait du Lutens. Ca sent très bon, ça sent Lutens, mais voila, auune trace de pain.
J’ai bien discerné la réglisse (un peu trop même), puis maintenant le santal. Mais aucune odeur de boulangerie !
Alors, un moment j’ai senti le blé de manière évidente, mais maintenant je le retrouve plus. En soit, en cherchant bien ce pain, on peut retrouver une odeur de pain un peu chaud. Mais mon dieu ce que c’est léger. En fait, il m’évoque plus Fille en Aiguille :p
Là aussi je sens le tandem classique de Lutens : cèdre - encens - fruits secs. Mais bon, sincérement, pas de quoi en faire un plat quoi.
J’attend de faire pleins d’autres tests, mais pour le coup, c’est vraiment la déception...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par dau, le 22 janvier 2011 à 19:57
Le pain n’a pas été évident pour moi au premier sniff non plus. Mai reprocher à Lutens de faire du Lutens, c’est un peu exagéré. Oui, forcément, il fait ce qu’il sait faire et il y a un aire de parenté exactement comme les Guerlains ont une filiation évidente. Et franchement, celui là est dans le registre que j’aime : pas hyper calorique. Bon, comme Géraldine, j’aime le santal. Et je suis incapable de porter ses confiseries orientalisantes qui m’écoeure un peu. Donc, là, je dis bravo parce que c’est un Lutens pour moi et qu’ils ne sont pas si nombreux.
par dau, le 22 janvier 2011 à 18:04
Deuxième jours de test pour moi et je l’aime de plus en plus... Je me vois bien passer l’été avec lui. Et je trouve que 2011 commence très bien. (Certes, ce n’est pas difficile de faire mieux qu’en 2010)
par Géraldine, le 22 janvier 2011 à 17:50
galanga, pardon (mais c’est juste une image, hein, pas la peine de courir chez Tang frères pour essayer d’en trouver)
à la une
L’Eau pâle - Courrèges
Décidément, les parfums Courrèges filent un joli coton. Présenté par la marque comme le « récit d’un soir d’été », celui-ci offre un sillage intime et délicatement régressif.
en ce moment
Dernières critiques
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
Berbara - Nissaba
À fond la gomme
il y a 23 heures
Bonjour Dioressence ? Je ne sais pas si on peut le qualifier de sec mais une fine brume de(…)