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Guerlain Homme

Guerlain

Flacon de Guerlain Homme - Guerlain
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Géant Vert

par Jeanne Doré, le 4 septembre 2008

C’est avec un peu de retard que je me lance dans la critique de ce nouveau Guerlain qui aura déjà fait couler beaucoup d’encre ici, et j’en suis presque honteuse tant les internautes l’ont déjà dépeint avec autant de justesse que d’unanimité. Voici donc une mini-revue de presse de vos messages résumés ici en condensé : Mousse à raser, Mennen, sent-bon, Habit Vert (j’aime beaucoup celui-là), vieillot, insipide comme L’Homme d’YSL. Tout, pratiquement, est dit dans ces quelques mots.
Alors que les grands moyens sont déployés dans tous les grands magasins à coup de posters, films d’animation et pyramides de flacons, les forces de ventes, bien dressées, récitent le même discours appris par coeur à base « d’accord Mojito, limette, menthe poivrée et la rasade de rhum Jamaïcain ». Honnêtement, si on me proposait un cocktail avec une telle odeur, j’aurais des soupçons que le serveur y ait renversé son after-shave !

Pourquoi ne pas parler de Guerlain Homme en admettant vraiment ce qu’il est : une fougère classique, traditionnelle, banale et sans aucune originalité, à part peut être les 3 premières secondes, qui sont, il est vrai, agréablement pétillantes. Mais après ?
Thierry Wasser avait déjà signé ce parfum quand il s’est fait embaucher par Guerlain, comme s’il avait constitué sa clé d’entrée comme parfumeur de la prestigieuse maison. C’est qu’il devait donc répondre parfaitement aux critères de la directrice de la création, Sylvaine Delacourte, qui n’hésite d’ailleurs pas à co-signer de son nom cette dernière "créature". La priorité est évidemment d’exporter la marque Guerlain dans les pays où il y encore une marge de croissance, en Asie, en Russie, au Moyen Orient... d’où ce choix olfactif classique volontaire. Je ne crois pas que Guerlain Homme ait été conçu pour plaire en priorité aux Français, qui ont déjà leur Habit Rouge et leur Vétyver, et qui, tout le monde le sait, peuvent trouver des parfums de fougère fraîche au supermarché...

Si vous voulez continuer à rire après le spot de pub, il y a aussi le site, avec une animation digne des premiers CD-roms des années 90.
D’après Lucas Turin, le principal problème de la parfumerie aujourd’hui serait le manque total de direction artistique. Et si Guerlain était la meilleure illustration de la parfumerie française d’aujourd’hui ?

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par tiffy, le 24 octobre 2012 à 17:19

"Il faut laisser sa chance au produit" : c’est suivant cet adage que je me suis lancé dans un deuxième essai de Guerlain Homme. Et aussi parce que non, ce n’est pas possible, un mauvais Guerlain ça ne peut pas exister. C’est forcément moi qui n’ai pas compris le parfum. Donc, deuxième chance. On se vide la tête de tout préjugé, on oublie tous les commentaires et on repart à zéro.

On a donc un nom : Guerlain Homme. Ca commence mal... L’Heure Bleue, Shalimar, Habit Rouge, Jardins de Bagatelle, ça m’évoque plein de choses mais Guerlain Homme, non. Sauf qu’il doit s’agir d’un parfum masculin :). Ou alors, derrière ce nom simple, Guerlain entend-il communiquer sa vision de l’homme ? Genre "L’homme vu par Guerlain" ? Auquel cas ce parfum se voudrait la pierre fondatrice d’une nouvelle ère Guerlain ? A voir... continuons la redécouverte.

On a ensuite un flacon : carossé par Pininfarina, beau comme une Cadillac chromée, moderne, anguleux. Guerlain veut donc nous parler d’un homme moderne, amateur d’automobile, de sports mécaniques ? Peut-être...

On a aussi un spot publicitaire : des animaux de pays exotiques et chauds, dont un homme, qui viennent se rafraîchir dans une mare. Guerlain veut donc nous parler d’un homme aventureux, sauvage ? Pourquoi pas...

Et enfin vient le parfum lui-même : il a déjà été largement décrit ici, donc je ne vais pas y revenir. Au coeur, un accord mojito qui en lui-même est plutôt intéressant et une petite touche mentholée assez courante dans les parfums masculins. L’homme Guerlain serait donc amateur de cocktails rafraîchissants ? Soit.

Et nous touchons là à ce qui est pour moi le principal problème de ce parfum : comme le souligne fort à propos Jeanne Doré dans sa conclusion : "D’après Lucas Turin, le principal problème de la parfumerie aujourd’hui serait le manque total de direction artistique. Et si Guerlain était la meilleure illustration de la parfumerie française d’aujourd’hui ?"
C’est exactement ça le problème : on a l’impression que quelqu’un a fait un brief dans lequel cette personne a listé toutes les caractéristiques qu’elle prête à l’homme d’aujourd’hui :
- Amateur d’automobile
- Viril
- Moderne
- Sportif
- Aventurier
- Aimant boire des cocktails avec ses copains

Et à partir de là, on prend Pininfarina qui nous carosse le flacon comme une voiture, un réalisateur qui nous fait un spot avec des animaux exotiques et un parfum qui évoque le rhum (boisson préférée des baroudeurs, c’est bien connu) et les coktails associés. Chacun de ces éléments, indépendemment des autres, n’est pas mauvais, mais l’ensemble n’a aucune cohérence. Où est la direction artistique ?

Maintenant, si l’on se penche uniquement sur le parfum, le principal reproche que je peux lui faire est le manque total de tenue. Mais l’idée de base est plutôt intéressante.

On a donc droit maintenant à 3 flankers (quelle horreur. Je n’aurais jamais cru un jour devoir associer le mot flanker à Guerlain). Mais il faudra s’y faire...
3 flankers donc, qui chacun à sa manière fait mieux que l’original. Ce qui n’est certes pas très difficile !

l’Eau : renforce le côté frais de ce parfum et d’une meilleure tenue, même si celle-ci reste assez limitée. Néanmoins un parfum d’été agréable. De plus, le flacon est cette fois-ci en harmonie avec le parfum.

L’Eau Boisée : qui porte bien son nom. On retrouve toujours l’accord mojito de l’original, mais cette fois-ci soutenu par des notes boisées, assez typiques de certains parfums masculins et donc malheureusement pas très originales. Au final, un parfum très policé. Pas désagréable, mais trop commun à mon goût.

Et pour finir, la version intense : c’est celle-ci que je préfère. L’accord mojito de l’original est mieux mis en valeur et surtout, il a une très bonne tenue. C’est lui qui aurait dû être l’original.

Au final nous avons donc 4 parfums, dont la qualité (avis évidemment purement personnel et subjectif) va de très bon à passable, sans malheureusement jamais prétendre à l’excellence que nous pouvons légitimement attendre d’un Guerlain.
Mais il faut relativiser : au moins deux des versions se comparent favorablement à beaucoup d’autres parfums du même segment.

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Mado33

par Mado33, le 5 juin 2012 à 20:38

Hello,

Je parlais de Chanel aux USA principalement et surtout du make-up extrêmement bien pensé depuis des années par Peter Philips, directeur artistique donc. Quand je vois la collection Fall 2012 de Chanel et celle de Guerlain, il me semble qu’il y a un souci d’autant que le maquillage le plus cher est bien celui de Guerlain, avec par exemple et entre autres un rouge G dont l’écrin a été inspiré par la haute joaillerie. Ceci dit, tout n’est pas à jeter non plus, certains produits étant magnifiques, je pense au fameux Rouge Automatique très bien imaginé, reprenant un ancien concept novateur pour l’époque ( fait à la main autrefois )ou d’autres produits. Mais il est clair que LVMH impose vraiment ses lois en la matière, pour Chanel c’est Peter Philips qui est aux commandes et ça se voit.
Pour les parfums, je ne peux que supposer que la collection exclusive soit jolie ( apparemment elle l’est ), après oui il y a les dérives de Chance : Eau tendre etc.., le 19 poudré qui me semble fade ( mais je déteste foncièrement l’iris ), Bleu, etc..
Il est dommage que le parfum en général soit dénaturé par toutes ces restrictions, c’est également de mise pour les cosmétiques ( sur 3 parabens, 2 sont bannis ), les aliments ( sans conservateur, sans colorant artificiel etc.. ) etc.. N’étant pas chimiste, je ne peux pas donner un quelconque avis sur la pertinence de tel ou tel retrait. En parfumerie, c’est un vrai dilemme ! Tous ceux qui ont connu les anciennes versions de tel ou tel parfum les regrettent, reste à composer avec ce que l’on a et ce qu’on a plus. Les parfumeurs étant des découvreurs, je leur fais confiance pour nous sortir autre chose que La Petite Robe Noire, Chance ou Miss Dior ( infâme entre tous ! )
Bref restons optimistes !

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Mado33

par Mado33, le 4 juin 2012 à 20:18

Hello,

Je suis bien d’accord ! Et que dire de la suppression pure et simple de certains parfums ? Navrant. Hélas le maquillage Guerlain est également sous la coupe de LVMH ! La collection d’été Guerlain / Pucci en témoigne, aussi cheap que loupée ! Nez, directeurs artistiques sont sous influence c’est bien le souci avec Guerlain. L’image de Guerlain en a déjà pris un coup, espérons que cette prestigieuse et audacieuse maison nous réservera de belles surprises... A priori oui, même si aux USA par exemple c’est bien Chanel qui passe devant pour beaucoup de choses. Et les Américains ont un goût sûr, le marché asitatique là je ne connais pas mais apparemment les critères d’exigence semblent différents.

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par tiffy, le 5 juin 2012 à 09:37

Oui, Chanel a maintenu une extraodrinaire image dans le monde entier. Hermès se débrouille bien aussi. En fait j’ai l’impression que Guerlain cherche à faire comme Dior : d’un côté des parfums de qualité correcte mais assez faciles d’accès pour le mass market, de l’autre des parfums plus recherchés (l’Art et la Matière, les Parisiennes, etc.) mais inaccessibles (prix élevé et diffusion en boutiques Guerlain exclusivement).
Si c’est bien ça, je pense que c’est une erreur. Il faudrait mieux que la marque continue à faire de la haute qualité, originale mais accessible pour le commun des mortels. Par exemple, Tonka Impériale pourrait séduire beaucoup de gens : c’est de la haute qualité et en même temps peu polarisant. Mais qui va se donner la peine de se rendre dans une boutique Guerlain pour le découvrir, à part quelques parisiens amateurs de parfums et fortunés ? Cette création pourrait très bien trouver sa place dans un Nociphorionnaud, à un prix peut-être un peu plus élevé que la moyenne mais en restant raisonnable.
Hermès est à mon avis l’exemple à suivre de ce point de vue. Quasimment tous leurs parfums sont de grande qualité, mais on peut les trouver sans difficulté et à un prix un peu plus élevé que la moyenne, mais qui reste abordable.

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par Troudujol, le 5 juin 2012 à 18:22

Juste quelques commentaires concernant Guerlain : la suppression de certains parfums a en général été dictée par la nécessité de les reformuler (directives légales), et de l’impossibilité de les reformuler sans les dénaturer. En clair, c’était les supprimer, ou les massacrer...

Quant à la comparaison avec Chanel, personnellement je trouve mille fois plus qualitatifs un Guerlain Homme qu’un Bleu de Chanel... ET je ne suis pas convaincu de la suprématie de Chance et de ses multiples flankers (Chance Eau Fraîche, Chance Eau Tendre) devant Idylle ou Insolence... Ni d’un Allure Homme Sport Cologne Sport devant Guerlain Homme...

Bref, tout ça pour dire que la thèse comme quoi Guerlain c’est tout caca, et Chanel c’est tout beau, ne me convainc pas. Chanel sait aussi faire dans les noms de parfums à rallonge, et sait très bien faire du mainstream en conservant ses Exclusifs pour le public initié des boutiques en propre.

Idem pour Hermes avec ses Hermessence, à comparer avec la série des Jardins, certes sympathique, mais qui ne révolutionne pas pour autant la parfumerie...

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par tiffy, le 8 juin 2012 à 10:08

Bonjour,

Quand je parle des qualités de Chanel ou d’Hermès, c’est uniquement en terme de qualité du positionnement marketing. Côté qualité des parfums, je suis entièrement d’accord avec vous : Guerlain n’a pas à rougir, loin de là, devant Chanel (dont certains parfums sont effectivement d’une qualité très moyenne) ou Hermès (qui ne fait pas preuve d’une grande originalité). Mais ces deux marques ont l’avantage de pouvoir asseoir leur notoriété sur d’autres éléments que le parfum. Alors que Guerlain, c’est uniquement le parfum (et les cosmétiques). C’est la raison d’être de l’entreprise et ils ont donc moins le droit à l’erreur.

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par Troudujol, le 9 juin 2012 à 13:24

Oui, Guerlain c’est uniquement le parfum, à la différence des deux autres. Mais dans le domaine du parfum, si l’on ne parle que du positionnement marketing, je trouve que toutes ces marques, Guerlain, Dior, Chanel, Hermès, et d’autres, sûrement, font justement toutes un peu la même chose ; des mainstreams calibrés grand public, plus ou moins réussis, et des exclusifs hors de prix, plus ou moins audacieux... Je pense que le marché leur impose plus ou moins cette stratégie.

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par tiffy, le 4 juin 2012 à 13:52

Ah Guerlain, mon parfumeur préféré, qu’est-il devenu de ton talent créateur ? J’ai été comme beaucoup déçu par ce Guerlain Homme. Certes, les ingrédients sont de qualité. Certes, il sent bon. Certes, l’accord est bien réussi. Mais où est l’originalité ? Dans la touche de rhum ? C’est un peu léger... Dans le nom ? Guerlain Homme, c’est d’une banalité... (à quand le Guerlain Homme Sport Eau Extrême Dynamique ?). J’aime les noms de parfums évocateurs (Jardins de Bagatelle, Après l’Ondée, ou chez les concurrents Un Jardin sur le Nil, Féminité du Bois, etc.), mais les machins Homme, truc Sport, schmilblik Man, beurk. Ca ne donne même pas envie de sentir ce qu’il y a à l’intérieur.

D’où vient le problème ? Thierry Wasser, nouvel arrivant, a-t-il été trop intimidé par ses nouvelles responsabilités, par le poids de LVMH, par la contrainte d’être rentable ? A-t-il voulu cibler les marchés asiatiques, réputés moins exigeants ? Je ne sais pas. Le créateur a déjà montré qu’il avait du talent, il a été adoubé par Monsieur Guerlain lui-même, alors j’espère qu’il va vite se ressaisir et nous montrer qu’il est le digne successeur de cette grande dynastie de parfumeurs. On n’attend pas de lui qu’il fasse du Jean-Paul Guerlain. Ce serait aussi bête que de demander à Mozart de faire du Bach. Mais qu’il nous fasse de la grande création, du nouveau, du risqué !

Bien sûr, il est payé par LVMH et n’aura d’autre choix que de se compromettre de temps à autres dans du mainstream facile d’accès pour garantir les revenus, mais s’il ne prouve pas régulièrement que Guerlain est une maison de haute parfumerie, la réputation de cette marque va décliner jusqu’à tomber dans les oubliettes de l’histoire de la parfumerie.

M. Wasser, Mme Delacourte, si vous me lisez : faites rentrer la monnaie avec du mainstream facile si vous voulez (sans trop dégrader l’image de marque quand même), mais par pitié utilisez un peu de cet argent honteusement gagné pour financer de vraies créations de qualité (et diffusées aurpès du grand public, pas que dans les boutique maison parisiennes) ! De toute façon, ce ne sera pas de l’argent perdu, c’est un investissement pour maintenir l’image de Guerlain sur le long terme.

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Mado33

par Mado33, le 18 avril 2012 à 23:38

Hello,

Oui cela fait un bon moment que Guerlain se lance dans les flankers. J’ai eu la chance d’avoir un échantillon de Spicebomb, là au moins beau parfum ! Je ne m’en lasse pas, décidément c’est une création digne de ce nom. Guerlain poursuit sa route, entre déclin annoncé d’un Empire et Thierry Wasser, ça ne veut pas dire pour autant que les parfums de qualité vont disparaître, il paraît que Lys Soleia est réussi ( je ne l’aime pas mais c’est une autre histoire ) comme quoi... Au fait je n’ai même pas senti ce parfum, j’ai juste aperçu le flacon. Bonne soirée sur ce, tiens une petite rasade de Spicebomb pour la route, je compte bien l’offrir !

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orphée

par orphée, le 18 avril 2012 à 23:26

Mais quelle honte une nouvelle fois : Guerlain qui se lance dans les Flankers... !
Après, L’Eau, voici l’Eau boisée !!! Et pourquoi pas aussi l’Eau Chyprée ou l’Eau Orientale tant qu’on y est... Quelle honte pour une maison comme Guerlain de décliner ses créations ou dumoins ce qu’il en reste... Un parfum a sa propre idendité, si on en change la formule ce n’est plus ce parfum, c’est autre chose. Sauf bien entendu pour les groupes internationaux qui markettent comme des fous en déclinant n’importe comment ce qu’on appelle des Flankers. Mais par pitié, pas Guerlain !!!! Thierry Wasser est la honte de la haute parfumerie française et est en train de lui creuser une tombe de première classe.
Bien entendu cette Eau Boisée ne ressemble à rien de Guerlain, une eau de plus à ranger entre Boss et D&G tout aussi agréable parfois.

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par Troudujol, le 19 avril 2012 à 23:10

Et pourtant, les flankers Guerlain Homme L’Eau, et Guerlain Homme Intense, sont plus réussis que l’original, non ?... L’Eau Boisée apporte elle aussi quelque chose, même si je ne suis pas fan de vétiver... A partir du moment où les flankers apportent quelque chose, ce qui est le cas pour ceux d’Habit Rouge, Shalimar, Guerlain Homme, L’Instant de Guerlain, L’Instant de Guerlain pour Homme, à mon sens, la démarche ne me choque pas...

On ne peut pas en dire autant des flankers Lancôme ou Givenchy.

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par Jicky, le 20 avril 2012 à 01:45

Thierry Wasser est peut être en train de "tuer la parfumerie française". En attendant, c’est le seul à avoir ouvert sa gueule lors du dernier amendement de l’IFRA... Donc on dit "merci Thierry !" ;)

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par Troudujol, le 1er avril 2012 à 21:41

Alors, alors ? Qui a testé le nouveau flanker Guerlain Homme L’Eau Boisée ??? Jicky, es-tu là ???

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Seth

par Seth, le 8 juillet 2011 à 23:38

J’ai la version intense, je trouve que c’est un beau parfum du matin, je dirai même plus un beau parfum de bureau, frais, pas entêtant, propre, je lui trouve même un soupçon de classe et je sens vraiment la menthe et le sucre de canne. L’exercice de style qu’aurait mérité un parfum intitulé Guerlain Homme, lourde responsabilité genre "fils-de", n’est qu’ébauché mais de manière honnête. J’ai regretté de ne pas avoir jeté mon dévolu sur l’Eau dont le rendu sur mouillette est vraiment le plus réjouissant des trois versions, quitte à en posséder une, mais il est clair qu’une fois le flacon (presque) fini il sera malheureusement dans la liste des "oubliés".

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orphée

par orphée, le 6 juin 2011 à 23:36

Après de nombreux mois sans tester de nouveau GH, me voilà de nouveau face au rayon Guerlain dans une Free Shop d’aéroport à l’étranger. Je ne reviendrai pas sur la première impression laissée par l’eau de toilette il y a quelques mois à sa sortie : déception totale pour un Guerlain ! Sans intérêt pour moi alors...
Sauf que cette fois j’ai testé la version Eau de Parfum Intense, et là... patatra ! Changement de cap ! Comme si après les critiques unanimes de l’EDT, ils avaient décidé de revenir à une véritable empreinte Guerlain. Tout en contraste : fraicheur du départ mais profondeur de la note, rondeur du coeur mais dynamique de la tête toujours présente, et enfin.... enfin (!), percéption certes légère mais enfin perceptible de la guerlinade poudrée en fond qui vient tenir ce fond tant attendu malgré une fraicheur moderne qui renouvelle le genre de la maison. C’est ainsi que l’on peut dire que Guerlain Homme n’est pas et ne sera jamais un après-rasage ou un Calin Klein ou bien un YSL Homme.
Une empreinte indéniable, certes plus jeune qu’un Habit Rouge ou un Héritage (des must-have), mais qui reste tout de même un Guerlain ! Qualité et signature de la fragrance de cette EDP en témoignent enfin.

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HUMBERTO

par HUMBERTO, le 12 octobre 2010 à 14:55

GUERLAIN HOMME c’ est le fils de Guerlin avec le Syndrome de Down

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par Jicky, le 12 octobre 2010 à 17:38

Rrrrr *grince des dents* (^^)

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