Le Parfum de Thérèse

Bonjour,

J’ai découvert "le Parfum de Thérèse" alors que je me parfumais de "Noir Epices". Je l’ai adopté illico-presto, et je le porte tous les étés depuis six ou sept ans.

Quand je le porte je crois porter un autre très beau parfum du même Edmond Roudniska "Dior-Dior". Ils ont tous deux cette fraîcheur qui se dispute la part belle avec le capiteux. Mais ni l’un ni l’autre n’arrive à battre l’autre. Fraîcheur e opulence vous collent à la peau, que dis-je ?...à l’allure, à la démarche, des soirées entières.

"Dior-Dior" était une splendeur quand je le portais, toujours les soir, entre les jasmins à qualques pas de la Méditerrannée.

Cette splendeur, je l’ai retrouvée dans "Le Parfum de Thérèse" enrichie d’un fond iodé inattendu et qui dure longtemps. Le coeur jasminé finit par avoir s’habiller une robe cuirée. Le résultat est d’un classissime des plus surréalistes.

Pour le décrire à une amie, je lui avais cris un jour que, avec "le Parfum de Thérèse" on a l’impression d’entrer chez un sellier avec un bouquet de jasmin dans les mains. Et je vous le dis ce soir.

Bonne soirée

sikkim

Etant donné sa structure classique, malgré sa modernité de départ, cela ne m’étonne pas qu’il puisse paraître moins tenace que les parfums plus modernes, mais cela est peut-être tout simplement lié à la quantité délivrée par le format échantillon ?... Je ne l’ai pour ma part jamais porté, juste senti sur mon poignet.

Avec plaisir ! Et oui, bizarrement je retrouve aussi quelque chose de Diorissimo qui pourtant s’en éloigne vraiment beaucoup (peut-être mon imagination me joue-t-elle des tours) ! J’espère que vous aurez bientôt envie d’écrire sur Diorissimo et Diorella ! En ce qui concerne le Parfum de Thérèse, avez-vous constaté un manque de tenue ? Je ne peux pas trop me rendre compte, ne possédant qu’un échantillon que j’utilise avec parcimonie, et ce genre de parfum délicat permet qu’on s’en parfume généreusement, j’imagine !

Merci d’avoir été la première à commenter ce parfum, Clochette !

En effet, il est assez unique dans son genre, et porte en lui une grande émotion, liée à son histoire plutôt inhabituelle, et à son auteur, qui avait signé là un véritable hommage d’amour, contenant un petit peu de chacune de ses créations.

Tout à fait d’accord avec Clochette et merci de mettre en avant de tel parfums. Une belle signature d’un grand parfumeur comme vous dites.

J’ai découvert ce parfum merveilleux il y a quelques jours. De nouveau je ne peux qu’être d’accord avec vous Jeanne, il est à la fois dans la lignée des vintage de Roudnitschka (que l’on chérit dans ma famille, ma grand-mère portait Diorissimo et ma mère Diorella) et étonnament moderne ; je trouve même qu’au vu de la tendance fruitée actuelle, ce parfum pourrait montrer une nouvelle voie, celle de la qualité et de l’élégance dans cette catégorie. Doux mais pas sucré, frais mais pas régressif, un parfum fleuri-fruité mais de femme. Il se fond à la peau au bout d’une petite heure, à tel point que mon unique interrogation porte sur sa tenue.
Pour finir je trouve émouvant de porter un parfum que l’un des plus grands parfumeurs du 20ème siècle a créé par amour et uniquement pour sa femme, on a l’impression de porter un secret