Fille en Aiguilles
Serge Lutens
Coup de cœur
- Marque : Serge Lutens
- Année : 2009
- Créé par : Christopher Sheldrake
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Boisée
- Style : Chic - Sensuel
Messe dans la pinède
par Jeanne Doré, le 11 septembre 2009
Le pin est l’enfant mal aimé de la parfumerie. Trop souvent utilisé pour les propriétés désinfectantes et désodorisantes de son huile essentielle, il est plus spontanément associé aux nettoyants pour le sol Fraîcheur des Landes qu’à de la haute parfumerie. Et pourtant... quoi de plus authentique et unique que le doux parfum d’une promenade au milieu des pins dont la sève chauffe au soleil, par un bel après-midi d’été ? Mais le pin est capricieux, il faut savoir le travailler, le sculpter, l’habiller pour le rendre aussi nature que possible.
Fille en aiguilles nous balade au cœur d’une pinède où se nicherait une petite chapelle laissant échapper des volutes d’encens qui se noient dans les vapeurs aromatiques et résineuses du sous-bois. Quelques notes de fruits secs à la Lutens viennent renforcer la douceur sucrée de la sève de pin, telle une pastille La Vosgienne aux vertus apaisantes et relaxantes.
On pense à un Tam Dao qui aurait permuté son santal pour du vétiver et de l’encens, et dont la tenue et la diffusion auraient été décuplées. Ou encore, pour son aspect aromatique et balsamique, à un cousin éloigné de l’Eau Noire de Dior, dans une version landaise plus résineuse.
Serge Lutens a eu l’audace et le talent de nous offrir un très bel opus de rentrée dont le nom, à l’espiègle double sens, s’adresse aussi bien aux dames en talons qu’aux messieurs en baskets.
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par ClaireMadeleine, le 17 avril 2015 à 09:27
Bonjour à tous !
Nouvelle venue sur le forum que j’écume depuis quelques temps déjà, et totalement novice en matière de parfumerie (d’ailleurs en lisant vos critiques aussi riches et justes, j’en arrive à me demander si je n’ai pas le nez bouché en permanence)je tenais d’abord à vous remercier, vous avez grandement participé à mon intérêt pour les "vrais" parfums (mon portefeuille vous remerciera moins d’ici quelques temps).
Revenons à nos moutons : Fille en Aiguilles. Bizarrement, un nom qui ne m’attire pas plus que ça au départ, je ne saisis pas le jeu de mots et imagine un jus trop féminin, justement.
Pourtant, après avoir lu la critique auparfum, j’entends pin, encens, et je me dis BINGO : dans ma quête jusqu’à présent vaine de parfum boisé-fumé-encensé, il se pourrait que ce soit le bon.
Et en effet, au premier sniff : coup de cœur. Je me retrouve au coin d’un feu de bois réconfortant, rafraîchi par l’odeur du pin dont on pourrait presque voir la résine couler, le tout enrobé par la fumée des morceaux d’encens que ma grand mère faisait brûler à côté de la cheminée.
Un mélange d’odeur doudou et terriblement sexy et mystérieux à la fois.
Seul reproche : la tenue vraiment TRÈS faible sur ma peau, 2 ou 3 heures tout au plus, décevante. Mais bon, ce bonheur fugace n’a pas de prix....
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par idepont, le 17 avril 2015 à 10:06
Etonnant, ce problème de tenue ! Sur moi, Fille en Aiguilles a une tenue incroyable, je le sens encore le lendemain... Comme quoi, la nature de la peau...
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par Madeleine, le 17 avril 2015 à 11:23
Oui, c’est totalement injuste, surtout quand je vois les commentaires faisant l’éloge de sa tenue ! :)
Mais je l’ai fait essayer à un ami qui l’a adoré, mais s’est fait la même réflexion que moi : une heure après, il ne sentait plus grand chose...(pourtant je l’ai testé à partir de flacons différents).
par Walkyrie, le 16 avril 2015 à 18:21
Un parfum à l’évolution sur peau surprenante. Sur la mienne, les notes s’entremêlent rapidement : ni effet lavosgienne, ni bourguignon, ni trop sucré : l’impression de traverser la forêt de pin, l’été, en Corse, quand l’écorce, les aiguilles, la résine de pin, tous ses éléments sont brûlés par le soleil et exhalent tous leurs parfums les plus capiteux, alliant puissance boisée et langueur sensuelle à la fois.
par Nombre Noir, le 17 février 2015 à 15:08
Je bloquais un peu sur la note "boeuf bourguignon" de Filles en Aiguilles que Jicky avait évoqué une fois, car c’était pour moi aussi l’évidence même et je n’avais pas envie de me parfumer avec ce genre d’effluves culinaires. Il y avait aussi quelque chose qui faisait que je ne retrouvais pas dans ce parfum l’atmosphère que j’aime lorsque je marche dans une forêt de pins un jour de chaleur qui fait ressortir la sublime odeur de sève. Puis dans un registre assez proche du Lutens j’ai découvert Wazamba de Parfum d’Empire et là, je dois dire que j’ai trouvé mon graal en matière de conifères ! Quelle merveille !
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par S9, le 17 novembre 2014 à 18:03
Un merveilleux Lutens, un pin "fumé", puissant, ravageur.
Je ne pouvais que l’aimer cette Fille en aiguilles, qui confirme mon goût pour les boisés en général (avec les fleuris ou chyprés verts).
Je porte de temps à autre Insensé de Givenchy que j’adore, et qui lui est plus aérien, c’est la pinède gorgée de soleil, le calme de la forêt avant d’arriver sur la plage.
Insensé me rappelle l’Île d’Oléron où j’ai passé mes vacances d’été pendant 20 ans, ces longues balades en forêt de pins avant d’arriver sur ce petit banc de bois duquel on entendait l’océan gronder et les vagues se déchaîner, la puissance de l’eau après le calme de la forêt.
Avec Filles en aiguilles, ce sont toutes ces odeurs que j’aime en automne et en hiver lorsque,vers 17h, dans un petit village du sud de la France entouré de garrigue et de vignes, la nuit arrive déjà, les feux de cheminées se multiplient, les volets se ferment, l’humidité et la fraîcheur tombent.
La terre devient humide et tous les végétaux, dont les pins en face de chez moi, exhalent leurs sombres parfums.
Si Insensé est un parfum diurne, Fille en aiguilles est sa version nocturne débridée, amplifiée, et ensorcelante.
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par Aryse, le 17 novembre 2014 à 19:04
Ah Insensé que vous décrivez si bien S9....Un parfum que j’adore et pourtant si méconnu (et maintenant pratiquement impossible à trouver)....un rayon de soleil....
Totalement diurne en effet avec sa senteur verte rappelant une pinède en été et son départ mélancolique (me rappelant un peu l’amertume de la suze) pour se poursuivre dans cette ambiance à la fois boisée et parsemée de fleurs blanches donnant l’impression de s’embarquer pour une promenade sur un navire dont les voiles blanches claquent au vent.....Un voyage vers le mystère.
Un grand Givenchy....
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par Youggo, le 17 novembre 2014 à 19:20
Je n’ai jamais réussi à le trouver cet Insensé, et pourtant j’aimerais beaucoup sentir ça. Ils le vendent encore ?
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par S9, le 17 novembre 2014 à 19:28
Bonsoir Youggo
Je ne sais pas s’il est encore trouvable, je peux vous en faire un échantillon si vous le voulez, me contacter par mail (cf ma fiche).
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par Anna, le 17 novembre 2014 à 23:48
Si vous parlez de Insensé de Givenchy, il a été réédité il y a quelques années. Il faut fouiller, mais on lui tombe encore dessous. Ici, en Belgique, en tout cas. Et même sur son flanquer Ultramarine, qui n’est pas trop mouvais.
Mon frère l’a porté à l’époque et il en es content avec la version actuelle. Je lui a acheté son premier flacon (j’ai du casser ma tirelire et ça valait le coup), pour qu’il me donne son Drakkar Noir, que j’ai cassé avec un marteau et un gaz-masque...
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par Anna, le 18 novembre 2014 à 00:15
PS : Insensé est vraiment solaire, lumineux, floral, aromatique, boisé, d’une élégance et légerté virile, d’un raffinement sans effort. Très Méditerranéen, à la Dolce Vita. Belle tenue et présence.
S9 a tout à fait raison quand elle dit qu’il peut etre la version lumineuse de Fille en Aiguilles. Si s’est ce que vous cherchez, Youggo, vous pouvez franchement l’acheter même à l’aveugle. Je doute fort que vous le regretterez. C’est un bijou.
par S9, le 17 novembre 2014 à 19:30
Bonsoir Aryse
Vous en parlez / tu en parles très bien aussi ;-)
Qui connait ici l’églade ? c’est-à-dire cette tradition charentaise de cuisson des moules disposées à la verticale en escargot sur une planche en bois, et recouvertes d’aiguilles de pins que l’on fait flamber ? Cette odeur des aiguilles brûlées, hummmm !
par miss sweety, le 15 septembre 2012 à 14:18
"Fille en aiguille", mon cadal de noel. Il viendra voisiner mon "ambre sultan" qui me déçoit un peu (mais ça va quand même hein !) et "vanille absolument" que je vais acquérir très prochainement.
par Moonlight, le 20 février 2011 à 19:53
Original, c’est tout ce que je pourrai dire car il n’a tenu sur mon poignet qu’une petite heure...trop peu pour me forger une opinion dessus. Il faudrait que je le teste à nouveau sur touche.
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par mitsouko, le 20 février 2011 à 20:01
Tiens c’est curieux, sur moi la tenue était irréprochable. Hélas ! Parce que sur ma peau, il est atroce, encore un parfum qui me déteste. J’ai bien cru ne jamais pouvoir me défaire de l’odeur. C’est toujours quand un parfum se révèle horrible sur soi qu’il s’accroche avec l’énergie du désespoir.
par RaDiance, le 19 octobre 2014 à 13:38
Il a tenu davantage de temps sur ma peau, disons 2 3 heures. Mais c’est vrai qu’en le mettant le soir, il avait disparu le lendemain matin.
par RomainB, le 24 janvier 2011 à 19:05
Superbe parfum j’aime beaucoup, on se croirait dans une forêt de pin
petite info technique, j’ai appris qu’il contenait de l’essence de Fir Balsam un bois américain ( qui coûte assez cher d’ailler) et c’est lui qui recrée cette note de pin un peu fraîche.
par mitsouko, le 24 janvier 2011 à 14:18
Fille en aiguilles, le nom est divinement bien trouvé, j’adore le jeu de mots. Sur touche : hmmm très attirant. Donc test sur peau, pleine d’espoir et là, patatras la cata. Encore un parfum qui se révèle épouvantable sur ma peau. Quel dommage !
par Jeanne Doré, le 21 janvier 2011 à 23:12
Bonsoir Youggo, bienvenue chez nous !
Etiennesuper vous a déjà bien conseillé, je rajouterai à la selection (pour votre passage à Paris !) :
Bois d’Argent dans la collection Cologne "exclusive" de Dior, Tam Dao et L’Autre chez Diptyque, Comme des Garçons 2 Man, L’Ether de Iunx et son petit cousin Passage d’Enfer chez L’Artisan Parfumeur, Serge Noire du même Lutens, et Patchouli Homme chez Nicolaï.
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par Youggo, le 24 janvier 2011 à 15:25
Merci Jeanne pour ces conseils. Je crois qu’il me faudra plusieurs passages à Paris alors.
J’ai eu l’occasion de sentir seulement deux des parfums que vous me citez (les villes de provinces ont leurs bons côtés, mais elle sont parfois déprimantes) :
Passage d’enfer, qui ne m’avait pas particulièrement marqué. Je me souviens juste de l’avoir trouvé un peu fade pour un "passage d’enfer". Il faudra que je réessaye mais j’ai souvent un peu de mal avec les produits de l’Artisan Parfumeur. Ils ne sont pas mauvais mais leurs compositions souvent légères et épurées (hormis les Dzongkha ou Timbuktu) leur donne un côté une peu anecdotique et facile, sans grande personnalité. Dans le même genre je préfère les Hermessences d’Ellena qui sont plus contrastées et riches.
Serge Noire, que j’apprécie mais que je trouve trop animal sur moi (voir franchement "senteur d’aisselle").
Je suppose que les colognes Exclusive de Dior ne se trouvent que dans les boutiques Dior ? Et où puis-je trouver les Diptyque ou Comme Des Garçons ?
Sinon, y a-t-il une grande parfumerie spécialisée ou un grand magasin qui rassemblerait plusieurs de ces marques ? Colette peut-être ?
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par Géraldine, le 24 janvier 2011 à 16:51
Bonjour Youggo,
Outre dans les boutiques Dior, vous trouverez leurs colognes dans les grands magasins, sur le stand de la marque, rayon beauté : ils sont au Printemps Haussmann, au Bon Marché et probablement aux Galeries Lafayette.
Les grands magasins ne sont pas l’endroit le plus zen pour essayer des parfums mais ils disposent tous d’un très beau choix de parfums de niche. Vous y trouverez également les Diptyque -au Printemps en tout cas, à côté de la Scent Room qui rassemble une sélection de parfums de niche, rdc du Printemps de la beauté : Annick Goutal, Lubin, Honoré des prés, l’AP, Etro, by Kilian, Acqua du Parma, Maître Parfumeur et Gantier, Creed, Juliette has a gun...
Aux Galeries : Parfums d’Empire, tous les Lalique, Etat libre d’Orange par exemple.
Au Bon Marché : Miller Harris, Tom Ford, Maison Francis Kurdjian...
Donc pas zen mais assez pratique pour en voir un max quand on ne fait que passer à Paris :-)
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par Youggo, le 24 janvier 2011 à 17:58
Merci beaucoup ! (Vous savez accueillir ici !)
Je comptais me rendre chez Serge Lutens et Frédéric Malle le mois prochain, je complèterait donc ma visite par un petit tours dans les grands magasins pour éviter de courir après toutes les enseignes de niche.
Encore merci Géraldine.
par Youggo, le 19 janvier 2011 à 17:18
Je m’amuse en lisant vos nombreux avis qui pour une majorité, renvoient à ce parfum l’image d’un été chaud, sec, sur le sable et les aiguilles qui jonchent la pinède landaise. Une impression clairement souhaitée par Serge Lutens, avec un communiqué de presse en éloge au chant des cigales (peut-être d’avantage Méditerranéen que Landais ce pin finalement ?).
Tout au contraire ce parfum évoque pour moi le nord scandinave, le froid, la neige, les forêts Suédoises ou les fjords Norvégiens. Ce parfum, clairement masculin pour moi, est empreint d’une austérité froide et religieuse (la faute aux ambres et encens). Capiteux, charbonneux et hivernal, j’aurais beaucoup de mal à l’apprécier dans la chaleur des beaux jours.
En fait l’explication de mon impression est relativement simple : pour moi encens + pin = senteurs des églises de bois traditionnelles de Norvège. Comme quoi la figuration et la perception d’un parfum dépends totalement de notre vécu, de notre mémoire olfactive et de ses incroyables pouvoirs régressifs.
Quoi qu’il en soit, ce parfum est une merveille et j’en ai parfumé mon écharpe tout l’hiver. Avec la neige et les températures de décembre, c’était un véritable retours en Scandinavie.
J’apprécie particulièrement que, pour une fois, cette note boisée ne soit pas mise dans le fond de la composition. Le parfum évolue vraiment bien, avec cette note de pin sèche et naturelle, presque charbonneuse, qui disparait pour laisser place à la fumée de l’encens qui fond à son tours dans une base sirupeuse et caramélisée de fruits confis.
Si vous avez d’autres parfums similaires à me conseiller, qui mêlent résineux et encens, je suis preneur !
Les seuls autres parfums dans lesquels j’ai réussi à retrouver ce genre de sensations sont les deux masculins The Beat de Burberry et l’Eau Indigo de Kenzo, avec des notes de fonds qui me rappellent un peu le charbon et les bancs de bois des saunas. Mais c’est toujours uniquement de minces traces dans le fond de la composition, j’aimerais que ces résineux soient un peu plus présents.
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par etiennesuper, le 19 janvier 2011 à 18:49
Bonsoir Youggo, sur ce thème résineux + encens, connaissez vous Comme des Garçons Hinoki et French Lover de Pierre Bourdon pour les Editions Frédéric Malle ? PS : j’aime aussi Filles en Aiguilles mais il y a un côté un peu "collant", "sirop de fruits" qui me gêne. Les parfums que je vous ai indiqué sont plus boisés secs. French Lover est très végétal (galbanum) en départ. Hinoki a une note "térébenthine" très originale en départ.
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par Youggo, le 19 janvier 2011 à 20:22
Merci pour ces conseils. Je ne connais aucun de ces parfums, et je n’ai malheureusement aucun distributeur Frédéric Malle près de chez moi (j’arriverais peut-être éventuellement à trouver le Comme Des Garçons).
Ça fera l’occasion d’une balade à Paris. Encore merci !
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par idepont, le 25 janvier 2011 à 13:39
Frédéric Malle a un site par l’intermédiaire duquel on peut commander des échantillons. C’est ainsi que j’ai pu découvrir toute la collection au fin fond de ma cambrousse...
par RaDiance, le 19 octobre 2014 à 13:49
Tout comme Youggo, je trouve ce parfum clairement masculin. D’ailleurs, en fermant les yeux je voyais un bel homme au torse robuste et viril, ça ne trompe pas :-)
Je peux comprendre l’association avec le bœuf bourguignon, il y a effectivement quelque chose de dense, de confit et de terrien dans cette composition très équilibrée, qui peut faire également penser à un mélange d’épices douces particulièrement équilibré et fondu.
Une belle signature olfactive pour un homme, à porter en automne et en hiver selon moi.
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