New-York
Nicolaï
Coup de cœur - Les Classiques
- Marque : Nicolaï
- Année : 1989
- Créé par : Patricia de Nicolaï
- Genre : Féminin - Masculin
- Famille : Ambrée
- Style : Classique - Élégant - Sensuel
L’abeille en héritage
par Thomas Dominguès (Opium), le 29 juillet 2014
Lors des réunions de famille, sont toujours présents ces membres qui, pour des raisons variées, se font remarquer et sur lesquels on glose car leur comportement surprend. Plus rarement, sont également présentes ces quelques personnes que l’on ne remarque pas, qui ne font que peu parler d’elles mais qui mènent tranquillement leur barque. Bien que possédant du talent, elles ne se vantent ni de l’aura ni du charisme des premiers. On parle pourtant un peu de ces dernières, ces quelques parents éloignés, mais en chuchotant, avec respect et admiration.
New York (ville)
A l’évocation de cette ville, une foule de clichés viennent à l’esprit. Buildings et gratte-ciels en pierre, métal et verre qui défient le ciel. Taxis jaunes, tels des Speedy Gonzales, toujours pressés. Lumières vives et néons fluorescents qui semblent ne jamais vouloir s’éteindre. Devantures des théâtres qui font la promotion de dizaines de comédies musicales. Monuments connus par tous comme le Golden Gate Bridge (il faut lire ici, bien entendu, "Brooklyn Bridge") ou la Statue de la Liberté. Skyline en vue panoramique depuis le fleuve Hudson. Bars d’hôtels Art Déco cosys aux tons fauves et à la moquette épaisse. Et bien d’autres images encore.
New-York (parfum)
Lorsque l’on découvre pour la première fois New-York, le parfum de Patricia de Nicolaï, ce n’est pas la skyline de Manhattan sur la baie de l’East River qui se dessine mentalement. Ce ne sont pas des clichés de buildings qui viennent à l’esprit, ni d’autres références et archétypes partagés par la moitié de la planète à propos de cette ville.
Mais bien plutôt les deux G entrelacés du symbole de la marque Guerlain qui s’impriment sur la rétine ; des photographies en noir et blanc de Paris par Doisneau ou Cartier Bresson, en même temps que les noms d’Héritage et d’Habit Rouge viennent à l’esprit. Probablement certains "traits de caractère" ou "airs de famille" de la célèbre maison ont-il été partiellement transmis à celle qui est la nièce de Jean-Paul Guerlain (qui, à partir du milieu du XXème siècle et durant plus de cinquante ans, fut le créateur de la célèbre maison, à partir de Vétiver jusque Arsène Lupin).
En effet, indéniablement, New-York possède davantage qu’un simple air de ressemblance avec certains des parfums Guerlain (masculins surtout mais pas que...). Avec ceux "d’avant", comme on dit familièrement et avec tendresse, plutôt qu’un rapport prononcé avec la célèbre ville du nord du continent américain. Fait amusant du hasard, alors que Patricia de Nicolaï regardait de l’autre côté de l’Atlantique pour son parfum finalement si français, Paris était le symbole mis en flacons par Yves Saint Laurent...
Airs de Famille (clichés)
La bergamote, poivrée, dense, verdoyante et belle à couper le souffle - au point de sembler si naturelle qu’elle aurait pu rendre n’importe quel portrait Guerlain vert de jalousie par le passé ! -, introduit une histoire qu’on reconnaît comme immédiatement classique. Le terrain paraît connu. On retrouve le contraste caractéristique propre au célèbre parfumeur des Champs-Elysées entre des notes fraîches hespéridées vives et des nuances immédiatement identifiables plus chaudes et langoureuses épicées, boisées et baumées.
Des épices sèches (poivre, piment et cannelle) impriment le sceau des années 80 autour d’une structure - de patchouli - boisée qui affiche des airs de ressemblance avec Héritage après avoir fait penser dans ses tous premiers instants à Jicky (et donc un Pour Un Homme plus zesté), Shalimar et Habit Rouge dont l’ombre se dessine assez nettement. Étincelants, fusants, juteux et vivifiants, l’envol des agrumes est à peine retenu par les notes poudrées presque savonneuses d’une lavande (ou de la sensation d’un géranium rosé) reposant sur résines et vanille.
Pour autant, s’il rappelle d’autres membres d’une famille plus prestigieuse, New-York n’a en aucun cas à rougir de la comparaison avec ses célèbres cousins tant il possède son identité propre. Ce parfum reste très facilement reconnaissable parmi ses plus illustres aînés et résiste fort bien à la comparaison.
La facette poudrée cuirée et boisée renvoie à ces bars sélects privés dans lesquels des messieurs sont installés dans des fauteuils clubs en cuir en fumant le cigare. Et rappelle les clichés d’un temps désormais révolu depuis feu Atuana, Bois du Portugal de Creed (lui-même très inspiré d’Habit Rouge, ainsi la boucle est bouclée) en même temps que d’autres grandes lignées encore, depuis Habanita et ses notes boisées cuirées jusque Miss Dior (Original(e) (et la seule intéressante bien entendu) par leurs traits communs partagés de notes cuirées vertes moussues et poudrées. [Comme lui, le parfum semble être devenu un poil plus raide et avoir perdu un peu en fondu, du fait d’une structure boisée plus apparente parce que moins assouplie et moussue. Mais, rien de dramatique ici, contrairement au Dior.]
Les pages de l’album de photos, épais, pourraient être déroulées durant des heures, rappelant tel souvenir ou tel moment.
Parfois, certaines beautés restent des plaisirs qui demeurent cachés du plus grand nombre, partagés seulement entre quelques connaisseurs qui paraissent se les échanger avec discrétion, comme on prend plaisir à certains jeux cachés.
Il en est ainsi de New-York, parfum dont trop peu de personnes ont probablement entendu parler. Mais, ceux dont c’est le cas, à l’image du critique Luca Turin, sont presque toujours d’accord : New-York est la preuve que le classicisme n’a nul besoin d’esbrouffe pour irradier de sa beauté éclatante. Cette création est l’un des plus beaux classiques méconnus qui soit : rétro, charmant et totalement indémodable. New-York est une image fantasmée de la parfumerie française classique aussi parfaite et bien mise que la ville de New-York parvient à faire fantasmer à peu près la moitié du bout opposé de la planète.
Peu importe si l’avenue des Champs-Élysées est évoquée plutôt que la 5th Avenue. Après tout, Le Ritz et Le Meurice sont des hôtels qui doivent bien valoir le célèbre Waldorf Astoria.
New-York, c’est finalement ce parfum - symbole de ces lieux si ressourçants qu’on croirait passer un moment d’apaisement avec ces quelques proches dont on sait qu’ils vous apporteront toujours leur épaule pour laisser reposer votre tête dans les moments difficiles.
Ah... New-York, New-York...
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par S9, le 18 novembre 2020 à 12:27
En relisant les commentaires de cette page, je crois que tout a été dit sur ce merveilleux parfum. Merveilleux parce que complexe, évolutif, riche, présent, surprenant, lumineux, baumé, vert, cuiré, et j’en passe...
Même si les parfums n’ont pas de sexe, je le trouve plutôt masculin ; sa tenue est phénoménale.
Ce qui ne m’empêche pas de le porter lors d’une belle journée d’automne comme aujourd’hui.
J’ai découvert tardivement les parfums de Nicolaï. J’ai craqué sur celui-ci et sur Sacrebleu intense, mais malheureusement pour moi je suis comme anosmique à certains des composants de ce dernier. Je le sens parfaitement les premières secondes , ainsi que les notes de fond sur tissu. entre temps, il se met en sourdine.. j’espère bien que cela changera quand je le porterai à nouveau. A quand une critique de ce très beau Nicolaï ?
par Chanel de Lanvin, le 19 août 2019 à 16:21
J’ai l’occasion de rectifier mon erreur au sujet de ce parfum,il me fait penser à Pour Monsieur de Chanel et non pas Pour Homme Haute Concentration de Yves Saint Laurent,qui est plus boisé aromatique.
C’est une excellente création de Nicolaï que je conseille vivement.
par rose de nuit , le 19 août 2019 à 08:59
Bonjour
je souhaite découvrir cette marque. Quel opus me conseillez vous ? New York intense a l’air plus masculin que féminin mais est peut être mixte finalement.
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par Duolog, le 19 août 2019 à 12:38
Bonjour,
New York peut être assez séduisant sur une femme, et clairement la marque n’a pas voulu "genrer" ses créations", et elle a bien fait. Les classiques de chez Nicolaï sont New York et Patchouli, on dit parfois que New York est une relecture d’Habit rouge et ma foi je me retrouve dans cette description, même si NY a sa propre identité. Patchouli est dans une veine similaire, dans laquelle la note patchouli prend le dessus, accompagnée d’une bonne dose d’aldéhydes je pense, qui en font un patchouli savonneux adorable mais qui me laisse de marbre. Cuir cuba vaut le détour, je le trouve plus "cuba" que cuir, c’est un tabac un peu "réglisse", un peu immortelle, tout en souplesse mais qui ne se laisse pas oublier. Number one est un bouquet de fleurs blanches, assez jasmin, rafraîchissant, rond mais pas enivrant, séduisant pour l’été (en tout cas moi je suis séduit). Pour les gourmands, Kiss me est assez réussi, des fleurs et quelques épices entourent un cœur d’amande et de vanille, sans pour autant que l’ensemble soit criard, comme dans une sorte de rencontre entre Louve et Vanille galante... Ce serait ma sélection du moment, mais il y a plein d’autres choses à sentir !
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par rose de nuit , le 19 août 2019 à 15:37
merci de votre réponse très complète duolog qui donne envie de tout découvrir !
par Chanel de Lanvin, le 3 août 2018 à 20:15
J’ai fait l’achat de New-York Intense et quelle ne fut pas ma surprise.
Cette odeur m’a plus instantanément et le passé a refait surface.
Les parfums nous font voyager et nous rappellent des souvenirs mais aussi d’autres parfums,comme Yves Saint Laurent Pour Homme Haute Concentration que j’ai porté à sa sortie en 1983 et dont sa ressemblance est frappante.
Comme quoi quand on est inspiré,votre empreinte ne vous quittera jamais et un jour le hasard fait que .....
Disparu depuis de la sphère olffactive,vous comprenez bien que c’est avec plaisir que j’ai remonté le temps,tout en découvrant cette oeuvre de Nicolaï que je conseille pour la qualité de ses matières et sa tenue.
Très classe comme l’était Pour homme,un oriental épicé hespéridé qui est et restera un intemporel de la parfumerie.
Sur cette rencontre révélatrice,je vais me diriger vers d’autres de ces créations non pas pour retrouver un peu d’autrefois mais surtout pour évoluer dans l’univers des senteurs qui marquent un instant d’éternité.
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par mam’isa, le 4 août 2018 à 10:05
Bonjour Beer Luc, votre commentaire m’a réjoui car j’apprécie de plus en plus la qualité des parfums De Nicolaï. Lorsque j’ai découvert New York Intense, j’ai retrouvé un peu de mon parfum "Madeleine de Proust", le "Miss BALMAIN" de mes 15 ans. Essayez donc Patchouli intense à votre prochain passage en boutique, vous serez peut-être conquis, comme moi..
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par Beer luc, le 21 août 2018 à 07:36
Bonjour mam’isa,voila qui est chose faite,j’ai Patchouli Intense.
Alors on peut dire que porter ce parfum ce n’est pas ’ sentir bon ’ mais sentir l’art de la parfumerie.
Effectivement,il n’a aucunes comparaisons avec le Patchouli tel que l’on connait,moi du moins car je le possède dans ma collection en plusieurs variantes : celui des Ecuadors - Néreides - Montale ( Patchouli Leave ) - Reminiscence Elixir ( Flacon doré ) - Molinard ( Patchouli Intense ) - Patchouli Absolu ( Tom Ford ) - Patchouli Blanc ( Tom Ford ) - Etro - Borneo 183 ( S.Lutens )...bref c’est la matière qui m’a envoûté depuis sa découverte tout au début en toute petite bouteilles vendue par Spiritual Sky.
Dans celui de Nicolaï,il se trouve en arrière plan,discret mais bien présent avec en avant garde,la lavande et le géranium.
Le résultat est magnifique,raffiné et vu sa version intense,il en faut peu pour vous sentir toute la journée dans un tourbillon floral et aéré.
Un classique incontournable.
par mam’isa, le 11 février 2018 à 11:29
Acquis la semaine dernière en EDT, avec Violette in Love. Bizarrement, c’est mon mari qui porte la violette, et moi New-York. Après tout, il n’y a rien de bizarre là-dedans. La Violette est douce et sucrée, assez tenace, verte, moins boisée que celle de "Sous le ciel de Paris" d’Atelier Cologne.
New-York est un parfum incroyable, puissant,chaud, enveloppant. Je l’aurais classé dans les Chyprés, mais De Nicolai le classe dans les Orientaux épicés. Va savoir.. Beaucoup hésité entre NY Intense et NY EDT. J’aime le côté frais et fugace des notes de tête. Et puis, la version intense me faisait un peu peur.. Trop forte peut-être pour être portée en public.. Les parfums sont vendus en 30, 50, 100 ml, ce qui permet de faire de petites folies. Quand mes 30 ml seront terminés, je retournerai rôder dans cette boutique pour essayer d’autres senteurs magnifiques.
par Babette, le 8 août 2016 à 20:39
Bonsoir ! Qui porte ambre cashmere Intense ?? pour moi il n’est pas assez puissant !! si toutefois cela intéresse quelqu’un je vends le miens à peine entamé 100 ml et 30 ml en cadeau encore en paquet non ouvert !!! Ce n’est pas beau ?? S vous lire !! Babette !!
par Demian, le 20 février 2016 à 13:42
J’adore ce parfum : il est élégant, fin, présent, sans envahir. Pas d’esbroufe, pas d’effet de manche, pas de notes criardes et tapageuse mais un long ruban olfactif qui se déplie et dévoile une facettes les unes après les autres. La version intense est un chef d’œuvre et je suis d’accord avec AdRem, elle mérite un commentaire à elle toute seule.
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par Aryse, le 20 février 2016 à 16:07
Tout à fait d’accord avec vos appréciations sur les 2 versions de New-York, demian.Et je plussoie pour tous les compliments sur ce topic à propos de la version intense : une merveille.
par Farnesiano, le 2 août 2015 à 11:05
La version intense est décidément sublime ! Je la portais hier soir, littéralement environné et enivré de bonheur...
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par milleric, le 2 août 2015 à 15:16
Je suis totalement d’accord.la version intense est vraiment une très grande réussite en tous points.je profite de ce post pour regretter l’excellent "nicolai" retiré de la production et c’est bien dommage car c’est une pure merveille aussi...
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par Farnesiano, le 2 août 2015 à 15:53
Bonjour milleric. je connais mal les Nicolaï. Le Patchouli tant vanté ne m’affole pas. La Vie de Château en revanche a beaucoup de charme : quand je le sens, j’ai l’impression d’être dans une pièce reculée d’un magnifique château de style, entouré d’un vaste parc qui précède une forêt : ce serait l’odeur d’un vieux bureau lambrissé où vient de passer le châtelain qui fumait et s’était tenu un moment devant la haute fenêtre ouverte sur les jardins, fenêtre proche d’une lingère dont s’échappe une odeur pleine de fraîcheur. Quant à Odalisque, on nage dans une féminité assumée et presque opulente. Un floral vert, peut-être sans surprise mais bien pensé, structuré même, d’une belle rondeur (jolis muguet, jasmin et iris) et boosté par les notes chyprées de la mousse de chêne. C’est le genre de parfums dont je me délecte depuis le début de l’année.
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par Farnesiano, le 18 novembre 2020 à 13:28
Cinq ans plus tard je rectifie mon post : le Patchouli Intense de Nicolaï s’avère incontournable pour tout amateur de la feuille tropicale. Une pure merveille digne de figurer parmi les tout grands : Réminiscence, Héritage, SMN, Patchouli Patch, le P. des Néréides, Patchouli Nobile, Perles etc.
Nos goûts évoluent avec le temps, les nombreuses découvertes que nous faisons au fil des années, l’approfondissement de certaines familles olfactives... Bref je m’interroge aujourd’hui sur certains coups de cœur ou coups de gueule anciens ;-)
Même constatation pour mon amour de la rose, venu tardivement.
PS. Rien n’est jamais perdu : dans un autre domaine, il m’aura fallu atteindre la quarantaine pour apprécier de Brahms, l’œuvre symphonique.
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par laprincesseaupetitpoids, le 18 novembre 2020 à 14:54
Je retiens merci Farnesiano je suis une patchouli dépendante.....dès que les parfumeries sont réouvertes je fonce sentir Ame perdue et tous les patchoulis possibles
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par Farnesiano, le 18 novembre 2020 à 17:59
Beaux patchoulis aussi chez Molinard (version intense) et chez Maître Parfumeur et Gantier. La liste est infinie !
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par DOMfromBE, le 18 novembre 2020 à 18:49
Et Bornéo 1834...
En effet, la liste pourrait être très longue.
par S9, le 18 novembre 2020 à 16:53
Bonjour Farnesiano
Je suis allée voir dans mes échantillons Nicolaï pour sentir ce Patchouli intense... très beau ! Je l’avais vaporisé à la va-vite quand j’avais acheté Sacrebleu. Ils avaient été généreux en échantillons. Ce Patchouli intense est très épuré, vert presque ; j’y sens comme une note abricotée, c’est difficile à définir / identifier. Il est davantage poudré que terreux ; ici rien de râpeux, mais une boule bien enveloppante dans laquelle je crois distinguer du géranium enfin. C’est un patchouli sensuel. Je comprends maintenant pourquoi il fait partie, avec New York, des best sellers de la marque.
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par Farnesiano, le 18 novembre 2020 à 17:57
Bonsoir S9. Vous avez bien identifié ce magnifique et très présent géranium que l’on reconnaît dans bon nombre de patchoulis masculins (Réminiscence pour Homme, Parfum d’Habit, Héritage...), ce géranium qui oscille entre la rose, la menthe et même la citronnelle et souvent associé à la lavande (Héritage) et chez Nicolaï, à de bien belles épices. Un même fond sensuel et aussi enveloppant se retrouve dans le superbe Parfum d’Habit où il est associé à des notes cuirées, ambrée et vanillée. Le climat automnal sied idéalement à cette gamme, n’est-ce pas ?
Je m’en vais de ce pas partir à la recherche d’un échantillon de Sacrebleu caché au fond de l’une ou l’autre boîte. Le charmant et discret (une vraie qualité de nos jours) vendeur de la rue des Archives avait été très généreux lors de mon dernier passage à Paris. A quand le prochain ? Je me le demande ... Bonne soirée.
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par S9, le 19 novembre 2020 à 12:13
Bonjour Farnesiano ;-)
En effet l’automne est une saison idéale pour varier les parfums ; par coup de froid, je me réfugie dans les ambrés doux ou épicés, les vanillés, les cuirés animalisés. Par temps doux et ensoleillé, je prolonge les chyprés verts, floraux verts et ceux à la tenue discrète.
Je mets d’habitude rarement deux jours de suite le même parfum, et voilà que ces derniers temps j’en porte souvent un pendant quelques jours. C’est un bon test de longévité : New York embaume, je le sens toujours aussi présent, je n’ai qu’à parfois plonger le nez dans le haut de mon pull et la magie est toujours là.
Quelle longévité ! Je le rangerai bientôt dans ma cave à vin qui abrite maintenant une grande partie de ma collection : tous les flacons de la belle saison y sont, en attendant le printemps...
Vous me direz ce que vous pensez de Sacrebleu ;-)
Belle journée parfumée.
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par Farnesiano, le 21 novembre 2020 à 22:07
Bonsoir S9. Sincèrement désolé de ne plus remettre la main sur l’échantillon de Sacrebleu. Peut-être l’ai-je offert il y a quelques années, parmi un lot, à l’un-e ou l’autre ami-e passionné-e de parfums comme nous. Je garde le souvenir d’un oriental structuré, dense, plutôt envoûtant, très fruité, peut-être trop à mon goût, assez réussi dans son genre, qui, c’est sans doute une qualité, ne m’a rappelé aucun autre parfum. Je me souviens m’être dit cependant que je ne me voyais pas le porter. Aujourd’hui ma curiosité est aiguisée. J’aurais aimé vous répondre. Ce sera, je vous le promets, pour une autre fois ! En attendant je me régale ce soir d’un vieux Caron dont je me lasse pas : En Avion. Bon dimanche !
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par S9, le 22 novembre 2020 à 12:38
Bonjour Farnesiano
Sacrebleu est très baumé et vanillé, fruité non, enfin pas à mon nez. Il est très bubblegum aussi ! Très beau. Je le porterai très prochainement en espérant le sentir davantage sur moi. Si jamais vous avez l’occasion de le re-sentir, j’aimerais bien connaître votre avis. Bon dimanche également.
par AdRem, le 16 juin 2015 à 22:13
En passant...je veux partager mon enthousiasme pour la version "New York Intense" et mon agréable surprise de voir qu’il a reçu le prix Enthousiasme 2015 de l’Olfactorama.
New York est ici sur au parfum oh ! combien bien défendu par Opium...un classique sans fausses notes...cependant comme le disent les plus récents commentaires ( par Aryse et amand) sa version intense est une merveilleuse version inattendue qui mériterait pour elle seule une nouvelle entrée sur au parfum.
Que dire de plus ? Que cette version intense réveille ce même plaisir olfactif connu avec l’opulence, la rondeur d’anciens classiques vintage masculins d’Antaeus à Jaïpur EDP ? Que lire sur la liste des ingrédients "evernia prunastri (oakmoss)" me fait plaisir ?
En fait je ne peux dire mieux que les lignes écrites sur le site de l’ Olfactorama et que j’aurais voulu moi même écrire pour partager mon enthousiasme :) :
"La version New York Intense propose une vision plus compacte, moins décousue que l’eau de toilette, qui rend le tout plus dense et plus tenu, et cela fait ressortir toute la beauté de l’accord d’origine.
Nous aimions déjà cette petite merveille. Dans cette nouvelle version, la puissance esthétique de son thème est décuplée et prend plus de carrure, pour notre plus grand plaisir."
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par amand, le 23 juillet 2015 à 19:51
Merci AdRem ! En dépit de la chaleur estivale qui va d’ailleurs très bien aux parfums orientaux et baumés malgré certaines idées reçues, j’apprécie beaucoup de porter aujourd’hui ce parfum remarquable. Je vais aller découvrir la version intense sans tarder. Bel été à vous !
Farnesiano
a porté New-York le 12 octobre 2015
Farnesiano
a porté New-York le 2 août 2015
ancien membre
a porté New-York le 6 août 2014
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J’avais découvert le parfum New York il y a plus de quinze ans et je n’avais pas été plus emballé que cela, à tel point que je n’y étais jamais revenu jusqu’à la semaine dernière. Je suis allé le sentir dans une boutique de Cabourg et l’ai essayé en version eau de toilette sur ma main : je comprends la filiation que de nombreuses personnes ici établissent avec Guerlain mais j’avoue que c’est surtout à l’esthétique de la maison Sisley qu’il m’a fait penser. Quelque chose de très beau, de luxueux et de vibrant.
Très gentiment, la vendeuse me propose un échantillon que j’accepte en la remerciant. Or en rentrant chez moi, je constate qu’il s’agit d’un décant de la version intense (eau de parfum) : je suis ravi de pouvoir comparer les deux versions aussitôt. J’ai un faible immédiat pour la version intense, moins brillante au premier abord mais tout de suite très suave et très marquée par les baumes... sauf que l’odeur disparaît totalement de ma peau après une heure tout au plus ! Je refais une tentative quelques jours plus tard et constate la même chose : seuls quelques légers effluves restent à la surface de mes vêtements, mais un spectre beaucoup plus qu’un sillage. Énorme déception, surtout que ce parfum est loin d’être donné... Certains d’entre vous ont-ils remarqué une baisse de la qualité de New York intense ces derniers temps ? Ce serait vraiment très regrettable qu’une maison comme Nicolaï cède elle aussi aux économies et transige sur la qualité des matières premières.
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