Bois Farine

Gros coup de cœur pour ce parfum la première fois que je l’ai senti. C’est l’amande qui me frappe en premier, puis une impression de poudre blanche, de talc, de farine (pour le coup il correspond bien à son nom !). Un parfum gourmand mais pas sucré que je décrirai comme un "parfum-doudou". Après est-ce que je pourrais le porter ? Je crois que j’en ferais vite une overdose.

Quelle douceur, pour ma part j’ai opté pour Mures et Musc que j’avais senti sur ma grande soeur, un coup de foudre total, en w.end à Paris je me suis laissé tenter, et le conseiller (extra) nous a donné pleins d’échantillons dont Bois Farine, ma question est, est il fait pour les hommes ou les femmes ? je le trouve sensuel, chaud ... En ce qui concerne Mures et Musc, je me sens a peine.... alors que j’aimerai le contraire, tient il assez sur la peau ?

Anekalice, avec ce parfum, on peut s’adonner au grignotage intempestif sans prendre de kilo, juste avec le nez, c’est jouissif !

Et j’en profite pour saluer Bibelot au passage, ce que je n’avais pas fait au mois d’Août... (mais que faisais-je donc ?...)

J’ai récupèré aujourd’hui même un échantillon de bois farine (mon choc olfactif remonte à la semaine dernière) et je n’avais qu’une idée en tête, me réfugier chez moi, me tartiner de bois farine de la tête aux pieds pour rejoindre les bras de Morphée, et rêver..de petits gâteaux de Noël beurre-sucre-farine que j’observais dorer au four étant petite avec ma Maman, de quatre quart breton pour le gouter à 16h sur une plage du Morbihan, de languissement comme un lézard sur un muret de pierre de taille au soleil des Pyrénées, bref, c’est toute mon enfance que j’ai vu défiler ! J’ai l’impression qu’il y a aussi de la figue. JC Ellena a fait là quelque chose de très très subtil et délicat. Aux confins du gourmand et de la sensualité, de la bouchée d’un gros gateau à la caresse de l’être aimé. Je rejoins Bibelot. Mais comment ???...

Le talent écrase tout raisonnement pour ne laisser s’exprimer que nos émotions...

Comment et d’où… mais… comment !!!

Tant de questions restées en suspens qui taquinent les stimuli et ajoutent à cette enivrante effluve une frustration gourmande.

C’est comme un "pas touche !!!" quand on en meurt d’envie.

Merci Mr Ellena

Je partage vos impressions de ressemblance entre Amande Persane (dont je voulais faire une critique à sa sortie, et puis... bon, voilà !), elle reprend ce même thème de l’amande enfarinée, poudrée, boisée, avec en plus une facette pistache intéressante, sûrement inspiré par L’Artisan, et sans doute avec moins de matières (quoi que ?....) en tout cas, cela en fait une amande gourmande, sophistiquée et agréable avec un rapport qualité prix imbattable !

Mmmm ! Une impression de douceur, de gourmandise sans tomber dans le gras et le sucré.

Le genre de parfums tout doux dans lequel on voudrait se lover. déjà, l’impression d’un farine légère qui s’envole puis ensuite une note amandée très dragée. Un cocon de musc, une goutte de vanille te puis ensuite uns impression de paille (tonka et coumarine). Enfin, un fond très doux de santal et puis certainement une petite touche d’iris. Personnellement, THE découverte de la journée. (c’est rigolo parce que je "connaissais" indirectement ce parfum par la gamme pour le bain Amande Persane, qui, je trouve, lui ressemble beaucoup)

Bois Farine est différent c’est incontestable.

Choc olfactif, odeur nouvelle, expérience originale, plongée dans un autre monde. Bois Farine c’est ça, indéniablement.

Son avantage pour moi : il est très abstrait et pourtant très figuratif. Abstrait dans le sens que dans sa composition il est presque insaisissable. Une vague odeur d’amande, de muscs blancs, une note boisée, une vanille légère et une fleur de tiaré pour moi. Je n’ai aucune idée de ce qu’il y a dedans, mais ce sont les notes que je sens dans une sorte de tourbillon à effet "sac en carton souple rempli de farine qui se casse et laisse tomber tout son contenu".

Farine, ça par contre c’est indéniable, on souligne un aspect assez blanc et poudré, Smecta comme le souligne Phoebus, plâtre aussi je trouve. C’est réellement impressionant, surtout quand on sent l’essence du parfum, en enlevant le capot de l’échantillon et sans mettre le parfum ni sur peau ni sur papier. C’est impressionant !

Sur peau la première heure est un mélange de farine, de vanille légère, peut être d’iris, mais plus dans son aspect carotte que poudré (je me comprend, je sais pas si vous voyez, mais l’iris a un côté carotte, non ?... bon je me tais). C’est la facette que j’aime le moins, la plus originale, mais aussi la plus dérangeante à mon gout : effet tarte, patisserie, palmier (celui de la boulangerie). C’est Ô combien plus réussi que Ange ou D&mon EDP, mais ça me parle pas plus que ça olfactivement et gustativement parlant.

C’est après que j’aime beaucoup. La patisserie se calme et fais plus odeur de gomme, mais vous savez, les gommes de qualité que l’on trouve chez des maitres calligraphes par exemple. C’est très doucereux, charnel aussi. associé à cela, un note boisé très agréable qui m’évoque un bois sur fond blanc, comme une déco d’intérieur contemporaine.

Puis au fil du temps, c’est vraiment exquis. Poudré, enfantin, évocateur, poétique.
Il est très sec, un peu une odeur de foin, de paille bien sèche (ah... de la fève tonka surement...). C’est toujours mystérieux, et moi ça me rend heureux. Allez savoir pourquoi.

Un parfum que j’apprécie donc plus pour son originalité et les souvenirs qui vont avec, que pour son aspect gateau. Je ne le porterais pas (quelle phrase sèche, sèche comme de la paille). Il demeure que Bois Farine fait voyager...

Vive l’odorat !

Amande Persane s’en rapproche beaucoup, non ? en moins pointu certes

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Ca, c’est moi quand j’ai eu un choc olfactif.

Parce que je pense à tellement de choses en même temps qu’il m’est impossible de formuler une phrase claire pendant une ou deux minutes, et je renifle, et je renifle...

Je déballais mon petit colis d’échantillons, et le hasard a voulu que je teste en premier le parfum au nom le moins glamour du lot : Bois Farine. Je m’attendais à quelque chose de...Disons à des kilomètres de ce qui s’est épanouit avec légèreté sur mon poignet. C’est quelque chose d’infiniment doux, et de poudré aussi. Un peu comme...Justement, un peu comme un paquet de farine qu’on ouvre un peu vite et qui fait s’envoler un petit nuage blanc et transparent au dessus. Les associations ne manquent pas, ils ont raison sur le petit descriptif de la marque : ce parfum nous est très familier, même s’il vient d’une matière première exotique. Il me fait penser, tour à tour, à de la farine évidemment, mais aussi à du Smecta (ouioui, mais ce n’est pas médicamenteux pour autant !), à de la pâte à pain en train de lever...A une violette très légère et diluée...On ne va pas se mentir, c’est très alimentaire tout ça, mais pas alimentaire à la manière du mainstream. Ce n’est pas sucré à saturation ; après tout on se nourrit d’autre chose que de caramel et de chocolat. Mais ça évoque quand même indirectement la pâtisserie, sans conteste, une brioche légère recouverte de glaçage, comme un chinois (je parle de l’espèce de brioche célèbre, pas d’un nippon).

Mais le nuage de farine s’est envolé très vite après que j’ai ouvert le paquet ; même s’il m’en reste un peu sur le bout du nez, les volutes sont parties aussi vite qu’elles sont arrivées...