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Nuit et confidences

Goutal Paris

Flacon de Nuit et confidences - Goutal Paris
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Oiseau d’ennui

par Jeanne Doré, le 2 octobre 2017

Après avoir éjecté Isabelle Doyen (qui, dieu merci, a trouvé mieux à faire depuis chez Naomi Goodsir), les dirigeants de la maison Goutal sont tout simplement en train de la démolir de l’intérieur.

En venant rejoindre le banal Tenue de soirée, ce deuxième « oiseau d’ennui » confirme le naufrage : un caricatural fourre-tout opportuniste sexy-girly-chic, aux antipodes des valeurs qui ont fait le renom de la marque depuis sa création en 1980 lorsqu’elle proposait un univers olfactif riche, signé, raffiné, artistique, empreint d’émotions.

On peine à déceler ces valeurs dans cette grosse vanille sucrée, musquée et pataude, sans âme, ni charme, qui semble vaguement s’inspirer de L’Eau duelle de Diptyque, mais sans la finesse, juste arrosée d’une sauce fruitée acidulée « pour faire jeune », sans doute.

Le prix du 50ml, et son pompon bleu ridiculement disproportionné dans ce format, nous invitent déjà à aller voir ailleurs, où l’on trouvera facilement mieux et pour le même tarif.

Mais venant d’Annick Goutal, marque qui a conquis son public par des créations belles et sincères, authentiques et personnelles, il devient urgent de manifester une certaine colère, de la tristesse et une grande inquiétude.

Nuit et confidences, Eau de parfum, 135€/100ml, 96€/50ml, 65€/30ml

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Spicerobby

par Spicerobby, le 4 octobre 2017 à 14:19

Je ne commente que très rarement sur le site auparfum mais là je suis obligé de m’indigner.

Après le changement d’identité visuelle de l’Artisan Parfumeur qui m’a fait me détourner de cette marque, c’est au tour d’Annick Goutal de tout faire voler en éclat.

Quel dommage quand je vois que c’est grâce à ces deux marques que je me suis progressivement intéressé à la parfumerie de niche.

J’avais eu à l’époque de leur découverte, de véritables coups de foudre pour Nuit Etoilée, Ambre Fétiche et pour Traversée Du Bosphore.

Je me résigne donc à faire une croix sur la marque Annick Goutal. C’est triste j’en conviens mais il y a finalement tellement de choses à découvrir.

Les belles nouveautés sont rares mais il faut continuer à y croire et à découvrir.

Pour finir et si nous lancions sur les réseaux sociaux le hashtag #jesuisgoutal ^^

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par Bluebell, le 4 octobre 2017 à 09:00

Oui c’est bien triste ce qui se passe chez Annick Goutal ! Merci de cet article. C’est un mal qui frappe aussi d’autres maisons, sans parler des reformulations ou de l’arrêt sauvage de grands parfums.

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Dakota

par Dakota, le 3 octobre 2017 à 19:42

 !Alerte !
Comme le disait Jeanne la destruction de cette marque amie est bel est bien en marche..
Après de nouveaux parfums à côté de la plaque, la marque changera d’identité visuelle à partir de février prochain (on craint le pire évidement). Exit les jolis flacons qui nous ont accompagnés toutes ces années. Exit aussi certaines fragrances qui ne font soit disant plus assez "recette". Le premier de la liste à disparaître sera le merveilleux Mandragore.. surement pas le seul. C’est révoltant !
Que peut-on faire ?

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par euskalpyth, le 4 octobre 2017 à 08:35

Faire des stocks...

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par _Pascale, le 4 octobre 2017 à 13:11

@Euskalpyth
Faire des stocks, oui, sauf que certains parfums de la marque ont déjà été reformulés : je pense ici à Heure Exquise en eau de parfum, j’en ai fait mon deuil il y a plusieurs mois.

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par euskalpyth, le 4 octobre 2017 à 13:35

Opoponax, nous en sommes malheureusement tous là, car à de rares exceptions près, quasiment tous les parfums ont été reformulés à un moment ou à un autre...

Je passe ma vie à faire des stocks de versions avant reformulation (en traquant les batch-codes), ou de parfums discontinués,
et pour certains, dont je n’arrive pas à trouver de flacon vintage, je me rabats (et déjà bien content !) sur les échantillons, faute de mieux : si le jus est bien conservé, au bout de plusieurs miniatures vintage, on arrive à avoir 30 ou 50 ml de jus, ce qui n’est pas si mal...

Hé oui : contrairement à ce qu’on pourrait croire, la vie de parfumista n’est pas un long fleuve tranquille !
 ;-p

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par _Pascale, le 4 octobre 2017 à 13:58

J’aimerais avoir le temps et le budget pour en faire autant !... Ebay existe, je sais, mais je n’ai jamais encore osé franchir le pas pour acheter du vintage.
Quant à Heure Exquise, je me doutais bien qu’il avait été reformulé depuis sa création en 1984, mais là il a carrément été défiguré... La différence avec mes flacons d’edp de 2010, 2012 et 2014 est flagrante.

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par euskalpyth, le 5 octobre 2017 à 07:29

Une autre piste : il est aussi possible d’acheter des décants (petits vapos, donc moins cher qu’un flacon entier) d’anciennes versions ou de parfums discontinués sur BT...

(mais attention aux tentations : ça peut finalement se révéler plus cher qu’un achat de flacons ! Je décline toute responsabilité en cas de craquage... ;-p

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par _Pascale, le 5 octobre 2017 à 19:20

Je connais BT, j’y ai d’ailleurs fait 4 ou 5 achats de décants il y a quelques années, achats que j’ai regrettés pour deux d’entre eux, car ces parfums étaient clairement trafiqués à l’alcool. Bien sûr, il y a aussi beaucoup de personnes honnêtes, mais j’ai tout de même préférer m’arrêter là. Et j’évite ainsi trop de tentations et de craquages ; )

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par euskalpyth, le 6 octobre 2017 à 07:44

Argh...
C’est ce qu’on appelle "la loose du débutant" ? :-(
Parce que j’ai acheté des centaines de décants sur BT (j’en ai 3 boites à chaussures pleines) et je n’ai jamais reçu de jus trafiqué...

(j’ai eu un ou deux problème de jus périmé, également des décants qui ont été cassés pendant le transport ou qui avaient coulé, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir dû batailler pour me faire rembourser des décants frelatés) -

Je n’ai cependant aucun doute sur le fait que vous trouverez un ancien flacon d’Heure exquise, avec de la patience !
J’ai bien trouvé, il y a 2 ans, un flacon shaker de Bel-Ami 100 ml (hors de prix sur e-bay), au jus impeccable, dans une brocante place de la Nation, pour... 20 euros Ô Ô : comme quoi, tout peut arriver !

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par _Pascale, le 6 octobre 2017 à 09:25

Et non, je ne vais pas me donner la peine de chercher un flacon plus ancien d’Heure Exquise sur BT : en cas de réformulation ou de disparition d’un parfum je préfère généralement passer à autre chose, il y a suffisamment de choix.
Je ne ferme pas non plus la porte définitivement : si je retombais dessus dans une brocante avec la possibilité de le sentir avant achat, pourquoi pas...

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par DOMfromBE, le 6 octobre 2017 à 12:28

Bonjour,
Je pense que votre attitude d’abandonner un parfum reformulé et dénaturé pour explorer de nouvelles pistes est la bonne.
En ces temps où les marques se bradent pour n’attirer que les nouveaux marchés et les Millénials, il n’est plus tenable de jouer la nostalgie et/ou le culte.
La parfumerie n’est plus que très rarement un Art, les bases du temple s’effondrent et les grandes marques s’en mordront les doigts car elles perdront tout crédit auprès de leur "socle" de clients.
Mes beaux souvenirs de Chanel, Dior, Saint Laurent et Guerlain, reposez en paix ! Je me trouve de nouvelles amours.
 ;-)

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par Loblue, le 6 octobre 2017 à 19:27

Bonsoir DOMfromBE.
Je comprends parfaitement votre colère et le choix finalement de se tourner vers de nouveaux amours tout aussi beaux que de poursuivre l’aventure avec des jus défigurés. Cette interrogation est également mienne. Toutefois, on ne peut pas non plus oublier que certains parfumeurs se battent et frisent la correctionnelle pour tenter de conserver aux parfums leur identité au plus près de ce qui est aujourd’hui autorisé. Je pense à Vol de Nuit par exemple qui est encore très joli et bien d’autres.... Si on ne les achète plus, pourquoi se battraient ils encore pour eux ? Et puis je crois également savoir que lors de rachat des anciennes maisons de parfum, les formules ne font pas nécessairement partie de l’acquisition et tout est donc à reconstruire en aveugle....
Pour le reste, je partage votre désappointement.
Mais peut être devrions nous aussi plus mettre en valeur les "vieux" parfums qui sont encore vivants et nous accompagnent, qui sont certes un peu plus pâles, mais sans avoir à en rougir, que de parler de ceux qui nous irritent le nez...

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par DOMfromBE, le 7 octobre 2017 à 06:40

Bonjour Loblue,
Etes-vous vraiment persuadée que les marques se battent ou ne se sont-elles pas pigées à leur propre jeu avec un organe de régulation qui limites les matières premières et permet de toujours diminuer les coûts des formules à la grande satisfaction des actionnaires. Alors, oui, le parfumeur a du travail devant lui afin de maintenir cette identité qui a fait la renommée d’un produit ou d’une marque.
Mais à ce stade, ou on achète sans lactose, sans gluten, ou les cacahuètes tuent chaque année, comme les noix, mais on en trouve partout.
Alors, comme pour la cigarette, qu’on nous mette des messages d’avertissement, qu’on aille jusqu’à exiger une complémentaire santé, mais qu’on me foute la paix avec la mousse de chêne, la cannelle et le jasmin !
Je refuse de cautionner en continuant d’acheter des produits qui ne "se" ressemblent plus. Ils vivent de leur réputation et de l’image qu’ils construisent.
Quant à la niche... C’est juste une couche de marketing supplémentaire. Depuis les rachats par les grands groupes, ça n’a plus rien à voir avec l’esprit créatif du début des années 1990...

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par Loblue, le 7 octobre 2017 à 08:27

Bonjour DOMfromBE,
Je pense que oui on trouve encore de jolies choses parmi les parfums que nous avons pu aimer et qui sont passées à la moulinette de l’IRFA et autres consorts et je crois également que les parfumeurs sont les premiers à pester contre les restrictions mousse de chêne, note tabac, eugénol...et ils doivent se réinventer ou inventer. J’ai l’espérance de le croire !
Ensuite, il y a la politique et la pression du marketing... et le dernier livre de Jean Claude ELLENA le souligne fort bien. Je tente juste de faire la part des choses sans rien rejeter en bloc et je suis d’accord avec vous, il nous faut soutenir ce qui est beau et ne plus acheter ce qui ne l’est pas.

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par DOMfromBE, le 7 octobre 2017 à 09:16

Sur le fond, je suis tout à fait d’accord avec vous.
Où la réaction devient épidermique pour moi, c’est quand il s’agit de Guerlain et Chanel.
LVMH et Chanel pèsent assez lourd que pour se protéger ou innover, mais ils ne nous servent plus (et Dior est le parangon ultime) que des reformulations en boucle. Les Exclusifs de Chanel en EDP sont juste du grand foutage de gueule.
La messe est dite.
Excellent weekend à tou(te)s.

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par _Pascale, le 7 octobre 2017 à 12:30

Bonjour DOMfromBe et Lolblue,
Dans les années 90, Guerlain était ma référence en parfumerie, et Shalimar mon parfum adoré, puis j’ai "rencontré" les parfums Goutal avec l’Eau d’Hadrien et Heure Exquise, le No 5 de Chanel en edt qui était encore un très beau parfum au début des années 2000.
Nous voici 15 and plus tard, ce n’est plus Guerlain mais LVMH, la grande époque dont j’ai connu la fin dans les années ’90 est terminée, et je n’achète plus chez eux, le massacre de leur patrimoine, des "classiques" au profit de La Petite Robe Noire et ses flankers me consterne.
Après LVMH/Guerlain, Goutal, j’en viendrai peut-être à boycotter Chanel, j’ai déjà dit adieu aux Exclusifs qui sont maintenant pour moi hors de prix ; l’edt du No 5 est jolie mais a perdu sa tete et son fond, le No 19 en edt est devenu maigrichon, j’y ai renoncé.
J’ai l’impression que je passe de plus en plus mon temps à faire le deuil de parfums que j’ai aimés, parce que c’est le profit qui prime sur la beauté, sur l’art, et pour ma part je leur trouve assez peu de circonstances atténuantes, l’IFRA a eu bon dos.
Il faut aller voir ailleurs, y a une vie (de perfumista) en dehors de Chanel, Dior, Guerlain ou Lancôme !
Bon week-end à tous.

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par DOMfromBE, le 7 octobre 2017 à 14:07

Bon weekend aussi, Pascale,
Et merci pour cette intervention. Nous sommes sur la même longueur d’ondes.
En ce moment, ce sont Molinard et l’italien L’Erbolario qui ont mes faveurs.

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par Farnesiano, le 7 octobre 2017 à 11:23

Il faudra bien se résoudre un jour à faire une croix définitive sur toutes ces matières dites toxiques. Et les dieux savent si j’aime la mousse de chêne ! Je ne veux plus me lamenter sur la disparition des sublimes Balmain et Rochas, les Jolie Madame, Macassar et autres Mystère, la disparition de Parure, de Bal à Versailles, de Lanvin for Men... Sans en rien connaître des décideurs, j’ose espérer que certaines niches demeureront authentiquement indépendantes, celles-là mêmes qui nous ont offert de magnifiques flacons ces dix dernières années, je pense à Parfum d’Empire, Frapin, Ann Gérard, Anatole Lebreton, Mendittorosa, Heeley, Naomi Goodsir, Neela Vermeire, Nasomatto, Orto Parisi... On ne peut par ailleurs que se réjouir des belles rééditions Lubin, Le Galion, Jean Patou, Atkinsons, et j’en passe ! Bon week-end.

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par Adina76, le 6 octobre 2017 à 21:05

Bonsoir à tous,
Il me semble à lire de nombreux commentaires que beaucoup considèrent les marques de niche comme la planche de salut pour un Artisanat en voie d’extinction chez les grandes marques traditionnelles de parfumerie. Celles-ci accepteraient de plutôt bon gré les contraintes imposées par la réglementation de l’IFra car elles trouveraient ainsi un moyen commode de justifier le remplacement des matières naturelles coûteuses par d’autres synthétiques et d’engranger ainsi des bénéfices encore plus confortables. Le problème est que les contraintes de l’IFra concernent tout le secteur de la parfumerie. Les petites maisons aussi doivent se plier au casse-tête des reformulations. De belles créations nées de la parfumerie de niche pâlissent des restrictions sur les matières premières. En d’autres termes, mainstream et niche sont sur le même bateau et voguent vers un horizon bien sombre. Je suis désolée de jouer les Cassandre .... mais en l’absence de remise en cause des interdits et de la tendance actuelle d’une réglementation impitoyable et toujours plus restrictive , je ne vois pas d’autre solution que de faire des stocks de nos jus préférés tant qu’ils ne sont pas trop défigurés ....

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par Tevic, le 7 octobre 2017 à 06:52

Il me semble que le Bel-Ami actuel est encore tout à fait bien, vous avez fait la comparaison ?

Un peu dans le même style (cuir) j’ai acheté récemment le Troisième homme de Caron, et pas de chance le "oakmoss" venait de disparaitre de la formule. Cependant à l’usage, j’ai l’impression que ce que j’ai acheté est vraiment superbe. Je dirais même que c’est peut-être le plus beau parfum de toute ma collection (la beauté dans la simplicité, avec une lavande fabuleuse de subtilité).

Bref, toutes les reformulations ne se valent pas et dans les masculins j’ai l’impression que les Hermès et Caron ont été reformulés avec brio.

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par euskalpyth, le 9 octobre 2017 à 14:59

Alors nous sommes sur deux cas de figures totalement différents :

- pour moi, le Bel-Ami revu et corrigé par Ellena sauve les meubles et respecte le parfum originel de Sieuzac : évidemment, il y a des petites différences, la tenue est moins longue, la présence se fait plus discrète, d’autant que la version vintage s’est corsée avec le temps et qu’elle est beaucoup plus animale qu’elle ne devait l’être lors de sa sortie (mais c’est magnifique !!!), cependant on retrouve sans l’ombre d’un doute Bel-Ami -

- concernant le 3ème homme de Caron, c’est autre chose : la reformulation (je ne sais pas à qui nous la devons) est partie sur autre chose que le parfum originel d’Akiko Kamei... La version actuelle est plutôt jolie, mais elle n’a rien à voir avec le jus de 1986 : exit les fruits exotiques qui donnaient toute son originalité à ce parfum, Caron aurait presque dû l’appeler autrement.
Mais la mousse de chêne a probablement disparu du 3ème homme à la même époque que celle de l’Eau pour homme d’Armani, dans le début des années 2000 : l’Armani a été indisponible pendant presque 18 mois, le temps qu’ils le reformulent (j’ai bien cru qu’ils l’avaient discontinué), et le 3ème Homme a été vendu un temps sous le nom de "n° 3 de Caron", nom que je trouvais personnellement à pleurer, entre la pauvre tentative chiffrée de copier le 5 de Chanel ou le 10 de Balenciaga, et l’effacement des références cinématographiques...
Alors oui, la reformulation est réussie si l’on considère la beauté du parfum à la sortie, mais elle ne l’est pas si l’on s’attache au respect de l’oeuvre originelle...

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par rose de nuit , le 22 février 2024 à 10:32

Bonjour Euskalpyth
Est il toujours possible de vendre ou d’échanger sur ce site ?

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par Poupoune1607, le 10 octobre 2017 à 10:18

_pascale si vous cherchez l’Heure exquise en EDP j’en vends un flacon plein (100 ml) ;)

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par _Pascale, le 11 octobre 2017 à 09:06

Merci pour cette proposition - tentante, j’avoue - mais ce serait revenir en arrière, et je n’en ai pas envie.

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par Farnesiano, le 4 octobre 2017 à 11:30

Bonjour Bluebell. Eh oui, notre marque chérie va à vau-l’eau, depuis des années et suit une bien bien mauvaise pente... Des disparitions, toutes les marques ont cette pratique, on le déplore, mais c’est partout, et depuis toujours, la loi de l’industrie. A mes yeux, le plus révoltant, c’est le remplacement de chefs-d’œuvre ( le superbe Vétiver de 1985 avec sa note qui hésitait entre un aspect ozonique et un côté cuir/selle de cheval/crottin, L’Eau du Fier, vrai précurseur, le Néroli original) ou de petits bijoux (Le Mimosa par ex.) par des créations sans grand intérêt (Ambre Sauvage, Vanille Charnelle) voire carrément insipides (Rose pompon). La suppression annoncée de Mandragore me chagrine. Ce matin encore, suite à la lecture de votre post, j’ai sorti mes miniatures Mandragore et Mandragore Pourpre. Les deux parfums sont beaux, vraiment. La version Pourpre a sur moi curieusement moins de tenue mais elle me séduit par son géranium en majesté qui détrône ainsi l’anis ! Amateurs de géranium, foncez donc sur les Pourpres restant ;-) La version Mandragore est une merveille d’invention, qui ne ressemble à rien d’autre...
Quant à l’identité visuelle, je redoute le pire. Quand je considère la tristesse que dégage pour moi le nouveau packaging de L’Artisan Parfumeur aux caractères minuscules et aux flacons noirs ou tellement sombres dont l’image correspond si peu à des titres tels que la Chasse aux Papillons, L’Eté en douce, Séville à l’Aube... y a de quoi se morfondre, n’est-ce pas ? Et de s’inquiéter !

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par Nezenmoins, le 4 octobre 2017 à 13:11

Chez L’artisan, le changement de look est accompagné d’un changement de formules. Al Oudh a changé et bye bye pour moi car il me brûle la peau maintenant. Dommage j’aimais ce parfum.

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par Farnesiano, le 4 octobre 2017 à 13:52

Oui, une vraie misère que cette reformulation qui s’est avérée d’une lourdeur pénible... Adieu les belles épices, les muscs rares, et vive un iris gras, sucré et bien sombre. Dommage ! Et dommages...

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par mylilimag, le 2 octobre 2017 à 20:15

Merci ma Chère Jeanne de dire (ou plutôt écrire) TOUT HAUT ce que je pense tout bas...
Comme d’habitude tu dis vrai et tu es juste ! Merci merci et bravo

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StellaDiverFlynn

par StellaDiverFlynn, le 2 octobre 2017 à 19:44

Merci beaucoup pour cette critique ! J’ai senti brièvement ce parfum, et mes premières impressions sont assez proches de ce que vous décrivez.

Depuis l’acquisition de la maison, aucune nouveauté d’Annick Goutal ne m’a touchée. Et c’est bien dommage car j’apprécie la majorité des parfums d’Annick Goutal, et j’attends beaucoup de leurs nouveautés.

Du coup, Mme. Doyen est décidément partie de la maison ? Comme Duchaufour n’est plus chez L’Artisan après leur acquisition par Puig ?

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Farnesiano

par Farnesiano, le 2 octobre 2017 à 19:14

J’oublie de préciser deux choses : le flacon hideux et le titre ridicule, qui sonne mal. À ce " nuiéconfidence " j’aurais préféré Nuit de Confidences, et un pompon moins cheap. La nuit proposée sera certainement moins Étoilée.

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Farnesiano

par Farnesiano, le 2 octobre 2017 à 19:08

Après une Vanille Exquise, délicieusement boisée et poudrée, créée en 2004 par I. Doyen, j’ai dû déchanter devant la Vanille Charnelle qui m’a semblé d’une banalité épouvantable, de surcroît proposée à un prix dément , et voici que paraît un troisième opus consacrée à la célèbre gousse. J’irai le sentir tout de même, par fidélité à cette maison dont nous possédons tous l’une ou l’autre merveilleuse création (L’Heure exquise, Sables, Eau du Ciel, Mandragore Pourpre, Hadrien, Mon Parfum chéri, Grand Amour, Passion, Eau du Fier...) C’est décevant ! Et décourageant. Je réserve le mot " affligeant " pour mon verdict final ;-)
C’est bizarre, Mathieu Nardin nous avait récemment offert chez Etro un bien joli ManRose...

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par ERIC, le 4 octobre 2017 à 11:43

Moi j’ai deux flacons de Sables ancienne version (un flacon vapo et une recharge 120 ml) que je garde précieusement. Je n’ose pas les entamer. A l’abri comme un trésor. Larmes ...

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par Farnesiano, le 4 octobre 2017 à 12:15

J’ai le même défaut que vous : je conserve, je conserve, au lieu de profiter de toutes ces merveilles. Y en a d’autres aussi ! Et tant de belles nouveautés vantées par / sur ce site. Portez Sables, Eric, quand vous voulez vous faire plaisir, ou faire la fête, ou simplement vous sentir bien, seul ou en présence d’invités, ou pour marcher dans la rue par une belle après-midi ou un beau soir d’été... Les parfums sont faits pour être portés, et séduire ou intriguer. Vous avez de toute façon une belle réserve ! Par ailleurs, la nouvelle version de Sables, du moins celle que l’on pouvait acheter il y a un an et demi, est très proche, et vraiment belle. Comparez-les et au-delà des notes de tête très légèrement différentes, vous serez étonné positivement.

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