Les Exclusifs
Chanel - Les Exclusifs de Chanel
- Marque : Chanel
- Année : 2007
- Créé par : Jacques Polge
- Genre : Féminin - Masculin
- Style : Chic - Élégant
Coco, es-tu là ?
par Jeanne Doré, le 11 juin 2007
Matérialisation intemporelle de l’esprit Coco Chanel, la collection Les Exclusifs pioche à la fois dans les vieux classiques oubliés de la marque (Gardenia, Chanel N°22, Bois des Îles, Cuir de Russie) et des nouvelles créations inédites (sous forme de parcours du patrimoine immobilier de la créatrice).
L’ensemble constitue une véritable ligne haut de gamme, volontairement confidentielle et inaccessible (format unique de 200 ml vendu 180 euros).
Cette gamme est avant tout une vitrine visant à redonner une image de grand luxe et de haute-couture à la parfumerie, en mettant en avant des pièces rares et qualitatives, créées à l’abri des lois du marketing.
Jacques Polge remplit les caisses avec Coco Mademoiselle et Allure et se fait plaisir avec les Exclusifs.
28 la Pausa, adresse de la maison de vacances de Coco Chanel à Roquebrune, est un accord iris on ne peut plus direct. La note beurrée, poudrée, veloutée de la racine la plus chère du monde est ici élevée au rang de parfum.
31 rue Cambon, adresse de la première boutique-atelier de Coco Chanel en 1911, est une belle cologne chyprée, petit-grain et bergamote qui pétillent en tête, et un fond ambré, musqué et balsamique, puissant et tenace.
Bel Respiro, hommage à une maison de villégiature proche de Paris, évoque les notes végétales et printanières d’un jardin fleuri : un accord très vert de jachinte, capucine et feuillages, associé à une note plus terreuse de galbanum et un fond cuiré.
Eau de Cologne, est peut-être la création la moins originale, puisqu’il s’agit, comme son nom l’indique d’une eau fraîche hespéridée on ne peut plus conventionnelle. Cependant, c’est une très belle composition dans laquelle de belles matières comme le néroli, le jasmin, la bergamote et des muscs enveloppants s’harmonisent à merveille, avec un effet « bébé » rassurant et confortable, une Cologne de grand luxe !
Coromandel, du nom des paravents en laque de Chine que collectionnait Coco Chanel, est un bel oriental boisé et crémeux, aux notes florales de jasmin, et au fond ambré, benjoin et patchouli, qui évoque légèrement Shalimar.
N°18, construit sur la note de graine d’ambrette, évoque l’odeur d’une eau de vie de prune, voire de saké, avec une note rosée très prononcée, un effet liquoreux, vineux, se mêlant à accord poudré, iris, violette, plutôt sucré et sirupeux.
à lire également
par Don SALLUSTE , le 4 décembre 2023 à 18:25
je suis allé récemment tester Cuir de Russie en Parfum, au Printemps Paris. Très joli au départ, c’est profond(normal à ce prix) mais quelle surprise le lendemain matin alors que j’avais vraiment mis la dose ...plus rien, ou à peine évanescent ...quelle déception . Je reste sur mon favori, Le Lion.
par Ewandé, le 17 novembre 2018 à 15:57
En test depuis hier 1957 de Chanel.
1957 est le tout dernier des Exclusifs commercialisé en exclusivité à la nouvelle boutique Chanel de la 57ème Rue à New York jusqu’en février 2019.
1957 est ni plus ni moins qu’une pâle copie de Fleurs de Citronnier de Serge Lutens, vraiment pas terrible, on voit pas trop le rapport avec les années 50 ni la 57ème Rue dans le très chic Upper East Side !
Voilà ma mini revue en anglais pour les forums anglo-américains :
With great anticipation, I journeyed to Chanel’s grand reopening to test their latest fragrance, 1957. Unfortunately, I must report that 1957 is an immense disappointment both in terms of scent and pricing.
1957 appears to be nothing more than a copy of Serge Lutens Fleurs de Citronnier and not a very good copy at that, the Lutens exudes honeyed lemon notes whereas "57" is simply tart.
One expects more of Chanel - originality, panache and an air of sophistication that is missing here.
1957 doesn’t exude rich upper east side luxury world and ridiculous wealth, but it could be nice next summer in the Hamptons although I’m not sure the ghost of Edith Bouvier Beale would enjoy it !
par Aberystwyth, le 12 juillet 2018 à 08:29
Avis aux amateurs des EDT désespérés, Manor Genève (le grand magasin) les a encore, selon la vendeuse ce seraient les derniers stocks de Suisse rassemblés ici. Ce qui m’a permis de comparer les versions EDT et EDP de La Pausa. Comme d’autres ici l’ont mentionné, on croirait avoir affaire à deux parfums différents, l’EDP étant plus douce et plus ronde que l’EDT. Mais venant après la "bataille" des EDP contre les EDT, je suis bien incapable de dire lequel est mon préféré. Sinon, il faudra aussi que je redonne sa chance à Coromandel, mais cette fois en EDT. Peut-être qu’il me séduira enfin ?
Il y a peu j’avais "promis" de faire le tour des Chanel verts (N°19 toutes versions, les Cristalle, Pour Monsieur, Bel Respiro, Paris Deauville). Je me suis donc finalement acquitté de cette corvée...
Le verdict à l’aveugle est pour moi assez surprenant : j’ai une tendance à préférer les déclinaisons plus modernes aux originaux. Globalement les plus récents sont plus faciles d’accès, moins complexes, et moins revêches (quelle révélation...), plus faciles finalement à aimer. Peut-être qu’avec le temps, ils seront plus lassants en revanche. Ainsi, j’ai préféré Cristalle Eau Verte à Cristalle tout court (quoiqu’il me semble que l’EDT n’était pas très en forme dans ce flacon), n°19 Poudré à l’EDT ou l’EDP. Ce qui a fini par me donner un podium avec la médaille de bronze pour Bel Respiro (de nouveau un moderne un peu "facile", mais il reste une telle friandise !), médaille d’argent pour n°19 Poudré (l’argent est assez approprié comme couleur, dans ce cas), et (roulement de tambour), médaille d’or, de diamant, de poussière d’étoile pour Sa Majesté, indétrônable, indéboulonnable, inatteignable, N°19 Extrait de Parfum.
Il reste revêche, il reste plus difficile que d’autres, mais aucun n’a sa texture et sa profondeur. Parmi tous ces grands parfums, il reste le plus grand, et un de mes favoris.
par Lanou, le 4 novembre 2016 à 23:06
Bonjour,
pour info, il semblerait que les exclusifs sont encore accessibles en eau de toilette aux Galeries Lafayette Haussmann (au premier étage), pour le plus grand nombre des références
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Garance2, le 13 avril 2017 à 21:01
J’ai enfin réussi à sentir Coromandel en eau de parfum dans la boutique Chanel du Marais (je vais à Paris une fois par an seulement ).
Coromandel était mon parfum préféré depuis des années. Un géant de force,de douceur et d’équilibre. Je possède pourtant plusieurs beaux parfums, mais aucun ne me procurait de pareilles sensations. Je parle au passé, car j’ai presque fini mon flacon d’eau de toilette. Le vendeur (vraiment charmant et professionnel, d’ailleurs, et ce malgré mon apparence de touriste quelque peu négligée ce jour-là !) m’a fait sentir la nouvelle concentration, et je ne suis pas convaincue. Il m’a donné un échantillon, je vais pouvoir le tester à nouveau.
Pour le moment, je trouve que le parfum a vraiment perdu en puissance. Une version plus sourde, moins éclatante, il n’y a plus cet effet "whaou" que j’avais immédiatement eu en sentant ce parfum pour la première fois. Le fond est il me semble plus doucement vanillé. Et on sent également un aspect musqué plus net. Il est finalement plus "Chanel" qu’avant, mais moi, justement ce qui me plaisait, c’était cet aspect à la fois baroque et paradoxalement infiniment équilibré que possédait l’ancienne version. J’ai eu vraiment un accès de colère en réalisant que je ne sentirais plus jamais "mon" parfum. J’ai ensuite erré comme une âme en peine, et j’ai fait plusieurs tests dans d’autres boutiques, en me disant "puisque c’est comme ça, je vais m’en trouver un autre, qui sera mon nouveau préféré !" Ce qui est évidemment aussi ridicule que peu réaliste. J’ai toutefois découvert Ombre fauve chez la Parfumerie Générale, un beau patchouli animalisé et envoûtant... Mais. Mais. Ce n’est pas "lui’ ! Je crois que je vais me laisser le temps, déjà de porter l’eau de parfum. Et nous verrons ensuite. Mais je suis tout de même triste et furieuse à la fois de ce changement. Je ne comprends pas pourquoi les deux versions n’auraient pas pu coexister.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par euskalpyth, le 14 avril 2017 à 08:08
Garance, une seule solution : prenez votre bâton de pélerin et votre courage à deux mains, et appelez tous les points de vente des exclusifs Chanel (boutiques de la marque, grands magasins...) afin de voir s’il leur reste un flacon de Coromandel en EDT, et faites-vous le envoyer.
Je suis on ne peut plus sérieux : j’habite Paris et je me suis fait envoyer, cet automne, après avoir passé des coups de fil dans la France entière, un flacon de 450 ml d’Eau noire de Dior (le dernier flacon disponible, car les 450 ml de l’Eau noire ont été retirés il y a presque deux ans et je n’en trouvais plus nulle part, ayant ratissé sans succès tous les points de vente parisiens) qui se trouvait... au fin fond d’une armoire des Galeries Lafayette de Nice !!!
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Garance2, le 14 avril 2017 à 12:02
Euskalpyth : J’y ai pensé, mais... c’est un peu comme si un être aimé vous disait : "Je reste encore un an avec toi, mais c’est tout." Reculer pour mieux sauter, en quelque sorte. C’est aussi pour cette raison que je n’achète jamais les éditions limitées, même si elles me plaisent beaucoup. Je me souviens en particulier d’une édition de Minuit incroyable du parfum Lolita Lempicka, une claque de réglisse, une délicieuse potion de sorcière, il me semble que c’était Minuit Noir, je ne l’avais pas achetée, alors que vraiment, j’avais trouvé ce parfum à la fois original et envoûtant, j’aurais pu le porter très régulièrement. Bref, je m’égare, mais la seule solution que vois à présent serait de m’habituer à l’eau de parfum Coromandel, ce qui n’est pas gagné !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par euskalpyth, le 14 avril 2017 à 13:26
De toutes manières, la vie est une histoire éternelle de reculer pour mieux sauter..
En effet, un être aimé, qu’il vous dise ou pas qu’il va rester avec vous pour un an ou pour la vie, peut à tout moment se faire écraser par une voiture ou avoir un infarctus du myocarde ou que sais-je encore, et il faudrait donc se priver d’amour pour ça ?
On ne sait pas combien de temps ça va durer, par définition, mais pas question pour autant de sombrer dans le pessimisme : autant en profiter !
C’est pour ça que je porte tous mes parfums jusqu’à la dernière goutte : quand ils seront finis, au moins ils auront vécu sur ma peau ! (Je pense à Macassar de Rochas, dont le niveau s’amenuise dangereusement, je pense à Sous le vent de Guerlain que j’ai fini, et bien d’autres...)
Et Sycomore, c’est pareil : il est bien moins beau en EDP, alors j’ai racheté une eau de toilette en octobre dernier (200 ml : ça laisse le temps de voir venir...), et quand elle sera fini, on avisera, mais pour l’instant, je le porte avec délice !
Après, tant mieux pour vous si vous arrivez à vous habituer à la nouvelle version EDP, mais je sais par expérience qu’un "substitut" (quelque chose qui ressemble mais qui n’est pas tout à fait pareil quand même) n’engendre que colère et frustration, alors pour ma part, quand mon Sycomore EDT sera fini, je n’essaierai pas de m’habituer à la version EDP qui manque cruellement de caractère, je passerai à autre chose... (et on a l’embarras du choix !!! ;-))))))
J’en ai refait l’expérience récemment : je disais que l’Eau sauvage de Dior était finalement quand même restée très jolie, malgré les reformulations successives, et malheureusement, j’ai acheté au salons des parfums de Livry-Gargan trois miniatures vintage, et là, mes certitudes se sont effondrées...
Oui, l’Eau sauvage actuelle de Dior est peut-être pas mal, si on n’a pas de référentiel, mais si on la compare aux versions des années 85 ou 90, elle ne ressemble plus à rien ! La version vintage est incroyablement plus raffinée, subtile, moins "chimique" que l’actuelle, délicatement arômatique, magnifique, très proche de l’Eau pour homme d’Armani (actuelle, qui a su, elle, garder une bonne partie de son caractère)...
Je porte donc avec bonheur le contenu de ces 3 miniatures : si j’en trouve d’autres, tant mieux, et sinon, au moins j’aurai eu des instants d’extase avec cette merveille de Roudnitska qui, il y a encore 30 ans, était une tuerie.
Bilan de ce pavé : ne vous privez pas, et si vous le pouvez et si vous le souhaitez, profitez de Coromandel tel qu’il vous plaît, en EDT ! (avec 200 ml, vous en aurez pour un petit moment... ;-)))
par Compte supprimé, le 28 octobre 2016 à 09:02
Moins fumé, moins terreux, moins vétiver. Sycomore R. I. P.
par Passacaille, le 17 octobre 2016 à 21:37
Des nouvelles tristes.
La communication initiale de Chanel indiquant que pendant 6 mois les EDT et les EDP coexisteraient est malheureusement infondée. Le service marketing a très récemment indiqué aux vendeurs que la production des EDT était déjà arrêtée et que la vente des EDT se ferait sur les stocks.
Dans les faits, suite à un rush sur toutes le EDT, les stocks se sont évaporés !
Cuir de Russie est désormais introuvable à Paris, Bois des Iles également ; 31 rue Cambon et Coromandel... sont encore présents, mais pour combien de jours encore ? Des flacons sont même enlevés des étales pour êtres retournés !
L’histoire des EDT Exclusifs Chanel est sur le point de s’achever, les spéculations sur les sites de vente vont commencer, une page se tourne.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 17 octobre 2016 à 22:21
annhhh peut-être y a-t-il eu la queue jusqu’à la place de la Concorde (pour la boutique du 31 RC), et je n’ai pas vu cela
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 17 octobre 2016 à 22:26
Pas de queue, les fortunés ont fait mettre des flacons de coté.... la razzia !
par Belle du seigneur, le 18 octobre 2016 à 14:04
Oh non, je comptais passer aux Galeries ce soir pour Cuir de Russie...
Savez-vous comment on peut le trouver ?
On dirait l’apocalypse !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par effluves, le 18 octobre 2016 à 17:50
Hello Belle du Seigneur,
Prendre son téléphone et appeler tous les boutiques Chanel mais cela risque d’être difficile. Après 6 coups de téléphone hier soir je n’en ai trouvé qu’un en 200ml dans le Marais. Gros coup de chance. Bon courage.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vesper, le 18 octobre 2016 à 20:01
Quelle chance pour vous !
J’ai testé pendant deux jours pour ne pas dire de (trop grosses) bêtises.
Et je suis parfaitement d’accord avec Nymphomaniac. C’est assez proche du Cuir de Russie edt.
A mon nez il manque surtout le début pétillant d’aldéhydes. C’est moins savonneux, abstrait, moins évolutif dans cette phase.
Au bout d’une heure il est un peu plus diffusif que l’eau de toilette sans trop se différencier de celle-ci. On finit par s’y reconnaître.
Mais la magie opère moins.
J’ai, pour ma part, tenté ma chance en Belgique, mais tout est parti.
Il me reste un 75ml encore sous cello. Je redoute le moment où il faudra l’ouvrir.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Octave Mouret, le 19 octobre 2016 à 08:53
Bonjour Vesper, bonjour a tous.
Tentez votre chance ici http://www.perfumeriabenegas.com
Il s’agit d’une magnifique parfumerie située à Saint-Sebastien dans le pays basque Espagnol. Vous pouvez leur envoyer un mail ou les appeler ils parlent très bien Français. Je suis tombé par hasard sur cette parfumerie en vacances. J’ai été conquis par leur accueil et leur élégance. C’est là que j’ai découvert Boy ( qui fait désormais partie de ma liste pour noël :) ). J’espère qu’ils possédent encore du stock et que vous trouverez votre bonheur.
Pour ma part, je reste assez déçu des retours concernant ces eaux de parfums. Je portais Bois d’Argent à sa sortie lorsqu’il s’agissait encore d’une cologne. Le passage à l’eau de parfum ma anéanti, pour moi le bois d’argent que je connaissais n’existe plus, mort, kaput... Puis un jour, il est apparut comme une evidence, sans trop savoir pourquoi, le coup de foudre pour Coromandel, LA révélation ! Et maintenant ça recommence, j’appréhende le passage à l’eau de parfum. N’habitant pas la capitale j’ai evoyé un mail à la maison Chanel leur demandant si des échantillons sont dispo mais je reste encore sans réponse.
par , le 18 octobre 2016 à 19:53
Belle du Seigneur, je suis allée en catastrophe au BHV Marais, il leur en restait puisque j’ai pu l’acheter. J’ignore si j’ai pris le dernier flacon (je n’avais pas les moyens d’en prendre plus, alors je n’ai pas demandé).
Ceux qui me connaissent un peu ici savent que c’est un de mes parfums préférés, il a accompagné beaucoup de moments importants - quoique récents - dans ma vie. J’ai senti la version EDP, et si elle n’est pas laide, comme l’a très justement fait remarqué Nymphomaniac, elle est un peu plate. Je la trouve beaucoup plus ronde, beaucoup plus sobre et moins clivante/criante que l’EDT, et pour couronner le tout, la tenue sur moi est médiocre, 6h tout au plus avant de tomber sur un fond indéterminé, là ou l’EDT embaumait encore au moment de la douche le soir.
La filiation est évidente, le parfum n’est pas totalement défiguré, mais bon payer plus cher pour quelque chose qui n’est pas aussi beau, ça me désole.
par anwaros, le 25 avril 2017 à 10:45
T’auras du passer car moi j’ai acheté mon coromandel en eau de toilette le mois de février. Faut jamais baisser les bras
par Neigedeprintemps, le 18 octobre 2016 à 18:49
Bonjour Passacaille,
Je vous confirme que c’est la même chose de l’autre côté de l’Atlantique. À Montréal il ne restent que les testeurs. Il me faudra attendre pour voir si Bel Respiro et La Pausa, mes préférés, resteront si charmants en eau de parfum...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 18 octobre 2016 à 20:02
Bonjour Neigeduprintemps,
merci pour cette info.
Comme le disent Nymphomaniac et unhommesansqualite La Pausa a beaucoup changé, pas en bien à mon avis, mais il ne m’a jamais trop parlé. En revanche, Bel Respiro a gagné (encore selon moi :) avec un départ vert très très beau et jubilatoire, mais cela sera peut être une trahison pour vous ?
Si j’ai bonne mémoire, nous avions parlé ailleurs de IUNX, et je peux vous confirmer que d’ici début novembre, la vente en ligne sera en place ! A vrai dire la vendeuse du magasin peut déjà faire des envois au cas par cas si vous la contacté ;-)
http://www.iunx-parfums.com/fr/contact.html
[email protected]
Je serai ravi d’avoir votre retour sur les EDP Chanel :-)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Neigedeprintemps, le 1er novembre 2016 à 19:31
Bonjour,
Un petit retour sur les EDP. Effectivement, La Pausa a perdu tout son charme (au moins pour moi). J’adore l’iris et je trouve que le manque de nuances dans son traitement le rend ennuyant. Cela ne fait plus hommage à son bel nom italo-espagnol, il n’y a pas de pause dans cette parfum. Par contre, Bel Respiro est devenu très cohérent avec son nom. C’est vraiment un beau souffle d’air très vert et très printanier à mon avis. Le point positif c’est que ma grande déception avec La Pausa m’a permis de connaître l’Eau de Cologne, et j’en suis ravie. Elle reste assez classique, mais elle est exquise.
Un grand merci pour l’info sur Iunx :-)
par euskalpyth, le 19 octobre 2016 à 16:27
Ne cédons pas à la panique... ;-p
Pour compléter les propos de Passacaille (coucou ! et coucou aussi à Hommesansqualité !) : j’ai eu quelques infos ce midi, en allant acheter un 200 ml de Sycomore EDT (je trouve la nouvelle version moins belle, sans parler du prix...), alors :
la production des versions EDT a pris fin depuis un petit moment... (donc il va falloir faire avec les stocks)-
pour les 6 parfums "best-sellers" des exclusifs (je ne sais pas lesquels, mais il y a Bois des îles, Sycomore et le 22 parmi eux), les EDT cohabitent avec les EDP et continuent à être vendues jusqu’à épuisement des stocks - Les flacons restants (s’il y en a...) seront retirés de la vente en mars prochain -
Donc, Passacaille, loin de moi l’idée de te contredire ;-))) mais Bois des îles, par exemple, n’est pas introuvable : il en reste, notamment aux Gal Laf Haussmann (petits et grands flacons) -
en revanche, pour les autres exclusifs, qui ne sont pas dans les 6 "best-sellers", les versions EDT ont déjà été retirées de la vente, le jour où les EDP sont arrivées (samedi dernier), ce qui explique par exemple qu’il soit très difficile de trouver un Cuir de Russie EDP quelque part (à moins de se la jouer "jeu de piste" et d’appeler tous les points de vente, car il peut en rester des flacons "oubliés" quelque part, mais ne tardez pas...)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 19 octobre 2016 à 22:01
Bonsoir Euskalpyth,
merci pour ces infos.
Il semble aussi que les 75 mL soient partis très vite, logique. Et je pense que s’il reste du Bois des Iles, c’est seulement du 200mL :-) Car notre ami Effluves a eu le dernier 75 des Galeries Haussmann, apparemment, Cyril a même dû fouiller dans les coins.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vesper, le 20 octobre 2016 à 17:40
C’est assez paradoxal que Cuir de Russie ne soit pas un des six Exclusifs les plus vendus mais qu’il soit un des premiers à devenir introuvable.
A part lui et Bel Respiro, tous les autres sont encore disponibles sur le site de Chanel.
Il a visiblement sa cour admirative et bien informée...
Heureusement pour moi, le N°18 est assez égal à lui même dans sa version EDP.
Je trouve à cette dernière un léger aspect bourrin avec une note de noix de coco que je ne distingue pas dans l’EDT, mais ce assez fugace.
par Nymphomaniac, le 16 octobre 2016 à 19:00
hello
suis passé cet aprem au bhv puisqu’ils ont les exclusifs depuis 1 an environ
j’en ai testé deux sur peau (en sprayant pas mal) : cuir de russie et 31 rue cambon ; et deux sur touches : la pausa et N°22
a priori, 31 rue cambon est relativement préservé (a priori, car je n’en suis qu’à la deuxième heure d’évolution ; j’attends de sentir le fond...) ; il n’est d’ailleurs pas plus (ou alors à peine plus, vraiment) puissant que l’edt d’avant (on a juste gonflé la marge commerciale dans le cas présent) ; il est un soupçon moins mordant, moins éclatant sur le départ, et, malheureusement un soupçon plus "dragéifié" qu’avant par la suite tout en amenuisant ce que j’appelle le « climax du pruneau » (évolution un peu moins spectaculaire, plus plate) – ce qui ne l’arrange pas tout à fait, bien sûr
le N°22 me semble préservé – sans que je constate, là encore, de "puissance" supplémentaire, l’essentiel de la hausse du prix ayant manifestement pour objectif d’augmenter la marge – et je n’ai pas constaté de différences notoires pour l’instant (sur touche, en tout cas) ; des 4 testés, c’est celui qui morfle le moins (à re-tester sur peau) ; à son sujet, je me suis en tout cas demandé si les testeurs étaient tous vraiment en version edp, ce qui est bon signe a priori
la pausa (je comprends pourquoi il a été renommé désormais) me semble totalement saccagé dès la première seconde ; je ne sens d’ailleurs pas la surdose d’iris du départ par rapport à l’edt qui a été mentionnée ici (au contraire, il y en a nettement moins !) ; il ne ressemble plus du tout au 28 la pausa, c’est absolument un autre parfum ; conclusion : bien content d’avoir encore 350 ml. d’edt dont 200 au frais
cuir de russie est en (assez grande) partie saccagé lui-aussi ; cuir de russie m’a toujours fait pensé à la fois à Bois des Îles et au N°22 ; désormais, la filiation avec (ce qu’il reste de ?) Bois des Îles est encore plus frappante, mais elle se fait au détriment du N°22 ici. L’aspect animal (la fameuse note « chevaline », le cuir également, à proprement parler) a été largement amoindri – sur l’ambiance « étable », je n’ose évoquer, en réalité, une quasi-complète disparition, je dois attendre le fond pour statuer… L’aspect floral a été partiellement comme re-synthétisé (mal, de façon évidente) ; l’évolution est beaucoup moins sèche, moins précise, moins florale, plus gnanganteuse, humide, plus lessivielle surtout
Glup. En même temps, très très belle journée ce jour, magnifique journée ensoleillée !
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par hommesansqualités, le 16 octobre 2016 à 20:40
effectivement la pausa est un autre parfum. A l’aveugle je ne l’aurais surement pas reconnu : il est à 28 La Pausa ce que le 19 Poudré est au numéro 19.
J’imagine qu’il devait être, avec le 18, celui qui se vendait le moins et qu’on a profité du changement de concentration pour les rendre plus "aimables", moins âpres : les deux ont viré plus vanille/musc sucré ou sensuels/addictifs pour utiliser la parlance marketing. dommage.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 16 octobre 2016 à 22:52
oui, la comparaison se tient – mais je connais très mal le n°19 poudré, l’ayant écarté assez vite…
Bon, sinon, après tests complets ou presque :
. je pense que 31 rue cambon ressemble entre 95 et 100 % à l’ancien (y compris en termes de tenue !) ; en raison des aléas liés aux variations des tests in vivo, il est même probable que ce soit exactement la même chose qu’avant, au prix près ! Le fond est toujours aussi beau, sans changement.
. pour le n°22, seul le test sur peau m’en dira plus ; mais pour l’instant, je considère que c’est 100 % identique au n°22 d’avant (y compris en termes de concentration a priori...). C’est donc toujours sublime.
. pour la pausa, c’est 0 % dans la mesure où j’estime que ce n’est pas du tout le même parfum qu’avant, et ce, dès le départ (et je n’aime plus vraiment)
. pour cuir de russie, je dirais 80 à 90 % (on reconnaît quand même bien cuir de russie, même au bout de longues heures d’évolution, c’est toujours beau, c’est juste moins beau – et donc un peu différent ; il tient sans doute mieux par contre, et provoque sans doute un peu plus de "sillage" durant la première heure)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par _Pascale, le 17 octobre 2016 à 01:32
Merci pour ce retour sur le No 22 en edp.
Chanel nous met le couteau sous la gorge : 80€ de plus pour continuer à porter ce parfum sublime, sublime, car ils savent qu’il y en aura toujours qui seront prêts à payer le prix, même outrancier.
par Passacaille, le 15 octobre 2016 à 18:45
Bonjour,
un premier retour rapide après avoir sniffé les nouvelles versions Eau de Parfum des Exclusifs Chanel.
Depuis hier toute la ligne est en concentration EdP (sauf la Cologne, toujours aussi belle, n’est-ce pas Eusalpyth ? :-) ) comme le dernier sorti, Boy.
Les extraits eux sont inchangés. Et pour un temps assez court vous pouvez encore acheter les EDT en demandant aux vendeuses.
Voici sur le vif mes impressions sur les EdP, relativement aux EdT :
Sycomore, nouveauté avec un départ poivré vif, le vétiver est plus profond, pas plus fumé, je perçois moins les notes aromatiques (type la Déclaration) en tête. Il est encore plus beau en EdP, et peut-être se rapproche-t-il d’Encre Noire chez Lalique, à vérifier. Superbe.
https://auparfum.bynez.com/sycomore-chanel-0333
Coromandel, lui aussi évolue pas mal, je le trouve plus équilibré, la facette chocolat blanc, qui pouvait être écœurante avec la chaleur, est mise en retrait. La rose est plus présente, et le fond est un patchouli encore plus somptueux car moins englué dans le chocolat, mais soutenu par les muscs magiques Chanel et une bonne dose d’encens, ici plus perceptible. Le sillage reste gigantesque sans devenir criard ou envahissant. J’adore.
https://auparfum.bynez.com/Coromandel,602
N°22 est une version qui se rapproche de l’extrait, aldéhydes riches, si moelleux, presque gourmands (sans sucre) avec la fusion des agrumes, un régal. On y perd évidement la vivacité de l’EdT !
https://auparfum.bynez.com/Chanel-No22
Jersey lui aussi tire vers l’extrait, la lavande est plus définie, moins noyée dans la poire liquoreuse de l’EDT, la tenue est toujours éternelle avec cette boule de muscs douillets.
https://auparfum.bynez.com/jersey-chanel-1775
Bon Bois des Iles, celui qui m’a déçu avec le passage à l’EDP, il est désormais très proche d’Egoïste avec un départ hyper aromatique, carrément identique au célèbre masculin, le fond reste très boisé, et n’a plus la douceur du santal, lacté et rond. Mais après tout cela forme une complémentarité plus différentiée avec l’extrait qui est toujours le plus beau santal du monde (je suis partial à mort). Achetez Égoïste, c’est moins cher, et en ce moment il est super beau.
https://auparfum.bynez.com/Bois-des-Iles
Cuir de Russie, mon dieu, mon parfum de l’ile déserte, il passe pas si mal le passage à l’EDP. Il est plus centré sur le goudron de bouleau, je ne perçois plus le jeu avec le jasmin en tête. Et les aldéhydes se déploient plus lentement, majestueusement dans une ambiance fumée très douce, le tout fondu par des agrumes, orange surtout qui est magnifique. Là où l’EDT jouait plus sur le trio aldéhyde/jasmin/bouleau, on glisse vers bouleau/aldéhydes/agrumes. Sur la longueur le bouleau se fond dans un cocon musqué, avec un effet écorce d’orange (les nouveaux muscs un peu fruités ?) qui adoucie le cuir. Une interprétation radicalement différentes mais très belle et intéressante.
https://auparfum.bynez.com/cuir-de-russie
Misia, la dame parle haut, la violette est en majesté, le sillage devient énorme, mais toujours extrêmement maitrisé par le fruité framboise, l’effet cosmétique poudré moderne, les muscs.
https://auparfum.bynez.com/misia-chanel-2107
1932, voici celui qui a le plus été modifié, je le connais mal en EDT mais l’EDP est maintenant un jeu hyper intéressant sur les notes fruitées fondues dans les hespérides. Pêche blanche, ananas sans sucre, un fruit qui reste abstrait mais d’une irrésistible beauté, bien plus typé, défini que l’EDT, le propos est moins timoré.
https://auparfum.bynez.com/1932,2198
28 La Pausa, attention, une bombe d’iris ! La tête est le plus grand shoot d’absolue d’iris que vous aurez jamais (sauf si vous buvez de l’absolue !) Une pointe de graine d’ambrette semble s’inviter aussi. Mais ça reste très littéral sur l’iris et l’évolution manque toujours d’un propos construit, autre que de présenter l’absolue d’iris, ce qui est luxueux évidement :-)
N°18 la graine d’ambrette riche et grasse, moins cristalline que l’EDT, ce qui en faisait un peu le charme avouons le, le coté liqueur est moins présent aussi. La rose de l’EDT n’est plus trop présente.
Bel Respiro, attention changement aussi, voici un départ TRÈS vert comme les marques grand public n’en font plus, donc grande joie. Ça attaque avec une verdure superbe, plus cosse de petit pois que galbanum, décollage dans les herbes hautes et la sève. Ce qui à l’effet très heureux de le démarquer de N°19. Bon la suite est toujours très linéaire, car une fois le flash vert jubilatoire passé on retourne dans les territoires confort du floral-poudré-musqué (somptueux on s’entend) très Chanel.
Gardénia, pile entre l’EDT et l’extrait, donc pas trop de changement, c’est toujours "l’odeur du bonheur" comme le dit Jean-Claude Ellena, et ne change rien à mon amour candide pour ce parfum qui matérialise la "simplicité onéreuse" que visait Gabrielle Chanel.
https://auparfum.bynez.com/Gardenia,039
Beige, je sais pas quoi dire, c’est beau mais ça me parle pas trop, il a un peu changé mais j’arrive pas à cerner le subtil glissement, il est très proche de l’EDT à mon nez.
https://auparfum.bynez.com/Beige,417
31, Rue Cambon je l’aimais beaucoup en EDT sans l’avoir acheté, j’ai même réussi à faire un vapo de 15 mL rien qu’avec des échantillons ! Mais bon, voilà, j’ai craqué pour l’EDP. Plus franchement chyprée dès le départ , l’ambiguïté avec les aspects orientaux est préservée, et je trouve dès la tête, la beauté composite de ce parfum à la croisée des chemins. Je lui trouve une plus grande franchise et moins d’hésitations en gardant le charme que décrivait Cécile dans sa critique :
https://auparfum.bynez.com/31-rue-cambon,1793
Voilà, pour pas mal le passage est très peu différent, pour d’autre la travail a été plus profond et à mon gout, dans le bon sens (Coro, Bel Resp, Syco). On y perd évidement les pétillements et vivacités des EDT, mais aucun ne sombre dans la lourdeur indigeste. Seul Bois des Iles me semble y avoir perdu. Et Cuir de Russie est une interprétation avec une technique qui semble assez différente mais pas moins intéressante.
On pourra dire "c’était mieux avant" "Ah trahison" "Les vampires nous sucent le sang" (ça oui car le prix est luxe-luxe c’est clair !) Mais bon c’est bien exécuté, et permet aux passionnés de redécouvrir des bijoux olfactifs sous un angle un peu différent.
Hâte de lire les ressentis des lecteurs-sniffeurs d’Auparfum :-)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par hommesansqualités, le 15 octobre 2016 à 20:17
J’attendais impatiemment un retour sur les EDP. J’ai eu l’occasion de les sentir rapidement il y a quelques jours et plus particulièrement le 18 et la pausa (j’espérais une amélioration du sillage et longévité de ces parfums). Verdict : belles reformulations mais le caractère de ces deux parfums me semble complètement changé.
Le départ de La Pausa est effectivement sublime : overdose d’iris, très semblable à l’EDT mais encore plus fort. Par contre l’évolution tout en étant très belle en soi modifie l’EDT profondément à mon sens. L’ original était pour moi un des parfums les plus secs et angulaires que je connaisse, aucune once de chair en trop, et complètement atone en terme d’odeur : une merveille. Le nouveau, malgré une tête très proche de l’EDT a une évolution un peu à la Daniela Andrier ce qui n’est pas problématique en soi (je suis un grand admirateur d’Andrier) mais n’a rien à faire dans La Pausa. Les muscs me semblent plus moelleux, et mélangés à la coumarine très présente vers la fin donne un aspect fougère à l’EDP (elle me rappelle l’infusion d’oeillet de Prada). Bon ça reste un très beau parfum, une sorte de "flanker" fougère/musqué a La Pausa, mais encore une fois pas le parfum que je connais.
J’ai rapidement senti le 18. Encore une fois la tête est inchangée mais les choses se déteriorent vite. La limpidité de l’EDT dont le fruité avait un aspect eau de vie/liquoreux donne place à un fruité plus collant, plus typiquement sucré. Je l’ai moins longuement senti que La Pausa donc l’impression reste à confirmer mais le 18 n’est plus le cristal qu’il était.
J’attends d’avoir mieux senti les autres pour m’exprimer là dessus mais pour ces deux-là il me semble que la limpidité a été sacrifié au moelleux. Rien de catastrophique en somme (les EDP restent de belles oeuvres en soi) mais le caractère des EDT est profondément modifié.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 15 octobre 2016 à 20:43
Bonsoir hommesansqualités, un grand plaisir de te lire !
Et c’est super d’avoir ton premier ressenti à propos de ces deux parfums que je connais un peu moins que certains autres car je ne les portent pas.
Ta comparaison avec les Infusions de Prada me parle particulièrement, tu as raison l’évolution de La Pausa retrouve ces territoires d’iris musqué de Daniela, merci pour cet éclaircissement bienvenu :-)
J’attends avec impatience la suite de tes impressions.
Toutes mes pensées amicales au passage.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par hommesansqualités, le 15 octobre 2016 à 22:44
un plaisir de te lire aussi Passacaille !
J’ai commencé par 18 et la pausa parce que c’étaient les seules EDT qui posaient problème quant à leur sillage pour moi et aussi étant les moins accessibles parmi les exclusifs, je craignais une reformulation pour ces deux plus que pour les autres. mes craintes ont malheureusement été confirmées. Mais comme tu l’as bien dit, il n’y a pas de quoi crier au scandale et à la trahison : les EDP restent de très belles choses. Dommage quand même qu’il y ait eu discontinuation des EDT : avoir les deux versions aurait été idéal.
Je reviendrai commenter quand j’aurai senti les autres parfums, mais tes critiques me rassurent quant aux reformulations. Et par rapport à bois des iles, tant qu’il existe en extrait...(je plussoie que c’est effectivement un des plus beaux santals ( un des plus beaux parfums tout court) qui existent).
Toujours un plaisir d’échanger avec toi.
par _Pascale, le 15 octobre 2016 à 20:45
Bonsoir,
Ce que vous avez constaté avec le No 18 et La Pausa est exactement ce que je crains pour le No 22 en edp : que la limpidité et la délicatesse de l’eau de toilette aient été sacrifiées au profit de davantage de "moelleux".
Il était parfait et très équilibré tel quel, la perspective d’un changement quelconque me fait grincer des dents.
Il est encore temps de commander un 200ml de l’eau de toilette, probablement ce que je ferai.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Raphaëlle , le 16 octobre 2016 à 11:26
il me reste une goutte de l’échantillon de 22, je l’utiliserai avant mon prochain passage à Lille pour pouvoir le comparer à l’EDP :) J’espère que la nouvelle version sera tout aussi belle tout de même ! (mais dans tous les cas, ne serait-ce que pour des questions de budget, je crois que tu as raison de faire un stock ! :p)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Garance2, le 16 octobre 2016 à 12:42
Merci Passacaille et homme sans qualités pour vos retours.
Je ne pourrai malheureusement sentir ces Exclusifs avant plusieurs mois.
Le sillage de Misia semblerait renforcé ? Ce n’est pas un mal, je trouvais l’évolution de la première version un peu légère à mon goût.
Mais j’avoue avoir peur de la nouvelle version de Coromandel., qui est un de parfums que je porte le plus. Si j’ai bien compris votre description, Passacaille, Coromandel a perdu en moelleux et possède à présent une "facette encens" renforcée. Or j’adorais m’envelopper dans la douceur pleine de caractère de la précédente version. Je ne doute pas que le parfum soit toujours magnifique et élégant, mais je crains la froideur de l’encens. J’attendrai de sentir la nouvelle version pour m’en racheter un flacon. J’espère ne pas avoir à lui trouver de "remplaçant", ce qui me semble impossible. Je porte d’autres parfums, mais aucun ne me transporte autant.
par _Pascale, le 16 octobre 2016 à 16:55
Je n’aurai pas l’occasion de sentir l’edp du 22 avant longtemps, donc j’attends tes impressions une fois que tu auras fait un tour au stand de Lille !
par Thelittlebox, le 15 octobre 2016 à 21:51
Bonsoir Passacaille,
Merci pour tous ces détails, c’est passionnant et instructif.
Vous piquez ma curiosité, je suis un inconditionnel de 31, Rue Cambon, je risque fort de tomber en amour en respirant l’EDT. Il ne reste plus qu’a le tester lundi.
Le problème avec les exclusifs Chanel, c’est que se sont tous des grands parfums.
Trop de tentation !
par Octave Mouret, le 16 octobre 2016 à 14:13
Passacaille, merci pour votre retour de ces nouvelles eaux de parfum dont j’attendais la sortie avec impatience ! Avez vous retrouvé la filiation avec le numero 5 dans cuir de russie ? Et Boy, qu’en pensez vous ?
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 16 octobre 2016 à 16:46
Bonjour Octave Mouret,
A vrai dire mon impression est moins positive qu’hier. En tout état de cause, les aldéhydes sont bien moins présents que dans l’EDT, donc on s’éloigne au contraire du N°5.
Newyorker a aussi identifié que le fond est beaucoup moins animalisé, et remplacé par des muscs ronds et doux, ce qui laisse le goudron à découvert. Mais au final le goudron est moins puissant que dans l’EDT !
Cette EDP fait une addition intéressante si on veux se parfumer par dessus l’extrait de Cuir de Russie (la seule façon dont je le porte), car elle forme un voile de Bouleau musqué, mais il faut avouer que l’EDP seule n’a pas grand intérêt comparée à l’EDT !
Boy lui n’a pas changé du tout étant déjà dès sa sortie en EDP.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vesper, le 16 octobre 2016 à 18:11
J’aurais vraiment du casser ma tirelire pour un 200 ml... -_-
par Vesper, le 16 octobre 2016 à 17:54
Une petite commande à ma parfumerie préférée et hop !, un échantillon des Exclusifs en EdP.
Je ne parlerai que de ceux que je connais bien en version EdT.
Aujourd’hui j’ai testé les deux versions de Sycomore.
Sans avoir la finesse d’analyse de Passacaille, je dirais qu’effectivement la tête est plus étourdissante dans la nouvelle version avec, pour moi, un côté plus brut.
L’évolution de l’EdP laisse apparaître un vétiver beaucoup plus vert et "cru" que l’eau de toilette.
Pour ma part, je préfère cette dernière que je trouve plus ronde et plus chaude. C’est ce côté qui m’avait fasciné dans l’eau de toilette, cette évolution très sèche qui faisait penser à des paysages boisés écrasés de soleil.
L’EdP me semble beaucoup plus orientée sur le vétiver d’Encre Noire ou de L’Extraordinaire de Malle.
C’est beau, évidement.
Mais ce n’est pas ce que je préférais.
Je suis bien content pour, le coup, d’avoir craqué sur le dernier flacon de la boutique.
Demain : Cuir de Russie... et là j’ai peur (il ne me reste que 175ml d’EdT).
par PoisonFlower, le 19 septembre 2016 à 23:51
Je viens d’apprendre que tous les Exclusifs allaient sortir en EDP. Ca, c’est pour la bonne nouvelle.
La mauvaise, c’est que toutes les EDT actuelles sont supprimées, ainsi que les extraits. Certaines références ne sont déjà plus disponibles sur le site de Chanel (Bois des Iles EDT et Bel Respiro), ainsi que certains formats (le 75 ml de Cuir de Russie et 31 Rue Cambon).
Du coup, l’ensemble de la collection devrait passer aux prix déjà pratiqués pour Boy, qui est une EDP : 175 euros les 75 ml et 320 euros les 200 ml, contre 133 euros et 255 euros pour les EDT actuelles...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vesper, le 20 septembre 2016 à 14:10
juste le temps de remonter sur ma chaises...
Tous les extraits vont-il être supprimés ? Y compris les historiques ?
Je ne peux plus me passe du Cuir de Russie :-S
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 20 septembre 2016 à 16:02
Bonjour Vesper,
ne vous faites aucun souci, les extraits sont maintenus, il n’a jamais été question de les retirer. Chanel uniformise la ligne pour qu’il soient tous en EdP, c’est tout. (Et c’est plus cher !!)
Je demandais si d’autres allaient entrer dans la concentration extrait, 31 rue Cambon y serait bien par exemple :-p
Mais pour l’instant rien de programmé.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Vesper, le 20 septembre 2016 à 18:26
Merci pour votre promptitude, Passacaille.
(je constate en me relisant que le correcteur orthographique de ma tablette a fait un carnage)
La parfumerie Place Vendôme m’a également confirmé que les extraits étaient maintenus.
J’ai eu vraiment très très chaud. Après un période de tiède indifférence, l’extrait de Cuir de Russie est devenu mon (presque unique) indispensable. J’étais déjà prêt à taper dans mes économies pour faire du stock (c’est là qu’on comprend pourquoi quand vous parlez de parfum vos collègues vous regardent comme un doux dingue).
Et si il nait une concentration EDP, j’avoue que je serai assez ravi de la découvrir. Même si mon portefeuille va râler.
Peut être que cette concentration arrivera à faire naître un sillage, on peut rêver...
Pour le reste, je vous suis complètement à l’idée d’une collection d’extraits. Pour ma part, je fantasme un peu sur Sycomore qui n’a, pour l’heure, aucune tenue sur moi.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Passacaille, le 20 septembre 2016 à 19:16
Seconde précision, je fais tout trop vite, en France le lancement des EdP devrait se faire mi-octobre, au stand des Galeries on parle du 14 octobre.
La vendeuse a d’ailleurs insisté cette fois ci sur la profonde modification pour certains, sans que j’arrive à lui faire dire lesquels :)
Coromandel et Sycomore ont une super tenue sur mon épiderme mais voir Polge explorer les profondeur du vétiver me rendrai bien curieux. Après l’équilibre de Coromandel entre tous les éléments du géant doit être bien difficile à maintenir en haute concentration, mais qui sait ? Mais cela ne semble pas à l’ordre du jour, et l’installation des EdP dans le paysage écarte l’hypothèse de la chose dans un futur récent.
En revanche, je crois savoir qu’une nouvelle déclinaison de Chance est dans les tuyaux.... pour ce printemps ?? (pure hypothèse)
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Doblis, le 21 septembre 2016 à 00:45
Bonsoir à tous.
Merci pour toutes ces informations pour les EDP.
Le n°22 en EDT étant déjà fort tenace, je ne vois pas trop ce que va pouvoir lui apporter une EDP ? Une nouvelle facette ?
Quant à Chance, j’ai déjà vu des flacons de Chance Noir (sur un célèbre site de ventes aux enchères). J’en ai parlé à un vendeur des Galeries La Fayette à qui on avait déjà posé la question.
Sur Google, on trouve aussi le visuel d’une pub. Alors contrefaçon ou pas ? Info ou intox ?
Je vous laisse enquêter.
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus
par Nymphomaniac, le 21 septembre 2016 à 13:53
Cette nouvelle pourrait être préoccupante, car s’il y a des reformulations dans le but d’"augmenter" la concentration, j’ai un peu peur du résultat... à moins qu’il ne s’agisse surtout d’augmenter la marge dans le cas présent (aparté : comme il y a de plus en plus de parfums "de niche" sur le marché, puisqu’il en naît un toutes les 30 secondes j’ai l’impression, il se vend mécaniquement moins d’unités de chaque, ce qui oblige à accroître les marges sur chaque vente... un peu comme les opticiens où j’avais lu qu’ils leur suffisaient de vendre désormais une seule paire de lunettes par jour pour maintenir à flots la boutique)
Par ailleurs, aucun problème de "tenue" avec le N°22, Coromandel, 31 Rue Cambon ; pour Sycomore, il suffit de vaporiser les vêtements et il tient au moins 2 jours (sur peau, quelques heures dans mon cas) ; Cuir de Russie et Bois des Îles sont plus des "parfums de peau" mais je les aime bien tels quels... Quant au 28 La Pausa, il est sublime tel quel aussi, une surconcentration pourrait même nuire à l’esprit de ce chef d’oeuvre !!
Bref, en complément des EDT actuelles, j’aurais préféré que Chanel sorte des flacons d’extraits de Cuir de Russie et de Bois des Îles en format 50 ml au lieu de 15 actuellement, à un prix proche de certains extraits type Carnal Flower ou autres (car à 12 ou 15 € le millilitre, je ne sais plus exactement, j’ai tendance à m’abstenir lourdement).
par PoisonFlower, le 20 septembre 2016 à 20:35
J’ai mal compris pour les extraits, toutes mes confuses... ^^
Je me disais bien aussi, toutes ces suppressions, ce n’est pas très Chanel, qui respecte vachement les consommateurs à ce niveau-là.
par Nymphomaniac, le 26 septembre 2016 à 21:12
à prendre entre pincettes, certes, mais ça fait un peu peur, exactement comme je le craignais :
au passage, "28 la pausa" devient "la pausa" tout court (ça sera + facile à dire ainsi)
catfat
a porté Les Exclusifs le 4 juillet 2014
à la une
La Paris Perfume Week revient pour sa deuxième édition, du 20 au 23 mars 2025 !
Après une première édition réunissant près de 3000 passionnés et professionnels du monde entier, la Paris Perfume Week revient du 20 au 23 mars 2025 au Bastille Design Center. Dans son sillage, se dessine une programmation inspirée et foisonnante.
en ce moment
il y a 4 minutes
Bon, je m’y colle, bien que pas spécialiste du tout. Je dirais que c’est possible, mais il est(…)
il y a 9 heures
Malheureusement Gardénia Passion vient d’être supprimé. Une honte...
il y a 11 heures
Trouble et confusion quand la découverte d’un nouveau parfum vous rappelle très précisément l’un(…)
Dernières critiques
Armonia - Anatole Lebreton
Nombre d’or de l’iris
Infuse - Akro
Songe d’une nuit des thés
Feu sacré - Réserve en Afrique
Désert brûlant
par S9, le 5 décembre 2023 à 18:24
Adepte des Exclusifs depuis leur sortie en 2007 (enfin surtout attirée par Bois des Îles cette année-là, j’ai ensuite acheté presque toutes leurs eaux de toilette), j’ai récemment craqué sur Le Lion, qui m’attendra sous le sapin dans 20 jours.
Je trouve qu’il ressemble beaucoup à Ambre Fétiche d’Annick Goutal, que j’adore et porte d’ailleurs aujourd’hui.
Mais même si Le Lion sort ses griffes et a beaucoup de caractère (je pensais avoir été victime d’une possible contrefaçon sur un fameux site de vente d’occasion, mais non, comparé pendant des heures avec mon échantillon offert par la maison Chanel), il s’avère que c’est bien un authentique, bref, il me parait tout de même plus rond et moelleux que la divine ambre de Goutal, dont j’aimerais bien lire la critique ici un jour !
Le Lion a eu à un moment une odeur sombre de pneus mais hop une petite heure plus tard cette note est bel et bien partie et le lion s’est couché, s’est calmé... Quant à cette Ambre Fétiche, elle est devenue un de mes parfums fétiches dont je ne pourrais plus me passer et qui est aussi associée à un excellent souvenir cette année.
Ces jours-ci j’ai pas mal porté le N°22 ; mon flacon d’eau de toilette a maintenant 10 ans, la couleur a viré à l’orange foncé, et dieu qu’il est magnifiquement savonneux. Il s’est embelli avec le temps.
Je le redécouvre avec plaisir.
Mais c’est ça les parfums, surtout quand on a l’embarras du choix : on a tendance sans doute à créer de temps à autre une collection capsule sur laquelle on tourne durant une saison. En attendant de porter Le Lion bientôt, je profite également de Jersey que j’aime d’amour aussi celui-là, ou , pour sortir des Exclusifs, d’Ambré Lumière ou de Patchouli intense, que les interventions de DomFromBe à son sujet m’ont donné envie de le découvrir il y a 4 ans ; et bien d’autres encore ...
Répondre à ce commentaire | Signaler un abus