Chanel N°22
Chanel
Les Classiques
- Marque : Chanel
- Année : 1922
- Créé par : Ernest Beaux
- Genre : Féminin
- Famille : Florale
- Style : Chic - Classique
N°5 bis
par Jeanne Doré, le 13 août 2007
N°22 faisait partie de la même série d’essais qu’Ernest Beaux présenta à Coco Chanel lors de la création du N°5. C’est donc en quelque sorte une variation du N°5, dans une direction plus ambrée et plus épicée, qui fut lancée l’année suivante.
Si cela avait existé à l’époque, N°22 aurait pu être le flanker « N°5 sensuel », mais il n’en reste pas moins une très belle œuvre à part entière, qui n’a pas profité de la même médiatisation que son prédécesseur. L’accord floral rose, ylang-ylang, tubéreuse, est accompagné d’aldéhydes hespéridés en tête, et enveloppée par un fond crémeux, vanillé, vétiver, et épicé qui lui donne un petit côté de l’Air du Temps, par un aspect très cosmétique.
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par Nez inexpert, le 31 mars 2020 à 22:58
22 n’est à présent disponible que dans la collection "exclusive". Quelqu’un d’éclairé pourrait-il le comparer à la version précédente ?
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par Helianthe, le 31 mars 2020 à 23:12
Ça fait déjà un petit moment qu’il a intégré les Exclusifs de Chanel. Il y eu l’EDT que j’aimais moyennement puis désormais l’EDP avec j’en suis sûre deux réformulations depuis dans la mesure où le testeur était magnifique avec l’oeillet très présent, hors le flacon que j’ai acheté n’a pas la même prestance ; l’oeillet il faut le chercher, il se fait plus vanillé et soft en fond, quant à la tenue elle est moindre. Ce fut une grande déception pour moi. On ne peut même plus se fier aux testeurs !
par Petrichor, le 24 avril 2020 à 21:22
Même avis qu’Héliante. Je donne un avis défavorable à la version actuelle.
J’aime le n°22, très aldéhydé, très poudré, très opalescent par la jonction du savonneux (aldéhyde) et des fleurs blanches (ylang-ylang, jasmin, iris), puis très sec (poudré, encens blanc).
Je ne me retrouve pas dans la version actuelle, que mon cerveau n’arrive plus à apprécier. On perd le contraste qui faisait la blague du parfum original (il fallait le laisser s’installer car le début était un peu suffocant). Il a désormais un profil plus doux de A à Z. Il y a un ingrédient ylang-ylang qui m’irrite un peu. Et surtout, à 75%, ce n’est plus le même parfum.
Le charme du 22 c’était celui d’une main de velours dans un gant de fer. Quelque chose d’agressif mais agréable, et sur lequel on peut compter, s’abandonner. (pas de notes pénibles dans le fonds). C’est tout l’inverse d’un fleuri-savonneux cucul la praline, or c’est vers ça qu’on glisse.
Je n’arrive pas à dater la reformulation. Il était encore bon et tout à fait fidèle dans sa version EDT de la ligne exclusive. ((Et pourtant je n’aime pas alimenter l’idée que tout a foutu le camp quand la ligne est passée en EDP))
Je suis optimiste, j’espère que c’est une reformulation ponctuelle, à la façon dont le n°5 a parfois des années où il est mieux. Car on dirait qu’on a voulu gommer ce qui peut choquer dans les premières minutes, et être consensuel.
Mais si Hélianthe a raison, et que c’est lié à l’accord oeillet, alors c’est mauvais signe. Car qui dit oeillet dit restriction autour de l’eugénol (molécule des clou de girofle, rose, épices).
par DANIELE, le 5 janvier 2017 à 14:50
je le trouve très chic mais bizzarement je le trouve plus "moderne " que le N°5 alors qu’ils ont le même age si je puis dire ça comme ça
pour moi c’est une belle découverte mais je ne le porterais pas tous les jours, j’alterne avec des senteurs plus légères suivant l’humeur
par ambre, le 27 mai 2015 à 13:15
Le souvenir du N°22 me hantait. Aussi l’ai-je acheté. Sans regret aucun. J’ai apprivoisé les notes de tête aldéhydées au point de ne plus pouvoir m’en passer. L’accord floral qui se développe ensuite est toujours aussi beau. Un véritable bijou olfactif, un brin retro.
par invité, le 10 mai 2015 à 20:24
Le N°22 est un N°5 beaucoup plus lumineux, plus abouti. Ces deux-là ne sont ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait différents...
par ambre, le 11 mars 2015 à 16:34
Aujourd’hui, je viens de recevoir un échantillon du n°22 que je me suis empressée de tester.
L’ouverture de ce parfum est percutante avec ses notes aldéhydées incisives, métalliques, piquantes et savonneuses. Tout se passe comme si des milliers d’épingles de couturière, aimantées par mon nez, étaient venues se ficher dans celui-ci... Inutile de vous préciser que la sensation n’est pas des plus agréables...
Une bonne demie heure plus tard, l’effet "aldéhydes/épingles" s’est calmé (il était temps, j’étais à deux doigts de me laver le poignet). Une note légèrement poivrée/ épicée d’œillet a fait son apparition. Alors que je n’apprécie pas cette note outre mesure habituellement, j’admets qu’elle me plait beaucoup dans le n°22. Cette note oeillet semble jouer à cache-cache derrière une pièce de taffetas beige. A chacune de ses apparitions/disparitions, le tissu se déplace, libérant les effluves d’un bouquet de fleurs blanches crémeuses, savonneuses, d’une beauté incroyable. A ce stade de son évolution, le n°22 est magnifique. Je ne peux plus décoller mon nez de mon poignet à la surface duquel flotte une aura poudrée belle comme tout.
Trois heures se sont écoulées. Le fond est crémeux, vanillé. Malheureusement, je décèle une note que je n’apprécie pas, mais vraiment pas du tout (verte, avec une facette pamplemousse, semble-t-il), similaire à celle que j’avais détectée dans Lipstick Rose : le vétiver sans doute. Dommage. En l’absence de ce vétiver, le n°22 aurait pu devenir l’un de mes parfums préférés.
par _pascale, le 7 novembre 2014 à 21:05
Je ne vais rien écrire d’intellectuel ni de pointu, ça restera très simple : je ne l’aime pas, je l’adore.
Quand je le porte, je me sens chic et élégante comme si je portais un tailleur Chanel ; c’est une parure qui vous pare d’une aura d’une féminité intemporelle.
Ceci est une vraie déclaration d’amour en direct <3
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par _Pascale, le 7 novembre 2014 à 21:30
En tailleur Chanel et...
Comme Catherine Deneuve dans "Peau d’Ane", transformée, touchée par la lumière, quand elle revêt sa robe couleur de soleil.
par effluves, le 26 septembre 2014 à 21:34
Bonsoir Nymphomaniac,
Quatre étoiles au N°22 c’est tout à fait mérité. Ce parfum est tout simplement sublime. Avec cette quantité d’aldéhydes, ce bouquet floral complexe et la vanille en fond , l’exercice était difficile et risqué. Au lieu de ça tout est équilibré, ça sent le propre certes mais pas la lessive grossière. Un petit chef d’oeuvre au sillage de tank. Attention il ne faut pas avoir la main trop lourde.
par Luliberine, le 10 août 2014 à 13:05
J’aime à le porter le soir. Il est respirable et pas envahissant comme le n°5 qui crée très vite une saturation olfactive.
par parenthèse, le 13 juin 2013 à 12:26
J’ai mis le N°22 sur mon poignet ce matin, pour tester. Quelle belle présence, dés l’ouverture ! J’adore cette entrée florale en fanfare, et aussi l’évolution plus suave. Sur l’autre poignet j’ai mis un autre exclusif, Beige, qui s’en trouve tout délavé... mais sa proximité fait ressortir les notes d’encens du 22, et le rend encore plus envoûtant.
J’attends de le re-tester pour mettre les étoiles, mais pour l’instant, il est bien placé.
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par maly, le 8 décembre 2013 à 23:12
bonjour,
où trouver le chanel 22, en Martinique nous avons une galerie Lafayette ou il y a plusieurs petits box de différentes marques, chanel 22 n’existe pas c dommage on le vend à paris dans les boutiques chanel avenue de Montaigne, nous les martiniquaises nous aimons bcp le chanel on regarde pas le prix dès qu’il s’agit de chanel, c dommage il y aurait eu bcp de vente.
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Bonjour Hélianthe et Nez Inexpert
Je le portais hier, mais je ne pourrai ni répondre ni à l’un ni à l’autre vu que je ne connais que la version eau de toilette des exclusifs.
Pour avoir un 200ml entamé il y a maintenant plus de 5 ans, je peux dire qu’il a tourné d’un bien jolie manière. Le côté crémeux s’est amplifié, la tenue s’est améliorée. Mais je n’ai pas le côté épicé de l’oeillet.
Il faudrait donc l’avis de quelqu’un qui le connait d’avant la version des exclusifs Nez inexpert ?
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