Dzongkha
L’Artisan parfumeur

Coup de cœur
- Marque : L’Artisan parfumeur
- Année : 2006
- Créé par : Bertrand Duchaufour
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Chic - Pointu - Sensuel
Expérience mystique
par Jeanne Doré, le 17 juillet 2007
Dzongkha est le dialecte tibétain qui constitue la langue officielle du Bhoutan. Et c’est aussi et surtout un des parfums les plus marquants et transportants de l’Artisan Parfumeur.
La première impression est si complexe et inattendue que l’on du mal à savoir par où commencer. Tout est lié, entremêlé, il n’y a pas vraiment de note de tête ou de fond.
De l’encens se mêle à la rose, aux épices (cardamome) et à la racine d’iris, qui donne cette note de terre humide, de sous-bois, qui est renforcée par le cèdre et le vétiver. Un accord cuiré, musqué ajoute un effet animal, chaud et sensuel.
Une sensation fumée, terreuse et lactée, voilà ce qui pourrait résumer rapidement cette impression générale, qui me rappelle vaguement Le Feu d’Issey.
Le moins que l’on puisse dire en sentant Dzongkha, c’est qu’il nous transporte loin, très loin, dans un univers totalement mystique de matières et d’odeurs à la fois attirantes et repoussantes, douces et piquantes, humides et sèches, mais bel et bien enivrantes et déroutantes.
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par lolo, le 26 février 2011 à 12:34
Ce parfum m’enchante !!
C’est une très bon rendu de l’odeur des temples que j’ai eu la chance de visiter au Bouthan : effectivement le vieux bois, le cuir, et ce petit quelquechose de rance, de pas lavé et de mal aéré, la poussière, le temps accumulé, les lieux inchangés, une certaine intemporalité....
On sort de ces lieux pour respirer un air cristallin, d’une pureté et d’une netteté incroyable et se retrouver dans une nature presque vierge, des forets intouchées...et dire que ça existe encore !!!
Bref, ce parfum plait à Milady (la cavalière) et nous tenons enfin un jus !!!!!!
par Bruno, le 19 août 2010 à 08:32
Bonjour à tous(tes),
J’ai testé hier un échantillon de ce parfum directement sur ma peau ... surprenant en effet et très dépaysant !
La première impression qui me traverse est celle d’une liqueur chaude et brûlante. Un de ces alcools artisanaux étrangement parfumé qui, à la première gorgée vous laisse sans voix (réellement d’ailleurs !) tant il est fort, mais aussi vous réconforte, vous donne "du coœur au ventre" quand le besoin s’en fait sentir, et vous laisse une sensation de chaleur intense qui diffuse lentement dans tout le corps.
Ensuite j’ai une impression d’odeur familière ... et là c’est très curieux, car personne ne le décrit dans les messages précédents : ça me rappelle fortement un autre alcool, le Soho, vous savez cette liqueur à base de litchi ! Je n’ai pas une bouteille se Soho sous la main (ou le nez) pour vérifier, mais je serais heureux d’avoir un avis plus éclairé que le mien sur cette question : délire olfactif de ma part ou réalité ? Peut être ce parfum a-t-il fait vibrer une corde inconsciente dans mes souvenirs et suis-je le seul à faire ce rapprochement ...
Ensuite le parfum se calme un peu et laisse s’épanouir le cuir en effet. Il reste la sensation que l’on a quand on pénètre dans des lieux imprégnés par des odeurs anciennes (vieux meubles, parquets cirés, encens, cuir) où l’on sent que ces odeurs font réellement partie de l’endroit et sont liées de manière irréversible aux objets (si vous allez au muséum au jardin des plantes, en entrant dans la première salle vous retrouverez cette sensation, mais dans un registre olfactif très différent).
Un parfum original, assurément très bien construit. Une découverte à humer et à porter si on en a le courage, car Dzongkha n’est pas le parfum de monsieur ou madame Toutlemonde ...
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par Jeanne Doré, le 21 août 2010 à 23:12
Bonsoir Bruno, je pense que cet effet "Soho" provient sans doute de la rose, qui evoque le litchi, mêlée avec ces notes complexes cuirées et boisées qui vous font penser à une atmosphère de vieux musée... ce n’est assurément pas un parfum pour tout le monde !
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par Bruno, le 22 août 2010 à 13:25
Bonjour,
Nouveau test à la lumière de votre commentaire ... Effectivement c’est bien la rose qui me rappelle le litchi ! C’est curieux d’ailleurs, car je n’aurais jamais penser à rapprocher les deux, mon odorat manquant encore d’éducation.
Encore merci pour votre réponse et vos éclaircissements.
par Phoebus, le 20 juin 2010 à 22:20
J’ai...J’ai du mal avec ce parfum. J’ai un échantillon que je snif de plus en plus souvent, ces derniers temps, pas parce que je l’aime beaucoup mais parce que je guette un déclic, une réaction de ma part. Pourtant, toujours rien, alors ça me frustre et ça me donne encore plus envie de le sentir (paradoxal n’est-ce pas ?). C’est étrange parce qu’il ne m’évoque vraiment rien (j’ai rarement sentit un parfum qui me laisse autant de marbre que celui ci). D’ailleurs, il a un effet boule qui fait que je n’arrive pas à le décomposer, à voir ce qu’il me cache...J’ai haussé les sourcils en lisant la composition sur Osmoz ("comment ça de la rose et de l’iris ?!"). Je ne sens que deux effluves : du cuir et du thé... Tellement bien entremêlées qu’au final, il serait plus proche de ma vision des choses de dire que le thé est dans une bourse en cuir... Et que cette bourse en cuir est particulièrement bien fermée.
Enfin maintenant je pense l’avoir un peu apprivoisé. Quoique, "apprivoisé", c’est un bien grand mot. C’est plus comme un pigeon urbain qui n’a pas peur dans la rue et se laisse approcher de très près mais pas trop : là, il s’envole quelques mètres plus loin, attisant notre frustration, et ça nous donne encore plus envie de l’approcher.
Il y a une espèce de distance, entre ce parfum et moi (et c’est marrant parce que justement Jeanne le décrit comme un parfum qui nous embrasse et nous transporte loin !)...Mais ce matin j’ai eu l’impression que la distance s’était raccourcie : les notes de cuirs m’ont fait voir un cheval sellé, en ombre chinoise derrière la brume... Une évocation du milieux équestre qui m’a paru bien plus saisissante que dans Habit Rouge !
Mais quand à dire si je pourrais le porter ou si je l’aime bien ? La réponse est non...
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par Jeanne Doré, le 21 juin 2010 à 21:03
Phoebus, je comprends parfaitement cet effet étrange, car même si j’adore ce parfum, je crois que j’aurais du mal à le porter souvent. Il dégage une telle impression de matière brute, cuirée, terreuse, sombre, très archaïque, il n’est pas facile à adopter, mais j’adore le sentir sur les autres, là, sa facette florale poudrée ressort assez bien.
par Jeanne Doré, le 15 juin 2010 à 22:09
Lucasdries,
vous avez déjà été très bien renseigné ! je confirmerais pour Dzongkha, AMbre Extrême, Patchouli Patch, Al Oudh, Havana Vanille... Et je ne suis pas d’accord que cette marque manque de puissance et de sillage, c’est peut être vrai pour certains mais ils sont en minorité !
Clochette,
Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, oui, j’ai adoré la Nuit de Tubéreuse, mais j’attends de l’essayer à nouveau, un peu plus longuement. J’ai beaucoup aimé aussi Havana Vanille, très surprenant, à suivre...
Et je constate en effet que le forum s’auto-alimente allègrement, et.. sans moi :) Tant mieux, j’y intervient juste en dilettante !
par eh-andy, le 15 juin 2010 à 15:06
Haeum Haeum, je ne suis pas très cultivé non plus en ce qui concerne l’artisan parfumeur, mais il me semble que leur ambre extrême est satisfaisante, je ne sais pas ce qu’en pensent les autres. Et Al Oudh, il m’avait semblé assez tenace non ? Mais pour ce qui est du sillage, no idea..
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par dau, le 15 juin 2010 à 15:17
L’Ambre Extrême est assez parfum de peau quand même : un ami le porte ei il faut vraiment être fort proche pour le sentir. je miserais sur Patchouli Patch pour avoir du sillage : quand je le porte, les gens le sentent et le reconnaissent.
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par Phoebus, le 15 juin 2010 à 16:48
Dzonkha est très très fort aussi, dans son sillage ! Je l’ai en échantillon mais je n’arrive toujours pas à déterminer si je l’aime ou pas...Il ne me parle pas vraiment, mais il a un côté tantôt trop fort et dérangeant tantôt terriblement subtil et délicat. Je n’arrive pas à le cerner, mais si vous cherchez une fragrance de L’artisan parfumeur qui a du sillage et du caractère, je pencherais pour celui là !
Sinon, Havana Vanille (un supercigare vanillé) a un sillage assez reconnaissable et délicieux. Contrairement à Dzonkha, je pense que Havana Vanille est du genre à mettre tout le monde d’accord.
Patchouli Patch je ne connais pas, mais rien que son nom en dit long sur la puissance du sillage...Un patchouli ça peut rester des semaines et des semaines sur les vêtements...
En revanche, Méchant Loup, Passage d’Enfer, Mûre et Musc, Voleur de rose et Bois farine sont plutôt discret, donc ils ne vous intéresseront pas (c’est bien dommage, ils sont très réussis pourtant !).
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par clochette, le 15 juin 2010 à 20:14
J’allais suggerer Havana Vanille aussi, mon homme le porte de temps en temps et c’est un delice, le sillage est vraiment puissant sans etre agressif. Les notes tabac et rhum rendent cette vanille pourtant tres gourmande virile. Sinon perso j’aime beaucoup Mechant Loup et Voleur de Roses, qui ne me semblent pas manquer de sillage non plus. Al oudh est tres bon aussi. Quant au petit dernier, Nuit de Tubereuse, je suis completement sous le charme, mais il faut voir ce que ca donne sur une peau masculine, il me semble plutot feminin, mais la baie rose tres fortement dosee et la note terreuse peuvent reserver une surprise, faut voir. D’ailleurs, chere Jeanne, j’imagine que le forum a echappe a votre controle vu la diarrhee verbale generale =) mais si vous lisez ce commentaire, je suis etonnee de ne pas encore avoir vu votre description sur NDT, vous qui aimez tellement la note poivree (vous avez pas mal porte Perles et Si Lolita, si je ne m’abuse ?), ce parfum semble fait pour vous plaire !
par lucasdries, le 15 juin 2010 à 12:49
Bonjour à tous ! Je connais très mal les parfums de l’artisan parfumeur (à vrai dire je n’ai jamais senti que Al oudh et passage d’enfer, ainsi que quelques une de leurs fragrances mais dans leurs petits pots où on est censés sentir les notes de fond, mais où j’ai toujours l’impression que l’on sent les odeurs de fond mélangées au reste des parfums et à une vague odeur de plastique vanillé.. bref..)
Leurs fragrances manquent donc à ma culture olfactive, et je me demandais si vous sauriez m’en conseiller une vers laquelle e tourner, sachant que je suis un homme ni très jeune ni agé, et que j’aime les parfums en général assez forts, assez puissants en sillage et en tenue (je porte Egoïste par exemple..) : oui, je sais ce n’est pas la qualité première des parfums de l’artisan, et c’est pour cela que je viens vous demander vers laquelle me tourner.. Merci d’avance !
par Yohan Cervi (Newyorker), le 27 décembre 2009 à 19:27
Ne trouvez vous pas qu’Al Oudh ressemble étrangement à Dzonghka ?
par Yohan Cervi (Newyorker), le 4 juillet 2009 à 16:03
Je viens de remettre la main ou plutôt le nez sur un échantillon de Dzonghka et ça m’a donné envie d’écrire un petit commentaire. J’ai toujours eu un avis très partagé sur ce parfum. Je le trouve tellement original, inspiré, sombre, noble. J’ai vraiment rarement senti quelque chose comme ça. C’est la première fois je trouve qu’un parfum invite aussi bien à la spiritualité et à l’évasion. Moi, il me fait voyager jusqu’aux confins de ce petit pays enclavé et mystérieux en plein Himalaya. Il me fait aussi penser aux parfums d’intérieur et aux bâtonnets d’encens Teck et Tonka d’Esteban. J’aimerai tellement porter ce parfum, le problème c’est que cet accord terreux presque moisi mélangé à cette note laiteuse finit rapidement par m’écœurer. Quel dommage ! Mais je lui met quand même 4 étoiles !
par S9, le 12 septembre 2007 à 18:34
Ennivrant, entêtant ... mais au bon sens du terme !
Un parfum riche, "plombé" et enveloppant, à porter en hiver, histoire de se réchauffer !
J’avoue que je succombe souvent aux parfums complexes et capiteux comme celui ci.
Effectivement je ne lui trouve pas non plus de notes de tête/coeur/fond : il s’évanouit très lentement au fil des heures, en sourdine... ses notes fumées, cuirées, boisées sont tout simplement magnifiques.
par Le Nez Bavard, le 12 août 2007 à 18:58
Le plus bel épicé-boisé de L’Artisan selon moi. Depuis que je m’intéresse au parfum, j’ai rarement ressenti autant de choses en même temps grâce à un parfum. Une construction d’une grande finesse autant que d’une rusticité déconcertante. Une évolution splendide sur la peau qui précède une réelle addiction.
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