Heaven Can Wait

Je me demande vraiment si ça vaut le coup que j’aille le sentir EDPFM est une marque qui me laisse de plus en plus indifférent avec ses dernières sorties : Uncut Gem est d’une laideur patente, Synthetic Jungle fait trop plastique (on se demande comment ils ont fait pour remporter un FIFI ?). Si vraiment je veux sentir un parfum innovant autour de l’œillet, je pense que je vais plutôt me tourner vers Philtre d’Hiram Green ou Else de Francesca Dell Oro.

J’ai mis le nez il y a quelques jours sur cet Heaven can wait. Moi, je n’en pouvais plus d’attendre. Et bien, je le trouve magnifique. Un floral poudré, très élégant, avec une légère dissonance que j’aime beaucoup et qui me dit quelque chose. Mais non, ce n’est pas Femme, vraiment pas car je ne sens pas la prune, ni Après l’ondée. Par chance, les bois ambrés ne me sautent pas non plus au nez. En fait, cet Heaven can wait me semble beaucoup plus contemporain et affiche cette touche d’optimisme et de beauté franche très américaine. Mais oui, bien sûr : White Linen, tu as enfin une descendance !!! Quel joli clin d’œil à cette beauté du groupe maison mère. Il marque des points Jean-Claude ;-))))) gageons qu’il pourra encore réaliser d’autres créations pour le groupe Lauder. Mais si c’est de cet acabit là, j’applaudis des deux mains. A noter que je l’ai senti uniquement sur touche papier - je garde précieusement la mouillette qui m’a été emballée dans une pochette noire très élégante - et devrai renouveler l’expérience sur peau.