Rochas lance sa Muse
par Jeanne Doré, le 29 mai 2011
Après plusieurs flankers de l’Eau (Fraîche, Sensuelle), et quelques ratés (Soleil), Rochas tente de renouer avec la renommée en lançant Muse. Décrit par Jean-Michel Duriez comme « un hymne à la création et à la muse qui l’inspire », il est dédié au fondateur de la marque, Marcel Rochas, en écho au mythique Femme.
Evoquant Yoko Ono, Brigitte Bardot, Arielle Dombasle ou encore Juliette Greco, Muse se décrit comme un « floral oriental et frais ».
Pas très original, me direz-vous ? Voici la liste officielle des ingrédients qui le composent, en attendant de pouvoir le découvrir par vous même :
Bergamote, Sève d’Orange, Feuilles de Bananier, Mangue, Pêche, Narcisse d’Auvergne, Fleur d’Oranger, Cannelle, Styrax, Ambrarome, Santal, Vanille de Madagascar, Musc Blanc.
Source : parfum-femme.prime-beauté.com
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par Absinthe, le 30 mai 2011 à 12:24
Moi ce sont les muscs blancs et leur connotation "sensualité proprette" qui me fatiguent à force... mais le reste de la composition me donne bien envie de le tester, en espérant que cette corbeille exotique fasse preuve de subtilité et d’équilibre !
par Youggo, le 30 mai 2011 à 11:46
La liste des composant me semble pas mal du tout !
Je pense que l’odeur de feuille de bananier va venir apporter un peu de vert, d’humidité, de fraicheur et de douceur sur la mangue et les fleurs.
par Phoebus, le 30 mai 2011 à 11:32
J’ai un peu peur que la mangue et la pêche (pourquoi les séparer, d’ailleurs...?) ne dominent la composition. Parce que sinon ça m’a l’air pas mal du tout, tout ça. Enfin, j’ai du mal à m’imaginer ce que sentent les feuilles de bananier, ni l’intérêt qu’elles peuvent apporter en fait (peut-être à souligner l’aspect vert apporté par le narcisse ?).
En tout cas, rendre hommage au créateur via un parfum, ça risque de devenir une mode je crois bien (déjà avec fleur de cristal pour rené lalique..!).
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par Patrice, le 30 mai 2011 à 11:58
Tsssss... "feuilles de bananier", c’est du blabla inutile selon moi ! C’est comme "Sève d’Orange", "Orchidée Tigrée",ou je ne sais quel "encens des temples hindous de la contrée de tataouine les bains".
Tout simplement du blabla pour amadouer le client en lui lançant à la figure des "tenez, on vous propose des produits contenant des composants extraordinaires aux noms alléchants qui cachent en fait des molécules que tout le monde utilise !"
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par dominique, le 30 mai 2011 à 13:48
C’est la seule chose que les marchands de lessive savent faire. Un peu de marketing banal, du rêve version "soap" ... Si le cinéma américain de l’âge d’or avait engendré "Top Models", si Femme avait ouvert la voie à cette Muse ... lière ... cela se saurait ! Après tout, chaque marque sort une nouveauté reposant sur son patrimoine, pourquoi ne pas suivre la tendance. Si certains achètent ces produits et s’en satisfont, hélas, c’est encore une bataille de perdue vers le nivellement par le bas.
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par Youggo, le 30 mai 2011 à 14:13
Et si on attendais au moins de le sentir avant de dire que cette feuille de bananier n’est qu’un gimmick marketing et que le parfum ne sera qu’un banal jus commercial ?
Gardons nous de juger trop hâtivement sur des éléments de communication, des politiques commerciales ou autres critères qui ne concernent en rien le parfum. Ça serait dommage de jouer les prophètes ratés à la Paco Rabane, et de découvrir ensuite que ce parfum est finalement une belle surprise. D’autant plus que, dissonance cognitive oblige, on se refuserait de fait d’admettre notre tord ou de revoir notre copie.
Moi je me fiche de l’inspiration ou du message publicitaire qu’il y a derrière. Concrètement, tout ce que je vois pour l’instant c’est une belle liste d’ingrédients qui me plaisent bien. Alors croisons les doigts pour que le résultat soit à la hauteur.
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par Patrice, le 30 mai 2011 à 14:31
Ah oui, mais je n’ai rien dit sur le parfum en lui même, j’ai juste critiqué ce blabla inutile sur les matières premières !
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Ben moi, le coté bananier mangue, je trouve que c’est assez peu parisien pour un parfum dédié à Marcel Rochas. En plus, parler de muse et citer ces dames, très bien, mais si on parle de Rochas, comment ne pas parler d’Hélène Rochas ? Pour moi LA muse Rochas, c’est elle... (triste époque)
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par dominique, le 30 mai 2011 à 13:54
Et dans le cas de Madame Hélène Rochas, on peut vraiment utiliser le terme galvaudé d’égérie. Femme lui fut offert en hommage et en cadeau de mariage, si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Rien à voir avec ces "visages" médiatisés, qui reçoivent des sommes qui seraient mieux employées en matières premières ou à défaut en caritatif.
Qu’une marque signe un chèque de $ 10.000.000 à l’Amfar, au Sidaction ou à la recherche contre le cancer, j’achète tout de suite ! Mais à une actrice dont on n’a rien à fiche de l’avis, si tant est qu’elle en ait un ... Ca me révulse.
C’était donc ma gueulante du jour !
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