Coromandel
Chanel - Les Exclusifs de Chanel
Patchouli de peau
par jle, le 26 octobre 2011
Coco aimait les paravents chinois et on la comprend, rien n’est plus splendide qu’un Coromandel, le nom désormais générique donné aux modèles chinois ornés de laques dont la finesse et la beauté ont fait leur réputation depuis le milieu du 17è siècle. Elle s’en servait en guise de décor mural ou pour moduler le la plus belle des façons son appartement de la rue Cambon.
Bien des années plus tard Jacques Polge et Christopher Sheldrake ont voulu rendre hommage à leur égérie et à cet élément décoratif fait de subtilité et de spiritualité avec un parfum qui le soit tout autant, donnant naissance à un remarquable oriental dans la collection des Exclusifs, Coromandel.
Coromandel suscite, provoque, parle même et raconte une histoire empreinte de création et de classe, d‘originalité et de séduction. Il dépeint la plus belle part du luxe, celle immatérielle dans laquelle on aime à se draper en pleine confiance, porté par le talent certain d’une maison chez qui la classe est une seconde nature. Délicieusement sophistiqué et à la fois simplement désirable ce parfum colorie la peau avec toute la force du patchouli mais aussi la délicatesse d’une formule dont on ne sait plus où commence la tête et s’arrête le fond.
Le départ est hespéridé et fruité frais avec un très beau musc faisant une fugace mais délicieuse apparition juste avant de redescendre d’un étage et laisser le patchouli s’installer. De la vanille, sans doute de la tonka et de l’orange confite viennent adoucir cet ingrédient en masquant une bonne partie de ses attributs fumés et moisis pour ne garder que le bois et la terre, magnifiquement présente au bout de quelques minutes et ne sombrant jamais dans le végétal. Le patchouli employé paraît en outre quelque peu assagi dans ses notes les moins appréciées qui ne ressortent, notamment celles camphrées, qu’en les décollant de la peau à l’aide du souffle. Du poivre et des épices le chauffent et cisèlent des arabesques aidées par une fumerolle d’encens qui virevolte délicatement.
L’accord entre tous ces ingrédients et sans doute bien d’autres est gras, riche et opulent, et colle à merveille à l’image intemporelle et chic de la marque. Le côté exclusif apparaît un peu plus tard quand le patchouli prend le dessus et délivre sa charge émotionnelle et orientale restant malgré tout confiné et embaumé par un superbe accord ambré où le benjoin à toute sa place.
Parfum gourmand et désirable, antithèse du patchouli mono cépage, piquant et difficile à porter, Coromandel rayonne sur les deux sexes et au-delà, chacun trouvant son tiroir à ouvrir et ses images couleur sable orangé à piocher et à savourer, et chasse avec distinction et assurance les considérations convenues qui veulent que les fleurs aillent aux dames et les bois aux messieurs.
Accrochant parfaitement bien à la peau Coromandel est l’un de plus faciles et gourmands patchoulis que je connaisse pour un prix somme toute acceptable quand l’on sait qu’il existe en 75ml et qu’un gros pschitt suffit amplement à vous habiller pour une journée entière. Un de mes coups de cœur.
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par Voltairesurlelac, le 8 décembre 2020 à 14:06
J’aime Coromandel. Cette Chanel touch évidente qui évoque l’élégance ultime qui rendrait classe cet aspect un peu terreux du parfum ! J’adore cette note.
L’histoire c’est qu’un ami m’avait demandé de choisir un des exclusifs Chanel, Coromandel m’avait d’emblée plut mais c’est avec regret que je suis, à l’époque, passé à côté de celui qui deviendrait mon parfum préféré de tous les temps : Jersey.
par Vanilla, le 20 septembre 2019 à 18:05
Bonjour,
J’aimerais savoir si quelqu’un a testé l’extrait Coromandel qui vient tout juste de sortir. Ayant bientôt terminé mon flacon d’edt, je suis allée découvrir cette semaine l’edp ... quelle déception !! Donc je m’interroge : l’extrait pourrait-il être la (coûteuse) solution pour tous les amoureux de l’edt ?
Je suis impatiente de connaître vos avis !!
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par Duolog, le 20 septembre 2019 à 20:52
Bonjour, le débat sur le sujet est en effet animé ! Cela se passe par ici : https://auparfum.bynez.com/coromandel-l-extrait-l-extreme-orient-selon-chanel,4527
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par Petrichor, le 15 avril 2019 à 20:56
Je teste le vintage depuis hier.
Coromandel s’avère être d’abord un ABSOLU CACAO DM. Il y a davantage de cacao que de patchouli.
(DM : une distillation fractionnée sous vide poussé)
(Laboratoire Monique Rémy ? les suspects habituels <3)
L’ingrédient était nouveau il y a 10 ans. On ne savait pas d’où venait cet effet. J’étais donc resté sur un souvenir faux.
C’est une facette forte, riche, en tête, de chocolat noir et d’alcool. On la retrouve dans "L’heure défendue" de Cartier en surdose (ligne exclusive, cher le flacon, faut aller le sentir quand même). Et aussi dans "Anima dulcis" de Arquiste. Du coup Bornéo n’est peut-être pas un super point de comparaison (?cacao différent ?, à la "dior homme" ?!?). Je dois retester ces 3 derniers parfums.
Le parfum évolue. Je n’avais pas 100% tort en disant qu’on ne sent plus autant le patchouli bizarre après dans l’accord de fond... vu que y’a tout autant de cacao.
Je continue à trouver l’odeur "au bouchon" sublime.
Autre atermoiement : je me risque à penser qu’il s’agit d’une MYRRHE ROUGE extraite différemment, plutôt que de benjoin. Car il y a un encens, mais à l’application c’est chaud, prêt de la peau, et rougeoyant.
Or sur la durée l’encens blanc ou le benjoin donnerait de la radiance (pas l’effet majoritaire ici). L’encens blanc a un effet citron constant. Le benjoin a des aspect vanillé-caramel mastic-(eau de lentisque-pistache) et ralentit le rythme d’une composition.
L’effet vanillé peut venir d’ailleurs que d’un benjoin. (Plouf plouf au hasard, disons de l’éthylvanilline pas cher, une micro touche d’absolu gousse de vanille hors de prix, rejoint par l’iris du coeur -caché sur le cacao et le patchouli, il s’agit de ne pas l’écraser-, prolongé par un peu d’héliotropine -qui prolonge le "fluff" médicamenteux de l’ethylvanilline et de l’iris, avec pour effet secondaire un léger effet pâte à modeler play-doh-).
D’ailleurs la composition joue à sous-doser la vanille. C’est un effet de style qu’on apprend à détecter, parce que c’est le contrepied de 99% des parfums. C’est de là que Coromandel tire une part de son effet classieux.
Prochaine étape pour moi, sentir l’actuel...
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par Méloféee, le 23 avril 2022 à 14:25
Bonjour Pétrichor,
tout d’abord, merci pour vos analyses toujours intéressantes et détaillées.
Des infos sur Coromandel edp et sur l’extrait ?
J’aimerais beaucoup avoir votre avis. Merci.
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par Petrichor, le 25 avril 2022 à 05:21
Bonjour :) Je n’ai testé l’extrait de "Coromandel" qu’une fois en boutique, lors d’un marathon d’essais (touche trempée pour suivre l’évolution, et poignet). Donc mon avis ne vaut pas grand chose.
Pour le dire vite, l’extrait est plus monocorde. Je l’ai trouvé plus doux et velouté, mais sur une gamme de notes moins étendue que l’EDT/EDP.
Dans l’EDT/EDP, j’aime que la facette cacaotée se distingue et ressorte nettement du patchouli et de l’iris. J’aime que le thème du parfum se disperse dans une tonalité presque d’église avec son benjoin et son encens blanc dès le début, ainsi que par le côté presque trivial de l’écorce d’orange et de la bergamote.
Il existe déjà beaucoup de beaux patchoulis, donc l’onctuosité de l’extrait et son beau galbe abstrait m’indiffère un peu, en terme d’achat.
L’extrait réussit un effet de richesse, mais reste très centré sur un patchouli pas terreux -ça manque d’aspérité pour moi-. L’extrait est tout de même dense, sans être effusif. Et comme le flacon est beau, ça me pousse à en désirer un (un chanel 14ml de plus à aligner), alors que préfère l’EDP à l’extrait.
Vous écrire me donne surtout envie de tester à nouveau, en portant à la fois l’extrait et l’EDP.
L’extrait ressemble à "une petite robe noire", le vêtement. On retrouve une belle matière qui évoque un tissu plus coûteux que d’habitude (disons un satin duchesse de soie noire), et une seule couleur mais avec une profondeur moirée. L’effet onctueux rappel que le vêtement tombe bien sur votre corps, et sait être confortables aussi. La couple est un peu ennuyeuse, mais cache des astuces pour créer des galbes (l’abstraction), et sait révéler votre peau à plein d’endroit stratégiques. Aussi, comme une petite robe noire, on retrouve le côté très portable : c’est du luxe sage, mais réussi, on peut le porter à différentes occasions, et on peut finaliser la tenue par quelques bijoux discrets et une coiffure pas compliquée.
Car l’extrait réussit son effet "luxe".
Ce n’est pas un patchouli à surdose de vanille. (La vanille est tellement partout dans les créations, que la sous-dosé est un parti-pris artistique).
Ce n’est pas un fruitchouli. (L’accord "fruits rouges et patchouly" est un autre poncif à la mode).
C’est un patchouli probablement fractionné -dépouillé de ses aspérités-, avec des ambres végétaux veloutés. (On est plus dans une extraction "ciste", c’est-à-dire "caramel dense" et androgyne, que d’une extraction labdanum dans un accord "ambre" classique à surdose de vanille lourde.)
D’autres matières chères sont probablement dans l’effet de velouté. (absolu cacao DM ? absolu iris ?)
En fait, là où l’EDP peut rappeler les bâtonnets d’encens, l’extrait rappelle mieux l’origine du nom : ces paravents de bois laqués noirs, dont la couleur a la densité d’une encre noire encore liquide. L’extrait semble minimiser le cacao l’orange et l’encens blanc, pour privilégier un vétiver à effet d’encre et d’encens (sève). On retrouve un effet "encre" plus concentré et dépouillé que dans "Habanita" ou "Encre noire" de Lalique (ou "le baiser du dragon" de Carier qui est nettement plus gourmand, à sentir la pâte d’amande).
Donc certes l’extrait manque de splendeur d’exubérance et d’aspérité à mon goût -je préfère encore "Coromandel EDP" ou, au hasard, "Voleur de rose" de L’artisan parfumeur-, mais j’ai trouvé l’effet de texture très plaisant, suffisamment mystérieux, intellectuellement très intéressant et cohérent, et le parfum innove suffisamment. En effet, bien qu’assez "monochrome", aucun autre parfum au patchouli ne s’en rapproche. C’est un petit exploit, car ce n’est pas facile d’échapper à un petit air de déjà-vu quand on compose autour du patchouli.
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par Méloféee, le 25 avril 2022 à 10:41
Bonjour Petrichor et merci pour votre réponse.
Votre allusion à : "une extraction "ciste", c’est-à-dire "caramel dense" et androgyne" me tente, même si le prix reste quand même un frein.
Et puisque vous dites préférer Coromandel EDP, je pense commencer par celui-ci, puisque mon EDT arrive à sa fin, hélas.
Bonne journée.
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par Petrichor, le 26 avril 2022 à 04:08
Il est très déconseillé d’acheter à l’aveugle (même si ça m’arrive encore de le faire).
Gardez le nom en tête, et faite vous une fête de l’essayer gratuitement la prochaine fois que vous passez prêt d’une ville, qui a une boutique Chanel avec ces parfums.
Après, si vous avez plus de temps que d’argent, vous pourrez le trouver neuf d’occasion. On trouve encore facilement l’extrait de Coromandel autour de 160€ tout compris, là où ce n’est pas le cas pour Bois des îles, Cuir de russie et le N°22, que les gens lambda achètent moins, revendent moins, et que les passionné.e.s guettent plus.
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par Méloféee, le 26 avril 2022 à 07:50
Pas de boutique Chanel dans mon coin de campagne ...
J’hésite beaucoup à acheter d’occasion, mais il y a en effet un extrait sur V...
Merci pour vos conseils, Petrichor.
par duval, le 4 avril 2019 à 11:57
Bonjour, oui l’eau de parfum est décevante... mais j’ai décidée d’essayer d’autres choses... il me reste un coromandel eau de toilette neuf... mais je pense le vendre ayant envie d’autres "effluves"...
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par Petrichor, le 5 avril 2019 à 13:06
J’ai eu l’ancien. J’étais déçu du porté. Ce que réussissait très bien -et peut-être encore- coromandel, c’est un merveilleux accord "benjoin, écorce d’orange, patchouli" rien qu’en sentant le bouchon, et dans les notes de têtes.
C’est absolument divin.
Par contre 20mn après, coromandel est surtout un patchouli, à la bornéo de lutens. (un patchouli, cacao).
30mn après, je lui reproche -l’EDP vintage- de juste sentir le patchouli, un de ces patchoulis presque synthétique "qui ont la demi vie de l’uranium" : comme une sorte de petite lueur orangée qui palpite lentement pendant des heures, et sans grand intérêt.
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par DOMfromBE, le 5 avril 2019 à 13:58
Bon, ben ça me fait 320 € d’économisés.
Chez Chanel, je m’en tiens aux classiques. Le reste fait trop marketing, comme toutes ces collections qui nous arrivent de partout comme une pluie de clones. La niche, c’était Lutens et les années 1990, c’était Malle au début et encore quelques autres. Maintenant c’est hold up, braquage, planche à billets et pompe à fric.
;-)
par Garance, le 5 avril 2019 à 14:55
Aaah, Coromandel en eau de toilette, un parfum avec un fond "sans intérêt" : sacrilège ! Autant je suis d’accord avec vous pour ce qui est de l’eau de parfum actuelle avec sa gentille petite vanille sans intérêt (pas moche non plus, hein, mais disons qu’à ce prix et même en-dessous, il y a bien mieux !) autant l’eau de toilette vintage avait selon moi un fond magnifique, justement : le patchouli était à mon nez moins violent, moins brutal que celui de Bornéo, et l’ambre et le patchouli palpitaient, ça oui, je ne peux qu’approuver, mais dans un mélange sinueux et enivrant, une merveille d’équilibre et de tenue !
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par Petrichor, le 15 avril 2019 à 20:21
Pardon, je m’ai gouré. Je vais faire une autre note.
Je me suis basé sur un souvenir trop ancien, un souvenir de 10 ans !
Je teste le vintage depuis hier. En fait coromandel est un ABSOLU CACAO DM, bien plus qu’un patchouli.
C’était un ingrédient nouveau à l’époque, et ici on est presque tous passé à côté.
Et en effet le vintage sent encore bon un accord absolu cacao, patchouli, ?myrrhe rouge ?, des heures et des heures après.
par Aline_1979, le 7 janvier 2019 à 09:42
Bonjour à tous et à toutes,
A ceux et celles qui comme moi sont déçus par l’eau de parfum, avez vous trouvé une alternative/un remplaçant, à l’eau de toilette Coromandel ?
Je désespère de retrouver un patchouli un peu gourmand, mais pas trop, qui saurait rester élégant.... Des pistes ?
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par Fraudeuse , le 7 janvier 2019 à 19:48
Coromandel étant déjà à la base une copie ou du moins la version Chanel de Bornéo 1834 de Serge Lutens, autant porter ce dernier, nettement moins gourmand que l’actuelle reformulation en EDP de Coromandel.
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par Garance, le 8 janvier 2019 à 16:30
Coromandel en eau de toilette a été mon parfum fétiche pendant de nombreuses années, et lorsqu’il a été défiguré par la reformulation, ma première réaction a été d’aller sentir sur peau Bornéo. Mais le Lutens est en fait très différent : il est vraiment beau, mais pas pour moi. J’aimais justement l’aspect "grand classique" donné par le Chanel. Bornéo est plus brut, plus sauvage. Quant à l’eau de parfum Coromandel, ce n’est pas tant son aspect gourmand que je lui reproche : c’est plutôt la platitude du fond, qui à mon sens manque totalement d’intérêt. Je suis moi aussi toujours en quête... Je tourne cela dit en ce moment autour d’Ambre russe et d’Akkad, deux parfums à la fois mystiques et sensuels.
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par S9, le 10 janvier 2019 à 20:51
Bonsoir Garance
J’ai énormément plaisir à porter Coromandel en ce moment (je possède l’eau de toilette et ne connait pas la version eau de parfum) mais malheureusement il me reste maintenant un peu moins de 100 ml et je sais que lorsque je l’aurai fini, je ne porterai plus ce parfum...
Jolie découverte d’Ambre Russe aussi, même si peu porté jusqu’à présent. Il me semble vite se volatiliser... faut que je le remette une journée entière.
Mais franchement la tenue de Coromandel en edt est irréprochable !
par Aliénor, le 3 juin 2018 à 17:00
DOMfromBe,
En fait, hier je n’ai tout dit, j’ai toujours connu Habanita ( EdT) et la maison Molinard. La première fois que je l’ai senti, c’était sur la mère d’un copain d’école, j’avais huit ans (1975). J’ai passé beaucoup de vacances avec eux, donc j’ai toujours eu durant mon enfance Habanita sous le nez. Je ne sais pour quelle raison je n’ai jamais osé le porter, il y a sept ans j’avais acheté EdT et après l’avoir ouvert, je l’ai rangé dans un placard. C’est seulement hier, en découvrant ce site et les commentaires sur ce parfum ,que j’ai dépassé un stade. C’est la première fois que je le porte, c’est la première fois qu’il m’appartient.
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par DOMfromBE, le 3 juin 2018 à 17:23
Et de mon côté, leur absence des linéaires en Belgique, fait que je n’y suis venu que très tardivement. J’avais aussi du mal avec les notes de tête de l’EDT et depuis... Habanita est ma deuxième signature après Mitsouko et on le reconnait au boulot.
Ambré lumière est plus vanillé qu’Ambre sultan, et il a infiniment plus de corps.
Cuir a bénéficié d’un visuel très sympa, qui devrait encore se trouver via Google.
Il y a plein.
Et j’aime bien l’idée que cette "petite" maison dure depuis si longtemps seule dans un milieu qui a tellement évolué.
J’aimerais un ressortie de l’extrait pour le centenaire d’Habanita. Mon dernier flacon est vide.
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par Aliénor, le 3 juin 2018 à 18:01
J’ai toujours considéré Molinard comme une grande Maison. Il semble que même Coromandel est devenu " joli", et Coromandel était mon dernier lien avec Chanel. Shalimar fut comme un double pour moi pendant tant d’années, Coromandel a provoqué un nouveau souffle en moi, et maintenant Habanita.
Et aujourd’hui, Dior, Chanel, Guerlain nous ont plongé dans une déception systématique. Elles ont non seulement perdus des clients, mais surtout, ces maisons ont perdu la confiance que beaucoup d’entre-nous avions en elles. C’est grave.
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par DOMfromBE, le 4 juin 2018 à 07:46
Les Exclusifs reformulés en EDP... C’est assez discutable... Le format EDP permet de contourner des contraintes infligées aux EDT tout en se positionnant au niveau de prix des gammes similaires de Dior et Hermès, pour un résultat bien décevant. La tendance actuelle va vers des parfums de tenue moyenne avec une diffusion médiocre. Hélas je reste sur mes habitudes héritées des années 80-90... A force de faire dans le subtil voire le subliminal, je trouve tout bien fade.
Par ailleurs, jouons sur les mots, en effet : Molinard est une "petite" maison en taille, mais avec un beau patrimoine et une actualité intéressante, donc c’est bien une "grande" maison.
;-)
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par Aliénor, le 4 juin 2018 à 09:40
Les prix des Exclusifs sont délirants pour un résultat passable, voire honteux. Je ne m’accrocherai pas Coromandel si elle a été modifiée, ce qui est le cas, hélas !!!
Merci pour vos explications, je comprends mieux le pourquoi du comment. J’avais bien compris que par "petite maison ", vous vouliez dire que Molinard reste un trésor dans cet univers du parfum où l’argent est le seul vertige pour toutes ces maisons en question.
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par Aliénor, le 3 juin 2018 à 16:05
Bonjour Garance,
Quelle tristesse ! Alors Coromandel est juste devenu joli. Sur ce, je vais m’ouvrir les veines.
Bon dimanche Garance
par Garance, le 3 juin 2018 à 15:53
Je ne peux vous aider pour trouver un autre "classique", car j’ai moi-même ce problème depuis que Coromandel est passé en eau de parfum. Je n’ai pas réussi à m’habituer... vraiment, ce parfum est désormais simplement joli, alors qu’il était autrefois magnifique. Autant en changer.
par Aliénor, le 3 juin 2018 à 15:00
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis en plein ménage, je fais le tri. Depuis Cinq ans, j’ai un amour sans limite pour Coromandel EdT, ( je dois passer à EdP en priant que la déception sera supportable ) après des décennies de Shalimar. Jai arrêté Shalimar lorsque Shalimar a perdu Shalimar (reformulations et compagnie ...) ,et ensuite j’ai découvert la possibilité d’une île avec Coromandel ! Depuis hier, j’ai adopté Habanita EdP et j’attends de recevoir La Cologne. J’ai envie de nouveaux parfums pour cet été et cet hiver, je n’ai pas de loi. Je ne suis pas collectionneuse mais j’ai envie d’avoir plusieurs enfants adoptés ou pas.
Depuis Trois jours, je passe mes matinées aux GL, mais tout me déçoit. J’ai peur de faire partie de cette vieille école qui retourne vers les classiques comme une promesse, et pourtant je suis sans préjugés.
N’habitant plus Paris, je dois faire un effort surhumain pour me souvenir de certaines odeurs avant de commander en ligne, et de demander à mon mari de me rapporter ce que je veux lors de son prochain voyage à Paris. J’ai porté, plutôt essayé, beaucoup de parfums mais j’en ai aimé très peu.J’ai grandi avec qui une mère qui me disait " Il y a Guerlain et les autres "). J’ai l’air classique et discrète mais en fait je ne crois que aux ouragans et au soleil après l’orage.
J’aime Double Vanille Spiritueuse mais la nouvelle version version m’a déçue. J’aime Nahema, Shalimar en extrait, ( je sais, je suis maso), je ne sais quoi penser de N 5 en EdT j’hesite ? ! . Avant, jeune fille, et après jeune femme, j’ai aimé Macassar de Rochas, j’ai aimé Fidji de Guy Laroche, Joy de Patou, Eau de Roche de Rochas, j’ai aimé Fracas de Piguet, j’ai aimé Magot d’Etro, j’ai aimé pour un Homme de Caron sur un homme, et j’en oublie ... Mais j’ai de nouveau envie de Fracas ou d’un parfum qui soit comme un frère pour lui. Avez-vous une idée ?
Un grand merci.
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par DOMfromBE, le 3 juin 2018 à 15:35
Et si, Aliénor, puisque vous avez déjà craqué pour Habanita, vous envoyiez un petit mail chez Molinard pour leur demander un échantillon de leur Tubéreuse vertigineuse ?... C’est la note que j’aurais adoré porter et qui me donne la migraine à chaque fois...
Quant aux classiques, il faut les essayer avant de les racheter sur base de leur réputation ou de vos souvenirs. Il y a eu tellement de reformulations que des deuils sont inévitables, hélas...
par Aliénor, le 3 juin 2018 à 15:55
Bonjour DOMfromBE,
La tubéreuse vertigineuse ? Aussitôt dit, aussitôt fait ! Mail envoyé.
Seulement inscrite depuis hier, et deuxième échange. Ca commence bien entre nous.
Merci à vous
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par DOMfromBE, le 3 juin 2018 à 16:34
Bien volontiers.
J’aime défendre Molinard, qui pour moi, est une maison qui fait des parfums plus qu’honorables alors que les Chanel, Dior et Guerlain s’enlisent à force de lancer des nullités en ne visant que les nouveaux marchés orientaux et asiatiques à grand renfort de marketing et d’égéries... Alors quand ils défigurent leurs grands classiques, j’enrage.
Je suis venu à Habanita grâce à l’EDP et depuis j’ai craqué pour de nombreuses créations de cette maison dont certaines sont devenues des habitudes : Patchouli intense, Ambré lumière, Cuir, Rose turkia...
Je me refuse à dépasser 200€ pour un parfum surtout s’il n’a ni tenue ni sillage. Et pourtant, je pourrais revoir mes critères si enfin j’étais vraiment séduit.
Il y a trop de "classiques" que j’ai été contraint d’abondonner car ils sont défigurés : N°5, Dune et Angel en tête.
Dès lors, quand une ancienne maison tient bon sans budget pub pharaonique, j’adhère.
Et régulièrement, je craque pour un format 500 ml... Gourmandise...
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Prendre racine
par Basile, le 13 mai 2023 à 15:52
J’étais sentir Coromandel chez Chanel récemment. J’ai trouvé qu’il avait changé. Pas le même patchouli et une tenue faiblarde.
Même constat pour Bois des Îles
Quelqu’ un partage mon avis ?
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par Blanche DuBois, le 13 mai 2023 à 19:07
Je ne pourrais pas répondre directement car je ne m’intéresse particulièrement pas à cette gamme. Déçue par les dernières sorties, Le Lion un véritable scrubber en ce qui me concerne mais je ne suis pas étonnée. J’ai testé Spiritueuse Double Vanille cette semaine, aucune tenue au point que même la vendeuse un peu gênée n’a pas osé me contredire et semblait reconnaître que c’était problématique étant donné le prix.
Tu devrais tester Bornéo de Serge Lutens. Il ressemble énormément à Coromandel mais légèrement plus masculin ou moins maniéré que le Chanel. La dernière fois que je l’ai testé, tenue et sillage irréprochables.
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par Don SALUSTE, le 14 mai 2023 à 10:38
Je me suis ré intéressé à la maison CHANEL ces temps-ci. J’ai adoré Le Lion.
Coromandel, beaucoup trop maniéré malaisé assez dubitatif et effectivement Bornéo de LUTENS est mieux dans le genre...
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par Des Esseintes, le 15 mai 2023 à 18:52
Bonsoir Basile,
Puisque vous semblez apprécier les patchoulis denses, je vous conseille vivement de découvrir Horizon de Oriza L. Legrand : question tenue et sillage, vous serez comblé !
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par Basile, le 25 août 2023 à 18:00
Bonsoir
j’ai finalement fait l’acquisition de Patchouli de Santa Maria Novella qui est magnifique
Il s’associe parfaitement avec Muschio de la même maison.
SMN est une très belle maison, trop peu connue à mon goût.
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par Auphile, le 31 août 2023 à 19:46
Vous avez raison. SMN fait de magnifiques parfums très élégants, c’est une maison à connaître absolument à mon avis.
On m’a offert leur Rosa, dont la tenue est impeccable et que j’adore.
Et leur Rosa Gardenia vaut largement le Gardénia Chanel à mon avis, avec un prix bien plus raisonnable !
(En outre SMN fait des liqueurs d’apéritif absolument excellentes !)
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par Blanche DuBois, le 21 juillet 2023 à 12:15
Je suis passée à la boutique Chanel. Effectivement beaucoup de changements, un peu dans les deux sens d’ailleurs. J’ai trouvé Le Lion plus soft et portable qu’à sa sortie, est-ce mon nez ou y a-t-il déjà eu reformulation ? Quant à Coromandel si l’eau de parfum te déçoit, l’extrait me semble supérieur à tous points à commencer par le fait qu’il est moins sucré.
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