Dans tes Bras

C’est vrai, ma chemise en reste imprégnée après un premier lavage. Je vais peut-être la "consacrer" à cette composition. Maurice Roucel a eu sa peau !

Viens de passer une journée dans les bras de Dans tes bras. Réel bonheur. Parfum magique, intime, introspectif. Une senteur quasi-philosophique, qui invite à s’interroger sur le temps qui passe et la vie qui nous berce. Tenue sans fléchissement, quatorze heures après pulvérisation. Expérience intense à tous égards.

Voilà, c’est fait !!!Hier soir pchitt sur marque-page façon papier aquarelle...je le glisse à l’endroit des notes auxquelles on se reporte en permanence lorsque l’on lit les mémoires, bref, après une soirée musicale chargée de 2h (chorale), je me couche et ouvre mon livre : une délicieuse senteur se diffuse, ça alors !!!est-ce possible ?
pas du tout le ressenti de la première fois, quelquechose de délicat, une soierie parfumée, cela me rappelle la combinaison que les femmes enfilaient systématiquement sous la robe ou le tailleur, c’est d’une grande intimité...mais je ne ressens pas la peau, plutot les dessous de femme. Il aurait pu s’appeler ’lingerie d’elle’ et me fait un peu penser à ’bas de soie’.

Ce matin, revérification, et impression confirmée, c’est classe et intime à la fois,délicat, suave, raffiné, il ne tolère rien d’autre autour de lui ou il ne se révèle plus....il est farouche.
Il a un coté proustien, je le mettrais bien dans" à la recherche du temps perdu !!"
Merci,Jicky pour le tuyau, sans vous je n’aurais pas insisté. C’eut été dommage !

Lolo et Jicky, votre conversation au sujet de Dans Tes Bras m’a donné envie de renouveler l’expérience.
Comme il s’agit de ma 3ème tentative, je me la refait en "mode classique" un pschitt sur les avants bras. Mais je veux bien croire que j’aurais dû tester sur mouillette.
Et c’est parti pour la pyramide, les fleurs, surtout la violette, le jasmin, le santal, l’aspect peau salée... et l’acidité qui survole le tout et me fait penser à l’ammoniac.
Bon là cette fois, je me dis que c’est cuit.. Et puis Ô miracle, voilà une bonne heure et demie que j’ai vaporisé mes bras et ça y est je sens bien cette merveille dont j’ai lu les louanges.
Envolée la vilaine odeur acide, là ce sont des fleurs délicates, un musc tout doux, une subtile et charmante odeur de terre et de peau salée qui m’enchante.
Je n’étais pas allée assez loin, dans mes essais précédents, j’avais un peu trop vite ponctué l’expérience par un savonnage en bonne et due forme de peur d’incommoder et toute vexée que j’étais que ce parfum ne m’aime pas.
Je suis super contente.
Bon son évolution plutôt lente sur ma peau, ne me permettra pas de re parfumage en cours de journée, si je décide un jour de l’adopter mais, ça promet de belles sensations.
J’espère que vous aussi Lolo arriverez à être conquise.
Je vais surveiller votre réaction.

Promis je vais faire ce que vous dites, dans mes" Mémoires d’outre tombe" je mettrai pas plus tard que ce soir un marque page parfumé et je laisserai la magie opérer.
Demain, compte rendu circonstancié à JICKY notre doué du nez. J’espère que cela va le faire !!!!« »

BONJOUR ?
Je viens de tester DANS TES BRAS et ....grosse déception , une vague odeur de violette, mentholée, camphrée qui s’atténue très vite. Une heure après un vague quelquechose indescriptible, puis plus rien. Test sur mon mari :qu’estceque tu sens là ? " Là ? un sniff, un resniff, le front se plisse et un laconique "RIEN". Ma peau n’aime pas se parfum, pire l’ignore carrément. Alors qu’avec un lys c’est l’orgasme olfactif qui dure, dure...Bizarre, non ?

Je suis frustrée, j’ai testé Dans Tes Bras aujourd’hui et voilà que sur moi, au bout de quelques instants, ressort surtout l’odeur de la sueur, enfin j’ai l’impression (si je pouvais me tromper...). Je travaille aujourd’hui, je ne vais pas oser demander à mon collègue si je sens la sueur ? non je ne vais pas oser.
Bon pas de panique, c’est peut-être pas mon jour, pourtant j’étais fébrile en recevant les échantillons, j’attendais l’émotion concernant ce parfum, surtout après avoir lu tous ces avis positifs.
Autant, pour rester dans le registre sensuel, je me sens bien avec Musc Ravageur, son côté un peu agressif ne m’effraie pas bien au contraire, autant là, j’ai peur que cela ne le fasse pas.
Serait-ce dû à la différence entre les muscs dits "propres" et les muscs "sales", ces derniers correspondant mieux à ma peau ?
Là en tout cas j’ai l’impression de le faire virer.
Bon voilà, je suis déçue et je me sens nulle de passer à côté de ce parfum.
J’ai mis trois, le hic c’est moi, c’est pas lui.

Un lundi matin pluvieux d’octobre, à Paris, à la station de métro Vaugirard.
Dario, les écouteurs de son i-pod calés dans ses oreilles, écoute en boucle "How can you mend a broken heart" d’AL Green, tout en courant à perdre haleine. Comme à son habitude, il est en retard et se dépêche de dévaller les quelques marches qui lui restent afin de s’engouffrer illico-presto dans la première voiture à sa portée. Au passage, il bouscule une jeune femme qui s’installait sur un des sièges libres à proximité de la porte.
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"Euh.. Pardon, excusez-moi", dit-il dans un souffle, tout en essayant de retrouver sa respiration. Il entendit de manière presque inaudible un "Ce n’est rien" prononcé avec un léger agacement. Energiquement, il prit place juste en face de cette femme timide. Il ne lui aurait plus porté d’attention, elle était somme toute d’une beauté assez banale et discrète, si ce n’est qu’il émanait d’elle un parfum irrémédiablement attirant. Etrangement, il se rendit compte que son visage lui était familier. En fouillant dans sa mémoire, effectivement, il se souvint qu’il l’apercevait tous les jours de la semaine à la même heure en allant travailler. Pourquoi, aujourd’hui, ne parvenait-il plus à la quitter des yeux ?
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Cassie, tout en faisant semblant d’être concentrée sur un bouquin, se sentait très mal à l’aise d’être ainsi dévisagée par son voisin d’en face. Elle remarqua qu’il avait les yeux bruns d’une douceur réellement séduisante. Ces yeux-là la faisait penser à lui.
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Lui, celui qu’elle avait tant aimé pendant les vacances de Pâques dans la calanque de Port-Pin, intime à souhait. Abdel, racé, mystérieux, intelligent, tendre et charmeur l’avait conquise en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Elle la discrète, réservée et généralement réfléchie s’était laissée emmener dans une vieille cabane, accrochée tant bien que mal à la roche et entourée de pins d’Alep. Cette cabane vermoulue, malmenée par les années et les embruns, sentait l’humus et les sous-bois. Pour masquer cette odeur, Abdel avait été chercher des bouquets de viola odorata. Ils en avaient même mangé avec une salade verte. Trois jours et trois nuits magiques, bien trop vite passés, laissant un goût de peau salée et musquée, envolés avec l’air iodé et la fin des vacances. Cassie, plongée dans une douce mélancolie, faillit rater sa station Notre-Dame-des-Champs.
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Dario la vit s’évaporer avec un léger pincement bizarre. Elle laissait derrière elle une aura de sensualité dont elle n’avait probablement pas conscience. Et il se mit à espérer la revoir demain matin. Bien malgré lui, il rêva qu’un jour elle serait sa compagne et lui dirait : "Prends-moi...Dans tes Bras".
"Wow, arrête de divaguer, Dario. Qu’est-ce qui te prends ?! Allez hop, Sèvres-Babylone, tout le monde descend. Au boulot."
C’est quatre à quatre qu’il montât les marches, comme à son habitude...
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Sentez bon avec sensualité inconsciente...
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P.S. : Désolée d’avance pour la longueur.
La violette, une des matières que j’aime énormément, m’évoque toujours un petit quelque chose de mélancolique. Pourquoi ? Aucune idée !
Dans le langage des fleurs, elle représente la timidité, la modestie, la pudeur et l’amour secret. Ainsi que la fidélité lorsqu’elle est bleue.
En huile essentielle, elle soigne l’insomnie, le mal de tête et la mélancolie, certaines maladies de peaux et respiratoires, la toux et les maux de gorge ...

Je persiste et signe, "dans tes bras" restera LE parfum pour moi...hier, j’ai de nouveau craqué, je me parfumais depuis septembre avec "Une fleur de Cassie" mais mon nez m’obligeait inlassablement à ressentir le petit reste de "dans tes bras" et à chaque fois je me disais "wha, c’est vraiment addictif !" Alors quand je suis passée aux éditions avec ma mère pour lui faire découvrir leurs beaux parfums et bien j’ai joué de la carte bleue...et encore je n’ai pas fini...ma chère maman a craqué pour " Portait of a Lady" et je pense bien lui offrir pour Noël...bon va falloir casser la tirelire (sans compter qu’il y a l’anniversaire de mes deux ptits garçons juste avant noël) mais rien n’est trop beau (ou trop cher...) pour sa maman...
Comme le dit si bien nez-lik..."dans tes bras" semble faire partie de notre personnalité et quand je le porte il me met immédiatement le sourire. Je l’aime toujours autant donc...

Bonsoir Nez-Lik et bienvenue, vous avez raison, Dans Tes Bras est un parfum intimiste, et, bien que pas forcément facile d’accès, je connais pas mal de monde qui tombe sous le charme immediatement, comme s’il avait quelque chose d’évident, et d’un peu envoûtant...