Coriandre
Jean Couturier
Les Classiques - Réédition
- Marque : Jean Couturier
- Année : 1973
- Créé par : Jacqueline Couturier
- Genre : Féminin
- Famille : Chypre
- Style : Chic - Classique
Chypre funeste
par Yohan Cervi, le 23 mai 2013
Coriandre, œuvre de Jacqueline Couturier, qui est avec Germaine Cellier une des rares créatrices de parfums de son époque, est lancé en 1973, deux ans après Aromatics Elixir, et propose, tout comme son aîné, un accord chypré floral détonnant autour de la rose et du patchouli.
Née en 1922 et fille de l’expert comptable de Roure, Bertrand Dupont, Jacqueline Couturier effectue après-guerre un stage dans la société de son père, à Grasse, où le maître Jean Carles lui apprend les bases de la parfumerie. Revenue à Paris, elle écrit depuis les bureaux de Roure des formules, notamment pour les parfums Jacques Fath. Quelques années plus tard, elle et son mari, Jean Couturier, ancien directeur des parfums Balmain et fondateur des parfums Yves Saint Laurent, décident de monter leur propre société, lui à la gestion, elle à la création. Pour leur premier parfum, Jacqueline Couturier souhaite créer un chypre aux accents floraux très prononcés, en hommage dit-elle, à Shocking de Schiaparelli, le parfum de sa mère. Et elle n’y va pas par quatre chemins.
Un extrait vintage captivant
Mon flacon d’extrait vintage, chiné sur Ebay, semble dater du début des années 2000. Les premières notes démarrent en trombe avec une explosion de graines de coriandre, aux relents de punaise écrasée. Les graines d’Angélique accompagnent et soutiennent la coriandre avec leurs tournures et inflexions herbacées, sèches, amères, poivrées et animalisées, jusqu’à se fondre avec elle. Cet accord très particulier, véritable colonne vertébrale du parfum, l’accompagnera jusqu’à son dernier souffle. Puis c’est au tour du géranium de faire son apparition, avec ses facettes vertes, acides et fruités, entre menthe, citronnelle et litchi, qui ne sert que de transition pour mieux introduire LA fleur du parfum : la rose. Pas une rose fraîche et pimpante, non, une rose riche, lourde même, sombre, comme fanée après avoir été trop chauffée au soleil.
Celle-ci repose sur un lit épais de mousse de chêne, de vetiver et de patchouli, près duquel un animal aurait fait ses besoins (civette, musc). Ces notes épaisses, ici presque âcres, crépitent et se déchaînent sur la peau. Plutôt que le vert émeraude de son écrin, le vert anglais semble lui correspondre davantage. L’ensemble s’assombrit en effet rapidement. Coriandre sent les feuilles, les bois, et surtout la terre, la terre sèche, à vous en faire grincer les dents. Par ces aspects, il me rappelle les notes de fond de My Sin (Lanvin). L’accord floral essaie de reprendre le dessus pour nous amener un souffle de vie. Las, il n’y parvient que par intermittence mais ne peut lutter contre ce patchouli et cette mousse du diable. Comme un piège qui se referme, le parfum se replie définitivement sur ces notes sombres, au point de m’évoquer la macabre vision d’un corps caché dans la forêt...Brrr...Coriandre est un sorte de plaisanterie d’un goût douteux, une blague foireuse qui aurait mal tourné. Mystérieux, étrange, dérangeant et polarisant, il n’en est pas moins captivant.
Une eau de toilette vintage lumineuse
Mon eau de toilette datant des années 90 est plus lumineuse, la trame olfactive la même, quoiqu’un peu moins complexe et moins nuancée. La rose domine le parfum tout au long de son évolution. Le patchouli, toujours bien présent, est moins terreux et la mousse de chêne moins sombre, les inflexions aromatiques et épicées apparaissent ci et là, en retenue. Une petite note fruitée de framboise vient se mêler à la composition pour l’adoucir et la faire pétiller. L’ensemble évoque les grandes forêts de conifères, un peu comme le fera plus tard Niagara de Courrèges. L’eau de toilette est jolie et maîtrisée, plus facile à porter que l’extrait, mais somme toute moins originale. Dans le genre, je lui préfère la richesse d’Aromatics Elixir.
Une réédition... transformée !
Au fil des années, Coriandre est devenu en France un parfum confidentiel, peu distribué en dehors des périodes de fêtes où il ressort souvent en coffret. En 2013, la maison Jean Couturier lance l’Eau de Coriandre, un nouveau parfum, ou plutôt une déclinaison de son parfum phare, et en profite pour remettre sur le devant de la scène Coriandre dans sa version dite "originale"...
Autant le dire tout de suite, Coriandre, dans sa version actuelle, est très différent, au point où le parfum tire davantage vers le floral aldéhydé savonneux que vers le chypre.
L’ouverture est très fraîche, les aldéhydes pétillent au côté de la fleur d’oranger. La présence de l’angélique et de la coriandre est difficilement identifiable, tant elles semblent avoir été lavées de leurs facettes animales et épicées. Reste un léger accord boisé. C’est au tour des fleurs de faire leur apparition, et nous avons droit à une brassée de lilas, d’ylang, de muguet, et de rose à peine éclose. Mais ce bouquet floral manque cruellement d’opulence. Un petite note d’iris essaie de percer mais est rapidement submergée par une vague de muscs blancs et une louche d’héliotropine. Le fond mousse/patchouli est aujourd’hui trop faible pour permettre au parfum, assez évanescent, de se fixer sur peau. Reste, après une heure, une jolie odeur de savonnette boisée.
Une victime de plus des excès du bistouri olfactif, qui a rejoint ses défuntes copines au Panthéon des grandes liftées. Get the original !
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par nezquick, le 16 novembre 2020 à 13:55
Et à titre personnel l’edp dure sur du matin au soir et sur tissus ça resre plusieurs jours
par nezquick, le 16 novembre 2020 à 13:54
Coriandre se trouve en edp sur internet mais en magasin je ne trouve que l’edt
Quelle présence quel sillage ...
Vraiment c’est merveilleux un chypre intemporel . Il est assez simple il n’y a pas 15000 odeurs différentes qui sautent à la figure mais c’est ce qui le rend subtile et raffiné. Une rose chyprée un peu animale entourée de coriandre iris et bois de santal . Son prix est assez doux preuve qu’on peut produire des parfums de niche à un prix raisonnable
par Chanail, le 20 janvier 2020 à 20:49
Dans les années 80, ma mère a porté Coriandre en parfum de toilette. Quelle élégance, quel sillage...un parfum qu’on porte comme une robe....un parfum qui laisse sans voix. En effet, à cette époque-là, les parfums chyprés avaient voix au chapitre. Enfant, je me suis souvent endormie la tête dans le cou de ma mère.....C’est dommage que le jus a changé. En effet, le parfum actuel a perdu de sa tenue et de son élégance.....Le parfum Eau du Soir de Sisley appartient à cette belle famille des chyprés et représente bien leur élégance.
par DOMfromBE, le 22 avril 2018 à 10:51
On irait que la conversation autour de Coriandre est comme ce parfum dans les rayonnages... Endormi.
Tout comme pour Habanita, Coriandre est un parfum que j’ai découvert après les reformulations majeures. Dès lors, je n’ai pas de point de comparaison.
Ce que je peux en dire, c’est que l’actuelle eau de parfum est une cousine très abordable du Soir de .Lune de Sisley que j’utilise aussi très régulièrement.
Ils ont en commun d’avoir une (très) bonne tenue, même si mon nez sature vite. Je n’en profite pas comme j’aimerais.
Coriandre EDP est assez discret pour être abondamment utilisé dans un contexte pro sans trop indisposer les voisins de bureau. J’aime son côté vert et savonneux que je complète aussi le soir par une touche de 1OOO EDP.
Petit projet d’acheteur compulsif, explorer le parfum, le parfum de toilette et l’edt disponibles au bout de mon clavier.
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par Demian, le 22 avril 2018 à 12:40
J’ai connu Coriandre fin des années 70, c’est un des premiers parfums que l’on m’a offert. Mais je me souvenais parfaitement bien de son côté vert aromatisé. J’ai eu l’eau de toilette cette année et j’ai eu un coup de blues et de désespoir. Ce Coriandre là n’a plus rien à voir avec celui de ma jeunesse. Complètement inexistant et je ne me souvenais pas de l’aspect savonneux. Ceci dit, c’est l’eau de toilette, l’eau de parfum aurait un peu plus de corps ?
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par DOMfromBE, le 22 avril 2018 à 12:55
L’EDP a une tenue de trois bonnes heures. C’est ridicule selon nos anciens repères, mais en 2018 ce n’est pas ce qui se fait de pire. Alors aux tarifs internet, c’est un achat valable.
par rose de nuit , le 31 mars 2016 à 07:30
j ’étais toujours passé à côté de ce parfum, peut être à cause de son petit côté désuet
je viens de l’essayer et de l’adopter ! son petit côté poudré me plait bien,
merci encore pour vos articles toujours très intéressants
par Tamango, le 14 décembre 2014 à 08:57
J’adore sur moi et autour de moi son côté "vieille marquise poudrée ".
par didtit, le 12 décembre 2013 à 10:01
Bonjour Newyorker !
Merci pour ce superbe article. J’ai un petit service à vous demander. Je suis à la recherche d’un parfum pour ma mère. Je sais qu’elle apprécie énormément Coriandre. Je ne souhaite pas lui prendre Coriandre mais j’aimerais lui faire découvrir un autre parfum tout en restant dans ses goûts. Etant plus que novice en matière de parfum et n’ayant pas vraiment l’odorat développé, je me permets de faire appel à vos conseils. Auriez-vous un parfum à me conseiller ?
Je sais qu’elle met aussi, en soirée, Angel de Thierry Muggler (diamétralement opposé de Coriandre, j’avoue).
Merci beaucoup.
Margaux
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par Newyorker, le 13 décembre 2013 à 01:53
Hello Didtit !
Merci beaucoup ! Alors si votre maman aime Coriandre et que vous souhaitez rester dans le même registre (chypré fleuri), je ne peux que vous conseiller le mythique et magnifique Aromatics Elixir de Clinique. Vous le connaissez ? Il y a également l’Eau du Soir de Sisley et Diva d’Ungaro. Vous trouverez la critique de ces trois parfums sur le site. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé !
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par didtit, le 13 décembre 2013 à 10:56
Merci beaucoup :)
Je vais de ce pas les sentir en parfumerie.
On m’avait d’ailleurs conseillé Elie Saab ou Datura Noir de Serge Luthens, qu’en pensez-vous ?
Merci encore pour vos précieux conseils.
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par Newyorker, le 13 décembre 2013 à 11:50
Vous avez mentionné Coriandre et on vous a conseillé Elie Saab (fleur d’oranger gloubi-boulga) et Datura Noir ??!! Serais-ce l’oeuvre d’une Sephorette ?
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par didtit, le 13 décembre 2013 à 22:26
Exactement ! Comment avez-vous deviné ???
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par Newyorker, le 13 décembre 2013 à 22:55
Aaahh, c’est qu’il n’y a qu’un seul endroit où l’on peut vous sortir ce genre d’âneries !
Hier Jicky me parlait de la nouvelle "appellation" officielle des vendeuses et conseillères Dior : les "fragrances expertes", j’en aurais craché mon verre d’eau par le nez.
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par Jicky, le 14 décembre 2013 à 00:15
Si je puis me permettre, c’est sieur Opium qui en parlait ^^
Mais j’ai déjà eu affaire aux "fragrances expertes" qui m’ont conseillé... Ambre Nuit. Alors que je leur ai clairement fait comprendre que moi mon délire, c’était les floraux poudrés vert quoi... Et que je vomis le labdanum par tous les pores de ma peau.
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par Newyorker, le 14 décembre 2013 à 00:28
Ah oui, c’est Opium, j’ai confondu, vous vous ressemblez tellement, à s’y méprendre, surtout quand on a un coup dans le nez ! Toutes mes confuses !
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par Chernabog, le 24 juillet 2014 à 21:34
Non mais Newyorker et Jicky vous ne voyez surement pas l’affiliation car vous avez surement senti trop de parfums ce jours là... "Il ne faut pas sentir plus de 3 parfums après on ne sent plus rien". HAHAHAHA elles sont incroyables quand même ces femmes, on devrait écrire un livre sur leurs répliques ! tiens d’ailleurs je pense que je vais me lancer là dedans.
Merci beaucoup pour l’article Newyorker, au top comme toujours :)
Chernabog
par Opium, le 29 mai 2013 à 21:26
Bonsoir à toutes et à tous.
Salut Newyorker. Bienvenue en tant que rédacteur sur auparfum ! ;-)
Merci pour cette très belle revue, parfaite et fluide à lire.
La comparaison des différentes versions en ta possession nous permet de mieux comprendre la catastrophe que peut être un abus de chirurgie esthétique en termes de parfums (comme ailleurs parfois d’ailleurs).
Tes précisions au scalpel me "mettent la goutte au nez" (ou, plutôt, la "bave aux lèvres") d’envie de sentir ce parfum si dérangeant et complexe que semble être par tes mots Coriandre en Extrait... ^^
En amateur des accords alliant rose et patchouli, et, donc, de Aromatics Elixir et de La Nuit de Paco Rabanne, cette rose punaisée des sous-bois de contes de fées (maléfiques) me donne terriblement envie de faire connaissance.
« Mystérieux, étrange, dérangeant et polarisant » : je n’attends plus que d’être « captivé »… ;-)
A te lire, que de changements entre l’extrait ainsi que l’eau de toilette et la réédition récente. D’une rose - patchouli, on semble voguer vers un floral plus large qui n’a rien à voir avec ce qu’il a été dans le passé. Un de plus... :-(
Ta conclusion déchire tout : "Une victime de plus des excès du bistouri olfactif, qui a rejoint ses défuntes copines au Panthéon des grandes liftées. Get the original !"
Puissent certaines marques te lirent... Et certaines "stars" aussi, celles qui n’ont pas souri ni froncé les sourcils depuis les années 90 ! ^^
Bravo pour ce beau texte, imagé, bien rédigé, qui invite à voyager dans le temps et éveille les sens.
A très vite ici...
Bonne soirée.
Opium
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par Newyorker, le 29 mai 2013 à 22:42
Merci Opium pour tes gentils mots qui me touchent tant. Cet "exercice" autour de Coriandre m’a intéressé parce qu’il reflète assez bien je trouve l’évolution de nos grands classiques, notamment les chypres (pas tous hein...MIIITSSOOUUKOOO). Je te ferai sentir à l’aveugle les différentes versions de Coriandre et tu jugeras par toi même :)
Je me pose la question de la visibilité de certaines de ces anciennes maisons qui relancent leur activité.
Comment capter une nouvelle clientèle ? Dans le cas de Jean Couturier, il n’y a pas de communication, aucune visibilité, aucune image à vendre, peu de patrimoine, des points de vente trop peu nombreux. Une niche malgré elle...
Comment conserver l’ancienne clientèle, celle qui a connu Coriandre dans sa version originale ? C’est aujourd’hui un parfum complètement réorchestré. Elle se détournera peu à peu et ira voir ailleurs. Je me souviens il y a quelques années dans la boutique Caron de NY lorsque deux femmes, grandes bourgeoises d’un certain âge, sont entrées après moi pour sentir et acheter Le Narcisse Noir qu’elles avaient porté pendant longtemps et qu’elles devaient connaître par cœur. En sentant la version actuelle, elles ont demandé à la vendeuse si elle ne leur avait pas fait essayer un autre parfum par erreur (Bon, tu connais les différentes versions du Narcisse Noir et tu sais à quel point ce sont deux mondes différents)...Je me souviens de la réponse "Non Mesdames, c’est bien le Narcisse Noir, il n’a pas bougé depuis sa création en 1911, ce sont vos goûts ou votre perception qui ont du évoluer"...Évidemment, elles sont reparties les mains vides...
Je te souhaite une excellente soirée, à très vite !
par Oud à l’Amour, le 24 mai 2013 à 15:43
Tout à fait d’accord Newyorker !
Rarement parfum ne m’a autant fascinée, la punaise écrasée en tête, il fallait oser ! Je précise que je ne l’ai senti qu’en vintage. Pour filer l’image du sous-bois macabre, j’évoquerais aussi le conte de fée. Vous savez dans ces Disney dont l’héroïne est une jeune vierge effrayée Alice, Blanche-Neige, Belle, on a toujours une scène où elles se perdent dans la forêt : tout se met à tourner autour d’elles, à un rythme de plus en plus fou, les végétaux prennent des allures de monstres tentaculaires et..elles s’évanouissent au pied d’un vieil arbre. Coriandre, c’est un peu Blanche-Neige/jolie fleur post malaise vagal, affalée sur un tas de feuilles pourrissantes...
Mais soyons sérieux, tu parles de l’hommage à Shocking, le vois-tu ailleurs que dans cette rose lourde...un peu obscène ? Il faudrait que je ressente Coriandre car pour moi la parenté n’est pas évidente à cerner en souvenir.
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par Newyorker, le 24 mai 2013 à 22:09
Bonsoir Oud à l’Amour,
Franchement, Blanche Neige c’est bien trouvé, c’est tout à fait ça ! Concernant la ressemblance avec Shocking (faudrait d’ailleurs que je me replonge dans ton flacon ou que tu le portes plus souvent), encore une fois il faut savoir si l’on parle de l’extrait ou de l’eau de toilette. Pour l’extrait, la filiation ne me semble pas évidente. Si, peut être dans l’esprit et ce que ces deux parfums suggèrent (le crade, l’obscène, le douteux). La rose de Shocking est fluorescente et miellée, celle de Coriandre eau de toilette davantage fuitée. Shocking possède des notes grasses et poudrées que l’on ne retrouve pas dans Coriandre. En revanche Shocking sort de chez Roure et a été composé par Jean Carles...avec qui Jacqueline Couturier a fait ses armes. Bonne soirée !
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Portons Coriandre qui cette année fête son demi-siècle. Toutes les saisons lui conviennent. Et il y a ce sillage... qui aujourd’hui encore intrigue et séduit celles et ceux qui le croisent.
PS. Coriandre étant de nos jours quasiment impossible à sentir en Belgique, j’ignore donc ce que vaut la formulation actuelle. Soir de Lune peut s’en rapprocher et, plus musqué, sans doute plus féminin, moins mousse de chêne et surtout moins cher, Agent Provocateur (l’original, flacon poire rose) s’avère un beau substitut.
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par DOMfromBE, le 7 mars 2023 à 13:36
Bonjour
Le souci avec ce vieux Coriandre, c’est qu’il a encore 4 versions, le bougre...
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par DOMfromBE, le 7 mars 2023 à 14:02
Ma réponse est partie trop vite.
J’ai Coriandre dans deux versions.
L’eau de parfum est plus disante, tenace, et m’accompagne plutôt au printemps.
Le parfum de toilette, c’est la version intense de l’eau de toilette, et là c’est pour l’automne et l’hiver.
Ce sont de très bons rapports qualité prix mais à cause du lis et de la fleur d’oranger, je peux facilement me prendre une belle migraine si j’ai la main trop lourde.
Raison pour laquelle c’est bien Soir de Lune qui garde ma préférence, toute saison confondue.
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