Dolce Vita
Dior
Les Classiques
- Marque : Dior
- Année : 1995
- Créé par : Pierre Bourdon
- Genre : Féminin
- Famille : Boisée
- Style : Gourmand - Opulent
La fin d’une ère
par Yohan Cervi, le 2 juin 2016
Dolce Vita constitue l’un de mes souvenirs olfactifs d’enfance les plus forts. Je l’ai découvert en 2001, à l’âge de 12 ans, grâce à un échantillon qui trainait dans la salle de bain familiale, et me souviens avoir dit à ma mère, sans savoir vraiment ce que son nom signifiait, "ca sent le bonheur".
En parfumerie, les années 1990 sont souvent peu estimées. Ce n’est pas mon cas. Elles constituent une période complexe, de transition, où la créativité, la recherche esthétique et l’innovation, se mêlent aux lois du marketing, aux besoins de rentabilité à court terme, à la mondialisation et à la démocratisation. Elles marquent la fin d’une ère, d’un siècle exceptionnel dans l’histoire de la parfumerie, et qui préfigure celle que nous connaissons aujourd’hui.
Durant cette décennie, 5 grandes tendances coexistent en parfumerie féminine, et chaque création de la maison Dior épousera alors un de ces courants : le floral fruité (J’Adore) l’océanique (Dune, appuyé par une structure ambrée verte), le gourmand (Hypnotic Poison), le floral vert aqueux (Tendre Poison) et le boisé exotique, avec Dolce Vita.
Le parfum sort en 1995, sous l’influence italienne de Gianfranco Ferré, alors directeur artistique (haute couture et prêt à porter) de Christian Dior. Dolce Vita embrasse son époque, en répondant à un certain désir de douceur, d’épanouissement et d’accomplissement personnel, en opposition aux soucis consuméristes et matérialistes de la décennie précédente.
La filiation avec l’emblématique Féminité du Bois, sorti 3 ans plus tôt, est bien connue. Proposer en parfumerie féminine une note boisée si appuyée, avait alors quelque chose de révolutionnaire. Ces deux fragrances sont l’œuvre du même parfumeur, Pierre Bourdon, mais Dolce Vita constitue en quelque sorte une version plus « grand public » de Féminité du Bois. S’il en reprend la trame boisée et fruitée, il semble plus lumineux, aéré et sophistiqué, et donne envie de sourire.
S’ouvrant sur un départ hespéridé vif et légèrement amer, il amorce vite un tournant fruité, quasi gustatif, mais sans excès. Si Féminité du Bois exacerbe une note de prune, Dolce Vita met davantage en avant la pêche et l’abricot, évoquant Trésor, l’un des grands succès de l’époque. La cannelle, le poivre et la cardamome apportent un contrepoint à un cœur floral lumineux relativement abstrait, d’où émergent, ci et là, quelques notes de rose, de lys et de muguet. Ces divergences parviennent finalement à l’équilibre. Les épices tirent les notes boisées de cèdre et de santal, qui ajoutent une certaine androgynie, tandis que les rondeurs vanillées et héliotropées unifient l’ensemble. Le parfum s’achève en s’animalisant pudiquement d’une pointe de castoréum.
Je ne me suis jamais lassé de Dolce Vita, c’est un parfum séduisant, sans être racoleur, facile à porter et à aimer, qui ne sort pas le "grand jeu" mais fait l’effort de l’abstraction. Construit de manière classique, il développe une multitude de facettes, de strates olfactives qui se révèlent tout à tour, s’entremêlent et se fondent avec harmonie. Il s’accorde à toutes les saisons, parfait en été par sa luminosité et son éclat, et exquis en hiver, grâce à ses effluves chaudes et réconfortantes.
Au milieu des années 2000, Dolce Vita était devenu plus lourd, collant, et délaissait une partie de sa structure boisée sèche pour un effet "pina colada" un peu écœurant. Heureusement, un travail soigneux semble avoir été entrepris depuis, et la version actuellement commercialisée est excellente et étonnamment proche de l’originale, si proche d’ailleurs que je ne parviens pas à percevoir de réelle différence, tout au mieux quelques nuances. A un certain stade, quand le nez, le cerveau, la mémoire ne détectent pas d’anomalie particulière, je préfère ne pas forcer l’analyse et la comparaison, afin de profiter pleinement et simplement de l’émotion et du plaisir procurés.
En revanche, l’extrait de parfum, disparu il y a une dizaine d’années, proposait une forme plus texturée et sombre, en somme plus proche de Féminité du Bois. Il offrait un portrait moins aimable et plus rosé, moins épicé. Sa tête également était sensiblement différente, presque amère, agreste, légèrement aldéhydée. L’ensemble, plutôt dense, était moins gourmand, et peut être plus élégant. Il rappelle que les versions "parfum", si elles tendaient à se raréfier, étaient encore régulièrement proposées dans les années 1990.
D’autres parfums mêlant une note de prune, aux épices et aux bois sortiront à cette époque, à l’instar d’Organza Indécence de Givenchy et Kenzo Jungle [1]
Ils incarnent une décennie qui présente bien plus d’intérêt qu’on ne lui accorde aujourd’hui. Une période à revisiter, et des parfums à redécouvrir.
Comparaison effectuée à partir de quatre eaux de toilette (1995, 1997, 2008 et 2016) et deux extraits de parfum (1995).
[1] A celles et ceux qui souhaiteraient se faire une idée de ce qu’était la fameuse base prunol d’Edmond Roudnitska (Femme de Rochas), je conseille d’aller sentir Kenzo Jungle, qui en propose une très bonne reconstitution, à la ressemblance saisissante.
à lire également
par jeanne, le 18 novembre 2016 à 13:54
Merci pour cet article. Je porte Dolce vita depuis 23 ans depuis que je l’ai découvert en échantillon lors de mon achat de Quelques Fleurs d’Houbigant (qui est mon parfum d’été). Du coup Dolce Vita est devenu celui d’hiver, je ne m’en lasse pas, tellement que j’ai hâte à l’automne que le temps se couvre pour le reprendre.
J’adore ressortir mes manteaux d’hiver et être submergée par ses notes et ressentir la douceur de vivre telle qu’elle était représentée dans la pub du lancement du parfum.
Et c’est bien vrai qu’il donne envie d’être "mangé" :-p
par Sarah13, le 7 juillet 2016 à 15:13
Bonjour à tous,
Savez-vous de quand date cette nouvelle version de Dolce Vita, qui paraît plus proche de l’originale selon vos dires ? Mon flacon date de 2013 me semble t-il et me parait légèrement différent de la fragrance des années 90 (ma mémoire me joue peut-être des tours). Les notes de fond sont toujours plaisantes, mais les premières notes m’insupportent un peu. Je l’utilise donc avec parcimonie. Ou peut-être devrais-je parfumer mes vêtements la veille, afin de pouvoir profiter uniquement de ces notes de fond.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 7 juillet 2016 à 23:13
Bonsoir Sarah13,
Je n’en ai aucune idée, je sais juste qu’en 2015, le parfum était déjà redevenu très beau
par bh59, le 1er juillet 2016 à 12:12
Ce parfum me rappelle il y a 12 ans alors que j étudiais
à la faculté de Lille. Une de mes amies le portais
magnifiquement.Ce parfum est pour moi synonyme
de bonne humeur de bonheur d évasion et d amour.
Bref que du positif et curieusement je le trouvais
Si beau que je voulais même le portais mais à cette époque
il m était impensable de porter un parfum féminin...
Et puis je me suis ensuite passionné à travers
les créations de lutens. Enfin j ai découvert bois oriental
et là ça a été une expérience formidable.
Bois oriental est pour moi dolce vita
poussée à la perfection. Et ce fut une vrai
histoire d amour.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 6 juillet 2016 à 22:23
Bonsoir Bh59,
Merci pour votre avis. Connaissez vous Bois et Fruits de Lutens ? C’est la déclinaison de Féminité du Bois la plus proche de Dolce Vita.
Que pensez-vous de Bois de Violette ?
par Sarah Bouasse, le 19 juin 2016 à 01:15
Aaah Dolce Vita, l’un de mes premiers coups de foudre olfactifs... J’étais au collège, et il m’avait fallu beaucoup de courage pour demander à la dame qui sentait si bon dans le bus ce qu’elle portait ! À l’époque je n’avais pas les moyens de me l’acheter, je me contentais de m’en asperger dès que je croisais un Sephora. Mais cet article me donne envie de sauter le pas : un parfum Dior fidèle à lui-même vingt ans après sa création, ça mérite d’être encouragé, non ?
par Demian, le 7 juin 2016 à 18:06
Je l’attendais depuis longtemps, Newyorker l’a fait ! Je ne comprenais pas pourquoi Dolce vita n’avait pas sa chronique (au passage j’attends toujours celle de Boucheron, de l’Heure exquise...). Je me disais qu’il était jugé moins noble que Féminité du bois mais enfin une injustice est réparée. D’autant plus que contrairement à Féminité du bois, il n’a presque pas subi la defiguration de la reformulation. Newyorker l’a très bien décrit : douceur, épanouissement et accomplissement personnel. Pas d’esbrouffe, pas de note criarde tape à l’oeil. Simplement, une sensualité boisée relevé par une pincée de cannelle toute en délicatesse mais pas non plus effacée, loin de là ! En plus, c’est une eau de toilette mais quelle tenue, quel sillage ! Pour en revenir avec les années 90, j’aime aussi beaucoup Yvresse avec sa belle note de pêche abricotée. Encore merci Newyorker d’avoir réparé cette injustice !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 16 juin 2016 à 22:47
Bonsoir Demian,
Si j’ai réparé une injustice, alors vous m’en voyez ravi :).
J’adore Champagne/Yvresse. La version actuelle parvient à maintenir l’esprit, mais façon coupe de champagne retrouvée un lendemain de fête, sans bulle.
par Lizadiparma, le 7 juin 2016 à 16:30
Merci NewYorker pour cet article,
Comme d’autres avant moi, j’ai aussi cherché sur auparfum ou se trouvait DolceVita mais rien jusqu’à aujourd’hui !
Ça fait plaisir !
Dolce Vita me rappelle mon enfance car une amie de l’école primaire m’en avait offert un échantillon et j’avais beaucoup aimé.
Et puis cette boite jaune je la trouvais très classe, très dame.
Je ne l’ai plus jamais ressenti jusqu’au mariage de ma soeur, dans la boutique de robes de mariées, la vendeuse le portait. ça m’a donné envie de le ressentir, mais je ne l’ai pas trouvé !
Et puis enfin ,arrivée à mes 30 ans, je me suis sentie en âge et en phase de me le faire offrir. Et je l’adore !
Et comme vous j’aime beaucoup les parfums des années 90, je penses notamment à Tocade que j’ai porté, Organza, Hypnotic Poison, Gloria qui n’existe plus mais qui était très interessant, Sicily également disparu.
Merci encore ;)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 7 juillet 2016 à 23:16
Bonsoir Luzidiparma,
Merci pour votre commentaire,
Petit teasing, les parfums des années 1990 seront traités dans un article du prochain numéro de Nez :)
A bientôt !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 7 juillet 2016 à 23:17
Lizadiparma, pardon !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Lizadiparma, le 21 juillet 2016 à 14:20
Je vous en prie Newyorker ! le premier nom était mignon aussi ;)
Je vais regarder d’un peu plus près ce fameux "Nez" qui m’intéresse de plus en plus !
Merci :)
par Babouboba, le 6 juin 2016 à 08:14
S’il est entendu que de nombreux bons parfums convoquent émotions et souvenirs dans leur sillage, en voila bien un qui pourrait illustrer à lui seul cet adage :-)
Car si je n’ai pas de souvenir de jeunesse ou d’enfance à lui relier, il me donne à chaque fois que je le porte une pêche (hu hu) et une énergie bienvenue !
Un vrai cocon dodu, épicé et pétillant, que je porte les jours gris (et qui m’a donc accompagné 2 jours de la semaine dernière, bien pluvieuse et déprimante comme il faut, mais ouf, j’avais mon dolce vita !)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 7 juillet 2016 à 23:31
Bonsoir Babouboba,
Oui, un vrai doudou, qui ne joue pas la carte de la vanille "cocon/con-con)". La plupart des parfums des années 1990 étaient lumineux, souriants, joyeux et porteurs d’un message d’apaisement, d’optimisme et d’évasion.
par Garance 3, le 4 juin 2016 à 09:58
Dolce Vita est un des parfums qui m’ont marquée dans ma jeunesse, à une époque où je n’étais pas encore le nez au vent, en quête olfactive perpétuelle...
Une "amie" le portait, j’ai encore dans les narines la bouffée moelleuse de fleurs épicées que je sentais lorsqu’elle passait. En fait, je me faisais à chaque fois la remarque que ce parfum ne lui allait pas vraiment, trop opulent, trop "femme". Et je le trouvais aussi vaguement écoeurant - pourtant, j’avais adoré dans le sillage de ma mère Poison et Nahéma, deux parfums magnifiques, mais qui ne se distinguent pas particulièrement par leur discrétion !- et finalement, j’en étais paradoxalement venue à adorer, à rechercher le sillage dans les transports en commun de ce parfum que j’avais d’abord trouvé trop envahissant.
En le sentant à nouveau, il y a quelques années, j’avais retrouvé la douce odeur de cannelle, mais comme diluée dans le sucre, le parfum je trouve, même s’il était encore agréable avait perdu de sa magie épicée. Votre critique va m’y faire revenir, Newyorker.
Mais Dolce Vita est aussi important pour moi car il m’a en fait ouvert les portes d’une "autre" parfumerie : dans les années 90, il y avait une enseigne qui classait les parfums par familles et donnait leurs notes. J’avais repéré que la cannelle donnait vraiment du caractère à Dolce Vita, et donc dans cette enseigne, j’étais en suivant le classement tombée bien sûr sur...Féminité du Bois !
Et là, choc olfactif ! Un parfum, oui, cela pouvait être cela, pas seulement une odeur très agréable, mais une odeur qui interpelle, qui surprenne, qui suscite à la fois une forme d’adhésion et de distance réflexive.
Et je n’ai jamais porté ni Dolce Vita, ni Féminité du Bois...
Mais ma quête commençait.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 6 juin 2016 à 23:02
Bonjour Garance3,
Merci pour votre joli témoignage. Je vois que Dolce Vita en a marqué plus d’un(e).
A bientôt
par Neigedeprintemps, le 3 juin 2016 à 19:33
Merci beaucoup Newyorker pour cette critique ! Ça faisait des mois que je cherchais des commentaires sur Dolce Vita dans auparfum et j’étais toujours étonnée de ne rien trouver, en me demandant comment je pouvais garder des souvenirs si précieux d’un parfum qui semblait n’intéresser personne... mais voilà !! C’était l’un de mes premiers parfums d’adolescence (avec Jean Paul Gautier Classique et L’eau d’Issey). Avec Shalimar, il était pour moi le parfum de la séduction, celui que je portais un vendredi soir. Maintenant, avec du recul, ca me fait rire d’imaginer comment pouvait être séduisant le mélange jeans, baskets compensés, rouge à levres pourpres et Dolce Vita...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 5 juin 2016 à 21:30
Merci à vous, Neigedeprintemps
Ah mais moi, je vous rassure, Dolce Vita m’a toujours intéressé :)
J’imagine à quel point il doit être chargé de souvenirs pour vous.
Que pensez vous de la version actuelle par rapport à celle que vous avez connue à l’adolescence ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Neigedeprintemps, le 6 juin 2016 à 19:50
Je suis allée la sentir hier justement ! Je ne peux la comparer qu’avec mes souvenirs, mais j’ai l’impression qu’elle est assez fidèle, tout en étant différente. Sur ma peau, les notes florales étaient un peu plus présentes que dans mes souvenirs. Le fond boisée exotique, qui était ma facette préferé, me semble très proche de ce qu’il était. Par contre, je me souviens comment j’aimais ce qui restait sur la peau, plusieurs heures après l’avoir porté. Je n’aurais jamais su le nommer et je crois que c’est la petite pointe de castoréum dont vous parlez. À mon avis, elle est beaucoup moins intense aujourd’hui que dans mes souvenirs. Cependant, je trouve que c’est encore un parfum assez charmant !
par Messapia, le 3 juin 2016 à 19:08
Je ne peux pas dissocier Dolce Vita de Dior d’un autre parfum sorti plus ou moins à la même époque, en 1992, Ferre by Ferre de Gianfranco Ferre, qui signait dans ces années-là les collections Dior. Bien que complétement différent dans la composition. Il s’inscrivait également dans cette lignée de parfums joyeux, qui donnaient le sourire.
Ah ces années 90 !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Newyorker, le 5 juin 2016 à 21:07
Bonjour Messapia,
J’ai encore en tête Ferré, effectivement très différent de Dolce Vita, et qui s’inscrivait plutôt dans la veine des parfums des années 80, le sourire en plus :-).
Ah, ces années 90, elles sont vraiment à revisiter !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Messapia, le 6 juin 2016 à 18:25
Bonjour Newyorker,
La bouteille de Ferre by Ferre était toute ronde comme une grenade prête à exploser, le jus un floral aldéhydé.
Le premier parfum Ferre était magnifique et très porté, des fleurs blanches à foison :tubéreuse et fleur d’oranger. Une merveille introuvable aujourd’hui.
Dommage que tous ces parfums ne soient plus au goût du jour...
Tout passe, tout casse, tout lasse... il en est des parfums comme de beaucoup de chose dans la vie.
Pour en revenir au sujet, Dolce Vita m’évoquait l’odeur des cyprès.
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 18 juillet 2024
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 12 juillet 2024
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 25 décembre 2023
angelsdontcry
a porté Dolce Vita le 17 mai 2023
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 7 janvier 2023
Adina76
a porté Dolce Vita le 4 avril 2022
Adina76
a porté Dolce Vita le 2 avril 2022
Adina76
a porté Dolce Vita le 1er avril 2022
Adina76
a porté Dolce Vita le 31 mars 2022
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 2 mars 2022
Adina76
a porté Dolce Vita le 27 février 2022
Adina76
a porté Dolce Vita le 26 février 2022
En recherche
a porté Dolce Vita le 19 août 2021
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 26 janvier 2021
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 14 novembre 2020
Dakotashka
a porté Dolce Vita le 28 août 2020
Dakotashka
a porté Dolce Vita le 2 avril 2020
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 21 mars 2020
Dakotashka
a porté Dolce Vita le 16 février 2020
zapakh
a porté Dolce Vita le 20 octobre 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 3 septembre 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 26 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 25 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 24 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 23 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 22 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 20 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 17 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 15 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 13 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 11 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 10 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 9 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 8 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 7 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 6 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 5 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 4 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 2 août 2018
zapakh
a porté Dolce Vita le 26 juillet 2018
Aberystwyth
a porté Dolce Vita le 11 juin 2018
Aberystwyth
a porté Dolce Vita le 21 mai 2018
Lizadiparma
a porté Dolce Vita le 25 octobre 2016
Senga
a porté Dolce Vita le 23 juin 2016
Farnesiano
a porté Dolce Vita le 8 juin 2016
mara
a porté Dolce Vita le 2 juin 2016
à la une
Smell Talks : Céline Ellena – L’illusion de l’olfaction
Compositrice de fragrances indépendante et rédactrice pour Nez, la créatrice nous explique comment le parfumeur se joue de notre odorat avec sa palette.
en ce moment
il y a 18 heures
Bonjour, j’adore ce parfum, il me reste un fond de flacon que j’économise. Il devient(…)
Dernières critiques
L’Eau pâle - Courrèges
Lavande délavée
Mortel noir - Trudon
Église en flammes
Infusion de gingembre - Prada
Fraîcheur souterraine
il y a 12 heures
Ah, zut pour "Alien". Merci pour l’info, Isa27. 1° Pour éventuellement remplacer "Alien", ça(…)