Chanel N°19

A l’heure où beaucoup de marques lancent des parfums "verts", ce parfum fait figure de référence et n’a pas pris une ride. Je trouve que l’équilibre y est juste parfait entre ses notes vertes / "herbe coupée" de départ, ses notes florales et printanières qui m’évoque la jacinthe / le muguet, ses notes poudrées / iris et son fond légèrement boisé / mousse / chypre qui lui donne du caractère sans pour autant l’assombrir. On sent aussi la "patte" des grands Chanel avec cette qualité de matières premières incroyable (dans l’extrait en particulier). Pour moi Chanel n°19 est une vraie "pépite", un parfum à découvrir ou à redécouvrir, tellement plus intéressant que Coco Mademoiselle ; aujourd’hui porté par des milliers de femmes et clôné à la fois par Chanel (Chance) et la concurrence qui lui envie son succès planétaire.

Chanel N°19... Un culte pour moi trop méconnu, je suis tout a fait d’acccord avec vous Jeanne ! Ce parfum reste la référence dans le genre du parfum vert. Il est sobre, épuré, très noble. Quand je sent le n°19 je vois une femme brune, enveloppé d’une échape pourpre dans le vent. Elle est déterminé et porte encore sur elle l’odeur de vétiver de son mari. L’iris lui donne des ailes alors que l’aube vient à peine d’éclore.
Pour moi, l’iris fougueuse en fait un parfum aussi très masculin, à vrai dire Chanel n°19 est pour à la parfumerie ce que Philémon et Baucis sont à la myhtologie : une alliance naturelle, intemporelle.
Il est étonnamment moderne !
Un bijou

bonsoir jeanne (ça faisait quelque temps que je ’avais pas posté même si je lis toujours fidèlement votre blog)

oui en effet chanel 19 est un très beau parfum. Ce n’est pas mon style, il ne correspond pas au registre de parfums que je porte habituellement, mais ça ne m’empêche pas de l’admirer pour sa beauté, il a quelque chose de très élégant, d’attachant même (bon après j’aime beaucoup l’iris, cela joue sûrement), de doux, il a un côté "seconde peau" en effet, au porter.

bonne soirée.

Chanel N°19 !!

Mon parfum depuis 15 ans.
Je ne le connaissais absolument pas, avant de le tester sur mouillette , son vert galbanum m’a tout d’abord piqué au nez, l’iris est venu rapidement adoucir et calmer cette sensation, accompagné par le néroli, ce n’est pas d’ailleurs cette odeur que je sens le plus, c’est l’Iris , il n’est pas froid et lointain, ici, il est poudré , élégant, ce parfum est "altier" , il est si recherché, abouti , quand je le porte, je suis "moi" , je ne suis pas "déguisée" , cette senteur est bien plus qu’une fragrance, elle m’est devenue indispensable, je l’apprécie dans toutes ses concentrations,avec un faible pour l’eau de toilette .

L’eau de toilette n°19 fut le premier vrai parfum de jeune fille que ma mère m’a offert dans son soucis de m’offrir la qualité et quelque chose concordant avec mon age. J’étais déjà amoureuse de l’heure bleue mais j’ai du attendre pour me l’offrir.
Bref, je n’étais pas très convaincue à l’époque mais finalement il m’a plu mais mon nez était vagabond je ne lui suis pas restée fidèle. J’y reviens 15 ans plus tard et je sais maintenant l’éducation olfactive que ma mère a su me transmettre. L’eau de parfum n’existait pas et bien que les préférant aux eaux de toilettes généralement, je n’ai pas accroché sur la version EdP car je n’y ai pas trouvé très présente la note qui me plaisait tant dans l’EdT. Mon choix s’est donc de nouveau porté sur l’EdT, j’attends les beaux jours pour redécouvrir l’évolution de cette mixture sur ma peau.
Pour moi il y a 3 valeurs sures en parfum : chanel, guerlain et kenzo

Chère S9, merci pour votre commentaire !
Oui en effet j’ai succombé ! Mais une petite différence tout de même et c’est ce qui m’a surpris... en ce qui me concerne, je préfère l’eau de toilette et d’habitude ce genre de parfum, comme vous l’indiquez si justement, ne se porte pas l’automne ou "pire" l’hiver !... jamais je ne songerais à porter maintenant O de Lancôme, Eau de Rochas ou une Aqua Allegoria ! Mais là, l’eau de toilette N° 19 est formidable sur moi, on sent tout d’abord le "frais" mais elle se développe rapidement en autre chose, du vert certes mais une odeur singulière qui s’étale, au fil des heures et je la sens, toujours présente - sans avoir à se reparfumer !!! - elle tient formidablement sur moi tout au long de la journée ! On ne dirait pas une "cologne" ou une eau de toilette !
Je suis véritablement surprise par ce N°19 ! Il va sans nul doute devenir mon classique !!

Je ne connaissais pas le n°19. J’étais habituée au n°5, à Coco, Coco Mademoiselle, Allure... et étrangement, ce n’est que récemment que j’ai vraiment découvert ce petit bijou ! Enfin, une petite perle : chic, frais, peu porté (de nos jours en tous cas) et surtout : qui tient !
L’évolution du parfum est juste fantastique !
Je crois bien avoir trouvé "le" parfum !

Bonne description pour le No 19 par contre les créations d’Henri Robert sont les suivantes ;
Les parfums créés par Henri Robert pour Chanel :
Pour Monsieur en 1955, le No 19 en 1970 et Cristalle en 1974.

Le Dandy d’Orsay en 1923, pour d’Orsay.
Le Chypre en 1933, pour Malaceine-Monpelas.
Le Muguet des Bois en 1942, pour Coty.
Barbara en 1963, pour Barbara Gould.
Ramage en 1951, Glamour en 1953, Premier Muguet en 1955, Evasion en 1970, Masculin II en 1975 et Flamme en 1976, pour Bourjois.
Ungaro en 1977, pour Ungaro.

Mon premier parfum de jeune fille dans lequel je me suis sentie bien.
Je le trouvais parfait pour mes 20 ans car il traduit très justement le passage de l’adolescence vers l’identité de femme qui se cherche encore.
Je n’y suis pas revenue par la suite sans doute parce que les odeurs s’attachent à des périodes de vie que l’on ne souhaite pas raviver.
Mais il n’est pas exclu que je le redécouvre si Après l’ondée venait à disparaître. S’il a été recomposé, il se peut que je sois déçue ...
Décidément il faudrait créer une association "Ces parfums qu’on assassine" ...

Parfum brillant par excellence,
(je parle uniquement de l’extrait de parfum)
un tres grand jus ,pur,vert,acide,lumineux,et profondément triste,émotionnellement,
ambivalent ,et destabilisant,mais unique ,
inimitable ,une pure merveille de bourgeons et de terre ,impossible pour moi de le porter l’hiver -
"c’est un parfum de pousses" -sa reformulation,me semble moins interessante,un rien plus "vulgaire"plus commun,
(le jus était jaune il est passé au vert)
,les accords eux aussi ont été changés ils sont devenus plus acides,
dommage,
il me reste une reserve de six parfums

extraits -scellés rachetés autour du monde,
je porte ce perfum-rarement-uniquement au printemps ,
quand je suis assez gaie pour contrebalancer la tristesse/nostalgie qu’il m’évoque-

Mais pourquoi vouloir "rajeunir un parfum"
pourquoi ?
c’est comme repeindre un Gauguin avec des couleurs
plus "fashion"
dommage dans le sens premier du terme.