Guerlain : deux roses pour célébrer la renaissance de l’Art et la Matière
par Jeanne Doré - Jessica Mignot, le 5 août 2021
La maison restructure sa collection exclusive, qu’elle complète par deux nouveautés, Rose chérie et Santal Pao Rosa, et quatre créations déjà existantes, rebaptisées pour l’occasion. C’est également l’occasion de présenter un tout nouveau flacon.
En lançant sa collection exclusive « L’Art & La Matière » en 2005, la marque souhaitait célébrer le parfum en tant qu’œuvre d’art, donnant au parfumeur « carte blanche pour exprimer sa vision ». Elle comptera désormais dix-sept créations, en accueillant deux nouveautés et quatre « anciens » du catalogue, renommés à l’occasion. Changement de noms, de flacons, de structure : partons pour un état des lieux de toutes ces évolutions.
Les différentes créations de la collection seront désormais classées en quatre grandes familles :
Les « fraîcheurs vibrantes », comprenant Néroli outrenoir, Frenchy lavande (anciennement Le Frenchy), et Herbes troublantes (anciennement Un Dimanche à la campagne) ;
Les « orientaux enivrants », avec Cuir béluga, Angélique noire, Spiritueuse double vanille, Tonka impériale, et Œillet pourpre (anciennement Lui) ;
Les « bois puissants », dont font partie Bois d’Arménie, Iris torréfié, Épices volées (anciennement Arsène Lupin voyou) et une nouveauté, Santal Pao rosa ;
Les « fleurs passionnelles », où le lancement Rose chérie prend sa place aux côtés de Rose barbare, Joyeuse Tubéreuse, Cruel Gardénia et Embruns d’ylang.
Pour Rose chérie, la parfumeuse maison Delphine Jelk propose « une interprétation fraîche et tendre de la rose », autour de deux variétés, la damascena (essence et eau de rose bulgares, absolue de rose turque) et la centifolia (absolue de Grasse).
Des notes d’amande, de framboise, d’héliotrope et de violette viennent compléter cet « arc-en-ciel pastel » tout en nuances. Un clin d’œil à la roseraie de l’ancienne rue Guerlain, à Paris, où se situait l’usine, mais également à la célèbre chanson d’Edith Piaf, « déclaration d’amour à la mélodie si parisienne, devenue emblème de la romance dans le monde entier ».
Santal Pao Rosa reprend le nom d’un parfum créé par Aimé Guerlain en 1877. Delphine Jelk en propose ici une version inédite, mariant « la force du bois et la grâce de la rose ». L’ouverture fraîche de cardamome est contrastée par la puissance de l’oud et de la myrrhe. La parfumeuse a fait la part belle au santal, présent en surdose, et dont la facette lactée est « soulignée par des effets figue et noisette ». Un écho à l’Arte Povera de Giuseppe Penone, dont les installations et sculptures en bois odorants mettent à l’honneur le végétal sous le prisme de la polysensorialité.
Le flaconnage change quant à lui radicalement : inspiré du flacon carré de la maison datant de 1870, il est désormais fabriqué par Pochet du Courval, en 100 et 200 ml. Au dos, la gravure de l’abeille, symbole de la maison depuis 1853, rappelle l’engagement de Guerlain, « impliqué dans un programme en faveur de la préservation des abeilles dans le monde, en collaboration avec l’Observatoire Français d’Apidologie ». Le flacon est complété par une pampille en référence au cachet de cire et par une passementerie de cordon noir torsadé. Il sera complètement personnalisable en boutique, ressourçable, et emballé dans un cartonnage recyclé.
Par ailleurs, la gamme des « Matières confidentielles » reprend le geste du parfum pour soi, déposé au creux de la nuque comme sur les étoffes précieuses. Ces eaux de toilette qui « ne jouent pas la carte de l’extraversion mais invitent à un rituel confidentiel » se déclinent en Eau de cashmere, Eau secrète, Eau de lit et Eau de lingerie, dans un flacon plus épuré.
Enfin, la collection « Art de vivre » pour la maison, qui comprend Encens d’hiver (anciennement Hiver en Russie), Ylang d’outremer (anciennement Contes tahitiens), Bois des Indes, Épices sous les étoiles (anciennement Winter délice), et Muguet de printemps (anciennement Muguet) s’enrichit de Figue azur, dont « l’accord figue exhale un parfum généreux et ensoleillé au travers de notes tendrement vertes, fruitées et boisées ». Les bougies sont désormais disponibles en format 220 grammes et sont rechargeables ; certaines existent également sous forme de diffuseurs.
Eaux de parfum « L’Art & la Matière » : 295 euros/ 100 ml, 425 euros/ 200 ml (possibilité de recharger son flacon en magasin pour 220 et 320 euros).
Eaux de toilette « Matières confidentielles » : 150 euros/ 100 ml (remplissage 110 euros)
Disponibles en septembre 2021.
Bougies 95 euros/ 220g (recharge 68 euros)
Disponibles en novembre 2021
Premières impressions
Pour 295 euros, vous avez dorénavant droit aux mêmes qu’avant (déjà peu accessibles à 210 euros) certes avec 25 ml en plus, mais dans un flacon qui ne semble pas constituer une plus-value évidente… Évoquant davantage une collection exclusive lambda (comme celle de L’Atelier de Givenchy) que l’esprit Guerlain, on regrette déjà le grand flacon rectangulaire élancé qui se distinguait dans la masse.
Quant aux nouveautés, contre toute attente, c’est finalement Rose chérie qui s’avère le plus intéressant : une violette joliment amandée aux intonations de macaron, de framboise et de rouge à lèvres, à la gourmandise bien maîtrisée. Santal Pao Rosa, plus attendu, est un boisé épicé résineux orientalisant, certes bien étoffé, mais qui n’apporte pas grand chose à la collection, dans laquelle on trouve déjà des créations plus affirmées. J. D.
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par Nezenmoins, le 21 août 2021 à 13:43
Bonjour
Quand je vois l’explosion des collections privées aux prix exorbitants, Dior par exemple et tant d’autres, j’ai l’impression d’être le pauvre du coin quand je vais chercher mon parfum, Habit Rouge, Edt et EDP.
Les parfums vont ils suivre le chemin des baskets ou les plus moches sont les plus chères et les plus recherchées.
Quel parfum à ce prix me ferait abandonner Habit rouge…aucun.
Récemment j’ai senti le nouvel Oud de l’Artisan. J’ai connu l’ancien et le nouveau est passé à 180€. Totalement différent mais il me rappelait un autre parfum… on dirait une copie de Tea for Two mais en plus cher.
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par Farnesiano, le 21 août 2021 à 15:11
Bonjour Nezenmoins,
La parfumerie dite de luxe nous tend des pièges. À nous de ne pas y tomber. Malheureusement notre curiosité nous attire vers la niche et notre appétit de la découverte d’une perle rare nous ferait facilement briser notre tirelire. Au lieu de commettre cette folie, réexplorons nos classiques plus ou moins anciens (Habit Rouge demeure un des plus beaux masculins qui soient) et économisons nos chers flacons autant que possible. De la parole à l’acte...
Quand vous évoquez l’Oud de L’Artisan, il s’agit bien d’Al Oudh créé il ya une bonne dizaine d’années ? Je possède cette première " édition" réellement ensorcelante, surtout par beau temps. Ressorti bien des années plus tard dans la présentation noire, il m’a paru reformulé, au moins modifié dans le dosages des notes. Moins épicé, moins riche et à la fois plus lourd et plus gras, et surtout plus sombre, le parfum a perdu de sa lumière, de sa singularité et de son charme. Quant aux prix absolument déments pratiqués çà et là, les marques évoqueront la crise (ben tiens !), la raréfaction de certaines matières alors que la demande augmente, la personnalité du créateur, etc. Nous vivons au sein d’une société au sein de laquelle il devient de plus en plus difficile de connaître la vraie valeur des choses. Long débat !
par Bluebell, le 12 août 2021 à 10:34
En effet niveau prix cela devient absolument inabordable et la qualité ne suit plus vraiment. Dès que les maisons sont rachetées par les grands groupes cela s’accompagne d’une augmentation des prix et une dilution des jus…c’est tellement dommage…En effet les maisons comme Santa Maria Novella , Oriza Legrand, Lubin restent authentiques avec des prix abordables et de très belles créations, c’est le prix de l’indépendance espérons que ça dure !!
par Dilettante, le 9 août 2021 à 07:36
Les dirigeants de ces grandes maisons vont-ils un jour comprendre que le marketing, entre discours compliqués et ridicules, reformulations déprimantes, suppressions brutales et stratégies à faire fuir les clients fidèles est à bout de souffle et ne sert qu’à abîmer les choses ?
Tournons-nous vers les marques qui ne font pas de publicité, ne paient pas des salaires astronomiques à ces tueurs de beauté, sont dans la modestie et l’honneteté du métier de parfumeur. Par exemple : Institut Très Bien (et son sublime "Très russe") ou Marie-Jeannne Grasse (magnifiques "Tonka Lavande" et "Vétiver Santal"). Ces petites maisons sans prétention produisent des parfums qui n’ont rien à envier aux grandes marques, même si leur choix est restreint.
par BleuIrisé, le 7 août 2021 à 20:13
Pffff no comment.
Cela faisait plusieurs mois que Spiritueuse DV était en rupture de stock sur le site Guerlain de plusieurs pays.
Après avoir insisté 4 fois auprès du service client (oui ..quand je veux une vraie réponse je ne lâche rien ;) on m’a indiqué je cite "un changement de packaging pour la rentrée". Dans mon cerveau j’ai tout de suite interprété cette réponse en : "un changement inutile pour justifier le salaire de nos chefs de produits, qui s’accompagnera bien entendu d’une augmentation de prix et oh peut être au passage une reformulation".....
BINGO.
Et alors le coup du flacon rechargeable merci mais non merci (même si une fois l’investissement de depart passé on gagne 25ml pour le même prix ou presque). C’est joli pour faire du greenwashing mais quand je veux me faire plaisir en achetant mon parfum qui coute un bras une fois par an et bien c’est peut être bête mais je veux le plaisir d’un flacon neuf, d’un emballage, d’un joli sachet... bref les petits plaisirs qui accompagne un achat.
Je vais encore savourer mon dernier flacon carré de SDV et ensuite... et bien je pense me tourner vers Sur la route des Epices de Sultane de Saba. Un prix "normal". Un délice. Une tenue merveilleuse.. bref quelque chose qui se fait rare on dirait.
J’aime tellement SDV mais là, grosse déception.
Je suis désolée pour cette mauvaise humeur lol mais vraiment ggrrrrrrrrrrrr ;)
par Petrichor, le 7 août 2021 à 12:12
Le flacon est moche.
La forme pataude n’est pas fidèle au flacon transparent à moulures, qui sert d’inspiration.
On demande aux artistes pros de renouveler les codes du luxe, le "or et noir" vu partout. Sauf qu’à ne laisser que le noir, on tombe dans l’enterrement de 1ère classe. Où est la joie ? Qui a validé ça ?!?
Mais restons sur la hausse de prix. On est complètement dans le piège à touriste.
J’arrive au bout de ma patience. Honte à Guerlain, honte au décideur qui y fixe les prix.
Depuis que les ventes de parfum reculent, sauf dans "l’exclusif", des marketeux sans imagination endosse cette mode comme seule solution. Les marques ont décidé de ne plus vendre qu’au multimillionnaires.
On transforme notre parfumerie sélective en parfumerie exclusive, voire excluante. Il y a quelque chose d’absurde à les voir augmenter démesurément le prix de parfums préexistants.
On nous fait payer beaucoup plus cher, pour rien ! Heureusement qu’il reste le marché de l’occasion. (On y retrouve d’ailleurs les flacons "pot de vin" donnés aux influenceurs et influenceuses ! En deux semaines, on voit pleins d’offres pour le même parfum, pas encore sorti.)
(exclusifs Chanel, exclusifs Guerlain, Malle racheté par Lauder, Lutens recapitalisé et poussé par Shiseido).
(Grosso modo, en 8 ans, chanel 200€ -> 330€, Malle 150€ -> 215€, Lutens 125€ les 75ml à 290€ les 100ml des flacon gratte-ciel. Ce prix ne protège pas non plus des reformulations maladroites et des créations étrangement moyennes pour du haut de gamme).
D’habitude, les marques réservaient aux multimillionnaires des flacons ultra luxe, et quelques compositions. On ne se sentait pas floué, en tant que passionné. Les passionnés aisés constituaient une cible commerciale distincte des multi-millionaires.
Je n’ai rien contre les magnifiques grosses abeilles en cristal facetté, ou les réédition faite par des indépendant comme l’Iris de fath. (beau parfum, trop peu de quantité produite pour amortir flacon, écrin, etc.) .
Maintenant, quand Guerlain réédite Fol arôme à 660€ les 30ml, de qui se moque-t-on ? C’est un ancien flacon, le même que l’heure bleue, cent fois amortis, et une ancienne composition repesée, mais un prix qui est le double d’un Mitsouko. (305€ actuellement). Ils vont se mettre leurs fans à dos.
En représailles, je pense qu’on a le droit de revenir sur notre part du contrat : arrêter de leur faire de la publicité gratuite.
Relayer leurs sorties sur les réseaux sociaux, faire du bouche-à-oreille positif, y trainer nos proches, contrer les bad buzz. Fini !
Que les décideurs de ces grands groupes aillent corriger leurs parfums mainstreams, au lieu de nous pourrir la parfumerie de niche !
J’irais quand même sentir les roses, et apprécier le travail des nez. Pour le second temps de l’appréciation, le rapport qualité prix, le résultat sera forcément plombé.
par Passionez, le 6 août 2021 à 21:03
J’adore Guerlain et nombre de ses créations dont la collection l’Art et la Matière est ma préférée mais les nouveaux prix pratiqués sont indécents !
Je ne comprends pas la politique de la Maison qui consiste à changer de packaging comme de chemise et de gonfler les prix à tour de bras. Je pense aux nombreuses ré-éditions sous d’autres noms et collections avec dans la majorité des cas une augmentation de prix considérable. A croire qu’on nous prend pour des...
Je me rappelle de mon premier parfum L’Art et la Matière qui coûtait 140 ou 145 Euros à l’époque. Quelle "progression" !
par Farnesiano, le 6 août 2021 à 07:56
Passons les flacons assez lourdingues...
Et si je comprends bien, Un Dimanche à la Campagne, superbe cologne très intense, passerait de 160 € les 250 ml à 295€ les 100 ml ??? Non è possibile !
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par Troudujol, le 7 août 2021 à 05:15
Pour Un Dimanche à la Campagne, la réponse est toute trouvée : avant c’était une eau de cologne, désormais ce sera une eau de parfum lol.
En revanche L’eau de Lit passe bien de 90 euros les 125 ml flacon inclus, à 110 euros les 100 ml en remplissage seul...
Ça donnerait presque envie de migrer chez Chanel, et dieu sait pourtant que je suis un fidèle client Guerlain...
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par _pascale, le 7 août 2021 à 10:09
Mais c’est la même stratégie pour gagner encore plus chez Chanel : déjà en 2016 les eaux de toilette des Exclusifs sont devenues des eaux de parfums afin de « faire passer » le prix en 200ml de 255€ à 320€, et ce n’est pas forcément plus beau. Il y a encore une dizaine d’années une edt en 200ml d’un Exclusif coûtait 200€, aujourd’hui une edp de 75€ en coûte 185 !
Chez Guerlain les prix montent toujours plus, mais la qualité n’est pas forcément là : je parle de parfums comme Shalimar ou L’Heure Bleue qui sentent très bon mais qui ont tellement perdu en radiance et en profondeur... et leur prix a encore monté.
Bref je laisse ces Exclusifs de Guerlain à ceux qui pourront les sentir, les tester, et qui ont les moyens de les acheter, sans regret.
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par DOMfromBE, le 7 août 2021 à 10:40
Bonjour,
Le marché a tellement évolué.
Ce qui est qualifié avec dédain de mainstream actuellement était jusqu’aux années 80 le haut de gamme de la parfumerie et chaque lancement était un événement.
Maintenant, je privilégie le grey market pour ces références.
La fameuse expérience d’achat est devenue nulle à suer, entre débit de niaiseries, éloge de la nouveauté et 2 échantillons minables à la clé.
Je me demande ce que sera la parfumerie dans vingt ou trente ans...
J’ai déjà mon scénario catastrophe si on va vers du post apocalyptique...
Abandonner la parfumerie et ne plus utiliser qu’une huile essentielle de patchouli, pour faire saigner les narines de ceux qui ne sentiront que l’ultra lissé. S’il est encore possible de rogner sur la qualité et l’originalité.
Bon weekend à tou.te.s.
par Troudujol, le 9 août 2021 à 06:52
Bien sûr, ces hausses de prix chez Chanel en passant de l’eau de toilette à l’eau de parfum sont très limites, concernant les exclusifs. Mais au final, 330 euros pour 200 ml donnent un prix au ml identique à celui de la gamme mainstream dite "Les Légendaires" chez Guerlain, à 125 euros les 75 ml (L’Heure Bleue, Mitsouko, Jicky...).
On est loin des 425 euros pour 200 ml de ces nouveaux flacons L’Art et la Matière. L’argument des flacons rechargeables n’en est pas un, puisque l’ensemble de ces parfums étaient précédemment disponibles en flacons abeilles, eux aussi rechargeables. Par ailleurs, je pense que l’essentiel des volumes est désormais vendu sur internet, ce qui exclut de fait tout remplissage...
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par _pascale, le 11 août 2021 à 22:22
C’est sûr que si la priorité de Guerlain/ LVMH c’était de faire du beau à des prix raisonnables et de préserver un patrimoine, on le saurait, mais la priorité est depuis longtemps ailleurs, cela se voit de plus en plus.
Quant à Chanel, un autre exemple : les « eaux » vendues en boutique (Paris-Biarritz et les deux autres) annoncées à 112€/ 125ml à la fin de la critique/pub sur Auparfum en 2018, ont augmenté de 15€ en 3 ans, donc à 127€ aujourd’hui.
Pourquoi Guerlain, Chanel, et d’autres se gêneraient-ils ? Il y a apparemment toujours du monde pour acheter quel que soit le prix (et la qualité parfois), donc c’est parti pour continuer (parfums exclusifs et les autres).
On peut aussi arrêter de leur faire de la pub en parlant d’eux, et passer à autre chose : il y a de belles découvertes à faire chez Santa Maria Novella, l’Institut Très Bien, et Maître Parfumeur et Gantier, ceux-là on n’en entend que trop peu parler.
par Passionez, le 30 août 2021 à 14:49
Troudujol, justement, je me faisais aussi cette réflexion hier. J’ai été très positivement surprise de l’accueil réservé par Chanel même sans achat de parfum. La découverte sur place en boutique est très agréable et les conseillères n’hésitent pas à proposer des échantillons pour poursuivre l’expérience à la maison. Je suis très tentée par Le Lion que je trouve magnifiquement réussi. Décidément, la collection exclusive de Chanel recèle de vrais trésors ! Qui restent certes chers mais toujours plus "abordable" que les parfums Guerlain !
par oyfjcv, le 5 août 2021 à 18:33
C’est comme chez Dior, l’occasion de multiplier les nouveautés, avec pour le coup une augmentation énorme du prix de vente ! Je me demande si ces marques sont sérieuses, avec un prix de 300€ les 100 ml... Je suis un passionné de parfum mais ce sera sans moi ! Tout comme FM ou d’autres marques pour lesquelles je m’interroge quand-même sur le coût de revient réel d’un flacon (je ne me fais pas d’illusions) et les bénéfices engrangés. C’est une façon de faire mais qui ne rend pas service à la noble cause du parfum...
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Après avoir découvert les deux nouveautés de l’Art et la Matière, je constate que l’une d’entre elles n’en est pas vraiment une.
Rose Chérie est une interprétation de French Kiss qui faisait partie de la collection des Elixirs Charnels. C’est la même composition cosmétique fruitée poudrée mais avec un sillage plus puissant et une tenue plus longue. Et une rose plus présente et que je trouve plus lumineuse. Elle éclaire le parfum comme un rayon de soleil du début de son envolée aux derniers soupirs. Une belle réussite donc...mais point de nouveauté. ;-)
Quant à Santal Pao Rosa, j’avoue rester sur ma faim. Je sens une fragrance boisée épicée comme il me semble en avoir senti déjà un certain nombre depuis quelques années. Ce parfum me paraît tout destiné à appâter une clientèle moyen orientale. Pour ma part, il m’a laissée assez insensible pour le moment. Je le trouverais d’ailleurs plus à sa place dans la collection des Orientaux...nettement moins chère...jusqu’à présent.
Pour ce qui est du flaconnage, j’avoue le trouver très réussi. Il rend nettement mieux en "vrai" que sur papier. J’aimais particulièrement les anciens flacons rectangulaires à tranche dorée et je regrettais leur disparition. Mais ce nouveau flacon inspiré d’un flacon carré du patrimoine Guerlain se trouve être très qualitatif et esthétique. Je regrette néanmoins la hausse des prix (encore !) et trouve scandaleux l’augmentation tarifaire des eaux de maison (Eau de lingerie, etc...) qui passent à 150 Euros les 100 ml au lieu de 90 Euros les 125ml précédemment ! L’argument d’une concentration plus élevée (eau de parfum au lieu d’eau de toilette) ne m’a absolument pas convaincue. Quant au manque d’échantillons, là aussi, le bât blesse. Selon la conseillère de vente, seul l’achat d’un flacon permet d’en bénéficier. Je suis très Guerlain depuis bien longtemps mais suite à de récentes expériences très positives auprès de Chanel, j’avoue reconsidérer ma fidélité à la Maison.
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